首页 | 本学科首页   官方微博 | 高级检索  
相似文献
 共查询到20条相似文献,搜索用时 31 毫秒
1.
La comparaison du corps humain à une machine est une métaphore dominante dans la pensée occidentale depuis le Siècle des Lumières au moins. À partir de recherches menées dans le Nord de l'Angleterre auprès de jardiniers, l'auteure explore un autre ensemble d'associations. Elle examine les implications des pratiques et connaissances du jardinage en Angleterre qui mettent l'accent sur des parallèles réciproques entre le corps et l'intentionnalité des humains et ceux des plantes. Bien que les humains ne soient pas assimilés aux végétaux, les plantes sont intégrées dans une vision du monde qui n'est pas rigoureusement mécaniste. L'auteure examine les implications qu'aurait une approche «simplement>> métaphorique de ces liens entre plantes et personnes et avance qu'il faut, pour les décrire, un cadre théorique dont l'espace analytique irait au-delà de la métaphore.  相似文献   

2.
Résumé La production des castes, notamment des nymphes, futurs imagos ailés et des ouvriers chez leReticulitermes lucifugus est soumise à un cycle biologique annuel. L'auteur montre que dans les colonies naturelles les nymphes apparaissent quelques semaines après l'essaimage des jeunes imagos, vers la fin du printemps en une fois et en grande quantité. Elles se développent pendant l'été et arrivent en automne à l'avant-dernier ou même au dernier stade avant la mue imaginale. En hiver le développement de la colonie est normalement arrêté par le froid. Au début du printemps les nymphes se transforment en imagos et quittent la colonie. Pendant le repos hivernal les sexuées femelles accumulent beaucoup de corps gras et, au moment où les grandes nymphes se transforment en imagos, une ponte massive se produit dans le nid. Après la disparition des imagos la colonie voit son potentiel nutritif considérablement augmenté, puisqu'il n'y a plus de nymphes à nourrir. Pour cette raison les larves, à leur tour bien alimentées, peuvent se transformer en nymphes. Celles-ci, par leur croissance et leur constant besoin de nourriture, abaissent de nouveau le potentiel alimentaire. En conséquence de cette baisse, les larves qui apparaissent pendant l'été et l'automne sont mal nourries et donnent des ouvriers.Si les colonies deReticulitermes l. santonensis ont leur nid dans une maison bien chauffée en hiver, comme c'est le cas dans quelques immeubles de La Rochelle, lecycle annuel peut se transformer encycle semestriel. Les nymphes formées au printemps arrivent à l'état imaginal en automne et essaiment alors. Quand ils quittent la colonie un nouveau cycle commence qui permet un autre essaimage cinq à six mois plus tard, au printemps.L'auteur suppose que le facteur climatique et le facteur alimentaire jouent le rôle principal dans la formation des nymphes et dans le cycle biologique des Termitières.  相似文献   

3.
Individuals and societies embody illnesses in different ways, in part determined by the way a person knows and lives his or her diagnosis and prognosis. Based on research in Northern Italy, on the experiences and meanings of cancer and on the practice of nondisclosure of the diagnosis, we find nondisclosure reflects a world divided - life/death, good/bad, mind/body — with the unwanted converted to other. The strong association of cancer with death, suffering, and hopelessness in much of Italy, coupled with the tremendous power attributed to naming and sentencing makes nondisclosure a major mechanism for keeping the condemned in this social world, and keeping death, decay, and suffering in the other. It is the social reality that is dominant here, such that informing a patient of cancer can be tantamount to social death.
Résumé Les individus et les sociétés incorporent la maladie de façon différente, déterminée en partie de comment une personne connait et vit son diagnostic et prognostic. A partir de la recherche des experiences des significations du cancer et de la pratique de ne pas dire la diagnostic au Nord de l'Italie, on a remarqué que l'habitude de ne rien dire reflète un monde séparé entre la vie et la mort, entre le bon et le mal, entre l'esprit et le corps, de sorte que ce qui West pas voulu soit transfomé en l'autre. L'association forte du cancer à la mort, à la souffrance, au désespérance en toute l'Italie, unie au grand pouvoir donne au fait de dénommer et de donner une sentence, rend ne pas dire un méchanisme important pour garder le condamnd dans ce monde social et pour garder la mort, la décadence et la souffrance dans l'autre. C'est la réalité sociale qui est ici dominante, tel que le fait d'informer un patient de cancer soit comme une mort sociale.
  相似文献   

4.
Résumé Les auteurs ont étudié le rein de Triturus cristatus carnifex (Laur.) au point de vue anatomique, cytologique et cytochimique. Venant confirmer des données d'auteurs précédents, ils ont signalé la présence dans le rein de cet Urodèle de deux régions, rein génital et rein pelvien, lesquelles diffèrent quant à leur aspect, à la disposition des néphrons et aux rapports que la première de ces région entretient, chez le mâle, avec la gonade. Ils soulignent les différences qui caractérisent les néphrons du rein génital chez les deux sexes.Ce recherches confirment la présence dans le néphron du Triton de cinq segments qui se suivent dans l'ordre ci-après: collet cilié, segment à bordure en brosse que l'on peut diviser en deux tronçons P1 et P2, segment intermédiaire cilié, segment à bâtonnets, segment d'union. De nombreux néphrostomes constituent autant de communications entre les néphrons et le coelome. De ces néphrostomes part un canal néphrostomial souvent assez long, canal qui, après un parcours ondulé, débouche dans un collet. Dans le rein génital du mâle, les néphrostomes font défaut.La position des différents segments du néphron dans le rein correspond à celle observée par d'autres auteurs chez des Urodèles d'espèces différentes: les glomérules, les segment à bâtonnets et les néphrostomes sont situés dans la région ventrale; dans les régions dorsale et dorso-latérale, on trouve au contraire les segments à bordure en brosse; les collets et les segments intérmédiaires sont situés entre ces deux régions.Le diamètre du néphron est variable; il atteint son minimum au niveau du collet et du segment intermédiaire.Dans la région apicale des cellules du collet on a observé des granulations P.A.S. positives qui font défaut dans les autres segments ciliés du néphron (canal néphrostomial et segment intermédiaire). Parmi les activités enzymatiques étudiées, seule la 5-nucléotidase est présente dans le collet.La distribution différente des substances P.A.S. positives et du pigment permet de diviser le segment à bordure en brosse en deux tronçons P1 et P2 qui passent progressivement l'un dans l'autre. Dans P1 le matériel P.A.S. positif est formé de fines granulations presque toujours situées au dessus du noyau — granulations qui sont aussi Hale et F.P. positives — et d'amas irréguliers situés à la base de la cellule et le long des limites cellulaires. Dans P2 les substances P.A.S. positives sont formées par contre de granulations de dimension variable; généralement d'une certaine dimension, ces granulations sont situées en position paranucléaire; elles sont Hale, F.P. positives et nettement acidophiles.Tout le matériel P.A.S. positif mentionné ci-dessus ne semble guère être de nature mucopolysaccharide acide ni de nature glycogénique.Dans P2 on observe des gouttes de pigment jaune-brun, faiblement F.P. positif, pigment qui constitue le caractère le plus typique de ce segment.Dans tout le segment à bordure en brosse les cellules revèlent une faible pyroninophylie cytoplasmatique qui semble légèrement plus accentuée dans P2. Dans P2, et plus particuliérement dans sa moitié distale, on observe de fréquentes images difficiles à préciser au microscope optique; ces images pourraient être attribuées aussi bien à des phénomènes de sécrétion que d'absorption.Le segment à bordure en brosse est le le segment où l'on peut démontrer histochimiquement le plus grand nombre d'activités enzymatiques. On a pu confirmer en effet la présence et la localisation de l'activité phosphatasique alcaline non spécifique aussi bien que de celle acide et décrire la localisation de celles lipasique, glucose 6-phosphatasique et 5-nucléotidasique. L'activité succinodéshydrogénasique et celle ATPasique, au niveau du chondriome, sont très faibles.Le segment intermédiaire cilié est caractérisé par l'absence de substances P.A.S. positives dans ses cellules.Le caractère le plus évident du segment à bâtonnets est fourni par sa richesse en chondriome, par la présence de matériel bleu alcian positif dans quelques-unes de ses cellules, et par l'intensité des réactions ATPasique et succino-déshydrogénasique. Dans le tiers distal de ce segment on peut mettre en évidence une faible activité lipasique.Lors de la discussion, les auteurs insistent tout particulièrement sur les données histochimiques obtenues, notamment en ce qui concerne le comportement des systèmes enzymatiques et le caractère spécifique des réactions obtenues dans le cadre des conditions tecniques adoptées.Recherche conduite et publiée avec une contribution du Consiglio Nazionale delle Ricerche.  相似文献   

5.
Résumé Bruchus affinis Frölich (Coléoptère, Bruchidae), est une espèce univoltine attirée sélectivement par les fleurs de L. sylvestris, qui constitue l'une des trois plantes dont les larves consomment les graines. Il s'agit d'un insecte typiquement spécialisé à l'exploitation de plantes particulières. Cependant, les femelles distribuent leurs ufs sur les gousses jeunes de L. sylvestris sans tenir compte, ni de leur disponibilité en graines, ni du nombre d'ufs déjà présents, alors que le développement des larves est solitaire. Les larves néonates perforent la gousse et gagnent des ovules. Plusieurs larves peuvent atteindre le même ovule, mais une seule se développe dans la graine en formation. Le nombre d'ufs pondus sur les premières gousses dépasse largement le nombre de graines qui se développeront dans ces gousses. La surabondance d'ufs sur les premières gousses entraîne une forte mortalité.Les déplacements des larves dans les gousses et leur comportement de pénétration dans les graines en croissance ne suppriment pas la compétition intraspécifique larvaire.Aucune adaptation n'ajuste la distribution des ufs et la répartition des larves à l'utilisation optimale des disponibilités en graines. Aucune stratégie adaptative ne limite le gaspillage de progéniture; la spécialisation trophique n'a pas entraîné un comportement reproducteur optimisant l'utilisation des ressources et la survie de la descendance.Bien que la période étudiée corresponde à moins de 10% de la durée du cycle annuel de B. affinis, la très forte mortalité observée entre la ponte et l'installation dans les graines constitue vraisemblablement le facteur-clé des fluctuations annuelles de la population. Les causes de cette mortalité varient d'une station à l'autre, et il est impossible de les hiérarchiser.  相似文献   

6.
A determined division wall positioning in each plant cell with respect to the last formed division wall leads to autoreproductive configurations which can simulate plant-like meristems as such with 2/5 phyllotactic patterns. L-map systems are used to generate the corresponding topological wall nets. But in these patterns cells are not six-sided as mostly found in layers. It is shown that wall staggering cannot be a determinate device of the cell itself, nor a randomized dissociation of the cross walls, but results from a physical control with interaction between adjacent cells. It is independent of the cellular program responsible for the appearance of patterns like 2/5 phyllotaxis which is of a pentameric nature.
Résumé Dans les assises cellulaires des végétaux, les cellules ont en moyenne six côtés et à chaque noeud convergent trois parois. Les figures en croix sont rares. Les parois de division de deux cellules voisines ont des points d'ancrage qui s'évitent en formant un décrochement. Le court segment de paroi ainsi introduit compte comme paroi cellulaire quand on détermine la distribution du nombre de côté ou de voisins des cellules.Les map-systems à récriture parallèle permettent de générer des réseaux 2D correspondant aux parois cellulaires. La supposition d'un ancrage déterminé des parois de division avec une position fixe par rapport à la plus jeune des parois d'une cellule permet de simuler l'émergence et l'arrangement spatio-temporel des protubérances foliaires dans une phylllotaxie 2/5. Partant axiomatiquement d'une différenciation de 5 côtés des cellules, la construction se réalise au cours du développement par des cellules à 5, 4 et 3 côtés. Il s'en suit que la majorité des noeuds du réseau pariétal sont des convergences de degré 4.Pour dissocier les croix en deux convergences de trois parois, diverses stratégies sont essayées. Ni un décalage systématique dans une direction donnée, ni un sens aléatoire des décalages ne conduisent aux distributions du degré polygonal des cellules autour de six. Un système à interactions cellulaires est capable de déterminer le site et le sens des dislocations de façon à tendre, topologiquement, vers un pavage d'hexagones. Biologiquement cela signifierait que l'organisation du tissu, bâti dans le cas de la phylloyaxie 2/5 sur une structure pentamérique, est indépendante d'un contrôle physique assurant le pavage par des cellules hexagonales.Il est suggéré, en partant d'épidermes d'apex végétaux réels, et en supprimant les décalages entre ancrages de parois de division voisines, de rechercher le système de développement simple capable de générer l'image de l'organisation tissulaire sous-jacente à une morphologie complexe.
  相似文献   

7.
Conclusions Il n'est pas impossible, en toute première approximation, d'assimiler une société d'insectes à un système multistable (Ashby) et les individus qui la composent à un ensemble d'organes de base (von Neuman).Ce sont là, en effet, deux façons de raisonner qui permettent de retrouver par la théorie de nombreauses formes de comportement observées dans la nature et, surtout, d'aborder de manières complémentaires l'important problème des interactions sociales et de la transmission de l'information entre insectes sociaux.Il est clair, à la lumière des travaux d'Ashby, qu'un certain bruit de fond est nécessaire à l'intérieur d'une société d'insectes, afin de réaliser l'indépendance relative des différents sous-systèmes, dont l'ensemble est susceptible de s'adapter, dans des délais convenables, à toute modification d'environnement. Quant aux théories devon Neuman, elles permettent de comprendre comment l'existence de ce bruit de fond, si elle est cause du caractère aléatoire et plus ou moins incorrect de la transmission de l'information, n'entrave pas pour autant le fonctionnement correct et fidèle de l'ensemble de la société.Il est, par ailleurs, curieux de constater que l'étude des systèmes cybernétiques auxquels nous nous sommes constamment référé ici,visait à l'origine la mise en évidence des analogies qu'ils présentent avec le cerveau. Or, si l'on veut bien admettre le bien-fondé des considérations développées dans cet article, il existe des rapports relativement étroits entre ces systèmes et ceux que constituent les insectes sociaux. Il semble, dès lors, que l'application de la cybernétique à l'étude des sociétés d'insectes constitue une méthode d'investigation qui devrait se révéler fructueuse et conduire, en particulier, à un renouveau de la théorie du superorganisme.  相似文献   

8.
Resume et conclusions La région de Beni-Ounif, Figuig et Ben Zireg, cadre de cette étude, est située sur la bordure méridionale de l'Atlas saharien et supporte un climat de caractère désertique par la faiblesse et l'irrégularité des précipitations. A la suite de périodes relativement pluvieuses, l'apparition de nombreuses thérophytes, l'acheb des indigènes, permet de faire l'étude des groupements végétaux dans leur développement optimum. Trois types de stations se montrent particulièrement riches en ces espèces: les stations cultivées et rudérales, les dépressions sablo-limoneuses du reg et des plateux rocheux, les pentes rocailleuses des montagnes et des collines. Seuls les deux dernières stations ont fait de notre part l'objet d'une étude phytosociologique approfondie.o| li]I.|Les d\'epressions non sal\'ees portent trois associations: association \`a Althaea Ludwigii et Trigonella anguina des cuvettes limoneuses, association \`a Lotononis dichotoma des ravinelles, association \`a Asphodelus pendulinus des talus sableux. La composition floristique et le sol de la premi\`ere sont nettement diff\'erents des deux autres, qui sont au contraire tr\`es voisines. Ce sont les diff\'erences dans la teneur en limon et argile qui sont d\'eterminantes dans la localisation respective des trois groupements: 28% en moyenne d'\'el\'ements fins (limon + argile) dans l'Althaeetum, 8,5% dans le Lotononidetum, 5% dans l'Asphodeletum; c'est pour une teneur de l'ordre de 12% d'\'el\'ements fins que s'\'etablit le passage entre l'Althaeetum et le Lotononidetum. La teneur plus \'elev\'ee en argile du sol du premier groupement lui conf\`ere une plus grande hygroscopicit\'e; mais tr\`es rapidement, apr\`es les pluies, la teneur en eau du sol des trois groupements dans les 10 cm sup\'erieurs se r\'eduit \`a l'eau d'hygroscopicit\'e. Les autres caract\`eres d'habitat sont semblables.Aux abords des habitations, l'enrichissement en matières organiques provoque le remplacement de ces associations par un groupement nitrophile, l'association à Peganum Harmala et Bassia muricata.L'élément floral saharo-sindien est nettement prédominant dans tous ces groupements, avec une représentation de 2,5 à 5 fois plus grande que celle de l'élément méditerranéen. li]II.|Les associations des pentes rocailleuses, contrairement aux pr\'ec\'edentes, sont peu sensibles \`a la nature physico-chimique du substratum, mais sont \'etroitement li\'ees aux conditions climatiques locales, elles-m\^emes sous la d\'ependance de l'exposition, de l'altitude et de la situation g\'eographique de la cha\^ine. Ce caract\`ere est particuli\`erement apparent dans le territoire que nous avons \'etudi\'e, par sa situation \`a la limite commune de deux groupes d'associations de rocailles, l'un saliarien que nous appelons l'Atractyletalia babelii, l'autre m\'editerran\'een, le Sedetalia altissimae.Au premier appartient l'association à Morettia canescens et Fagonia longispina qui colonise les rocailles des chaînons les plus méridionaux de l'Atlas saharien occidental jusqu'à une altitude de 1100 m eviron, à l'exception des fortes pentes d'exposition Nord où se localise une association à Senecio flavus et Centaurea incana var. Saharae, groupement moins héliophile, plus riche en formes méditerranéennes et faisant transition avec le Sedetalia.Le groupe du Sedetalia est représenté au Dj. Antar de Ben Zireg par l'association à Ferula Cossoniana et Leucanthemum paludosum var. gaetulum, avec une sous-association à Aristida Adscensionis aux expositions Sud à Est et Ouest depuis 1100 m jusqu'à plus de 1600 m, et une sous-association à Rosmarinus officinalis aux expositions Nord au dessus de 1500 m. Ces deux groupements ont le même aspect de steppe montagnarde d'halfa, mais les formes sahariennes sont encore dans la proportion de 4/5 des espèces méditerranéennes dans le premier, alors qu'elles n'y sont plus que dans la proportion de 1/2 dans le second. La présence du Juniperus phoenicea dans la sous-association rosmarinetosum, son absence totale de la sous-association aristidetosum donnent une indication précieuse pour des essais éventuels de reboisement. On trouvera dans Vegetationsbilder, 6 (4), T. 19, une photographie d'un de ces groupements de rocailles, le Morettieto-Fagonietum anabasidetosum, au pied d'une pente occupée par le M.-F. artemisietosum. Au fond, la face Sud de l'Antar, couverte dans sa plus grande partie par le Feruleto-Leucanthemetum.Les caractères physico-chimiques du substratum ont peu d'influence sur la composition des groupements; seuls les grès tendres, dont les éboulis se colmatent de sable, ont permis dans le Morettieto-Fagonietum l'établissement de psammophytes qui différencient une sous-association à Aristida floccosa.Ainsi, alors que les groupements sahariens des surfaces planes ou de faible relief sont des indicateurs très sensibles des conditions édaphiques, ceux des montagnes se montrent le plus influencés par les facteurs climatiques locaux. Une étude des associations de rocailles étendue à l'ensemble de l'Atlas saharien occidental permettrait sans doute d'établir avec une grande précision les moindres variations du climat dans cette région et apporterait une documentation précieuse pour une mise en valeur de ces territoires déshérités.Reçue par la rédaction le 14.XII.1951.  相似文献   

9.
L'influence de quelques variables liées aux plantes de Phaseolus vulgaris (date de maturation, hauteur et nombre de graines dans les gousses) sur la ponte de la bruche du haricot Acanthoscelides obtectus a été étudiée dans la nature sur 20 pieds de haricot dont toutes les gousses ont été suivies puis récoltées.Les résultats montrent une bonne corrélation entre le nombre d'oeufs émis dans une gousse et le nombre de jours avec présence d'adultes sur cette gousse. La date de maturation influence fortement la contamination des gousses. Au niveau spatial, les pieds situés dans des zones non désherbées, où peuvent s'alimenter les adultes, sont les plus contaminés. Les autres variables semblent avoir moins d'importance.On note une très forte agrégativité des pontes dans certaines gousses qui sont, en général, parmi les premières mûres, mais cette agrégativité persiste même si les femelles ont le choix, sur un même pied, entre plusieurs gousses arrivées ensemble à maturité.  相似文献   

10.
Guinea  Emilio 《Plant Ecology》1954,5(1):147-156
Résumé Cette étude vise à faire remarquer la signification, les limites et les caractéristiques du sous-secteur Cantabrique du secteur Ibéro-Atlantique lequel a été proposé pour la première fois dans mon récent travail Geografía Botanica de Santander, Santander, p. 101 (1953).Ce sous-secteur comprend la bande étroite des bords du Nord de la Péninsule Ibérique, limité par la mer Cantabrique et comprenant les provinces de Guipuzcoa, Vizcaya, Santander et la partie Est de la province des Asturies, plus une bande de transition qui, tout le long du versant sud de la Cordillera Cantábrica, suit les limites septentrionales des provinces de Navarre, Alava, Burgos, Palencia, et le coin Nord-Est de Leon.A l'Est, ses limites disparaissent graduellement dans le secteur Pyrénéen, à l'Ouest, il atteint la zone siliceuse des Asturies. Il représente la limite sud de la Province Atlantique.Le climat est humide et tempéré, les hivers sont doux et les étés pluvieux, excepté aux hautes altitudes (au-dessus des 1.000 m). Le relief est très accidenté et montagneux, mais les pics ne dépassent pas les 2.700 m, avec des ruisseaux torrentiels qui rendent possible des innondations comme celles qui ont pris places en automne de 1953. La structure géologique comprend surtout du calcaire du Cretacé avec en plus des grandes masses de dolomites et du calcaire Carbonifère du massif de Picos de Europa. Dans la zone centrale de la Cordillera Cantábrica surgissent quelques rochers du Triassique et d'autres du Jurassique en de petites surfaces. Les terres argileuses et calcaires, très lavées par une pluie intense sont moins répandues (plus nombreuses que les terres siliceuses), avec un pH presque neutre, mais avec des variantes un peu prononcées vers l'acidité (quelques exceptions). Il y a un climax prédominant de forêts du (Quercetum roboris, Fagetum sylvaticae) strictement liées aux pentes des montagnes Cantabres et de Quercetum pyrenaici sur les pentes du sud.Les activités anthropogéniques ont causé la déforestation de la plus grande partie du territoire et ont fait place a un grand développement des landes de l'Uleto-ericetum (Atlantic).Il y a une représentation intéressante du Quercetum ilicis ericetosum sur les bandes de calcaire au-dessous de 800 m. Il est très rare sur les sols siliceux. Les communautés de prairie qui représentent un plagioclimax maintenu par l'homme, éliminent une grande partie de l'Uleto-ericetum que nous avons déjà cité.Il y a des grands champs de maïs et de betteraves à sucre et une extension moindre de céréales et de jardins potagers, et il en resulte une pauvre végétation ségétale et des bords des chemins. Les communautés végétales des plages, falaises, et bords de la mer, celles des mares et des ruisseaux sont très peu développées.On cultive avec intensité le Pinus radiata et l'Eucalyptus globulus. Il reste à exploiter en grand, l'agriculture, les pâturages, et la sylviculture.

Received for publication 15.I.1954.  相似文献   

11.
Hylobius abietis migrates by flight to new breeding habitats early in summer. Flight speed and height, wind speeds during flight, and flight direction in relation to wind were studied in the field. Flight duration estimates were obtained from flight mill experiments. Using these data dispersal distances of the females in a population were calculated. According to this tentative estimate a majority of the weevils migrated more than 10 km, and some as far as 80 km, during the entire flight period.
Aire de dispersion de Hylobius abietis (Coleoptera — Curculionidae)
Résumé Hylobius abietis émigre par vol vers de nouveaux habitats tôt en été. La vitesse et la hauteur de vol, la vitesse du vent pendant le vol, et l'orientation du vol en fonction du vent ont été étudiées dans la nature. Après l'envol de nombreux adultes s'élèvent au-dessus des arbres et volent orientés dans le sens du vent, ce qui est certainement une adaptation aux dispersions à distance par le vent. La vitesse de vol est de 1,9 m/s par rapport à celle de l'air. Les captures avec des pièges à succion ont fourni des indications sur la vitesse du vent pendant le vol; en combinant ces données avec les mesures de la vitesse du vol elle-même, une estimation de la fréquence relative des vitesses de disperison a été obtenue.L'estimation de la durée du vol a été obtenue en laboratoire par des expériences avec un moulin de vol. A partir de ces données les distances de dispersion des femelles dans une population ont été calculées. Selon ces essais d'estimation, la majorité des insectes émigrent à plus de 10 kilomètres et certains vont jusqu'à 80 kilomètres pendant l'ensemble de la période de vol.
  相似文献   

12.
Conclusions Sur la côte méditerranéenne française, entre l'Ouest de Sausset (dans la Chaîne de la Nerthe à l'Ouest de Marseille) et la frontière italienne existe un étage climacique exigeant plus de chaleur que le Quercetum ilicis: l'Oleo-Ceratonion.Eliminé de la dépression rhodanienne par des hivers trop froids en rapport avec la fréquence du mistral qui la balaie fréquemment, ce climax débute sur la côte Sud de la Nerthe où il se localise, comme aux Iles du Frioul et dans les calanques entre Marseille et Cassis, dans quelques fonds de vallons particulièrement chauds.En Provence cristalline, avec un climat plus humide et plus chaud, surtout moins froid en hiver avec des minima absolus moins bas, ce climax se développe davantage, mais les maquis à Myrte, Olivier, Lentisque sous Pin d'Alep qui les représentent, se localisent encore strictement sur le littoral, et dans les fonds de vallons chauds du versant Sud des Maures occidentales où ils atteignent 100, 200 m et plus d'altitude.Dès le Cap Bénat et le Lavandou s'ajoutent des vastes peuplements à Euphorbia dendroides qui étendent le domaine actuel de l'Oleo-Lentiscetum aux pentes rocheuses qu'iis colonisent jusqu'à plus de 300 m d'altitude.La localisation stricte de l'Oleo-Lenticetum entre la bordure halophile et 20–30 m d'altitude seulement aux Iles d'Hyères beaucoup moins dégradées que la côte voisine des Maures, montre que ce climax côtier ne doit son extension actuelle jusqu'à plusieurs kilomètres vers l'intérieur et plus de 300 m d'altitude dans les Maures qu'à une progression récente en rapport peut-être avec un assèchement général du climat, certainement avec le recul, par destruction, des Chênaies de Chêne vert ou de Chêneliège.Dans l'Estérel, l'Oleo-Ceratonion sensu stricto—avec Ceratonia et Euphorbia dendroides—apparait et prend son plein développement entre Nice et Menton, de 0 à 300 m d'altitude.Les limites de ce climax et sa composition floristique sont à préciser en Italie où il doit être mieux représenté dans la partie Sud de la péninsule que plus au Nord où je l'ai vu entre Gênes et le Nord de Rome.C'est à cet étage climacique sous-jacent à celui du Quercetum ilicis que se rattachent les maquis littoraux à Myrte, Olivier, Lentisque, Laurier-rose de Corse où ils atteignent un développement plus considérable qu'en France continentale.L'Oleo-Ceratonion a servi de refuge, lors des dernières grandes glaciations, à de nombreuses espèces dont il a permis le maintien à l'état spontané sur le territoire français. Et c'est peut-être la raison principale de la richesse de certains territoires côtiers de la France méditerranéenne en endémiques. Là peuvent très bien avoir persisté à l'état spontané en particulier l'Olivier, le Laurier-rose, le Caroubier, la Vigne, le Figuier. De là, le Pin d'Alep est peut être parti pour s'étendre largement en Provence et en Languedoc.L'Oleo-Ceratonion au sens large s'étend, toujours en dessous de l'étage du Quercetum ilicis, depuis l'étage semi-aride d'Emberger à l'étage humide c'est-à dire essentiellement dans tout l'étage méditerranéen sub-humide (tempéré) défini par cet auteur. Il est probable qu'aux limites inférieures de cette aire de répartition il passe à d'autres associations affines mais différentes (en Afrique du Nord). L'Oleo-Ceratonion se cantonne dans les régions méditerranéennes à hivers chauds (m > 3 ou 4°) de la Côte d'Azur et de la Corsé, en France; il laisse au Quercetum ilicis, les parties de la région méditerranéenne où la movenne m des minima du mois le plus froid descend largement au-dessous de + 3° ou + 4°.Ce sont probablement ces exigences thermiques qui expliquent la continuité de plus en plus grande des peuplements à Myrte-Olivier-Lentisque, et leur extension altitudinale croissante lorsqu'on gagne de Marseille vers la frontière italienne. Sans doute faut-il considérer tous ces peuplements comme des irradiations, des infiltrations d'un climax de régions chaudes normalement plus méridionales que le Sud-Est méditerranéen français dans lequel, à l'origine—post-glaciaire tout au moins—ils n'ont été conservés qu'en un petit nombre de stations particulièrement favorables d'où ils sont partis pour étendre à nouveau leur aire.L'existence de ce climax justifierait que soit distingué un district ligurien ou pré-ligurien comme le proposait A. Chevalier (1916–18) après Flahault pour la zone à Oleo-Ceratonion, mais en étendant ce district vers l'Ouest, suivant l'étroite bande côtière où, jusqu'à l'Ouest du port de Sausset — à l'Ouest de Marseille — cette Alliance est représentée.  相似文献   

13.
The main permanent habitats of the Red Locust (Nomadacris septemfasciata (Serv.)) in tropical Africa lie between latitudes 7° and 9° S and between 10° and 16° N. Breeding is confined to the rainy season, which occurs during the longest days of the year in these areas. Both north and south of the equator, the adults emerge as day-length is diminishing and undergo a prolonged imaginal diapause until the next rainy season.When reared in the laboratory in London, adults which emerge in spring or early summer become sexually mature within two months; those which emerge in late summer and autumn, although kept at the same temperature and humidity, enter diapause and do not copulate or oviposit until the following spring. By controlling the length of the daily photoperiod, it has been shown that the seasonal differences in day-length are responsible for the onset of diapause. Constant short photoperiods usually induce a rather shorter diapause than photoperiods diminishing so as to simulate autumn day-length at this latitude (51.5° N). The critical constant photoperiod for the establishment of diapause lies between 12 and 13 hours which corresponds approximately to maximum and minimum day-lengths at 7° N or S. It is therefore possible that day-length is responsible for the establishment of the natural diapause.
Resume On a déjà constaté que, quand on élève le criquet rouge, Nomadacris septemfasciata (Serv.), au laboratoire à Londres, les adultes, malgré le fait qu'on les retient dans une ambiance très constante, montrent de grandes différences saisonnières dans la durie du développement qui conduit à la maturité sexuelle. Les adultes qui émergent à partir du mois d'avril jusque'au mois de juillet deviennent matures sexuellement sans diapause en 11/2 à 2 mois; tandis que ceux qui émergent au début de l'automne, à partir de la mi-août approximativement jusqu'à la fin de septembre, ont une diapause prolongée de 7 à 8 mois; et ceux qui émergent encore plus tard dans l'année, du mois d'octobre jusqu'à mi-décembre, ont une diapause plus courte de 41/2 à 51/2 mois. Les périodes de maturation des adultes qui émergent à partir de janvier et plus tard, diminuent progressivement, en se fondant dans les groupes des non-diapause, qui commencent à émerger au début d'avril. Les expériences exposées dans cette thèse indiquent que les différences saisonnières de la longueur des jours, sont responsables des temps de maturation.Certains groupes de criquets, émergeant comme adultes vers la fin de l'été ou en automne, ont été soumis à des journées de longueur artificielle qui correspondait à la durée des jours de printems qui n'exerce son influence que sur la vie adulte, suffit à produire ce dans les délais semblables à ceux des groupes qui émergent au printemps. La longueur des jours de printemps qui n'excerce son influence que sur la vie adulte, suffit à produire ce résultat.Quelques larves étaient élevées simultanément dans les conditions d'une durée artificielle des jours du printemps, d'une durée artificielle des jours d'automne, et d'une lumière naturelle des jours d'été à Londres. Les adultes qui avaient émergé au mois de juin étaient ou maintenus dans le même régime de longueur de journée que les larves, ou transférés dans une des autres conditions. Tous les temps de maturation étaient appropriés aux saisons qui correspondaient au régime de durée du jour auquel les adultes étaient retenus, et il n'y avait nulle évidence qu'ils étaient influencés par la durée des jours pendant leur vie larvaire.Les groupes diapause, quand ils étaient soumis à la lumière normale du laboratoire, sont devenus matures, au printemps, au moment où les jours s'allongeaient. Pourtant la maturation n'est pas due à la stimulation causée par un accroissement de la longueur du jour, car on à observé qu'elle arrive en même temps si les criquets ne la subissent pas. Ceci est vrai également à l'égard des deux groupes, celui de longue diapause (qui émerge au début de l'automne) et celui de courte diapause (qui émerge vers la fin de l'automne); il s'ensuit que la diapause plus courte du dernier groupe n'est pas attribuable, comme il semblait probable, au fait qu'on l'avait exposé à la longueur des jours du printemps plus tôt dans la vie adulte. On a trouvé que ces groupes de la dernière partie de l'automne étaient devenus matures dans le même temps s'ils étaient retenus aux courtes photo-périodes constantes de 8 ou 11 heures, ou à la durée changeante des jours d'hiver. On a conclu qu'ils répondent comme à la durée de constants jours courts.Les groupes intermédaires (qui émergent à partir de janvier jusqu'a mars) d'autre part, sont exposés aux jours plus longs du printemps et de l'été encore plus tôt dans la vie adulte, et dans leur cas la diapause est empêchée, ou au moins abrégée, par les jours plus longs. Quand ces groupes sont retenus aux constantes photo-périodes courtes, ils deviennent matures plus lentement que s'ils étaient maintenus à la lumière du jour, et ils ont une diapause de la même longueur que les groupes de courte-diapause.On a conclu de ces résultats que, quand les groupes sont retenus dans conditions de jours-courts, les processus de maturation (manifestés par un accroissement du poids du corps, et par le développement de l'ovaire) sont repris à un certain stade indépendamment de la longueur du jour et sous l'action de stimuli internes. L'exposition aux conditions de jours longs n'est effective que pour accélérer la maturation si elle a lieu avant que ce stade soit atteint.L'observation que les adultes émergeant au début de l'automne ont une diapause plus longue que ceux qui émergent vers la fin de l'automne, reste sans explication. Ceux-là sont exposés à la durée de jours qui décroissent rapidement pendant la vie larvaire et du commencement de la vie adulte, et il semble probable que le changement propre des jours longs aux jours courts puisse amener une diapause plus longue que ne le feraient des jours courts dès le début. A présent, on étudie les effets de la variation de durée des jours.Les adultes retenus dans l'obscurité constante sont devenus matures sans diapause.La grande fluctuation de la longueur des jours, caractéristique de la latitude de Londres, n'est pas nécessaire pour induire les deux types de maturation diapause ou non-diapause. Les plus grandes différences de réponse aux photo-périodes constantes ont eu lieu entre les moyennes correspondant à peu près avec les minimum et maximum de longueurs de jour (y compris les périodes de crépuscule) dans les habitats tropicaux du criquet.Il est discuté ici de la probabilité que le cours de la diapause dans l'habitat tropical naturel soit influencé par la faible fluctuation des longueurs de jour de cet habitat.


The author is Mrs O. W. Richards  相似文献   

14.
Sommaire Dans le présent travail, sont examinées les associations des plantes ammophiles qui se rencontrent sur les côtes d'ouest du Péloponnèse (voir la carte du texte).Ces côtes sont les plus favorables à la formation des dunes de sable, car, d'une part elles sont plus ou moins escarpées et par suite plus exposées aux vents sud-ouests qui régnent à cette région, et, d'autre part, on rencontre dans cette région les trois facteurs qui sont nécessaires pour la formation des dunes, le vent, le sable et les plantes, qui constituent, d'après Kühnholtz-Lordat (1923) le trinôme dynamique. Les géophytes à rhizome, Ammophila arenaria, Agropyrum junceum ssp. mediterraneum, Galilea mucronata, et Sporobolus pungens, qui sont considérées comme espèces à grand géodynamisme positif sont très abondantes tout le long du cordon littoral de la plage (Tableaux I–III).La classe Cakiletea maritimae est représentée dans cette région par les associations Salsola Kali — Xanthium strumarium Oberd. et Tx. 1950, et Anthemis Muenteriana —Salsola Kali. La première a été trouvée pour la première fois par Oberdorfer (1952) sur les côtes de la Grèce du Nord et a été classifiée par Oberdorfer et Tüxen (1950), tandis que, la seconde, qui n'a pas été trouvée ailleurs, peut-être considérée comme une nouvelle association des plantes.Les associations de la classe ci-dessus sont rencontrées sur les côtes ou les baies abritées du vent et particulièrement aux endroits où il existe une quantité suffisante d'humus et des débris végétales. L'association des plantes Salsola Kali — Xanthium strumarium est plus nitrophile que la seconde et se rencontre sur les régions les plus basses du rivage, où s'est accumulée une quantité suffisante d'humus et des débris végétaux. Ces derniers proviennent, le plus souvent, des espèces Zostera marina, Posidonia oceanica, Arundo Donax et d'autres. L'association des plantes Anthemis Muenteriana — Salsola Kali est moins nitrophile que la précédente et se rencontre sur les dunes basses d'une hauteur de 0.50–1.50 m qu'elle recouvre; ces dunes sont parallèles au rivage. Cette association apparaît le plus souvent dans sa phase optimale. Aux endroits où la quantité d'humus et des débris végétaux est moindre, apparaît l'association Agropyretum mediterraneum dans sa phase initiale (Tableau I et Photos 9–10).L'association Agropyretum mediterraneum apparaît principalement sur les dunes d'une hauteur de 1 à 2 m, sauf dans très peu de cas (Tableau II). La phase optimale de l'association Agropyretum mediterraneum se rencontre sur les dunes d'une hauteur de 1.50 à 2 m. Ces dunes se trouvent aux endroits où la côte est plus escarpée et par suite plus exposée aux vents sudouests, comme sont, par exemple, les côtes de la région Kaïafa (Photos 15–17). La phase optimale de cette association se caractérise par une abondance des espèces caractéristiques et par l'abondance des représentants des géophytes à rhizome, comme les espèces Agropyrum junceum ssp. mediterraneum, Galilea mucronata, et Sporobolus pungens (Tableau II, nos 1–6).L'association des plantes Ammophiletum arundinaceae se rencontre sur les dunes dont la hauteur dépasse les 2 mètres. Ces dunes se trouvent aux endroits où la côte est plus exposée aux vents sud-ouests, comme sont les côtes de Petrochori et de la région Zacharo. Cette association apparaît dans sa phase optimale, et sur des dunes qui sont bien développées et dont la hauteur, est à partir de 2.5 m et peut atteindre les 15 m (Tableau III et Photos 19–23).L'association bien connue Crucianelletum maritimae qui se rencontre sur les dunes stabilisées des côtes ouests de la Mediterranée, est représentée dans cette région par l'association des plantes Euphorbia terracina — Silene nicaeensis. Cette association représentative se devéloppe sur les dunes stabilisées de la région explorée. Leur hauteur varie, entre 4 et 11 mètres. Elle apparaît comme une association des plantes typiques avec 2 variantes, celle de Rumex bucephalophorus et celle de Centaurea sphaerocephala, et aussi comme les sous-associations Chondrilla juncea — Scolymus hispanicus et Trifolium scabrum —Nigella aristata (Tableau IV et Photos 24–26).En général les associations des plantes ammophiles se rencontrent sur les côtes ouests du Péloponnèse dont le sol est constitué, dans sa plus grande partie, par du sable d'un gros moyen ou moyennement fin.Les associations de la classe Cakiletea maritimae et l'association des plantes Agropyretum mediterraneum se développent sur des endroits où le sol est constitué d'une grande partie, en sable gros (Fig. 4 et 5). Entre eux, les plantes de la classe Cakiletea maritimae se développent sur un sol qui contient, en outre, une assez grande quantité d'humus et des débris végétaux, tandis que, pour l'association Agropyretum mediterraneum, les élements ci-dessus peuvent exister en une très petite quantité ou ne pas s'y trouver.Le sol, sur lequel se développent les associations des plantes Agropyretum mediterraneum et Ammophiletum arundinaceae est différent du sol propre à l'association Euphorbia terracina — Silene nicaeensis, car, dans le premier cas, celui-ci se constitue, en principal d'un sable d'un gros moyen, tandis que, dans le second cas, d'un sable moyennement fin (Fig. 5).Pour tous les sols, propres au développement des associations ammophiles des côtes du Péloponnèse, ou a une abondance de CaCO3. Malgré le fait que l'analogie de CaCO3 varie, a partir d'un pourcentage moyen jusqu'à une grande quantité, l'evolution de la végétation dans ces différentes phases, ne dépend pas de cette quantité.La réaction de ces sols varie, pour la plupart, entre 6.65 et 8.20 (Tableaux 10–14).  相似文献   

15.
Resume L'étude des transformations du mercure dans l'eau et les sédiments d'une rivière est entreprise selon un mode d'approche qui semble pouvoir être généralisé pour de nombreux problème d'écologie chimique.Il consiste en l'utilisation de deux paramètres physicochimiques pour caractériser le milieu du point de vue chimique (l'utilisation de diagramme Eh–pH permettant de prévoir le comportement chimique d'un élément dans le milieu étudié) et du point de vue biologique (le Eh et le pH permettant de caractériser de façon biologiquement significative les conditions dans lesquelles sont testées les capacités de transformation des communautés bactériennes).Il est montré que le comportement du mercure, après son accumulátion sous forme peu soluble dans les sédiments, dépend d'une balance entre la formation microbiologique de méthylmercure, beaucoup plus toxique que le mercure minéral, et la minéralisation de ce méthylmercure par action microbiologique ou par un processus chimique en présence de sulfure.Stagiaire de recherche au Fonds National Belge de la Recherche Scientifique.  相似文献   

16.
Column chromatography of the unsaponifiable lipids from pine wood, on which the fungus Lenzites trabea was cultured, yielded two well-separated fractions, which were highly active in choice tests as well as in a trail-following test with the termite Reticulitermes lucifugus var. santonensis (Feytaud).Thin layer and gas chromatography confirmed that these fractions contained distinctly different active compounds. Column chromatography of the non-saponifiable lipids of the worker termites yielded only one active fraction, which corresponded to one of the fractions obtained from the wood. These results are in agreement with the opinion of Smythe et al., (1967), that a trail-following pheromone may at the same time be a food attractant. Our data show, however, that the food contains more than one highly active trail-following substance. Comparison of gas chromatographic data showed that cis-3, cis-6, trans-8-dodecatrien-1-ol, described by Matsumura et al. in 1968, may be present in one of these fractions.
Résumé Le champignon Lenzites trabea a été cultivé sur le bois de Pinus silvestris, qui, en conséquence, devient attractif pour le termite de Saintonge, Reticulitermes lucifugus var. santonensis.Le bois attaqué est soumis à une distillation par la vapeur d'eau et le distillat est extrait avec l'hexane. La saponification de cet extrait et la séparation des lipides non-saponifiables donnent un produit très actif dans des tests de choix et dans un essai quantitatif pour des substances de pistage. Par la chromatographie sur colonne de ces lipides on a obtenu deux fractions très actives. Une de celles-ci est semblable à la fraction active obtenue par une méthode analogue, à partir d'extraits d'ouvriers du Termite de Saintonge. La chromatographie en phase gazeuse démontre qu'une des fractions des lipides du bois peut contenir la substance de pistage, cis-3, cis-6, trans-8-dodecatrièn-1-ol, qui a été décrite par Matsumura en 1968.L'autre fraction se comporte différemment, non seulement en chromatographie sur colonne, mais aussi en chromatographie en phase gazeuse et sur couche mince. Néanmoins elle aussi est fort active dans des tests de choix et dans l'essai de pistage.Les résultats indiquent que la phéromone de pistage du termite de Saintonge est aussi présente dans le bois attaqué par le champignon, qui peut être considéré comme une source de nourriture du termite. En outre les résultats démontrent que ce bois contient au moins une autre substance très active.
  相似文献   

17.
This portable ant counter counts foraging leafcutting ants, or the leaf fragments they carry, along trails in tropical crops or forest. Ants intercept a light beam as they pass under a gantry between the light source and a photocell. The counter distinguishes between laden and unladen ants and works with an efficiency of 10–120% depending on the species of ant and the characteristics of the vegetation cut. The design could be modified to count other insects that habitually walk along well-defined tracks.
Résumé Cet appareil portatif est utilisé pour dénombrer les fourmis coupeuses de feuilles (Attinae) ou les fragments qu'elles transportent, le long de leurs trajets dans les cultures ou les forêts tropicales. Il utilise une batterie de 12 volts comme source de puissance. Les fourmis sont amenées à passer sous un portique placé sur leur trajet, interceptant alors un faisceau lumineux entre la source et une cellule photo-électrique. Le portique fait de structures mêtalliques creuses et comportant une rampe d'accès en cuivre peut enjamber une piste de fourmis de 20 cms de large; les détails de sa construction sont donnés Fig. 1 et 2.Le circuit électronique à l'intérieur de la boîte de contrôle (Fig. 3) est arrangé de telle sorte qu'aucun courant ne passe tant qu'aucune fourmi ne traverse le faisceau lumineux entre la source et la cellule photo-électrique; c'est seulement lorsqu'une fourmi intercepte ce faisceau lumineux que le relais et le compteur sont mis en circuit.Le compteur permet la distinction entre une fourmi chargée et une fourmi sans fardeau, d'après la hauteur à laquelle la rampe d'accès et de passage sous le portique est ajustée par rapport au faisceau de lumière. L'efficacité du comptage dépend de l'espèce de fourmi et des caractéristiques de la partie du végétal qui est coupée et transportée (Fig. 4).Les causes habituelles d'erreurs qui peuvent se présenter pour les observations à l'extérieur sont passées en revue et des indications sont fournies en vue de les éviter.Un compteur enregistreur sur papier capable de détecter et enregistrer les fourmis passant à un rythme allant jusqu'à 250/minute pendant des intervalles de 15 minutes à 24 heures est également décrit. Pour réduire la consommation de papier enregistreur, un dispositif réducteur est fixé en avant du compteur de façon que ce dernier n'enregistre que tous les 10, 100 ou 1000 passages. En utilisant un déroulement du papier à la vitesse de 2,5 cms par heure, le compteur travaille sans arrêt pendant 3 jours.Le dispositif peut être modifié par compter d'autres insectes qui se déplacent habituellement le long des trajets bien définis.


Seconded from Rothamsted Experimental Station on behalf of Overseas Development Administration, U.K.  相似文献   

18.
La tendance est aujourd'hui à vouloir oublier les détails, voire les souvenirs, des anciennes manières de faire lorsque les idées et les modes d'action nouveaux deviennent prédominants. L'article part de l'idée que l'oubli commence par la négligence, et plus précisément par la négligence de certains modes de comportement ou signes et pratiques matérielles rappelant un passé considéré comme désormais indésirable. Dans une communauté millénariste des Caraïbes, les souvenirs et pratiques techniques du passé sont découragés par un «travail idéologique>> qui met constamment en regard l'ordre ancien et le monde nouveau dans un processus de création : l'oubli «dirigé>>. Dans un village albanais postcommuniste, en revanche, le fait de négliger une technologie apparaît comme un processus spontané plus transparent. Dans les deux cas, les souvenirs sont consubstantiels d'un monde matériel ancien, qui doit être évité ou détruit.  相似文献   

19.
Résumé Un comportement d'agrégation est fréquemment observé chez les larves et les adultes de Forficula auricularia L. L'hypothése d'un contrôle phéromonal de ce comportement est confirmée expérimentalement par un test biologique qui, en condition de choix, met en évidence le regroupement des forficules dans des abris déjà visités par d'autres individus de l'espèce, préférentiellement aux abris témoins. Une interattractivité existe entre tous les stades de développement et la phéromone intervient également pendant la phase de soins maternels: les traces de larves du premier stade encore confinées dans le terrier maternel, ainsi que de femelles en période de soins, provoquent l'agrégation de larves âgées. La comparaison de l'attractivité de différents extraits par l'hexane (traces, fractions de corps, feces) indique la localisation de la sécrétion phéromonale au niveau des pattes, et désigne les glandes tibiales comme organes sécréteurs.  相似文献   

20.
Mayaudon  Jacques  Simonart  Paul 《Plant and Soil》1958,9(4):367-375
Conclusions Par l'emploi de substrats radioactifs, il a été possible de montrer que le glucose, le ray-grass tel quel, la fraction soluble, les hemicelluloses et la fraction cellulosique du ray-grass ne sont pas, dans les conditions expérimentales appliquées, entièrement transformés en CO2 dans le sol après une période de deux mois.La décomposition du glucose est plus rapide que celle des hemicelluloses et celle-ci est plus rapide que celle de la fraction cellulosique. Pour le glucose et pour la fraction cellulosique, 11% et 15% respectivement ne se retrouvent pas sous forme de C14O2 tandis que pour la fraction soluble, pour les hemicelluloses et pour le ray-grass tel quel, c'est près de 20% qui ne sont pas oxydés en CO2.La décomposition de chacun de ces substrats radioactifs donne encore lieu à la production de produits organiques radioactifs que l'on trouve dans la fraction des substances solubles, dans la fraction groupant l'- et le -humus et dans l'humine. La radioactivité de cette dernière fraction est du même ordre de grandeur que la somme des deux autres fractions.Travail effectué sous les auspices de l'Institut pour l'Encouragement de la Recherche Scientifique dans l'Industrie et l'Agriculture (I.R.S.I.A.).  相似文献   

设为首页 | 免责声明 | 关于勤云 | 加入收藏

Copyright©北京勤云科技发展有限公司  京ICP备09084417号