首页 | 本学科首页   官方微博 | 高级检索  
相似文献
 共查询到20条相似文献,搜索用时 375 毫秒
1.
La phylogénie des Panurginae, en particulier des espèces de l’Ancien Monde, a fait l’objet de peu d’études. Seuls trois auteurs ont réalisé des essais de synthèses systématiques et de reconstruction des affinités phylogénétiques de ces taxons. Parmi ceux-ci, Patiny a proposé une révision extensive des travaux antérieurs, de la systématique et de la phylogénie des espèces de la sous-famille. Dans ce cadre, l’étude de quelques taxons a cependant été moins approfondie, c’est en particulier le cas de Clavipanurgus et Panurginus Nylander, 1848. L’inférence des affinités évolutives des espèces de Clavipanurgus est le sujet de la présente recherche. Sur la base de l’analyse des caractères sexuels primaires et secondaires des mâles des dix espèces de Clavipanurgus, on produit ici la première reconstruction de la phylogénie du genre. Une série de groupes d’espèces sont identifiés et comparés du point de vue morphologique.  相似文献   

2.
3.
En utilisant des marqueurs allozymiques, nous avons étudié la structuration génétique de populations du puceron du pois prélevées en sympatrie, au printemps, lors de différentes années sur sept espèces de Fabaceae cultivées pérennes ou annuelles et sur une espèce pérenne spontanée (Vicia cracca). Par espèce végétale, nous avons trouvé une faible diversification génétique temporelle (caractérisée par l’indice de fixation) tant à l’échelle d’une saison qu’entre années, sauf dans le cas de la féverole où les génotypes mis en évidence diffèrent entre années. Des différences génétiques importantes se manifestent entre les populations d’aphides provenant de la luzerne par rapport à celles des autres Fabacées annuelles comme le pois. La constitution génétique des populations issues du pois et de V cracca présente de fortes analogies, ce qui fait de cette espèce vivace un hôte alternatif potentiel des pucerons vivant sur le pois.  相似文献   

4.
Lorsqu’un animal meurt, son cadavre forme un écosystème local instable et éphémère où différentes communautés d’insectes nécrophages vont se nourrir. Cette étude a pour but de caractériser les relations entre deux familles fréquentes en contextes médico-légal : les Diptères Calliphoridae et les Coléoptères Dermestidae. Des expériences de choix binaire (olfactomètres en T) et de prédation des Dermestes sur les larves de Diptères ont constitué le 1er axe de notre étude. Il en ressort que l’espèce D. maculatus (adultes et larves) n’exerce qu’une très faible prédation sur les larves de L. sericata. En absence de nourriture, les Dermestes sont néanmoins capables de prédater les pupes de L. sericata, et donc de faire disparaitre ces traces particulièrement importantes en entomologie médico-légale et en archéo-entomologie. Le second axe s’est focalisé sur les relations de compétition et d’agrégation entre D. maculatus et D. haemorrhoidalis. Les résultats obtenus n’ont pas mis en évidence de mécanismes de compétition ou d’exclusion entre ces deux espèces pourtant amenées à fréquenter simultanément le même habitat et à exploiter les mêmes ressources. Placées en condition de choix binaire (2 spots identiques), les 2 espèces s’agrègent ensemble. Mais le développement conjoint de ces 2 espèces sur une seule source de nourriture non limitante entraine une baisse significative du taux de survie chez les deux espèces. Au vu de ces résultats, nous avons conclu à la possibilité d’une coexistence de ces différentes espèces (L. sericata, D. maculatus et D. haemorrhoidalis) sur un cadavre.  相似文献   

5.
La perte de la biodiversité est plus accentuée dans les écosystèmes aquatiques continentaux que dans les autres types d‘écosystèmes. L’élaboration d’une stratégie de conservation adéquate de la biodiversité aquatique s’avère donc cruciale. Elle doit cependant être basée sur l’identification des espèces et des habitats nécessitant un plus grand effort de conservation. Dans ce travail, les espèces les plus menacées des coléoptères aquatiques du Rif (Nord du Maroc) sont identifiées en utilisant un système de catégorisation pour classer les espèces selon leur priorité de conservation ou leur degré de vulnérabilité. Haliplus andalusicus, Metaporus meridionalis, Hydrochus obtusicollis, Hydrochus tariqi, Limnebius mesatlanticus, Ochthebius atriceps, Ochthebius extraneus et Ochthebius lanarotis présentent une haute vulnérabilité à une échelle régionale et méritent d’être inscrites sur la future liste rouge des espèces menacées du Rif. Parmi ces espèces Hydrochus obtusicollis et Ochthebius lanarotis sont proposées pour qu’elles soient inscrites, sur la liste rouge IUCN dans la catégorie “Endangered”. Il s’agit de deux espèces endémiques du Maroc, de distribution très restreinte, la première exclusive du Rif, et leurs habitats souffrent de plusieurs impacts. L’état de conservation de ces espèces nécessite que des mesures urgentes soient prises, pour la protection de leurs habitats. Les actions de préservation doivent inclure les habitats aquatiques du Rif comme les sources, les cours supérieurs et moyens des oueds, les cours d’eau salés, les marais et les tourbières.  相似文献   

6.
7.
Resumé

Corrélation entre le nombre des chromosomes et les dimensions des microscopores dans la taxonomie botanique. spectre génétique pollinique.

Le concept de proportion domine dans la nature vivante. L'intéraction du noyau et du cytoplasme détermine sur le volume de ce dernier et en conséquence sur la cellule à l'état jeune, une régulation des dimensions cellulaires.

Non seulement la forme des divers pollens, mais aussi leurs dimensions (en tenant compte des fluctuation possibles), constituent des caractères qui peuvent avoir une importance taxonomique, tant par eux memes que par le fait d'etre mis en rapport avec les nombres des chromosomes.

On a déjà constaté que le numéro diploïde 24 est le plus fréquent, soit dans le règne animal que dans le régne végétal et que les numéros diploïdes compris entre 12 et 32 sont plus fréquents dans les plantes, que les autres numéros. Corrélativement l'A. a constaté que le diamètre équatorial le plus fréquent dans les pollens est celui de 23–25 microns; suivent, avec des fréquences décroissantes, les mesures 16–14–18–32–12 etc. microns.

De même, tandis que les numéros diploïdes éleves (2a = 100–200) sont très rares dans les plantes, les espéces avec des pollens à grains volumineux sont elles aussi en nombre très réduit.

Parmi les Convolvulacées, au nombre chromosomique diploïde 2n = 14 de Cuscuta europaea correspondent des microspores de 18–25 μ à 2n = 50 de Convolvulus arvensis, microspores de 50–70 μ, tandis que les Ipomées ayant un nombre élevé de chromosomes (2n = 60, 2n = 90 ca.) ont des grains de pollen d'un diamètre de 150–210 microns. Parmi les Nyctaginacées, le genre Bougainvillea (2n=20) a des pollens de petites dimensions dont le diamètre equatorial est de 30–40 microns, tandis que le genre Mirabilis (2n = 58) a des graines de pollens de grandes dimensions, de 160–226 microns de diamètre.

Bien d'autres exemples de corrélation semblables, appartenant à plusieurs genres et families de plantes, peuvent être cités, sur la base de l'examen des pollens de plus de 1000 espèces.

Si des espèces de proche parenté et semblables au point de vue de la taxonomie, diffèrent entre elles par le nombre des chromosomes respectifs, elles diffèrent aussi quant aux dimensions des pollens.

Le cardinal diamétrique equatorial des grains de pollens des espèces vraisemblablement élémentaires et de leurs variétés est souvent très proche du cardinal chromosomique diploïde des entités respectives; il est quelquefois un des ses multiples, très rarement un sous-multiple.

Tandis que la proportionalité entre les dimensions des grains de pollen et le nombre des chromosomes est fréquente dans les espèce élémentaires, elle nè se rencontre pas dans beaucoup d'autre cas, à cause de l'interférence de la polyploïdie. Dans les Cucurbitacées, aux pollens avec grains de 20 et 22 μ (Bryonia dioica, Momordica charantia) correspondent 2n = 20 et 2n = 22 respectivement; tandis que dans les espèces à gros grains de pollens (Cucurbita pepo: 170 μ; Cucumis sativus: 72–76 μ) ont a trouvé jusqu'à present: 2n = 40,42 (80) et 2n = 14,28 respectivement.

Une des manifestations de la polyploïdie, est la présence dans les pollens de macro-grains, de grains abortifs, de sillons et de pores aberrants, en somme de grains atypiques par leur forme et parfois aussi par leur coleur, présence qui, outre à indiquer l'origine hybride, peut, dans certains cas, inciter à faire des recherches sur les parents supposés et à tirer un plus grand parti de ces caractères.

Dans bien de cas il est possible de dessiner les spectre des pourcentages selon lesquels les différentes entités on concouru à la constituion de la variété ou de la cultivar.

L'A. propose d'appeler un tel diagramme: spectre génétique pollinique. [Agrave] le définir concourent aussi bien les différences morphologiques et microchimiques, que le pourcentage des grains physiologiquement inactifs (abortifs).

La biométrie est très utile dans l'interprétation des préparations microscopiques hétérogènes des allopolyploïdes.  相似文献   

8.
On a étudié la distribution dans les tissu du LépidoptèreArchip cerasivoranus Fitch d'une polyédrose nucléaire et de deux espèces de protozoaires. Les noyaux du tissu adipeux et de l'hypoderme des larves contiennent les polyèdres tandis que les cristalloïdes caractérisant la virose et les spores deNosema et dePlistophora sont observés dans le cytoplasme. Les muscles, les glandes sercigènes, les tubes da Malphighi et les gonades sont infectés seulement par les microsporidies. Chez des chrysalides, les disques imaginaux des ailes, des pattes et des antennes renferment des polyèdres et quelques cristalloïdes alors que les deux sont rares dans le tissu adipeux. Les spores des microsporidies se trouvent en grand nombre dans les muscles, les glandes sericigènes et les tubes de Malphighi tandis que les cellules hypodermiques montrent à la fois des polyèdres, des cristalloïdes et des spores. Dans les autres tissus des larves et des chrysalides les polyèdres, les crista loïdes et les spores des microsporidies se rencontrent ensemble en proportions variables.  相似文献   

9.
10.
Les criquets représentent un taxon central dans les chaînes alimentaires et sont de bons indicateurs à la fois des caractéristiques des milieux et des perturbations de leurs habitats. Associés exclusivement aux habitats herbacés pérennes, ils sont menacés dans les zones d’agriculture intensive. Du fait de leur importance dans les réseaux trophiques, notamment comme ressources alimentaires pour un grand nombre d’espèces aviaires, ils font l’objet d’une attention croissante des écologistes et des gestionnaires des milieux dans le cadre d’études de conservation pour évaluer quantitativement leurs populations. L’objectif de cette étude est de décrire une technique d’échantillonnage et un plan d’échantillonnage destinés à estimer la densité de criquets dans les milieux prairiaux. Cette étude se base sur 7 années d’observations de terrain, menées sur un vaste site d’étude en plaine agricole intensive. Nous montrons que le biocénomètre d’1 m2 de base est une technique robuste vis-à-vis des conditions de température durant l’échantillonnage. L’étude établit pour l’ensemble des espèces et pour deux espèces particulières, Pezotettix giornae et Calliptamus italicus, la relation qui lie la variance et la moyenne des effectifs par m2. C’est grâce à cette relation qu’on peut établir les tailles d’échantillons qui permettent d’atteindre des objectifs de précision choisis pour les estimateurs de la densité. Nous montrons que la réalisation de 15 lancers aléatoirement par parcelle permet d’obtenir des estimations de la densité de criquets/m2 dont la précision, définie par l’intervalle de confiance, varie selon la densité de 50% pour les densités inférieures à 1/m2 à 30% pour les densités de 2 à 7/m2 et à 20% pour les densités supérieures à 7/m2.  相似文献   

11.
Les affinités fauniques et la délimitation même du Turkestan en tant qu’entité biogéographique sont mal connues ou controversées. Elles sont discutées ici dans le cadre d’une révision systématique des espèces d’abeilles rubicoles du genre Ceratina. Onze espèces, dont une nouvelle: Ceratina (Euceratina) haladai n. sp., y sont répertoriées. Trois espèces sont redécrites et une clé d’identification est proposée. Toutes ces espèces sont soit présentes dans la région ouest-paléarctique, soit de proches parentes d’espèces méditerranéennes. Aucune espèce ne présente d’affinités notables avec les taxons orientaux ou est-paléarctiques. La carte de distribution de chaque espèce est établie et comparée à la distribution des biomes régionaux. Comme elles sont très largement polylectiques, les plantes butinées ne constituent probablement pas un facteur limitant de leur distribution. A l’inverse, leur nidification rubicole les cantonne à des biotopes riches en ronces (Rubus species) ou en autres plantes à tiges creuses ou médullaires (par ex. Verbascum species). Ceci explique leur implantation plutôt synanthrope en montagne et le long des fleuves.  相似文献   

12.
La nervation des élytres d’Acrididae de la région ouest paléarctique a été étudiée au moyen de 2 méthodes de morphométrie de manière à faire ressortir les caractères adaptatifs relatifs à la stridulation et les marqueurs de phylogénie. Huit Points de Repère (PR) situés dans la région proximale des élytres, incluant le champ médian, ont été considérés pour l’analyse de morphométrie géométrique. L’importance relative des champs a été appréhendée par ACP. Il apparaît que le dimorphisme sexuel des PR caractérise les espèces à stridulation de forte intensité chez le mâle (Gomphocerinae et Stethophyma grossum). Les mâles présentent par rapport aux femelles un élargissement des champs sous-costaux antérieur et postérieur, et du champ radial, lié à un déplacement distal de la bifurcation entre les radiales antérieure et postérieure, ce qui entraîne un élargissement de la surface de résonance. L’élargissement du champ cubital antérieur est une déformation propre à la tribu des Locustini et n’a pas de valeur adaptative apparente.  相似文献   

13.
Ochlerotatus caspius et Oc. detritus, deux espèces de moustiques fréquemment rencontrées en Tunisie, font l’objet de traitements insecticides en vue de limiter leur nuisance. Cependant, la portée de ces traitements demeure limitée compte tenu des grandes étendues de leurs biotopes larvaires et du caractère synchrone de leurs éclosions. Le but de cette étude vise à caractériser, à travers des analyses multivariées (AFC, CHA), la niche écologique de chaque espèce afin de définir des plans d’intervention plus adaptés. Nos résultats montrent que les abondances larvaires d’Oc. caspius et Oc. detritus sont principalement corrélées au couvert végétal et à la salinité des gîtes larvaires. En effet, Oc. detritus se développe abondamment dans les milieux fortement salés dominés par Sarcocornia fruticosa, alors qu’Oc. caspius est associé à une végétation plus diversifiée supportant une salinité moindre dominée par Juncus maritimus, et développant une litière végétale plus abondante.  相似文献   

14.
Est redécrite ici l’espèce Dalyat mirabilis Mateu, 2002, Coléoptère troglobie connu de trois grottes de la Sierra de Gádor (Almería, sud de la péninsule Ibérique). D. mirabilis a été placé dans la famille des Promecognathidae. Limportance des caractères qui définissent cette espèce si particulière justifie la proposition, non seulement du genre monospécifique Dalyat, mais aussi de la nouvelle sous- famille des Dalyatinae. La distribution amphitropicale actuelle des Promecognathidae (avec des représentants dans le nord-ouest de l’Amérique du Nord et en Afrique du Sud, en plus de l’espèce ibérique) suggère que cette famille puisse avoir eu son origine vers le milieu du Jurassique dans la Pangée centrale. Par la suite, après une différentiation précoce de la lignée ibérique, les Promecognathidae se seraient divisés en deux lignées supplémentaires par la séparation du Gondwana et de la Laurasie vers la fin du Jurassique. Finalement, l’émergence et la connexion continentale de la Sierra de Gádor dans le Messinien permettent de postuler que la colonisation des grottes, et l’adaptation à la vie cavernicole des ancêtres de D. mirabilis, doit avoir eu lieu après cet période géologique, peut-être au Pléistocène comme il a été proposé pour la plupart des arthropodes troglobies actuels de la péninsule Ibérique.  相似文献   

15.
Résumé Les larves de deux espèces deSystoechus (somali oldroyd etaurifacies greathead), attaquent les œufs du criquet pèlerin (Schistocerca gregaria Forsk?l) en Afrique orientale. La morphologie des larves et des pupes de ces deux espèces et de deux autres a été étudiée en détail. Les larves sont presque identiques; seulement quelques faibles différences ont été observées dans la forme des sclérites céphaliques. Les pupes, d'autre part, présentent des caractères plus distincts. La distribution duSystoechus parmi les lieux d'oviposition duSchistocerca et parmi les oothèques d'une même station est très irrégulière. Chaque larve demande 8–10 œufs (c'est-à-dire un huitième d'une oothèque) pour le développement complet. On trouve souvent plus d'une larve dans l'oothèque, mais il n'en résulte pas la destruction de tous les œufs. Le développement larvaire et le stade de pupe durent chacun à peu près une semaine, mais la larve développée passe dans le sol une période de repos dont la durée varie de plusieurs mois à plusieurs années. Les pluies déclenchent la formation des pupes; toutes les larves ne se transforment pas à la première pluie; en conséquence, l'éclosion des adultes est très échelonnée.   相似文献   

16.
17.
Un des problèmes taxonomiques les plus compliqués concernant les Trichoptères européens est celui de la plupart des espèces ibériques et pyrénéennes du genre Micrasema, habitants caractéristiques du Rhitral, ces espèces restant à ce jour imparfaitement connues et difficiles à déterminer. L´étude d’un grand nombre d´exemplaires (mâles) a permis de trouver une solution pour la plupart des problèmes. M. servatum (Navás 1918), distribuée dans les parties N.O. de la Péninsule; M. cenerentola Schmid 1952, connue du Centre et du N.O. de l´Espagne; et M. salardum Schmid 1952, connue des Pyrénées Orientales espagnoles, sont des espèces distinctes. M. gabusi Schmid 1952 décrite de la Sierra Nevada, est un synonyme de M. longulum McLachlan 1876, une espèce largement distribuée en Espagne. M. difficile Mosely 1933, décrite des Pyrénées françaises, est un synonyme de M. vestitum Navás 1918, espèce endémique des Pyrénées Centrales et Occidentales (France et Espagne). L´identité de M. moestum (Hagen 1868) pose un problème particulier : il est possible que sous ce nom on désigne actuellement une paire d´espèces cryptiques à l´état adulte, qu´il est pratiquement impossible de distinguer par leurs genitalia, mais dont les larves sont bien distinctes.  相似文献   

18.
Dans le cadre de l’inventaire des Eumaeini de Guyane (Lycaenidae, Theclinae), trois nouvelles espèces sont décrites: Siderus nouraguensis n. sp., Nicolaea salki n. sp. et Ostrinotes silva n. sp. Elles appartiennent à des genres différents regroupés dans la section Tmolus de la tribu des Eumaeini. La première espèce provient de la Réserve Naturelle des Nouragues (ONF/CNRS). Elle a été capturée au sommet de l’inselberg dans un biotope très particulier (savane-roche) et pourrait être inféodée à cette végétation typique basse et xérophile poussant sur la roche. En plus d’être écologiquement inhabituelle, cette espèce est morphologiquement insolite puisque c’est la seule dans ce groupe dont les genitalia mâle possèdent des soies sur la partie dorsale du vinculum. Les deux autres espèces ont été capturées dans la forêt primaire de la montagne de Kaw mais également dans d’autres pays d’Amérique du Sud.  相似文献   

19.
La tribu des Lachnogyini Reitter, 1904 sensu nov. est révisée. Les caractères distinctifs et la position systématique des genres Lachnogya Ménétriés, 1849, Netuschilia Reitter, 1904, Klewaria Reitter, 1916 et Lachnodactylus Seidlitz, 1898 sont discutés. La rotation de l’édéage dans l’abdomen, face ventrale visible de dessus, permet de l’inclure dans la sous-famille des Pimeliinae. Un genre nouveau de Lachnogyini, sous-famille des Pimeliinae (sensu Doyen & Tschinkel 1982), est créé pour recevoir une nouvelle espèce du désert froid de Taklamakan (Xing Kiang, Chine) : Taklamakania lepetzi, n. gen., n. sp. Une nouvelle espèce d’Afghanistan : Lachnogya skopini n. sp., est décrite. En revanche, le genre Lachnodactylus est transféré à la tribu des Trachyscelini en raison de la position ventrale de son édéage.  相似文献   

20.
L’anatomie des segments, des jonctions et des articulations du métasoma est comparée après dissection de 86 espèces de fourmis représentant les principaux taxons actuellement reconnus, à l’exception des Formicinae, des Dolichoderinae et de quelques taxons isolés. À la suite des travaux modernes, l’attention s’est d’abord portée sur le segment IV et sur la notion de présclérite, mais il s’est avéré que pour bien comprendre la morphologie et l’évolution de ce segment, il fallait étudier le segment III, puis le segment II et enfin le propodeum. Deux concepts nouveaux sont introduits : celui de présegmentation et celui de processus postérograde. La présegmentation d’un segment désigne la transformation de la partie antérieure d’un segment. Elle conduit à la formation d’un ou deux présclérites et dans le cas du segment II à celle d’une structure articulaire compacte, le manubrium, à l’étranglement en arrière du présegment et à la pétiolation ou formation d’un pétiole. L’observation de séries d’ouvrières de fourmis montre que la présegmentation d’un segment est toujours précédée par celle du segment précédent (il n’y a pas de postpétiole sans pétiole, etc.), ce qui aboutit à la transformation progressive du métasoma, de l’avant vers l’arrière à partir du segment II ou processus postérograde. Cette étude est étendue à plusieurs familles d’aculéates parmi lesquelles nous avons sélectionné quelques espèces dont le métasoma antérieur est moins évolué que celui des fourmis actuelles. Le rapprochement de ces espèces avec les fourmis permet de repérer des homologies susceptibles de contribuer à la compréhension de l’évolution ancestrale des fourmis et de leur état actuel, en particulier de l’origine des latérosclérites du segment II. Ceci conduit à un classement des architectures métasomatiques en groupes basés sur une typologie du présegment III. On peut ainsi distinguer trois groupes principaux d’architecture : ponériforme, doryliforme et myrmiciforme. 13 diamètres sont par ailleurs mesurés sur les segments II, III et IV. L’analyse en composantes principales de 12 de ces mesures permet de constater qu’il est possible de caractériser les groupes d’architecture par des combinaisons linéaires de ces mesures. On le vérifie par des AFD des trois grands groupes d’architecture dans lesquels rentrent la presque totalité des fourmis étudiées. Les groupes d’architecture sont presque tous bien discriminés par AFD, mais quelques exceptions doivent être expliquées. Des analyses complémentaires permettent d’imputer cette anomalie à l’existence dans les groupes architecturaux, d’espèces mono et bipétiolées. On obtient en conséquence une discrimination complète des trois groupes en effectuant des AFD séparées des espèces monopétiolées et des espèces bipétiolées. Ceci illustre l’effet de la postpétiolation sur la géométrie des segments au cours du processus postérograde. Ce processus est également illustré par le calcul de coefficients de corrélation entre des mesures effectuées sur les deux premiers segments, et les autres mesures. Ceci peut être expliqué par la propagation postérograde de contraintes de développement. Durant l’évolution, le processus postérograde est combiné à deux autres types de transformations : l’involution progressive des structures intercalaires du segment II, qui préexistaient vraisemblablement chez les ancêtres crétacés des fourmis actuelles, et différentes transformations aléatoires de l’abdomen, plus ou moins directionnelles, mais cumulatives. La classification des sous-familles en groupes Ponéroïde, Doryloïde et Myrmicoïde peut être alors déduite du classement des architectures, mais un petit nombre de genres ne rentre pas dans ces trois groupes. Leurs affinités ne peuvent être comprises que par la prise en compte de caractères anatomiques ou architecturaux de la tête et du thorax. On obtient alors une classification proche de la récente classification « intuitive » de Bolton (2003), mais avec des justifications très différentes. Cette nouvelle classification est la suivante :

  • 1. – Architectures du métasoma semblables dans chaque groupe et cohérence architecturale

  • 1.1. – Complexe Ponéroïde (présegment III hémi-annulaire, architecture thoracique ponériforme)

  • 1.1.1. – Groupe Ponéroïde: Amblyoponinae, Ponerinae, Ectatomminae, Paraponerinae

  • 1.1.2. – Groupe Myrmécioïde: Myrmeciinae, Pseudomyrmecinae

  • 1.2. – Complexe Doryloïde (présegment III pseudo-annulaire, architecture doryliforme): Cerapachynae, Dorylinae, Ecitoninae, Aenictinae

  • 1.3. – Complexe Myrmicoïde (présegment III annulaire, architecture myrmiciforme): Myrmicinae, Agroecomyrmecinae (non disséqués)

  • 2. – Architectures du métasoma dissemblables au sein de chaque groupe. Classement basé sur d’autres critères

  • 2.1. – Complexe Apomyrmoïde (1) (basé sur l’architecture thoracique); Apomyrminae (présegment III hémi-annulaire), Leptanillinae (présegment III atypique par rapport aux types annulaire, pseudo-annu- laire et hémi-annulaire)

  • 2.2. – Complexe Procératinoïde (basé sur l’architecture céphalique): Proceratiini (présegment III annulaire: Discothyrea, présegment III pseudo-annulaire: Proceratium); Probolomyrmecini (présegment III hémi-annulaire: Probolomyrmex)

  • 3. – Architectures inclassables: Aneuretinae (présegment III pseudo-annulaire); Leptanilloidinae (présegment III annulaire selon Brandao et al., 1999)

  • 4. – Architectures formiciformes (presegment III différent des précédents): Dolichoderinae, Formicinae (non étudiées en détail)

Lanalyse conduit à l’établissement d’un cladogramme. Celui-ci est implicitement une phylogénie non enracinée, mais incomplète. La présente étude montre que les complexes Ponéroïde, Doryloïde et Myrmicoïde sont monophylétiques. Mais la topologie des sous-familles qui les composent ne peut pas être résolue par l’étude du métasoma parce que toutes les fourmis connues sont déjà parvenues au stade 3 ou en limite 2–3 (genre Adetomyrma). Pour établir des liens de parenté entre ces complexes, il faudrait recourir à l’étude de l’architecture céphalique ou thoracique. On a limité ici cette recherche à celle de synapomorphies permettant de renforcer l’identité des trois grands complexes et d’établir une parenté entre quelques sous-familles réunies dans les complexes Apomyrmoïde et Procératinoïde dont les repré- sentants possèdent des architectures métasomatiques très différentes.  相似文献   

设为首页 | 免责声明 | 关于勤云 | 加入收藏

Copyright©北京勤云科技发展有限公司  京ICP备09084417号