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Abstract: | S. Matsui 816 Cet article développe des méthodes d'analyse stratifiée d'effets additifs ou multiplicatifs sur des critères binaires, dans le cadre d'essais randomisés avec défaut d'observance. Ces méthodes reposent sur une fonction d'estimation pondérée, garantissant une fonction d'estimation non biaisée à condition que la randomisation soit réalisée par strate. Quand les poids sont connus d'avance, l'estimateur obtenu est une extension naturelle de celui issu de la méthode d'estimation par variable instrumentale pour analyses stratifiées, et les bornes des intervalles de confiance dérivés des tests sont les solutions d'une équation quadratique du paramètre d'intérêt. Les poids optimaux qui maximisent l'efficacité asymptotique intègrent la variabilité inter‐strates de l'observance. Une évaluation basée sur l'efficacité asymptotique relative montre que l'efficacité peut être substantiellement améliorée en utilisant les poids optimaux plutôt que les poids conventionnels, lesquels n'intègrent pas la variabilité inter‐strates de l'observance. Enfin, ces méthodes d'analyse sont appliquées à une étude portant sur la maladie cardiaque coronarienne. L. Li , J. Shao , and M. Palta 824 Une erreur de mesure sur une covariable dans une régression est typiquement considérée pour agir d'une manière additive ou multiplicative sur la valeur de la vraie covariable. Cependant, une telle hypothèse ne tiens pas pour l'erreur de mesure sur la respiration dans les troubles du sommeil (SDB) dans l'étude de la Wisconsin Sleep Cohort Study (WSCS). La vraie covariable dans la sévérité de SDB, et le substitut observé est le nombre de pauses respiratoires par unité de temps de sommeil, qui a une distribution semi continue non négative. Avec une point masse de zéro. Nous proposons un modèle d'erreur de mesure à variable latente pour la structure d'erreur dans cette situation et l'implémentons dans un modèle linéaire mixte. La procédure d'estimation est similaire à une calibration dans une régression mais met en jeu une hypothèse sur la distribution de la variable latente. Les stratégies de modélisation et d'ajustement sont explorées et illustrées au travers de l'exemple du WSCS. J. P. Buonaccorsi , P. Laake , and M. B. Veierød 831 Cette note vise à clarifier les conditions sous lesquelles une analyse naïve impliquant un prédicteur entaché d'erreurs de classification induira un biais sur les coefficients de régression associés aux autres prédicteurs du modèle, prédicteurs dont on suppose qu'ils sont, pour leur part, parfaitement mesurés. Nous levons ici une incohérence apparente entre de précédents résultats et un résultat lié aux erreurs de mesure d'une variable continue dans une régression linéaire. Nous montrons que, de la même façon qu'une erreur portant sur une variable continue, une erreur de classification (même si elle n'est pas liée aux autres prédicteurs) induit un biais dans l'estimation des coefficients associés aux prédicteurs mesurés sans erreur, à moins que la variable entachée d'erreurs et les autres prédicteurs ne soient indépendants. Les biais conditionnels et asymptotiques sont discutés dans le cadre de la régression linéaire et explorés numériquement à travers l'exemple de la relation entre, d'une part, le poids à la naissance, et, d'autre part, le poids de la mère et le fait qu'elle fume ou non. J. Roy and X. Lin 837 Nous abordons les problèmes d'estimation dans les modèles linéaires généralisés pour données longitudinales avec sorites d'étude informative. Lorsqu'un individu sort de l'étude, non seulement la valeur de la variable réponse est manquante, mais souvent les valeurs de certaines covariables sont elles aussi non‐observées. Cependant, les modèles existants pour sortie d'étude informative supposent que les covariables soient complètement observées. Cette condition n'est pas réaliste en présence de covariables variant au cours du temps. Tout d'abord, nous étudions le biais asymptotique résultant de l'application des méthodes existantes, où les covariables temporelles manquantes sont gérées de manière naïve, c'est‐à‐dire (1) en utilisant seulement la valeur de base (“baseline”); (2) en reportant les valeurs de la dernière date d'observation, ou (3) en supposant qu'on peut ignorer les valeurs manquantes. Notre analyse de biais asymptotique montre que ces approches naïves produisent des estimateurs non consistants des paramètres. Dans un deuxième temps, nous proposons un modèle de sélection/transition qui autorise des sorties d'études avec valeurs manquantes, aussi bien sur les covariables explicatives que sur la variable réponse. Nous utilisons l'algorithme EM pour l'inférence de ce modèle. Nous illustrons la méthode proposée sur les données d'une étude longitudinale concernant des femmes infectées par le VIH. B. I. Graubard and T. R. Fears 847 Le risque attribuable ajusté (RA) est la proportion d'individus malades dans une population sujette à une exposition. Nous envisageons des estimations pour le RA ajusté basés sur les rapports de chance (odds ratios) à partir de régression logistique pour ajuster sur les effets confondus. Des méthodes de fonction d'influence utilisées en échantillonnage d'enquêtes sont appliquées pour obtenir des expressions simples et facilement programmables pour estimer la variance de^RA. Ces estimateurs de variance peuvent être appliqués à des données d'études de cas‐témoins, transversales et de cohortes avec ou sans appariement fréquentiel ou individuel et à des dispositifs échantillonnés qui vont de simples échantillons aléatoires à des échantillons groupés, stratifiés en plusieurs étapes et pondérés (par échantillonnage) du type de ceux utilisés dans les enquêtes nationales sur les ménages. L'estimation de la variance de^RA est illustrée au moyen de: (i) une étude transversale avec groupement en plusieurs étapes avec stratification pondérée issue de la troisième enquête nationale de santé et d'examens sur l'asthme de l'enfance, et (ii) une étude de cas‐témoins avec appariement fréquentiel dans le mélanome cutané malin. |
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