Temperature and air humidity as factors influencing sleep and wakefulness

Summary In experiments on rats we studied the influence of temperature (21, 27 and 33° C) and air humidity (50, 70 and 90 %) on the duration of sleep and insomnia.The sleep of an animal, exposed to variously warm and humid air for 24 hours, is shortened the more, the higher the humidity and temperature of air. After insomnia lasting 24 hours and preceeded by an exposure to variously warm and humid air for one hour, sleep debt is increased at the rate at which air humidity and temperature of the exposure is raised. Similar changes of the animal's sleep depth occur also in such cases where the exposure of the animal is carried out during insomnia.     

Participation of some meteorological factors on the determination of emotional reactivity

Summary Rats were exposed to conditions of various temperature (21, 27 and 33°C) and air humidity (50%, 70% and 90%) and their emotional reactivity was estimated.Increased temperature and air humidity increases more or less expressively the emotional reactivity. It was further stated that interindividual differences of emotional behaviour are maintained in conditions of lower levels of variously warm and humid air.     

L'excursion en Provence (Sud-Est de la France) de la Societe Internationale de Phytosociologie

Conclusions La Provence apparaît, en définitive, comme un territoire des plus variés aux divers points de vue climatique, édaphique, biotique.C'est une région d'autant plus favorable aux études phytosociologiques que la variété des milieux s'y double d'une brutalité souvent étonnante des contrastes, conduisant à la juxtaposition parfois extrêmement précise d'associations végétales très différentes, dont les limites peuvent alors être cartographiquement figurées avec une très suffisante exactitude.Cette vigueur des contrastes est surtout marquée en Provence calcaire où les divers termes des séries évolutives dérivant du Quercetum ilicis climacique ou y conduisant, se juxtaposent souvent sans transition de quelque importance.Les contrastes sont cependant moins accusés en Provence cristalline et dans la Basse-Vallée du Rhône.En Crau comme en Camargue, les associations végétales se juxtaposent souvent en ceintures parallèles ou concentriques — elles s'individualisent alors facilement —, souvent en mosaïques irrégulières, au grè des variations locales des deux facteurs déterminants: l'eau en Crau, le sel en Camargue.En Provence cristalline, les Maures étant surtout faites de roches se délitant facilement (grès, micaschistes et phyllades) sous un climat chaud et humide, le sol se reconstitue facilement après sa destruction partielle par l'érosion; les contrastes sont moins tranchés; on observe des transitions nombreuses entre les divers termes des séries évolutives, dont les limites ne peuvent être fixées qu'approximativement. Nous y avons notamment abordé le problème de la forêt de chêne-liège dont la signification est loin d'être connue, non seulement en Provence mais sur toute l'étendue de son aire, en Afrique du Nord, en Espagne, au Portugal, en France méridionale, en Italie et dans les Iles de la Méditerranée occidentale.En provence cristalline, il est certain que l'homme en a considérablement assuré l'extension, directement pour l'utilisation du liège, indirectement par la coupe et le feu, et, en bien des points de la Méditerranée occidentale, le chêne-liège se présente comme une essence cultivée.Par ailleurs rien ne permet de mettre en doute son indigénat. Mais, dans les conditions actuelles du milieu en Provence cristalline:le chêne vert est possible partout;dans les conditions naturelles de la concurrence vitale le chêne vert l'emporte sur le chêne-liège.Si, donc, la forêt originelle a comporté le chêne-liège, ce ne peut être qu'à l'état d'essence secondaire et seulement en quelques points où une faible couverture forestière lui permettait de cohabiter avec le chêne vert.Les documents cartographiques au I/20 000^e tendent à montrer, d'aileurs que, dans les conditions naturelles de reconstitution de la forêt ou dans le peuplement naturel des sols neufs (Isthme de Giens), c'est la chênaie de chêne vert, non la chênaie de chêne-liège qui s'installe.Les grandes unités phytosociologiques de la Provence paraissent être maintenant convenablement définies floristiquement; il convient donc d'en poursuivre l'étude écologique, dont certains aspects seulement les plus apparents—mais peut-être pas toujours les plus actifs-, ont été abordés.Notons enfin la démonstration faite, au cours de l'excursion, de la parfaite application possible des méthodes phytosociologiques à l'étude des groupements marins et la nécessité, particulièrement apparente en milieu marin, de considérer tout autant les animaux que les végétaux. L'avenir est bien aux biocénoses dont les grands traits ont été mis en évidence, quant à la côte de la presqu'île de Giens, par Roger Molinier.Reçu par la rédaction le 20. XII. 1958.avec la collaboration de ROGER MOLINIER pour la partie marine et G. TALLON pour la Camargue.     

Reactions and resistance ofChenopodium species to tobacco mosaic virus

Chenopodium species react on infection with tobacco mosaic virus by the formation of chlorotic or necrotic lesions and later by the abscission of infected leaves. A transition of local infection into the stem has been observed exceptionally inChenopodium quinoa, C. hybridum, andC. rubrum, but no systemic infection of the leaves followed. Systemic infection was demonstrated only inC. polyspermum andC. murale. The recovery of new sprouts was demonstrated in C.murale in the late chronic phase of infection.     

The effect of reversion and duplication of leaf disks on the accuracy of photosynthesis determination by the dry weight method

Experiments with sunflower and fodder cabbage showed that reversion of the leaf disks lower side upwards (towards the radiation source) decreased the photosynthetic rate by as much as 26% both at full (2. 10⁵ erg. cm^?2. sec.^?1) and half density of irradiation. On placing two disks one on another the photosynthetic rate was decreased in the upper disk in a similar way as it was on reversion even if it were placed in the normal position (upper side upwards). But assimilation in the lower disk was only a fraction (0–40%) of that of the upper disk and in thick leaves was within the limits of the compensation point. The sum of the increase in dry weight in both disks due to photosynthesis exceeds the increment in one normally placed disk only in thin leaves and at high density of radiation. On the basis of the differences found it is advised to discard experimental samples where a quarter of the disks were reversed during exposure. On evaluating samples in which some of the disks were duplicated in error, it is most accurate to deduct the weight of one control disk from the weight obtained. The decrease in photosynthetic rate found in reversed and duplicated disks is evidently due to the simultaneous effect of differences in the supply of CO₂ and radiation energy to the assimilating tissue and apparatus and also to differences in the photosynthetic capacity of different leaf tissues.