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1.
René Molinier 《Plant Ecology》1959,8(5-6):340-383
Conclusions La Provence apparaît, en définitive, comme un territoire des plus variés aux divers points de vue climatique, édaphique, biotique.C'est une région d'autant plus favorable aux études phytosociologiques que la variété des milieux s'y double d'une brutalité souvent étonnante des contrastes, conduisant à la juxtaposition parfois extrêmement précise d'associations végétales très différentes, dont les limites peuvent alors être cartographiquement figurées avec une très suffisante exactitude.Cette vigueur des contrastes est surtout marquée en Provence calcaire où les divers termes des séries évolutives dérivant du Quercetum ilicis climacique ou y conduisant, se juxtaposent souvent sans transition de quelque importance.Les contrastes sont cependant moins accusés en Provence cristalline et dans la Basse-Vallée du Rhône.En Crau comme en Camargue, les associations végétales se juxtaposent souvent en ceintures parallèles ou concentriques — elles s'individualisent alors facilement —, souvent en mosaïques irrégulières, au grè des variations locales des deux facteurs déterminants: l'eau en Crau, le sel en Camargue.En Provence cristalline, les Maures étant surtout faites de roches se délitant facilement (grès, micaschistes et phyllades) sous un climat chaud et humide, le sol se reconstitue facilement après sa destruction partielle par l'érosion; les contrastes sont moins tranchés; on observe des transitions nombreuses entre les divers termes des séries évolutives, dont les limites ne peuvent être fixées qu'approximativement. Nous y avons notamment abordé le problème de la forêt de chêne-liège dont la signification est loin d'être connue, non seulement en Provence mais sur toute l'étendue de son aire, en Afrique du Nord, en Espagne, au Portugal, en France méridionale, en Italie et dans les Iles de la Méditerranée occidentale.En provence cristalline, il est certain que l'homme en a considérablement assuré l'extension, directement pour l'utilisation du liège, indirectement par la coupe et le feu, et, en bien des points de la Méditerranée occidentale, le chêne-liège se présente comme une essence cultivée.Par ailleurs rien ne permet de mettre en doute son indigénat. Mais, dans les conditions actuelles du milieu en Provence cristalline:le chêne vert est possible partout;dans les conditions naturelles de la concurrence vitale le chêne vert l'emporte sur le chêne-liège.Si, donc, la forêt originelle a comporté le chêne-liège, ce ne peut être qu'à l'état d'essence secondaire et seulement en quelques points où une faible couverture forestière lui permettait de cohabiter avec le chêne vert.Les documents cartographiques au I/20 000e tendent à montrer, d'aileurs que, dans les conditions naturelles de reconstitution de la forêt ou dans le peuplement naturel des sols neufs (Isthme de Giens), c'est la chênaie de chêne vert, non la chênaie de chêne-liège qui s'installe.Les grandes unités phytosociologiques de la Provence paraissent être maintenant convenablement définies floristiquement; il convient donc d'en poursuivre l'étude écologique, dont certains aspects seulement les plus apparents—mais peut-être pas toujours les plus actifs-, ont été abordés.Notons enfin la démonstration faite, au cours de l'excursion, de la parfaite application possible des méthodes phytosociologiques à l'étude des groupements marins et la nécessité, particulièrement apparente en milieu marin, de considérer tout autant les animaux que les végétaux. L'avenir est bien aux biocénoses dont les grands traits ont été mis en évidence, quant à la côte de la presqu'île de Giens, par Roger Molinier.Reçu par la rédaction le 20. XII. 1958.avec la collaboration de ROGER MOLINIER pour la partie marine et G. TALLON pour la Camargue.  相似文献   

2.
J. Remacle 《Plant and Soil》1965,23(3):285-294
Resumé Sept espèces constituent la base de la population fongique des chênaies du Sart Tilman.Les deux stations qui présentent la flore microfongique la plus variée sont la chênaie fraîche àAcer pseudoplatanus et la chênaie sessiliflore àHolcus mollis. Aspergillus fumigatus, espèce courante des sols méridionnaux est hébergée dans des stations peu ombragées: chênaie àHolcus mollis, chênaie àDeschampsia flexuosa et chênaie àPteridium aquilinum. Penicillium frequentans colonise les sols en voie de podzolisation.Trichoderma viride etMortierella ramanniana se cantonnent dans les horizons supérieurs tandis quePenicillium nigricans etPenicillium sériecyclopium colonisent souvent les horizons les plus bas. Pseudeurotium zonatum semble se localiser dans les milieux peu aérés: horizons profonds de la chênaie à Erable et de la chênaie à myrtillier.  相似文献   

3.
Bésumé La décomposition profonde des roches dans les tropiques humides exerce une grande influence sur l'écologie de la végétation tropicale. L'épaisseur des couches de sol peut atteindre à peu près 20 mètres dans l'Etat de Saint Paul (Brésil). Elle permet la constitution de réserves d'eau considérables dans les couches inférieures du sol.Cette réserve, alimentée par les pluies de l'été, ne s'épuise pas facilement dans la saison sèche, de sorte qu'une végétation relativement hygrophile, en particulier forestière se maintient en bon état pendant toute la période sèche.Une conséquence moins favorable est le lessivage des sols par les fortes précipitations. Les sols tropicaux s'opposent moins à la lixiviation que ceux des climats tempérés. Ainsi, une grande quantité de sels disparaît en profondeur inaccessible aux racines les plus profondes. Par la même raison, les racines ne peuvent compenser les pertes du lessivage en récuperant des ions de la roche mère. Après le déboisement surtout le contact des racines profondes avec les roches est interrompu. Les nouvelles plantations, aux plantes faiblement enracinées, n'établissent plus ce contact; l'ensemble de ces phénomènes explique la détérioration rapide des terres tropicales, après le déboisement de la forèt vierge.Des photographies prises à Campos do Jordâo-région montagneuse d'une hauteur d'environ 1.800 mètres-montrent la décomposition des roches. Les couches visibles sur les photos 1–4 sont attribuées à la formation de S. Roque (Algonkien). L'amollissement du matériel se reconnaît à la manière dont il est travaillé (fig. 1 et 2). Parfois, un filon de quartz est le seul indice indiquant qu'il s'agit de matériel décomposé in loco (fig. 3 et 4).La décomposition profonde ne peut pas être expliquée par des grandes variations de temperature, puisqu'elle s'effectue dans des profondeurs où les températures sont à peu près constantes. Elle ne peut être due non plus aux températures élevées des régions tropicales, puisque dans les montagnes de Campos do Jordâo la moyenne annuelle de la température correspond, à peu près, à 12°C. La richesse des eaux tropicales en H2CO3 pourra être invoquée difficilement, car on observe aussi une forte attaque des roches siliceuses comme les foyaites dans les montagnes de l'Itatiaya vers 2400 m. d'altitude (fig. 5, 6). L'érosion est due aux eaux de pluie et l'eau de pluie stagnante creuse des trous (fig. 5). Peut-être la richesse des précipitations tropicales en HNO2 (tableau 2) en est la cause; l'oxydation du fer bivalent produirait l'amollissement rapide des roches aussi bien dans le climat tempéré des montagnes tropicales que dans les plaines basses et chaudes.

Manuskript eingegangen am 23-IV-1949.  相似文献   

4.
Conclusions Sur la côte méditerranéenne française, entre l'Ouest de Sausset (dans la Chaîne de la Nerthe à l'Ouest de Marseille) et la frontière italienne existe un étage climacique exigeant plus de chaleur que le Quercetum ilicis: l'Oleo-Ceratonion.Eliminé de la dépression rhodanienne par des hivers trop froids en rapport avec la fréquence du mistral qui la balaie fréquemment, ce climax débute sur la côte Sud de la Nerthe où il se localise, comme aux Iles du Frioul et dans les calanques entre Marseille et Cassis, dans quelques fonds de vallons particulièrement chauds.En Provence cristalline, avec un climat plus humide et plus chaud, surtout moins froid en hiver avec des minima absolus moins bas, ce climax se développe davantage, mais les maquis à Myrte, Olivier, Lentisque sous Pin d'Alep qui les représentent, se localisent encore strictement sur le littoral, et dans les fonds de vallons chauds du versant Sud des Maures occidentales où ils atteignent 100, 200 m et plus d'altitude.Dès le Cap Bénat et le Lavandou s'ajoutent des vastes peuplements à Euphorbia dendroides qui étendent le domaine actuel de l'Oleo-Lentiscetum aux pentes rocheuses qu'iis colonisent jusqu'à plus de 300 m d'altitude.La localisation stricte de l'Oleo-Lenticetum entre la bordure halophile et 20–30 m d'altitude seulement aux Iles d'Hyères beaucoup moins dégradées que la côte voisine des Maures, montre que ce climax côtier ne doit son extension actuelle jusqu'à plusieurs kilomètres vers l'intérieur et plus de 300 m d'altitude dans les Maures qu'à une progression récente en rapport peut-être avec un assèchement général du climat, certainement avec le recul, par destruction, des Chênaies de Chêne vert ou de Chêneliège.Dans l'Estérel, l'Oleo-Ceratonion sensu stricto—avec Ceratonia et Euphorbia dendroides—apparait et prend son plein développement entre Nice et Menton, de 0 à 300 m d'altitude.Les limites de ce climax et sa composition floristique sont à préciser en Italie où il doit être mieux représenté dans la partie Sud de la péninsule que plus au Nord où je l'ai vu entre Gênes et le Nord de Rome.C'est à cet étage climacique sous-jacent à celui du Quercetum ilicis que se rattachent les maquis littoraux à Myrte, Olivier, Lentisque, Laurier-rose de Corse où ils atteignent un développement plus considérable qu'en France continentale.L'Oleo-Ceratonion a servi de refuge, lors des dernières grandes glaciations, à de nombreuses espèces dont il a permis le maintien à l'état spontané sur le territoire français. Et c'est peut-être la raison principale de la richesse de certains territoires côtiers de la France méditerranéenne en endémiques. Là peuvent très bien avoir persisté à l'état spontané en particulier l'Olivier, le Laurier-rose, le Caroubier, la Vigne, le Figuier. De là, le Pin d'Alep est peut être parti pour s'étendre largement en Provence et en Languedoc.L'Oleo-Ceratonion au sens large s'étend, toujours en dessous de l'étage du Quercetum ilicis, depuis l'étage semi-aride d'Emberger à l'étage humide c'est-à dire essentiellement dans tout l'étage méditerranéen sub-humide (tempéré) défini par cet auteur. Il est probable qu'aux limites inférieures de cette aire de répartition il passe à d'autres associations affines mais différentes (en Afrique du Nord). L'Oleo-Ceratonion se cantonne dans les régions méditerranéennes à hivers chauds (m > 3 ou 4°) de la Côte d'Azur et de la Corsé, en France; il laisse au Quercetum ilicis, les parties de la région méditerranéenne où la movenne m des minima du mois le plus froid descend largement au-dessous de + 3° ou + 4°.Ce sont probablement ces exigences thermiques qui expliquent la continuité de plus en plus grande des peuplements à Myrte-Olivier-Lentisque, et leur extension altitudinale croissante lorsqu'on gagne de Marseille vers la frontière italienne. Sans doute faut-il considérer tous ces peuplements comme des irradiations, des infiltrations d'un climax de régions chaudes normalement plus méridionales que le Sud-Est méditerranéen français dans lequel, à l'origine—post-glaciaire tout au moins—ils n'ont été conservés qu'en un petit nombre de stations particulièrement favorables d'où ils sont partis pour étendre à nouveau leur aire.L'existence de ce climax justifierait que soit distingué un district ligurien ou pré-ligurien comme le proposait A. Chevalier (1916–18) après Flahault pour la zone à Oleo-Ceratonion, mais en étendant ce district vers l'Ouest, suivant l'étroite bande côtière où, jusqu'à l'Ouest du port de Sausset — à l'Ouest de Marseille — cette Alliance est représentée.  相似文献   

5.
The forest-bog complex of southeast Alaska   总被引:1,自引:0,他引:1  
Summary Major vegetational, environmental, and peat accumulation patterns were studied in the forest-bog complex of southeast Alaska. Attention was directed to three levels of vegetational pattern: (1) the community type level, with forest, bog, and intermediate types being recognized; (2) the community level, with investigation of major variations within forest, bog, and, to a lesser extent, the intermediate community types; and (3) the subcommunity level, with major patterns of the forest understory and the bog surface, being investigated. Both extensive survey and intensive sampling were carried out in a fairly widespread, but geographically even, array of sites. Chief attention was given to vegetational aspects and gross physical factors, with patterns of these then being used to suggest possible correlating features of habitat. Actual correspondence will be determined in subsequent studies.At the community type level, the three types blended into one another in a continually varying pattern, which, on a gross scale, conformed primarily to surface topography. Forests occurred chiefly on the steep mountain slopes, bogs on land of gentle repose, and intermediate communities on slopes in between these. That the correspondence was with drainage, rather than other microhabitat features related to topography, was shown by forest presence on land of little slope if it were near the ocean or large drainages, or on deep porous substrates, and by bog presence on steep slopes, if any local formations prevented runoff from being rapid the full length of the watershed. Major vegetational patterns on the peats conformed more with peat surface configuration than with peat depth, configuration of underlying topography, or major land slope.Species' patterns at this level included dominance of the upland forests byTsuga heterophylla andPicea sitchensis, withChamaecyparis nootkatensis, Thuja plicata, andTsuga Mertensiana of local importance. The first two species were increasingly sparse, and the last three increasingly conspicuous (within their geographic ranges), in intermediate communities. On the bogs proper, onlyPinus was consistent in occurrence, and the trees were widely scattered, small and slow growing. Major shrub, herbaceous vascular plant, bryophyte and lichen shifts and patterns along this major floristic gradient are described. Some species reached maximum importance in the forests, others in the intermediate type and others in the bogs. The majority of the species had overlapping, but largely independent, patterns of importance.At the community level, two major patterns were suggested by the forest data: (1) a shift from true upland forest, to forest showing increasingly poor drainage, and, finally, to bog forest; and (2) a shift from forests dominated by very large trees, with highPicea importance, an understory largely characterized by scattered small shrubs, herbaceous vascular plants, and mosses and liverworts indicative of moist oxygenated surfaces, to forests with lessPicea, smaller trees, a deep continuous moss cover, dense shrubs where the canopy was somewhat open and only mosses and sparse herbs where the canopy was closed. These patterns are postulated to correspond to specific combinations of slope angle, the possibility of receiving bog drainage waters, nearness to large streams or the ocean, substrate porosity, and varying mixtures of soil fertility, moisture, oxygenation, and depth.The two major patterns suggested for the bogs at the community level are: (1) a gradation from probably soligenous bogs to probably ombrogenous bogs; and (2) a gradation from actively growing bogs of various surface configurations to bogs with an apparently stagnant main surface. Possible recent rejuvenation of a few of these stagnant bogs was indicated. Various possible relationships among the bogs are discussed.The forest subcommunities were subjectively divided into those of (1) varying dominance by different life forms; and (2) variations in surface moisture conditions. Bog surface subcommunities were divided into (1) wet sites, including steep-sided pit ponds, shallow wet hollows, surface drainage systems, floating mats and eroding bare peats; and (2) dry subcommunities, including mounds, varyingSphagnum dominance, and varying importance of bog shrubs and the sedges.The postulated patterns at all levels are based on fairly extreme examples. Many groupings were found that exhibited varying mixtures of these more extreme conditions, either throughout simple communities, or as parts of complex communities. Whether the more extreme conditions are sufficiently numerous and distinct in the region to form a basis of classification, or whether no such limits can be set except by arbitrary decision, and the regional vegetation would be dealt with best on the basis of continuous variation, remains to be determined.The most pronounced impression gained from this vegetation is one of a continuous shifting of habitat patterns and species' occurrence, co-occurrence, and vigor at all levels in both time and space. Such has certainly been observed before with respect to vegetation, but may be particularly conspicuous in this region in which extensive land use and settlement has not occurred; and climate, topography and related features, and peat accumulation are such that a continuous tension exists at all levels between: (1) tendencies for better drainage, forest development, and raised bog humification; and (2) poorer drainage, bog development and raised bog growth. The actual vegetation at any one time and place would depend on the particular combination of the climate and surface physical features at that time and place, and the time lag of vegetational and substrate response to climatic fluctuation.
Résumé Cette étude porte sur les arrangements principaux de végétation, de milieu et d'accumulation de tourbe dans le complexe formé par la forêt et les marais dans l'Alaska du Sud-Est. Notre attention s'est portée sur trois plans de disposition de la végétation: 1) le plan de la communauté forestière, qui comprend la forêt, le marais et des types intermédiaires; 2) le plan de la sous-communauté forestière, qui comprend l'investigation des variations principales dans la forêt, le marais, et, à un moindre degré, les types intermédiaires de la communauté forestière; et 3) le plan de la sous-communauté, qui comprend l'investigation des arrangements principaux du sous-sol forestier et de la surface marécageuse. Nous avons effectué une inspection poussée et fait des prélèvements intenses sur des lieux assez étendus, mais géographiquement unis. On a porté une attention particulière aux aspects de la végétation et aux traits physiques les plus saillants, en se servant de ceux-ci pour découvrir les facteurs possibles de corrélations d'habitat. Des études qui suivent permettront d'en déterminer la corrélation.Au plan de la communauté, les trois genres s'entremêlaient dans un arrangement qui variait continuellement, lequel, en gros, se conformait à la topographie de la surface. On trouvait les forêts surtout sur les pentes raides montagneuses, les marais sur des terres aux lignes douces, et des communautés intermédiaires entre les deux, sur les pentes. La correspondance était avec le drainage plutôt qu'avec d'autres traits microhabitats rattachés à la topographie, et cela était démontré par la présence de forêts sur un terrain peu incliné, dans le cas de la proximité de l'océan, ou de vastes drainages, ou sur de profonds substrates poreux, et par la presénce de marais sur des pentes abruptes quand des formations locales empêchaient l'écoulement rapide tout au long de la ligne de partage des eaux. Les dispositions principales de la végétation sur les tourbières étaient en conformité avec la configuration de la tourbe dans sa surface plus que dans sa profondeur, la configuration de la topographie sous-jacente, ou la majeure inclinaison de terrain.Les arrangements des espèces à ce niveau comprenaient la prédominance des forêts de montagnes avecTsuga heterophylla etPicea sitchensis, avecChamaecyparis nootkatensis, Thuja plicata etTsuga Mertensiana d'importance locale. Les deux premières espèces étaient de plus en plus en évidence (en leur zone géographique) dans les communautés intermédiaires. Sur les marécages mêmes, lePinus seul se trouvait de façon constante, avec des arbres répartis sur une grande étendue, arbres courts et à croissance lente. Pour les principaux arbrisseaux, plantes vasculaires herbacées, bryophytes et lichens, les changements et l'organisation dans le sens de cette gradation de la flore sont décrits. Quelques espèces atteignaient le maximum de leur importance dans les forêts, d'autres dans les formes intermédiaires, d'autres dans les marais. La majorité des espèces montrait un chevauchement dans l'importance de leurs repartitions mais celles-ci étaient hautement indepéndantes.Au niveau de la communauté forestière deux arrangements principaux étaient suggérés par les données de la forêt: 1) une modification depuis la véritable forêt de montagne en forêt de moins en moins drainée et finalement, en forêt marécageuse; 2) une modification à partir de forêts dominées par de gros arbres (surtoutPicea) un sous-sol fortement caractérisé par des arbrisseaux petits et clairsemés, des plantes herbacées vasculaires, desBryophytes etHépatiques, signes de surfaces humides oxygenées; en forêts ayant de moins en moins dePicea, des arbres plus petits, une étendue de mousse profonde et continue, des arbustes abondants là où la voùte s'entouvait quelque peu, et seulement des mousses et des herbes clairsemées là où la voùte d'arbres se refermait.On considère comme admis que ces arrangements correspondent à des combinations de l'inclinaison du terrain à la reception possible d'eaux d'écoulement des marais, à la proximité de grandes rivières ou de l'océan, à la porosité du substratum, et aux combinaisons variées de fertilité du sol, humidité, oxygénation et profondeur. Les deux arrangements principaux supposés pour le marais sur le plan communautaire sont: 1) une gradation depuis les marais produits par des eaux de surface jusqu'aux marais causés par les pluies, et 2) une gradation depuis les marais à poussée active et à configurations de surface variées jusqu'aux marais offrant une surface principale d'apparence stagnante.La division subjective des sous-communautés forestières à la surface des marais, se divisaient en: 1) lieux humides, y compris les étangs à flancs escarpés, trous humides peu profonds, systèmes de drainage de surface, végétaux flottants et tourbes dénudées en décomposition; et 2) sous communautés sèches comprenant des monticules, prédominance diverse deSphagnum, une répartition variée d'arbrisseaux de marécages, et les laîches.Sur tous les plans, les arrangements présumés sont basés sur des exemples presque extrêmes. On a trouvé de nombreaux groupements montrant des mélanges variés de ces conditions les plus extrêmes, soit dans de simples communautés soit comme composants des communautés complexes. Il reste a déterminer si les conditions les plus extrêmes sont suffisamment fréquentes et distinctes dans la région pour donner une base de classification, ou s'il est impossible de poser ces limites, sauf par une décision arbitraire, et serait-il préférable de traiter de la végétation régionale sur la base de la variation continue. Cette végétation donne une forte impression de déplacement continu d'arrangement d'habitat et de co-occurrence d'espèces et de vigueur sur tous les plans à la fois dans le temps et dans l'espace. C'est ce que l'on a déjà observé en ce qui concerne la végétation, mais c'est particulièrement évident dans cette région qui n'a pas connu d'intense utilisation du sol et de colonisation; le climat, la topographie et les caractéristiques qui s'y rattachent aussi bien que l'accumulation de tourbe sont telles qu'une tension persistente existe à tous les niveaux entre: 1) les tendances vers un meilleur drainage, le développement forestier et la transformation en humus des marais elevés et 2) l'insuffisance de drainage, le développement des marécages et l'extension des marécages elevés.


This work was partially supported by the National Science Foundation, Grant Nos. G-2356a, GB-961, and GB-3503.  相似文献   

6.
The length of the time young gypsy moth, Lymantria dispar L. (Lepidoptera: Lymantriidae), larvae remain in litter after failing from trees would help in understanding the impact of predation by ants, as ants appear to be important predators of gypsy moths only in litter. To obtain information on caterpillar litter residence times, visual activity of larvae was investigated in the laboratory by presenting them with vertical dark silhouettes of various widths in a 1 m wide cylindrical arena. Their limit of angular resolution was about 1°. This value helped to determine distances to trees caterpillars could be expected to orient toward from randomly-located points in a forest. These data were used with results on litter crawling speed of instars 1, 2, and 3 in a simulation model that generated litter residence times averaging serveral hours. By combining results with a previously-developed model of ant predation in forest litter, it was estimated that about half of unfed first instars falling into the litter would survive, whereas only about 10% of 2nd and 3rd instars would. The implications these results have for control of the gypsy moth are discussed.
Résumé La prédation par les fourmis du genre Formica spp. a une influence importante sur les premiers stades de L. dispar (Lepido., Lymantriidae) en Amérique du Nord. La durée du temps passé dans la litière par les jeunes chenilles après être tombées des arbres doit permettre de comprendre l'impact de la prédation par les fourmis. Pour connaître le temps de séjour des chenilles dans la litière, l'acuité visuelle des chenilles a été examinée au laboratoire en leur présentant des silhouettes noires verticales de différentes largeurs dans une arène circulaire de 1 m de diamètre. La limite de leur angle de résolution était d'environ 1°. Cette valeur a été utilisée pour déterminer les distances (jusqu'à 5 m) quelles que soient les orientations dans la forêt, d'arbres supposés susceptibles d'orienter les chenilles. Les arbres aux silhouettes acceptables étaient distribués uniformément entre 1 et 5 m.Les vitesses de déplacement dans la litière des stades 1, 2, et 3 ont été mesurées par observation directe dans la forêt (elles variaient de 0.9 à 1,54 cm/min). La distance des arbres et la vitesse de déplacement on servi à construire un modèle de simulation qui a donné un temps moyen de séjour de plusieurs heures. En combinant ces résultats avec un modèle précédemment publié de la prédation par les fourmis dans la litière de la forêt, qui utilisait le temps de contact des chenilles avec les fourmis et les taux de captures victorieuses pour estimer la mortalité, nous avons déterminé que la moitié environ des chenilles non alimentées de premier stade tombées dans la litière pourraient survivre, tandis que la survie pour le second et le troisième stade ne serait que de 10%. La discussion porte sur l'importance de ces résultats dans la lutte contre L. dispar.
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7.
Résumé Etude d'un complexe de sources, situé dans la Plaine du Danube Inférieur (= Plaine Roumaine ou Plains de Valachie), à 100 m d'alt. environ. La station se caractérise par un complexe de facteurs uniques dans ce coin de (Europe: abondance de l'eau phréatique froide sortant à jour sur une surface restreinte, protection efficace grâce à une saulaie compacte, variété des substrats et abondance des sources trophiques. Ces éléments rendent possible l'existence d'une faune relique, comprenant rotifères, tardigrades, coléoptères, trichoptères, hydracariens, etc., espèces ayant ici leur seule station de la Plaine Roumaine. Les espèces qu'on signale dans le travail sont soit formes de montagne, soit à aréal septentrional ou septentrional-occidental, soit, enfin, caractéristiques pour les tourbières d'altitude, souvent même pour les tourbières acides à Sphagnum. On considère la faune du complexe de Corbii Ciungi comme un rests remarquable de la faune aquatique ayant peuplé la Plaine Roumaine antérieurement à la mise en friche sauvage des forêts et à l'extension impétueuse de l'agriculture, phénomènes ayant radicalement transformé ce territoire.  相似文献   

8.
Eggs of Diabrotica virgifera from subtropical Mexico, when compared with those from South Dakota, are more resistant to desiccation and have a more intense diapause. Diapause occurs at the same embryological stage in the two populations and both can be dormant at humidities below 100%. The data suggest that the diapause mechanism evolved in a tropical climate to overcome a dry season and that same mechanism also adapts the species to a temperate climate.
Diapuse chez diabrotica virgifera (Coleoptera: chrysomelidae): comparaison de lévolution des oeufs provenant de populations adaptées au climat tempéré ou au climat subtropical
Résumé La diapause des ufs de Diabrotica virgifera, dans la zone subtropicale du Mexique, est plus intense que celle des ufs des populations du South Dakota, et ces ufs sont en même temps plus résistants à la dessication. La diapause intervient au même stade embryonnaire dans les deux populations et, dans les deux cas, la dormance peut se maintenir pour une humidité relative inférieure à 100%. Les faits observés suggèrent que le mécanisme de la diapause chez Diabrotica virgifera s'est développé sous un climat tropical pour assurer la survie pendant la saison sèche, ce même mécanisme ayant aussi permis à l'espèce de s'adapter à un climat tempéré.
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9.
Henri Saëz 《Mycopathologia》1965,27(3-4):321-338
Résumé Au cours de l'autopsie de 58 jeunes mammifères sauvages, morts en captivité au Parc zoologique de Paris, nous avons effectué des prélèvements à différents niveaux du tube digestif: pharynx, estomac, intestin grêle, gros intestin et rectum. Chez ces animaux, mort-nés ou âgés de quelques heures à six jours, nous avonsrecherché, dans le matériel prélevé, les levures et lesGeotrichum. Les résultats sont analysés en fonction de deux question: 1-Flore fongique et Microorganismes en transit, II Vitesse de diffusion et d'implantation des champignons dans le tube digestif.Nous pensons qu'il existe une flore permanente et une flore saisonnière, auxquelles se superpose une flore étagée: flore du pharynx, flore de l'estomac, etc. .... La flore n'est pas constamment présente chez tous les animaux jeunes ou adultes. Nous passons en revue quelques facteurs qui peuvent agir sur elle. Nous mettons l'accent sur la température interne de l'hôte. A ce dernier facteur, s'oppose, au laboratoire, l'étude du comportement des souches isolées vis à vis de la température.Jusqu'à présent nous n'avons pas encore observé une véritable flore fongique constituée in utero. Parmi les 58 animaux examinés, l'implantation la plus manifeste a été vérifiée chez un Hippopotame âgé de deux jours. Cette colonisation est précédée de quelques vingt-quatre heures de la diffusion proprement dite, qui, elle, est très rapide. Cette progression des champignons à travers le tube digestif est parfois en avance sur celle du premier bol alimentaire.  相似文献   

10.
Résumé L'étude plus poussée des cloisons radiaires au sommet du dôme montre que l'hétérogénéité d'amassage dans un ou deux quadrants se produit même avec un croisillon très étroit permettant la libre circulation des Fourmis sur la majeure partie du sommet.Le phénomène de l'amassage hétérogène ne se produit plus si les cloisons radiaires ne vont pas jusqu'au sommet.Si on enlève les croisillons pour les replacer peu après dans la même position, l'amassage maximum se fait soit dans les mêmes quadrants, soit dans d'autres.Des cloisons circulaires concentriques sont rapidement comblées jusqu'au bord.Des cloisons rectangulaires verticales implantées à la périphérie du dôme, tangentiellement aux contours, donnent lieu à un amassage important de brindilles en amont, jamais en aval. L'auteur propose, pour expliquer ces faits, diverses hypothèses.On a étudié aussi les parcours individuels des Fourmis transporteuses de brindilles, au cours de leur ascension du dôme. La moitié portent les brindilles près du sommet, les autres les laissent à la périphérie.
Summary A further study of the wooden cross-pieces put on ants dome shows the heterogenity of building material gathering in one or two quadrants, even in the case of a very narrow cross piece allowing the ants to go freely around.The gathering heterogeneity is suppressed if the boards of the cross piece let the hill's top free.If the cross piece is put away, to be replaced again a few minutes later the gathering heterogeneity is seen either in the same quadrants as before, or in others.Cincular concentrical boards are quickly filled of building material till to the edge.Rectangular vertical boards put at the dome periphery, tangentially to the circonference, elicit an important gathering above the board, never below.The individual courses of the ants on the dome have been studied also: 50% place their little twigs at the top, 50% at the periphery of the dome.
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11.
Resume L'étude des transformations du mercure dans l'eau et les sédiments d'une rivière est entreprise selon un mode d'approche qui semble pouvoir être généralisé pour de nombreux problème d'écologie chimique.Il consiste en l'utilisation de deux paramètres physicochimiques pour caractériser le milieu du point de vue chimique (l'utilisation de diagramme Eh–pH permettant de prévoir le comportement chimique d'un élément dans le milieu étudié) et du point de vue biologique (le Eh et le pH permettant de caractériser de façon biologiquement significative les conditions dans lesquelles sont testées les capacités de transformation des communautés bactériennes).Il est montré que le comportement du mercure, après son accumulátion sous forme peu soluble dans les sédiments, dépend d'une balance entre la formation microbiologique de méthylmercure, beaucoup plus toxique que le mercure minéral, et la minéralisation de ce méthylmercure par action microbiologique ou par un processus chimique en présence de sulfure.Stagiaire de recherche au Fonds National Belge de la Recherche Scientifique.  相似文献   

12.
In reproducing apterae of Megoura viciae, parturition is often completely arrested during periods of isolation from the host plant. In contrast, surgical removal of the rostrum (including the stylets), amputation of the extremities of the legs, or decapitation, all stimulate parturition away from the plant. These operations also induce alata-producing aphids to revert immediately to the production of apterae, but have no detectable effect on aptera-producers. Carbon dioxide or ether anaesthesia and nitrogen narcosis have a similar action on this maternally controlled response. Although the rostrum and tibio-tarsus bear sensilla whose removal might well be involved in inducing parturition, the influence on morph change is probably indirect and is to a great extent associated with the delay in the resumption of parturition. The effect can be reproduced by isolating individual aphids away from the food plant. The morph change cannot, however, be attributed to starvation since it also occurs when the genital pore of an actively feeding aphid is temporarily occluded. The change in physiology appears to be associated with the retention of embryos at a time when there is no sensory input from crowding.
Résumé Chez les Megoura viciae aptères, la parturition est souvent complètement arrêtée pendant les périodes de séparation de la plante hôte. Par opposition, l'amputation chirurgicale du rostre (y compris les stylets), de l'extrémité des pattes (tarse et une partie du tibia), ou la décapitation, stimulent toutes la parturition en l'absence de la plante. Les pucerons induits à produire des ailés (élevage antérieur en groupe) retournent, après ces opérations, immédiatement vers la production d'aptères. Le dioxyde de carbone ou l'anesthésie à l'éther et la narcose à l'azote ont une action semblable sur ce déterminisme maternel. Bien que l'élimination des sensilla portées par le rostre et par l'ensemble tarse-tibia puisse être déterminante dans l'induction de la parturition, l'action sur le changement de type semble être principalement associée au retard consécutif dans la reprise de la parturition. Les anesthésiants qui, eux aussi, retardent l'apparition ou la reprise de la parturition, ont probablement une action indirecte du même type.Les pucerons groupés, isolés de la plante hôte pendant plus de 24 h, ont aussi tendance à retourner immédiatement à la production d'aptères. Ce changement de type ne peut, cependant, être attribué au jeûne puisqu'il se produit aussi quand, chez un puceron s'alimentant activement, le pore génital est momentanément bouché. Le changement physiologique semble être associé à la rétention des embryons à un moment où il n'y a pas l'influence sensorielle du groupement.Aucun de ces traitements, à l'exception du groupement, n'induit des pucerons antérieurement isolés à devenir des producteurs d'ailés.
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13.
Conclusion et sommaire La forêt climatique de la zone chaude tempérée au Japon est représentée par le Shiion Sieboldi. C'est une partie du large groupement à feuilles persistentes qui s'étend des îles du Japon jusqu'à l'Himalaya. Elle comprend 7 associations séparées localement. Le climat y est pluvieux en été. L'amplitude annuelle de la température est très grande. Les épiphytes des plantes vasculaires et les lianes à feuilles toujours vertes existent là. La strate herbacée est dominée par les fougères. Elle comprend aussi plusieurs espèces à feuilles caduques parmi les indifférentes. L'association typique est une forêt de pluie tempérée, mais dans les régions sèches, on trouve localement une forêt sclérophylle ou un maquis.
Summary The evergreen forest of Japan is represented by the alliance Shiion Sieboldi. This is a climax forest of the warm temperate zone. 41 species indifferent to each association of Shiion Sieboldi and exclusive to the alliance were picked up from the tables made in various localities. Next 50 species assumed to be characteristic to the alliance by my subjective experience were enumerated. The two lists were compared and only those supported by both methods were reserved. Moreover they were examined by the tables of Formosan alliances together with characteristics of each association. And, at last, 21 species are selected as the alliance characteristics.This alliance imprises 7 associations described from various localities in Japan. Though some of them may be united in the general view point; Shiion Sieboldi is more ploymorphous when compared with Quercion ilicis in Europe. There is a general tendency to be polymorphic throughout all the climax communities in East-Asia when compared with those of Europe.From the biological spectrum of the total flora (389 spp) of the alliance, macrophanerophytes are the most abandant but hemicryptophytes are almost equally numerous. If indifferent species are excluded, the rest of the flora (149 spp) has its optimum point in evergreen Macrophanerophytes, but the importance of hemicryptophytes never decreases in excess. The proportion of evergreen species to deciduous ones is a little lower than that in Quercetum ilicis galloprovincialis (1.2: 2.0), but in the characteristic nucleus this proportion increase to 12, namely ten times that of the total flora.In general, this alliance has four strata. The first layer attains 25 m in the typical association, but falls to 10 m and is replaced by conifers in Pittosporeto-Quercetum. The canopy strata are contructed by the evergreen broad-leaved trees and the forest floor are covered by ferns and some chamaephytes. The foliage of canopy trees are made of leathery small leaves, but the bottoms strata are conspicuous in their larger, tender and compound fronds.


Reçu par la rédaction le 1.X.1953.  相似文献   

14.
Résumé Les auteurs ont étudié le rein de Triturus cristatus carnifex (Laur.) au point de vue anatomique, cytologique et cytochimique. Venant confirmer des données d'auteurs précédents, ils ont signalé la présence dans le rein de cet Urodèle de deux régions, rein génital et rein pelvien, lesquelles diffèrent quant à leur aspect, à la disposition des néphrons et aux rapports que la première de ces région entretient, chez le mâle, avec la gonade. Ils soulignent les différences qui caractérisent les néphrons du rein génital chez les deux sexes.Ce recherches confirment la présence dans le néphron du Triton de cinq segments qui se suivent dans l'ordre ci-après: collet cilié, segment à bordure en brosse que l'on peut diviser en deux tronçons P1 et P2, segment intermédiaire cilié, segment à bâtonnets, segment d'union. De nombreux néphrostomes constituent autant de communications entre les néphrons et le coelome. De ces néphrostomes part un canal néphrostomial souvent assez long, canal qui, après un parcours ondulé, débouche dans un collet. Dans le rein génital du mâle, les néphrostomes font défaut.La position des différents segments du néphron dans le rein correspond à celle observée par d'autres auteurs chez des Urodèles d'espèces différentes: les glomérules, les segment à bâtonnets et les néphrostomes sont situés dans la région ventrale; dans les régions dorsale et dorso-latérale, on trouve au contraire les segments à bordure en brosse; les collets et les segments intérmédiaires sont situés entre ces deux régions.Le diamètre du néphron est variable; il atteint son minimum au niveau du collet et du segment intermédiaire.Dans la région apicale des cellules du collet on a observé des granulations P.A.S. positives qui font défaut dans les autres segments ciliés du néphron (canal néphrostomial et segment intermédiaire). Parmi les activités enzymatiques étudiées, seule la 5-nucléotidase est présente dans le collet.La distribution différente des substances P.A.S. positives et du pigment permet de diviser le segment à bordure en brosse en deux tronçons P1 et P2 qui passent progressivement l'un dans l'autre. Dans P1 le matériel P.A.S. positif est formé de fines granulations presque toujours situées au dessus du noyau — granulations qui sont aussi Hale et F.P. positives — et d'amas irréguliers situés à la base de la cellule et le long des limites cellulaires. Dans P2 les substances P.A.S. positives sont formées par contre de granulations de dimension variable; généralement d'une certaine dimension, ces granulations sont situées en position paranucléaire; elles sont Hale, F.P. positives et nettement acidophiles.Tout le matériel P.A.S. positif mentionné ci-dessus ne semble guère être de nature mucopolysaccharide acide ni de nature glycogénique.Dans P2 on observe des gouttes de pigment jaune-brun, faiblement F.P. positif, pigment qui constitue le caractère le plus typique de ce segment.Dans tout le segment à bordure en brosse les cellules revèlent une faible pyroninophylie cytoplasmatique qui semble légèrement plus accentuée dans P2. Dans P2, et plus particuliérement dans sa moitié distale, on observe de fréquentes images difficiles à préciser au microscope optique; ces images pourraient être attribuées aussi bien à des phénomènes de sécrétion que d'absorption.Le segment à bordure en brosse est le le segment où l'on peut démontrer histochimiquement le plus grand nombre d'activités enzymatiques. On a pu confirmer en effet la présence et la localisation de l'activité phosphatasique alcaline non spécifique aussi bien que de celle acide et décrire la localisation de celles lipasique, glucose 6-phosphatasique et 5-nucléotidasique. L'activité succinodéshydrogénasique et celle ATPasique, au niveau du chondriome, sont très faibles.Le segment intermédiaire cilié est caractérisé par l'absence de substances P.A.S. positives dans ses cellules.Le caractère le plus évident du segment à bâtonnets est fourni par sa richesse en chondriome, par la présence de matériel bleu alcian positif dans quelques-unes de ses cellules, et par l'intensité des réactions ATPasique et succino-déshydrogénasique. Dans le tiers distal de ce segment on peut mettre en évidence une faible activité lipasique.Lors de la discussion, les auteurs insistent tout particulièrement sur les données histochimiques obtenues, notamment en ce qui concerne le comportement des systèmes enzymatiques et le caractère spécifique des réactions obtenues dans le cadre des conditions tecniques adoptées.Recherche conduite et publiée avec une contribution du Consiglio Nazionale delle Ricerche.  相似文献   

15.
Five populations of Tetranychus neocaledonicus, collected in various biotopes from different plants, were studied in order to become informed about variation in this species. It appeared that all strains differed with respect to longevity and fecundity. Crossings resulted in incompatibility, hybrid inviability, hybrid sterility and hybrid breakdown. It is suggested that the great interpopulational variation as found in T. neocaledonicus is a consequence of the haplo-diploid system.An important difference in longevity and fecundity between mated and unmated females has been stated for all strains. Outcrosses with males from another species indicated that it is not the fertilization, but the insemination only which induces the enhanced fecundity in T. neocaledonicus. Irradiated males appeared to be able to inseminate females effectively, resulting in the prevention of viable diploid offspring.
Résumé A la suite d'une étude morphologique concluant à l'homogénéité d'un grand nombre de prélèvements de Tetranychus neocaledonicus, dans plusieurs régions de la zone intertropicale, les auteurs proposent 3 séries d'expériences portant sur la physiologie et la compatibilité de quelques souches de ce taxon.La première série d'essais, porte sur la comparaison de la longévité et de la fécondité de femelles fécondées ou non, appartenant à 4 souches prélevées à Madagascar et à une souche originaire de Louisiane (U.S.A.). Pour ces souches élevées dans des conditions identiques, les femelles fécondées pondent davantage et vivent moins longtemps que les femelles vierges. Les graphiques fournis et les tests statistiques employés, montrent que suivant leur appartenance à l'une des 5 souches, les femelles étudiées ont une longévité propre et présentent du point de vue de la reproduction, des différences très nettes.La seconde série d'expériences a pour but de vérifier la compatibilité entre les différentes souches malgaches précédentes, aussi bien entre elles qu'avec la souche Louisiane white eye, marquée génétiquement et dérivant de la souche Louisiane précédente. Un croisement a été également tenté entre une souche de T. neocaledonicus et une souche de T. urticae. Huit croisements ont été ainsi réalisés avec chaque fois le croisement réciproque. La composition des F1, F2 et F3 est analysée. Une très forte agressivité des mâles à l'égard des jeunes femelles est chaque fois constatée. Le croisement de T. neocaledonicus avec T. urticae n'entraîne aucune hybridation. Entre les souches de T. neocaledonicus il y a formation de femelles, dans l'un des 2 sens au moins mais les femelles produites en F1 se révèlent stériles dans 5 cas sur 12 et peu de souches semblent vraiment compatibles au-delà de la F3. Finalement, les différences entre les souches du point de vue physiologique et les incompatibilités génétiques, amènent les auteurs à considérer qu'il y a, en fait, plusieurs espèces d T. neocaledonicus devant être groupées en un complexe. Ces croisements permettent aussi de remarquer, que l'abaissement de la longévité des femelles fécondées, dépend étroitement du taux de fécondation des ufs.La troisième série d'expériences tente d'expliquer l'augmentation de la production d'ufs chez les femelles fécondées. Les pontes des 14 premiers jours de vie, de femelles de la souche Lousiane fécondées ou non, sont comparées à celles de femelles fécondées, par des mâles de la même souche, irradiés aux rayons X ou par des mâles de T. urticae. La technique d'élevage employée ici permet l'intervention de plusieurs mâles. L'analyse de la F1 et la quantité d'ufs produits à la suite du croisement avec les mâles de T. urticae, prouvent que l'augmentation de la ponte est dûe à un phénomène indépendant du taux de fécondation des ufs.Les auteurs signalent, en conclusion, que les incompatibilités entre les différentes souches de T. neocaledonicus pourraient être utilisées en lutte biologique par voie génétique, mais que la stérilisation des mâles aux rayons X, obtenue au cours de la dernière série d'expériences, aboutit aux mêmes résultats et paraît plus sûre.
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16.
J. Daget 《Hydrobiologia》1961,18(1-2):95-108
Résumé L'existence d'une faune aquatique relicte a été reconnue en trois points différents du revers oriental du plateau de Bandiagara. Cette faune comprend dix espèces de Poissons et huit de Mollusques; les autres groupes zoologiques Wont pas été étudiés. Elle proviendrait du bassin de la Volta et serait isolée depuis le Quaternaire ancien, époque où la capture de la Volta Noire supérieure par la Volta moyenne aurait provoqué l'assèchement définitif de la dépression du Séno. Au cours des périodes sèches du Préouljien et du Préflandrien, cette faune se serait maintenue dans des conditions comparables à celles existant aujourd'hui dans l'Adrar mauritanien et le Tibesti. Au même titre que les faunes aquatiques de ces regions, celle du revers oriental du plateau de Bandiagara mériterait donc d'être considérée comme une faune désertique.  相似文献   

17.
Conclusions Nous ne méconnaissons pas le caractère encore hypothétique de ces considérations générales. Nous les croyons cependant utiles, car elles permettent de rattacher certaines constatations cellulaires à un ensemble plus vaste de modifications tissulaires dont elles représentent seulement un élément.Ces modifications tissulaires peuvent être provoquées par diverses conditions extérieures dont la plus immédiate et la plus essentielle pourraît bien être un excès local de CO2. On retrouve là, semble-t-il, un exemple assez net du rôle joué par CO2 en physiologie tissulaire et cellulaire.Comment cet excès de CO2 arrive-t-il à provoquer les altérations structurales qui viennent d'être décrites? Nous l'ignorons encore complètement. Que des processus enzymatiques, liés souvent aux infrastructures membraneuses, jouent un rôle en cette affaire, ceci paraît probable.Mais on se heurte là à un domaine encore inconnu. Il serait fort intéressant de préciser le rôle du CO2 dans ces phénomènes. De telles recherches mèneraient certainement à des conclusions fort importantes au point de vue de la pathologie pulmonaire. Toutefois, jusqu' à présent, nous restons encore dans le domaine de l'hypothèse.Avec la collaboration technique de C. Reuet.  相似文献   

18.
Résumé L' adaptation de Agrotis segetum Schiff. (Lep. Noctuidae), dans différentes zones géographiques de son aire de distribution, est dûe à la variabilité de caractères bio-écologiques (vitesse de développement, seuil thermique de nymphose). II existe un gradient latitudinal dans la variation de ces différents caractères permettant à l'espèce d'hiverner au dernier stade larvaire, le plus favorable à sa survie.Des sélections conduites au laboratoire, montrent que ces caractères sont héréditaires. Une pression de sélection, exercée uniquement sur l'un d'entre eux (durée de développement longue ou courte à 25°LO 12:12), se répercute également sur les autres, en accord avec les variations observées dans les populations naturelles. II est ainsi possible, à partir d'une population de la région Parisienne, de sélectionner des souches qui ont les caractéristiques des populations naturelles du sud ou du nord de l'aire de répartition de S. segetum. Ces résultats sont discutés dans le contexte général de l'ajustement du cycle évolutif en fonction des zones géographiques où l'espèce a été étudiée.  相似文献   

19.
Olives of three varieties were oviposited in by females ofDacus oleae. A few hours or a day later, they were treated with streptomycin sulphate in tap water.Immersion for 20 and 120 min in 0.3 and 1% streptomycin sulphate of Koutsourelia olives inhibited larval growth in most fruits, while for 0.2 min it did not. Immersion at 30°C caused generally more inhibition than at 20°.In Koutsourelia and Megaritiki olives, the addition of 0.1, 0.3, and 1% K2HPO4 or 0.7 and 2% glycerol at 22°–23°, did not cause significantly more inhibition.Topical application of drops of 1% streptomycin sulphate to Megaritiki and Konservolia olives was inhibitory only when the drop covered the oviposition hole.
Résumé Des olives de trois variétés ont été collectionnées à des dates différentes d'août à octobre 1972 et 1973, et ont reçu des ufs deDacus oleae (Gmelin). Quelques heures ou un jour après la ponte, les olives furent traitées à 0,3 et 1% de sulfate de streptomycine dans l'eau, avec ou sans Agral 90 (un produit dispersant-mouillant).Les olives de la variété Koutsourelia, recoltées au début d'octobre 1972, ont été immergées pendant 0,2, 20 et:120 minutes dans des solutions aqueuses de sulfate de streptomycine contenant 0, 0,3 et 1% de l'antibiotique, et cela à deux températures (20° et 30°). Une immersion brève de 0,2 minutes n'était pas assez longue pour inhiber le développement larvaire dans la plupart des fruits, sauf si on ajoutait l'Agral 90. Sans Agral 90 une immersion de 20 minutes fut approximativement aussi effective que celle de 120 minutes. A 30°, une solution à 0,3% de sulfate de streptomycine fut presque aussi effective que celle à 1%. En général, l'inhibition du développement larvaire à 30° fut plus grande qu' à 20°.Des fruits de la même variété furent immergés momentanément, où pendant 20 et 60 minutes dans des solutions de 0,3 et 1% de sulfate de streptomycine, avec ou sans K2HPO4 (0,1, 0,3 et 1%) ou 0,7 et 2% glycerine, à une température de 22°–23°. Le développement larvaire fut inhibé dans un grand pourcentage des fruits traités, sans différences significatives entre les traitements, à l'exception d'un cas d'immersion momentanée. Les résultats avec des olives d'une autre variété, Megaritiki, recoltées à mi-septembre, furent, en général, à peu près les mêmes.D'autres olives ont reçu des gouttes de 1% de sulfate de streptomycine. Le développement larvaire fut inhibé dans un pourcentage élevé des fruits, 1) quand une goutte de solution a été placé sur le trou de ponte et 2) quand le fruit entier a été immergé dans la solution qui contenait aussi l'Agral 90 (traitement de référence). Quand l'entrée du trou de ponte était paraffiné, quand les gouttes étaient placées quelques mm vens l'apex du fruit ou autour du trou et quand la moitié du fruit ne contenant pas le trou fut immergée dans la solution de streptomycine, le développement larvaire ne fut sensiblement pas inhibé. De même il n'y eut pas d'inhibition nette du développement larvaire quand les olives étaient en contact continu avec du coton saturé avec 1 et 5% de sulfate, de streptomycine.
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20.
Résumé Bruchus affinis Frölich (Coléoptère, Bruchidae), est une espèce univoltine attirée sélectivement par les fleurs de L. sylvestris, qui constitue l'une des trois plantes dont les larves consomment les graines. Il s'agit d'un insecte typiquement spécialisé à l'exploitation de plantes particulières. Cependant, les femelles distribuent leurs ufs sur les gousses jeunes de L. sylvestris sans tenir compte, ni de leur disponibilité en graines, ni du nombre d'ufs déjà présents, alors que le développement des larves est solitaire. Les larves néonates perforent la gousse et gagnent des ovules. Plusieurs larves peuvent atteindre le même ovule, mais une seule se développe dans la graine en formation. Le nombre d'ufs pondus sur les premières gousses dépasse largement le nombre de graines qui se développeront dans ces gousses. La surabondance d'ufs sur les premières gousses entraîne une forte mortalité.Les déplacements des larves dans les gousses et leur comportement de pénétration dans les graines en croissance ne suppriment pas la compétition intraspécifique larvaire.Aucune adaptation n'ajuste la distribution des ufs et la répartition des larves à l'utilisation optimale des disponibilités en graines. Aucune stratégie adaptative ne limite le gaspillage de progéniture; la spécialisation trophique n'a pas entraîné un comportement reproducteur optimisant l'utilisation des ressources et la survie de la descendance.Bien que la période étudiée corresponde à moins de 10% de la durée du cycle annuel de B. affinis, la très forte mortalité observée entre la ponte et l'installation dans les graines constitue vraisemblablement le facteur-clé des fluctuations annuelles de la population. Les causes de cette mortalité varient d'une station à l'autre, et il est impossible de les hiérarchiser.  相似文献   

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