Révision des Xylocopinae (Hymenoptera : Apidae) de France et de Belgique

Cette publication présente les résultats d’une étude de 6.263 spécimens de Xylocopinae récoltés en France métropolitaine (France continentale et Corse) et en Belgique et qui proviennent de récoltes personnelles et de 63 institutions et collections privées. Les Xylocopinae de France sont représentées par 11 espèces du genre Ceratina et 4 espèces du genre Xylocopa. Seules deux de ces espèces sont présentes en Belgique : Xylocopa violacea (L.) et Ceratina cyanea (Kirby). Un nouveau sous-genre pour le genre Ceratina est décrit : Dalyatina n. subg. Il comporte l’espèce méditerranéenne Ceratina parvula Smith présente en France, ainsi que six autres espèces d’Afrique subsaharienne. Pour chaque genre, sous-genre et espèce, les auteurs fournissent une diagnose, une diagnose différentielle, la liste des fleurs visitées, la liste des sites de nidification, la carte de distribution en France métropolitaine, un diagramme phénologique et une clé d’identifi cation des genres, sous-genres et espèces. La systématique, la biogéographie, l’écologie et le sexe ratio des espèces sont présentés et discutés. Les Xylocopinae apparaissent comme très largement polylectiques mais montrent une très nette affinité envers les Lamiaceae, les Asteraceae Cardueae et, pour le genre Xylocopa, envers les Fabaceae. Toutes les espèces présentent une phénologie estivale qui s’étend d’avril à septembre. Le sexe-ratio de la plupart des espèces est biaisé vers les femelles. Aucun mâle de C. parvula, pour 120 femelles, n’a été observé ce qui suggère que, en France du moins, l’espèce pourrait se reproduire par parthénogenèse thélytoque comme c’est le cas de C. dallatorreana Friese. La publication comprend 62 dessins au trait, 18 photos au microscope électronique à balayage, 17 cartes, 14 graphiques de phénologie, une liste de 232 espèces de fleurs visitées par les Xylocopinae, dont 176 observations originales, et 171 références.     

Una nueva especie de Chusquea (Poaceae: Bambusoideae) de la Cordillera de Mérida, Venezuela

A new species of woody bamboo (Poaceae: Bambusoideae),Chusquea guirigayensis, is described and illustrated. This species is placed inChusquea sect.Swallenochloa (McClure) L. G. Clark because of its shrubby habit, short waxy internodes, intravaginal branching, and linearly arranged subsidiary buds/branches. In addition, we discuss related species, and describe the ecology and distribution of the new species. Separate keys based on sterile and fertile material of the Venezuelan species ofC. sect.Swallenochloa are provided.     

Mycologie medicale dans l'ouest de la France: Contribution du service de Parasitologie de l'Universite de NANTES (1963–1973)

Résumé Le service de Parasitologie de l'Université de NANTES s'est intéressé aux problèmes de Mycologie hospitalière, d'épidémiologie des mycoses ainsi que d'expérimentation sur les affinités fongiques, à l'échelon régional, et de 1963 à 1973.La contribution clinique a porté essentiellement sur les levuroses étudiées soit au niveau des cavités buccales irradiées, soit chez les malades des services de Réanimation où l'interprétation du rôle pathogène de Candida parapsilosis nécessite des épreuves immunologiques.Nous avons décrit une forme de Blastomycose chéloïdienne à Aureobasidium pullulans.Nos études morphologiques ont surtout porté sur l'observation au microscope électronique à balayage des ultrasculptures présentées par les champignons kératinophiles, ce qui nous a permis de distinguer les différentes espèces du complexe Microsporum gypseum. Il ne semble pourtant pas que cette technique d'observation permette de résoudre tous les problèmes. La conservation des Dermatophytes en eaudistillée par la méthode de Castellani s'est révélée particulièrement remarquable: une souche de M. gypseum a été récupérée après 6 ans de conservation par ce procédé.Notons, en matière d'épidémiologie la prédominance de Trichophyton rubrum sur T. mentagrophytes, survenue récemment: la recrudescence passagère d'Epidermophyton floccosum; la présence d'Arthroderma simii sur une plage. Une étude des champignons kératinophiles telluriques du massif armoricain a porté sur près de 3000 échantillons de terre, ce qui a permis de retrouver, assez rarement d'ailleurs, Arthroderma benhamiae.Nos expérimentations ont porté sur les réponses sérologiques et histologiques de lapins à une imprégnation aspergillaire par instillation intra-trachéale: les résultats obtenus ont été comparés aux examens sérologiques obtenus chez l'homme atteint d'aspergillose. Enfin, nous avons remarqué que le contact levures-cellules sarcomateuses opéré in vitro permet aux levures d'acquérir un pouvoir immunisant antitumoral par emprunt antigénique. La création d'un service de Parasitologie, Mycologie et Immunologie Parasitaire à l'Unité d'Enseignement et de Recherche des Techniques Médicales de NANTES nous a permis non seulement d'aborder les problèmes du diagnostic biologique des mycoses humaines, mais aussi d'entreprendre des enquêtes épidémiologiques dans la région nantaise ainsi que des expériences sur les affinités fongiques.

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La première observation in natura de l’entomophagie de Panstrongylus geniculatus (Latreille 1811) hématophage vecteur de la maladie de Chagas (Hemiptera: Reduviidae)

Le comportement entomophage de Panstrongylus geniculatus (Latreille 1811), vecteur de la maladie de Chagas, est observé pour la première fois dans la nature, sur un Lépidoptère (Eacles sp., Lepidoptera: Saturniidae) au cours d’une chasse à la lumière dans une forêt de Guyane française.     

Notulae de Ranunculaceis sinensibus (ⅩⅩⅢ)

(1) In this paper, differences among the five genera constituting the tribe Cimi cifugeae of the family Ranunculaceae are discussed. Beesia, the first genus, with compound cymes and flowers bearing neither petals nor staminodes, is different from the other four genera with simple or compound racemes and flowers bearing either petals or staminodes, and may occupy a primitive position within the tribe. As to the other four genera, Souliea is characterized by the stem without basal leaf but with 2～5 sheath-like cataphylls, the sepals being deciduous but not caducous, moderate in size and petaloid, the petals being much smaller than sepals, but pink in color and more or less petaloid, the pollen grains being pan tocolpate or pantoporate, the carpels being 1～3 per flower, when mature forming dry linear follicles conspicuously reticulate on the surface and dehiscent along the ventral suture, and the seeds being reticulate-foveolate on the surface. These diagnostic characters indicate clear ly that Souliea might have deviated from the lineage formed by the next three genera, i. e. Anemopsis, Cimicifuga, and Actaea, which have their own well-recognizable diagnostic characters. Anemopsis is characterized by the normally developed basal leaf, the racemose inflorescence with sparse and few long pedicellate flowers, the sepals 7～10 in number, mod erate in size, and petaloid, the petals slightly smaller than sepals, the tricolpate pollen grains, the carpels 2～4 per flower, stalked, when mature forming dry oblong follicles with transverse veins on the surface, and the seeds with scaly membranous wings. Cimicifuga is distinguished by the normally developed basal leaf, the caducous, small, often sepaloid sepa ls, the organs of the second floral whorl sometimes with empty sterile anthers being stamin odes not petals, the tricolpate pollen grains, the carpels 1～8 per flower, when mature form ing dry oblong or ovoid follicles with transverse veins on the surface, and the seeds usually with scaly membranous wings. The last genus Actaea is different by the basal leaf trans formed into a small scale, the caducous, small, often sepaloid sepals, the organs of the sec ond floral whorl being clawed petals, the pollen grains with 3(4～6) colpi, carpel 1 per flow er, when mature forming a fleshy indehiscent berry smooth on the surface and without any veins, the seeds roughish or slightly rugose, neither foveolate nor winged on the surface, and the advanced most asymmetric karyotype. According to the diagnostic characters given above, we believe that Beesia, Souliea, Anemopsis, Cimicifuga, and Actaea do represent five independent genera, and the treatment of the tribe Cimicifugeae including these five genera in it by Hutchinson (1923), Janchen (1949) and some other authors, has precisely shown the taxonomic diversity within the tribe. We are therefore unable to accept the treatment published by Compton et al. (1998) to lump the two genera, Souliea and Cimicifuga, into the genus Actaea. (2) Compton et al. (1998, 1997) found out that the Chinese plants previously identified by various authors as Cimicifuga foetida L., in which the terminal and lateral racemes of the compound raceme flower more or less simultaneously, differ from the true C. foetida L. in northern Asia, in which the terminal raceme of the compound raceme flowers before the lateral ones, and thus restored the species name Cimicifuga mairei Lévl. , which was formerly reduced to the synonymy of C. foetida L. , for the Chinese plants. After examining the specimens collected from Siberia and from Southwest China we failed to find out any other differences in both vegetative and reproductive organs between the plants of the two regions, and we consider that it is better to treat the populations in Southwest and Central China as a geographical variety of Cimicifuga foetida L. A new combination, Cimicifuga foetida L. var. mairei (Lévl.) W. T. Wang & Zh. Wang, is thus made. (3) 3 species of Delphinium, 1 species and 1 variety of Clematis are described as new.     

Orthida (brachiopoda) de la formation de Postolonnec (Ordovicien) Finistère,France

Three species of Orthida are described from the «Schistes de Postolonnec Formation. The distribution of Crozonorthis musculosa n. g., n. sp. allows to improve the correlations between the Iberic Peninsula and the Armorican massif and supply new arguments for a Llandeilian age to a part of the «Schistes de Postolonnec Formation.     

Una nueva especie de Hypenia (Lamiaceae) de México

Hypenia violacea (Lamiaceae), a new species from Guerrero, Mexico, is described and illustrated. This species is characterized by glabrescent, coriaceous leaves, lax thyrsoid inflorescences with pedunculate and umbelliform cymules that have 3–6 violet flowers with corollas 0.8–1.6 cm long. The species is referred to the Southern American genus Hypenia.

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Resumen  Se describe e ilustra Hypenia violacea (Lamiaceae), una especie nueva de Guerrero, México. Presenta hojas coriáceas, glabrescentes, inflorescencia tirsoide, laxa, con címulas umbeliformes, pedunculadas, con 3–6 flores por címula, flores de color violeta, de 0.8–1.6 cm largo. Las características observadas corresponden, en su mayoría, a Hypenia, un género de distribución sudamericana, por lo que se incluye en el mismo.

     

Jean Louis Armand de Quatrefages de Breau (1810–1892)

Biographies of European Anthropologists by D. Ferembach

Jean Louis Armand de Quatrefages de Breau (1810–1892)     

Le zooplancton de la baie de Sh?diac (Nouveau-Brunswick)

Analyses of boreal zooplankton of Shediac Bay demonstrate theabundance of copepods (81%) and meroplankters (18%). Whetherexclusively pelagic or not, 67 species are mentioned for thefirst time in this Northumberland Strait area, out of 76 recordedwithin 23 higher taxa. The fluctuations were observed from Mayto November and pointed out the dominance of such copepods asAcartia tonsa, A. clausi, Oithona similis and Centropages hamatusin relation with temperature, salinity and food distributions. ¹Adresse actuelle: Station marine de Tul?ar, B.P. 141, Universit?de Madagascar, (R?p. Malgache)     

Influence de la présence de la fourmi Wasmannia auropunctata (Roger 1863) (Hymenoptera : Formicidae) sur les autres espèces de fourmis dans la réserve de la Lopé (centre du Gabon)

Résumé

Wasmannia auropunctata (Roger 1863) est une fourmi originaire d’Amérique du Sud. Elle a été introduite au Gabon vers 1920 par des agronomes qui l’ont utilisée comme agent de lutte biologique contre certains insectes parasites du cacaoyer. Aujourd’hui, cette fourmi se retrouve en zone forestière même hors des anciennes plantations de cacaoyers. Depuis 1984, sa présence a été signalée dans le parc national de la Lopé qui fait partie des réserves protégées du Gabon. Des études antérieures réalisées en Nouvelle-Calédonie ont montré que la présence de W. auropunctata a d’énormes conséquences sur la biodiversité car elle a fait disparaître l’ensemble des fourmis de cette région. Quel peut donc être l’impact de sa présence au Gabon dans la zone de la Lopé? Ces études préliminaires de l’impact de W. auropunctata sur la biodiversité de la Lopé ont consisté à évaluer la dispersion de cette espèce et la densité relative des autres espèces de fourmis en présence sur le site. Les résultats montrent que W. auropunctata se répartit selon un gradient décroissant du point d’introduction vers l’intérieur de la forêt jusqu’à une distance de 120 m. Il n’y a pas de W. auropunctata au-delà de cette distance. Du point d’introduction jusqu’à 80 m de distance, la densité relative des autres espèces de fourmis varie de 0 à 10 %. Lorsqu’il y a forte densité de W. auropunctata, les autres espèces de fourmis sont absentes.     

Sur le genre Passalurus (Oxyuridae: Nematoda) parasite de Leporidés

Résumé Etude morphologique du genre Passalurus Dujardin, 1845. Passalurus comprend deux espèces: P. ambiguus (Rudolphi, 1819) et P. nonanulatus Skinker, 1931. P. assimilis Wu, 1933 chez Lepus sinensis (Chine) est synonyme de P. nonanulatus. P. abditus Caballero, 1937 chez un Otospermophilus mexicain est retiré du genre et devient Citellina abdita n. comb.Le genre Passalurus est spécifique d'un groupe de Lagomorphes, les Léporidés, dans toute leur aire de répartition; il possède des caractères primitifs qui témoignent d'une parenté avec certains Oxyuridae de Rongeurs et des caractères très spécialisés qui prouvent une adaptation étroite et sans doute ancienne à ses hôtes. ac]19820914     

Les Brachiopodes de la craie blanche de Meudon (Campanien supérieur) de la collection dˈOrbigny (MNHN,Paris)

Brachiopods from the White Chalk of Meudon (Upper Campanian), listed in the catalogue of dˈOrbigny collection, are presented following the revised classification. This is not without difficulty, due to the few specimens found and/or to the heterogeneity of sets listed under the same number and labelled with the same name. The Brachiopod fauna in the Belemnitella mucronata Zone is well represented, considering the Invertebrate fauna as a whole. Two representatives of Craniiformea and about ten species of Rhynchonelliformea, from several superfamilies shared by two orders, are critically described, considering the recent observations and the last works after dˈOrbigny.     

Alteraciones del metabolismo glucídico en el estudio de control de factores de riesgo de Extremadura (estudio COFRE)

AimsTo assess the prevalence and control of glucose metabolism disorders in a population of Extremadura (Spain) with at least one cardiovascular risk factor and to compare the characteristics of these patients with those who were normoglycemic in the risk factor control in Extremadura (COFRE study).Patients and methodsThe prevalence and control of cardiovascular risk factors were recorded in a sample of 1,022 patients with at least one cardiovascular risk factor consecutively visiting a primary care office. Of these, 951 patients were included in the analysis. In all patients, fasting glycemia was recorded. Glycated hemoglobin was recorded in diabetic patients.ResultsA total of 320 patients (33.6%) were previously known to be diabetic (DM) and 84 (8.8%) had glycemia ≥126 mg/dl without a previous diagnosis of diabetes (12 with glycemia above 200 mg/dl). Impaired fasting glycemia (IFG) was found in 211 (22.2%) and normoglycemia (NG) in 336 (35.3%). Within the DM group, glycemia <126 mg/dl was found in only 31.4% but glycated hemoglobin lower than 7% was found in 46.8%. Triglyceride concentrations were higher in the IFG group than in the NG group (137±65 mg/dL vs 124±65 mg/dL, p=0,041). Pulse pressure was also higher, but no differences were found in diastolic blood pressure (DBP) or heart rate. Differences in systolic blood pressure (SBP) were at the limit of significance (DM 139.5±17 vs NG 136.5±16 mmHg; p=0.056). No significant differences were found in any of these parameters between the DM and IFG groups.ConclusionsThe prevalence of glucose metabolism disorders was very high in the recruited sample. Patients with IFG showed higher pulse pressure and triglyceride concentrations than those with NG but there were no differences in comparison with DM patients. Diabetic control was poor when assessed by fasting glycemia but glycated hemoglobin showed better control.     

Description de deux nouvelles espèces de Lamellodiscus Johnston & Tiegs, 1922 (Monogenea: Diplectanidae) du groupe morphologique ‘ignoratus’, parasites de Diplodus sargus et D. vulgaris (Teleostei: Sparidae)

The study of the diplectanid gill parasites of Diplodus Rafinesque (Teleostei: Sparidae) from off the Algerian coast revealed the presence of several species of Lamellodiscus Johnston & Tiegs, 1922 on D. sargus (Linnaeus) and D. vulgaris (Geoffroy Saint-Hilaire). Some of these species differ from the others by having a copulatory organ "en lyre" and lamellodiscs of the morphological group 'ignoratus' of Oliver (1987). In Lamellodiscus, the subgroup 'ignoratus', proposed by Amine & Euzet (2005), characterised by a simple lateral dorsal bar, includes L. ignoratus Palombi, 1943 and L. fraternus Bychowsky, 1957. Two new species, L. falcus n. sp. and L. neifari n. sp. form part of the 'ignoratus' subgroup. These species are distinguished by the morphology and the size of the sclerotised parts of the haptor and copulatory organ.     

Nouveaux genres de Squaliformes (Chondrichthyes) du Paléogène des Landes (Sud-Ouest de la France)

Résumé  Parmi les nombreux squaliformes récoltés dans le Lutétien des Landes (SO de la France), deux genres et espèces nouveaux ont été reconnus:Squaliodalatias weltoni n. gen. n. sp. etAngoumeius paradoxus n. gen. n. sp. La morphologie dentaire du premier permet de le rapprocher des Dalatiidae. Les relations phylétiques du second taxon sont pour 1’instant moins claires, en raison de sa denture supérieure inhabituelle pour un Dalatiiforme aussi évolué au niveau de la denture inférieure. Ces taxa nouveaux viennent enrichir nos connaissances sur un groupe encore mal connu à l’état fossile en raison de son habitat bathyal ainsi que sur la mise en place et la radiation, encore trop peu documentée, des faunes profondes.      

Étude complémentaire de la structure de trois galactoxyloglucanes (amyloïdes) de graines

D-Galacto-D-xylo-D-glucans (amyloids) from Balsamina, Tropaeolum, and Tamarindus seeds behave in a similar manner in the presence of various glycosidase preparations: slow depolymerization by enzymes from several germinated or non-germinated seeds, and hydrolysis into monosaccharides and oligosaccharides by commercial cellulase and hemicellulase preparations from fungi. A purified cellulase from Penicillium notatum gave a dialyzable fraction almost exclusively composed of α-D-xylopyranosyl-(1→6)-D-glucose residues and a nondialyzable fraction composed of chains of β-D-(1→4)[withsome (1→3)]-glucopyranosyl residues; β-D-galacto-pyranosyl-(1→2)-α-D-xylosyl groups are linked to some of the β-D-glucosyl residues at 0-6. The presence of (1→3)-linkages in the D-glucan chain of the Balsamina was verified by methylation and sequential periodate oxidation-borohydride reduction; the distribution of the substituents on the D-glucan chain is not regular. The main D-glucan backbone, where the β-D-glucosyl residues are partly linked at 0-6 to β-D-galactosyl-(1→2)-D-xylosyl groups, is linked to D-glucan chains where almost all the D-glucose units are linked at 0-6 by one α-D-xylosyl group. The presence of 3,6-di-O-methyl-D-glucose after permethylation and hydrolysis suggests that the xyloglucan chains are linked to 0-2 of the D-glucosyl units of the galactoxyloglucan backbone.     

Note sur les Siphonaptères de l’Émirat de Ras Al Khaimah: description de Nosopsyllus (Gerbillophilus) jabeljaisensis n. sp. (Siphonaptera,Ceratophyllidae, Ceratophyllinae)

Vingt-deux puces collectées lors de captures de Acomys dimidiatus et Gerbillus dasyurus dans les montagnes de Ras Al Khaimah aux Émirats arabes unis ont été identifiées comme appartenant à deux espèces. Un nouveau taxon est décrit dans le genre Nosopsyllus

http://www.zoobank.org/urn:lsid:zoobank.org:pub:ACB8C547-5A7C-4D45-BBC3-2ABD705FE797     

Phylogenetic relationships of Dysaphis pyri (Boyer de Fonscolombe) and Dysaphis reaumuri (Mordvilko) (Hemiptera, Sternorrhyncha: Aphididae): COI and EF-1α evidence

Dysaphis (Pomaphis) pyri (Boyer de Fonscolombe, 1841) and Dysaphis (Pomaphis) reaumuri (Mordvilko, 1928) are two holocyclic aphid species alternating between Pyrus (Rosaceae) and Galium (Rubiaceae). Comparative phylogenetic analysis was performed using partial mitochondrial cytochrome oxidase subunit I (COI) and nuclear elongation factor 1 alpha (EF-1??) sequences. Partial COI data indicate the possibility of the early divergence in the D. pyri?CD. reaumuri stem, which might have occurred even before the splitting of the common ancestral species of the D. reaumuri?CD. plantaginea complex. Such a conclusion seems to be compatible with the available data on host specificity, life cycles and distribution of both species. This introductory phylogenetic analysis based on partial COI and EF-1?? sequences indicates the need for reconsideration of the subgeneric structure in the genus Dysaphis.