Structure de l'organe sensoriel apical de l'antenne chez l'Isopode terrestreMetoponorthus sexfasciatus Budde-Lund (Crustacea,Isopoda)

Résumé L'organe sensoriel apical de l'antenne deMetoponorthus a été étudié en microscopie électronique à balayage et par transmission. Il comporte un corps central à la base duquel sont articulées deux longues soies latérales et qui se termine par une touffe de soies très courtes.Les soies de la touffe terminale sont innervées par 4 à 12 neurones bipolaires. Les dendrites traversent le corps central puis pénètrent dans la lumière des soies sans se ramifier. Ils communiquent avec l'extérieur par un pore terminal assez gros. Parmi les dendrites certains paraissent assurer une fonction mécanoréceptrice. Des structures cuticulaires en forme d'écaille protègent la partie terminale des soies du côté axial. Les deux longues soies latérales sont innervées par 5 neurones bipolaires: 4 dendrites pénètrent dans la lumière de la soie; le 5ème, mécanorécepteur, s'arrête au niveau de l'articulation de la soie sur le corps central.La structure fine de cet organe sensoriel apical correspond à celle des chémo-récepteurs de contact connus chez d'autres Arthropodes. Une comparaîson est faite avec les chémorécepteurs de Crustacés marins et terrestres. Chez les formes terrestres on observe un raccourcissement de la partie libre des soies, ainsi qu'une orientation des pores du côté exposé aux stimuli extérieurs. Chez l'Isopode terrestreMetoponorthus étudié dans ce travail, les très courtes soies terminales dépassent à peine du corps central. Le développement des structures cuticulaires au sommet des soies et la tendance des soies à s'intégrer en un organe unique (corps central de l'organe sensoriel) sont autant de spécialisations pour le renforcement de ces soies et leur protection contre la dessication.

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Structure of the apical sensory organ of the antenna in a terrestrial isopod,Metoponorthus sexfasciatus Budde-lund (Crustacea, Isopoda)

Summary The apical sensory organ on the antenna ofMetoponorthus was studied by scanning and transmission electron microscopy. It consists of a tuft of very short terminal hairs which prolongs a central body and two long lateral hairs which are articulated on the central body of the sensory organ.Hairs from the terminal tuft are innervated by 4 to 12 bipolar neurons. The dendritic cilia proceed through the axial body and then enter the lumen of hairs without branching. Dendrites in each hair communicate with environment through a rather wide terminal opening. It is suggested that some dendrites are mechanoreceptive. Scale-like cuticular structures protect the terminal part of the hairs, on the inner side that is not exposed to outer stimuli.The two long lateral hairs are innervated by 5 bipolar neurons: 4 dendrites enter the hair lumen while one, mechanoreceptive, terminates in the socket membrane.The fine structure of this apical sensory organ corresponds to that of known contact chemoreceptors in other Arthropods. A comparison is made with known chemo-receptors in marine and terrestrial Crustacea. In terrestrial forms it can be observed that the hairs become shorter. On the other hand the hair surfaces which are not exposed to outer stimuli show a thickened cuticule. In the terrestrial IsopodMetoponorthus (studied in the present work) the very short terminal hairs barely project past the central body. The development of the cuticular structures at the tip of the hairs and the tendancy of the hairs to be integrated into a single organ (central body of the sensory organ) represent so many adaptations for protection and reduction of evaporation.

     

Ultrastructure de l'équipement sensoriel de la mandibule chez la larve duSpeophyes lucidulus Delar. (Coléoptère cavernicole de la sous-famille desBathysciinae)

Summary The sensorial organization of the mandible of theSpeophyes lucidulus larva is studied by means of electron microscopy.This sensorial apparatus is remarkably homogeneous, i.e. it includes only mechanoreceptors: — tactile receptors such as trichoide sensillae in the external edge of the mandible, — proprioceptors such as campaniform sensillae and scolopidia which are the more numerous.The latter, end in the zone of the mandible which are widely concerned with strains and deformations during mandibular movements.Furthermore, these receptors present certain original morphological features which are described below.Résumé L'organisation sensorielle de la mandibule de la larve duSpeophyes lucidulus est étudiée au microscope électronique. L'équipement sensoriel est remarquablement homogène puisqu'il ne comprend que des mécanorécepteurs: — récepteurs tactiles, comme les sensilles trichoïdes du bord externe de la mandibule, — propriocepteurs, comme les sensilles campaniformes d'une part et les récepteurs scolopidiaux d'autre part, qui sont les plus abondants.Ceux-ci se terminent dans les zones de la mandibule qui sont le plus fortement soumises à des tensions et des déformations lors des mouvements mandibulaires. Ces récepteurs présentent en outre certaines caractéristiques morphologiques originales que nous décrivons.

     

Chemoreceptors of adult Mexican bean beetles: External morphology and role in food preference

The Mexican bean beetle, Epilachna varivestis Mulsant (Coleoptera; Coccinellidae), is an oligophagous insect that accepts leaves of soybean, Glycine max (L.) Merrill, as food but exhibits distinct preferences among varieties. It is believed that the basis for discrimination between the resistant PI 229358 and the susceptible cv. Williams is chemical. By the ablation of chemosensilla on antennae, maxillary palpi, labial palpi, and foretarsi, followed with leaf disc preference tests, we found antennal and maxillary palp chemosensilla to be almost entirely responsible for Mexican bean beetles' discrimination between foliage of the resistant and susceptible genotypes. All appendages, and the epipharynx, were observed by scanning electron microscopy and, except for foretarsi, were found to bear several types of presumably olfactory and gustatory sensilla, which are figured and described. Since behavioral observations show that olfaction is usually sufficient to cause rejection of PI 229358, we conclude that olfactory sensilla mainly on antennae and maxillary palpi are critical in food discrimination in this system.

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Résumé E. varivestis Mulsant, insecte oligophage, accepte les feuilles de Glycine max (L.) Merrill (soja) comme aliment, mais présente des préférences marquées parmi les variétés. On considère que l'origine de la discrimination entre le cultivar sensible Williams et PI 229358 résistant, est chimique. Des expériences de choix avec des rondelles de feuilles, après ablation des sensilles chimiques des antennes et des palpes maxillaires et labiaux, et des tarses antérieurs, ont montré que les sensilles chimiques étaient presque entièrement responsables de la discrimination entre les feuillages de génotypes résistant et sensible. Tous les appendices ont été observés au microscope à balayage, et, à l'exception des tarses antérieurs, ils portaient plusieurs types de sensilles gustatives et olfactives, qui ont été représentées et décrites. Puisque les observations comportementales montrent que l'olfaction est normalement suffisante pour provoquer le rejet de PI 229358, nous concluons que les sensilles olfactives des antennes et des palpes maxillaires jouent un rôle crucial dans le choix de l'aliment.

     

The distribution of aphids on potato leaves in relation to vein size

In four aphid species, individuals with long stylets were abundant on the large veins of potato leaves and ones with short stylets were abundant on the small veins. The greater depth of parenchymatous tissue overlying the phloem of the larger veins prevented the aphids with short stylets from feeding on these veins.The adults of all four species seemed to prefer to feed on the largest veins possible, and Macrosiphum euphorbiae had a higher reproductive rate when feeding on large veins than when feeding on small veins.

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Résumé Pour quatre espèces d'Aphides, les individus ayant des stylets longs sont abondants sur les grosses nervures tandis que ceux avec des stylets courts sont abondants sur les petites nervures. Une plus grande épaisseur du parenchyme recouvre le phloème dans les plus grosses nervures, et les Aphides ayant des stylets courts ne peuvent pas se nourrir sur ces nervures, parce que la distance au phloème est supérieure à la longueur de leurs stylets. Les adultes de A. solani et de M. euphorbiae ont les stylets longs et ils se nourrissent sur toutes les nervures; les adultes de M. persicae et surtout ceux de A. nasturtii ont les stylets un peu plus courts et, en général, ils se nourrissent sur des nervures un peu plus petites. Pour chaque espèce, les jeunes ont les stylets plus courts que les adultes, et ils se nourrissent sur des nervures plus petites.Il semble que les grosses nervures sont, du point de vue alimentaire, meilleures pour les Aphides que les petites nervures. Les adultes de M. euphorbiae qui se nourrissent sur des grosses nervures se reproduisent plus vite que ceux qui se nourrissent sur des petites nervures. Les adultes de A. solani et de M. euphorbiae préfèrent les grandes nervures; de même les adultes de M. persicae et de A. nasturtii sont plus abondantes sur les grosses nervures que sur les petites, ce qui suggère également une préférence.

     

Système Sétifère des Maxillipèdes de Squilla mantis (Crustacea,Stomatopoda): Morphologie fonctionnelle

Résumé Les maxillipèdes de Squilla mantis comprennent 5 types fondamentaux de soies et un type de formation pseudosétale, représenté par des tubercules plissés sur les propodites des 5 maxillipèdes.Parmi les différents types de soies, 2 sont caractéristiques des Stomatopodes et 3 représentent des catégories sétales évolutives existant également dans d'autres groups de Crustacés.La distribution des soies montre que les premiers maxillipèdes, définis comme pattes nettoyeuses, sont les plus spécialisés dans la réception sensorielle (mécanique et chimique).

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Setal system of maxillipeds of Squilla mantis (Crustacea, Stomatopoda): Functional morphology

Summary There are 5 basic setal types in the maxillipeds of Squilla mantis (Stomatopoda) and 1 type of pseudosetal formation, represented by folded tubercles on the propodites of the 5 maxillipeds.Among these setal types, 2 are typical of Stomatopoda, and 3 represent evolutive setal categories also present in other groups of Crustacea.Their distribution shows that first maxillipeds, defined as grooming appendages, are the most specialized in sensorial reception (mechanical and chemical).

     

La répartition spatiale des différents stades de Coccinella septempunctata dans un champ de blé: variation au cours de la saison

Résumé Au début du printemps les adultes de Coccinella septempunctata L. (Col., Coccinellidae) issus des sites d'hivernation, les larves et les nymphes qui en proviennent, fréquentent le sol et les parties basses du blé. En juin, les adultes nés dans le champ et leur descendance sont dispersés sur toute la hauteur des talles bien qu'une fraction non négligeable de leur population se rencontre à l'extrémité supérieure. La plupart des pontes sont déposées sous les mottes de terre, les pierres et les petites adventices qui constituent des sites privilégiés. Ces variations de la distribution de cette coccinelle peuvent être mises en relation avec le climat, en particulier la température, avec la thermophilie de cette espèce et avec la répartition sur les différentes parties des talles des 3 espèces de puceron qui se succèdent au cours de la saison. Ces observations sont importantes à considérer lors du choix ou de la mise au point d'une méthode d'échantillonnage.     

L'innervation monoaminergique de l'Eminence Médiane — Etude radioautographique et pharmacologique chez le CanardAnas platyrhynchos

Résumé Dans l'Eminence Médiane du Canard, la Noradrénaline et la Dopamine tritiées sont captées et retenues auniveau de la zone interne et en périphérie des vaisseaux portes hypophysaires. Cette rétention, observée par radioautographie après incubation in-vitro ou injection intraventriculaire des médiateurs, est considérablement diminuée par la réserpine. Une ou deux injections intraventriculaires de 6-Hydroxy-Dopamine laissent subsister quelques fibres capables de capter la Noradrénaline-³H. Après trois injections de 6-Hydroxy-Dopamine, on n'observe plus aucune incorporation du médiateur.Ces données radioautographiques et pharmacologiques attestent que les fibres de la zone interne de l'Eminence Médiane, qui captent la Noradrénaline et ses précurseurs et qui sont détruites par la 6-Hydroxy-Dopamine, sont de nature catécholaminergique.En microscopie électronique, on constate que les fibres marquées contiennent des vésicules de types divers avec fréquemment un coeur dense excentré. Ces fibres présentent des contacts synaptiques avec des dendrites ou péricaryons neuronaux qui ne retiennent pas le traceur et qui reçoivent également d'autres afférences synaptiques non marquées. Ce fait permet d'établir que les neurones infundibulaires présents dans l'Eminence Médiane sont susceptibles d'une régulation mettant en jeu des catécholamines et d'autres types de neurotransmetteurs.

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Monoaminergic innervation of the median eminence—Radioautographic and pharmacological study in the duck,Anas platyrhynchos I. Catecholaminergic innervation

Summary When³H-norepinephrine or³H-dopamine are given to the median eminence of the Duck after an injection into the IIIrd ventricle or afterin vitro incubation, an intense and preferential accumulation of the tracer is observed in the internal zone and in the vicinity of the primary portal vessels.The amount of labeled catecholamines in the median eminence is greatly diminished by reserpine. After one or two injections of 6-hydroxy-dopamine into the third ventricle followed by application of³H-norepinephrine, only a few fibers are labeled; after three injections of this drug, nearly no uptake of³H-norepinephrine is seen.This radioautographic and pharmacological approach indicates that the axons of the internal zone of the median eminence, which are able to take up and store labeled norepinephrine and its precursors and which are destroyed by 6-hydroxy-dopamine, are catecholaminergic.The ultrastructural examination of the internal zone shows that the label is confined to axonal varicosities containing various types of vesicles possessing frequently an eccentric core. The labeled axonal varicosities were found in synaptic contact with unlabeled dendrites and also with unlabeled perikarya. The postsynaptic structures which receive labeled presynaptic axons display also synaptic contacts with other unlabeled axons. This fact suggests that neurons of the median eminence are probably modulated by catecholamines and other neurotransmitters either on their dendrites and even on their soma.

Avec la collaboration de Melle. S. Bosc.     

Fecundity of brachypterous and macropterous alatae in Drepanosiphum dixoni (Callaphididae, Aphididae)

In Drepanosiphum dixoni H. R. L. the heavier the adult the greater the fecundity. However, brachypterous alatae are more fecund than macropterous alatae in the first 10 days of adult life as well as in the first 10 days of reproductive life. There is no difference in the weight at birth between the offspring of brachypterous and macropterous alatae.

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Résumé Les ailés brachyptères et les ailés macroptères de Drepanosiphum dixoni sont très semblables dans leurs structures. Les brachyptères sont dépourvus des muscles indirects du vol et leurs ailes, quoique de forme parfaite, sont plus courtes que celles des ailés macroptères.La fécondité est d'autant plus grande que l'insecte adulte est plus lourd. Cependant, les ailés brachyptères sont plus féconds que les ailés macroptères aussi bien pendant les 10 premiers jours de leur vie adulte (Fig. 1A) que pendant les 10 premiers jours de leur reproduction (Fig. 1B). La différence de fécondité est plus marquée quand on se réfère aux 10 premiers jours de la vie adulte, (comparer Fig. 1, A et B), car le délai entre la mue imaginale et le début de la reproduction est plus court chez les brachyptères (2, 4 jours) que chez les macroptères (3, 3 jours).On n'observe pas de différences dans le poids à la naissance de la descendance de chacune des 2 formes.Dans l'évolution de l'aptérisme chez les Aphides il est vraisemblable que l'avantage initial réside dans un accroissement de fécondité, comme chez D. dixoni. Un développement secondaire possible dans l'évolution du dimorphisme alaire chez les Aphides est celui observé chez A. fabae où les ailés produisent une plus petite descendance, la proportion de celle-ci qui naît dans les quelques premiers jours de la vie adulte étant plus élevée que chez les formes aptères.

     

Etude ultrastructurale des anomalies cellulaires produites chez la levureSchizosaccharomyces pombe par divers anti-inositols

Résumé La microscopie électronique des cellules normales deSchizosaccharomyces pombe, une levure qui se reproduit par scission, montre en addition d'un noyau bien défini relativement peu de mitochondries; une partie du réticulum endoplasmique est accolée à la membrane plasmique. Lors de la division cellulaire l'élément interne du réticulum endoplasmique s'accumule sur le plan de formation du septum.Dans les conditions d'hypovitaminose à inositol la paroi stratifiée s'épaissit localement et l'on observe des vacuoles de formes irrégulières.En présence d'un anti-inositol, l'isomytilitol, la séparation des cellules-filles reste incomplète; du matériel de paroi s'accumule aux angles de septa, souvent placés en position anormale.Un autre anti-inositol, l'oxyde de méthylène-2-pentahydroxy-1,3,5/4,6-cyclohexane induit une élongation unilatérale qui n'est pas généralement suivie de division nucléaire.

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Ultrastructural investigation of cellular anomalism in the yeastSchizosaccharomyces pombe caused by different inositol inhibitors

Summary The main ultrastructural features ofSchizosaccharomyces pombe, a fission yeast, are a well defined nucleus, relatively few mitochondria, and an endoplasmic reticulum which lies partly under the cell membrane. During cell division the internal elements of endoplasmic reticulum are found to lie on the plane of cell plate formation.When the supply of myo-inositol is limiting, a stratified cell wall, thickened at one end, is produced. Vacuoles of irregular shape are also observed.When grown in presence of isomytilitol, an anti-inositol, cell separation is not complete; abnormal cell wall and septa are frequently present.Another anti-inositol, 2-methyleneoxide-1,3,5/4,6-pentahydroxycyclohexane, induces unilateral elongation of the cells and usually inhibits nuclear division.

     

L'innervation du lophophore chez le Bryozoaire chilostome Electra pilosa (L.)

Résumé Le trajet des grands nerfs de la couronne tentaculaire et la structure du collier nerveux péripharyngien dont ils se détachent, ont été précisés chez Electra pilosa par des imprégnations argentiques in toto selon la technique de Bielschowsky et par une étude d'ultrastructure.Chaque tentacule est innervé par quatre faisceaux nerveux, dépourvus d'envelope gliale, qui courent entre l'épithélium et l'assise collagène qui délimite le canal tentaculaire interne; trois sont rassemblés sous les trois rangées cellulaires épithéliales de l'arête orale du tentacule et le quatrième est médian-dorsal.Les cellules épithéliales orales-latérales, par leur forme pédonculée, par la densité de leur cytoplasme, par leur cil unique et par leur relation topographique et cytologique avec les nerfs tentaculaires sous-jacents, présentent des adaptations structurales telles qu'il parait probable qu'elles assurent une fonction tactile.L'examen du collier péripharyngien montre son caractère organisé et la complexité des connexions qui coordonnent l'ensemble des tentacules et relient le lophophore à d'autres secteurs de l'innervation.

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The innervation of the lophophore in a chilostome

Summary The pathway of the tentacle nerves and the organisation of the peripharyngial nervous belt from which they arise, have been studied in Electra pilosa by silver stained whole mounts (Bielschowsky technique), and by ultrastructural investigation.Each tentacle is innervated by four nervous fascicles without any differentiated glial sheath, running between the epithelium and the collagen layer which surrounds the muscles and the peritoneal cells in the internal tentacle canal. Three nerves are gathered underneath the three rows of epithelial cells forming the oral edge of the tentacle. The fourth nerve is in medio-dorsal location.The oral epithelial cells show such ultrastructural adaptations in their general shape, in the density of their cytoplasm, in their ciliary apparatus reduced to a single cilium and in their close topographical and cytological relationship with the underlying tentacle nerves that it seems most probable they have a tactile function.The analysis of the pattern of the peripharyngial nervous belt shows a precise organisation and the intrication of the connections which coordinate the tentacles and link the lophophore set to other pathways of general innervation.

     

Etude ultrastructurale de l'innervation des glandes salivaires postérieures chez Octopus vulgaris

Résumé Le canal salivaire contient dans sa paroi deux types de nerfs, moteurs et sécréteurs. Le diamètre des fibres nerveuses est en moyenne plus faible dans les nerfs moteurs, où il diminue encore en direction des glandes, tandis qu'au contraire celui des fibres sécrétrices augmente, accentuant ainsi les différences morphologiques entre les deux ners. Ces différences de calibre entre les fibres sont en rapport avec le nombre plus ou moins élevé des neurites qu'elles comportent, et dont les mésaxones ont des formes variées. Les caractères cytologiques des cellules satellites et des axones des deux types de nerfs sont comparables. Les axones contiennent des vésicules de types morphologiques très divers dont la signification est discutée.

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Ultrastructural study of the innervation of the posterior salivary glands in Octopus vulgaris I. The nervous trunks of the salivary duct

Summary Two types of nerves, motor and secretory, are found in the wall of the salivary duct. The average diameter of the motor fibers is smaller and decreases still more towards the glands, while on the contrary it increases for the secretory fibers. The disparity of diameter between the two types of fibers is due to the different number of neurites they contain, embedded in satellite cells with mesaxons of various forms. Axons and satellite cells have similar cytological features in the two types of nerves. Vesicles of several morphological types occur in the axons; their significance is discussed.

     

Changes in chemoreceptor sensitivity in relation to dietary selection by adult Locusta migratoria

During somatic growth in adult Locusta migratoria L. there are variations in the responsiveness of chemosensilla on the maxillary palps. Relative changes in chemosensitivity to amino acids and sucrose are consistent with relative changes in protein and carbohydrate ingestion. There is a decline throughout the somatic growth phase in the proportion of sensilla responding to stimulation. In those sensilla which respond, there is a decline in the firing rate to amino acids, while sucrose responsiveness declines to a lesser degree. We suggest that variations in the levels of nutrients in the storage tissues, especially the haemolymph, arising from changes in the demand for protein and carbohydrate for growth, directly or indirectly, influence gustatory sensitivity.

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Résumé Pendant la croissance de L. migratoria L. les réactions aux acides aminés et aux sucres des sensilles chimiques des palpes maxillaires changent. Ces changements relatifs de la sensibilité chimique à ces deux aliments correspondent aux modifications dans l'ingestion de protéines et d'hydrates de carbone par cet insecte. La diminution de la réponse aux acides aminés est liée à la fois au nombre de sensilles qui réagissent et à leur taux de réaction. La sensibilité des sensilles au sucrose varie moins profondément et implique uniquement des modifications du nombre de sensilles réagissant. Nous suggérons que des variations de la teneur en éléments nutritifs de l'haemolymphe, dues à des modifications de la demande en protéines et en glucides nécessaires à la croissance, influent sur la sensibilité gustative.

     

Etude ultrastructurale des spermatogonies et de la croissance spermatocytaire chez Lithobius forficatus L. (Myriapode Chilopode)

Résumé L'étude ultrastructurale des spermatogonies et des spermatocytes a été envisagée chez Lithobius forficatus L. (Myriapode Chilopode). Les spermatogonies présentent un noyau à chromatine dispersée dont le nucléole est condensé. Leur cytoplasme renferme des ribosomes, libres ou associés en polysomes; les mitochondries et les dictyosomes sont peu abondants.Au cours de la croissance spermatocytaire, le noyau et le cytoplasme augmentent considérablement de volume. La dispersion de la chromatine est plus importante et le nucléole présente de nombreuses figures de bourgeonnement. Les ribosomes, les mitochondries, les dictyosomes et le reticulum endoplasmique sont très abondants. De nouvelles formations sont observables: 1) des amas de saccules réticulaires concentriques, délimitant une zone cytoplasmique; 2) des empilements lamellaires ayant leur origine soit dans le reticulum banal, soit dans les amas concentriques.L'activité synthétique se manifeste lors de la croissance spermatocytaire par: 1) d'abondants échanges nucléo-cytoplasmiques; 2) une augmentation du nombre de mitochondries et des ribosomes; 3) une intense activité golgienne. Elle est vraisemblablement en rapport avec le gigantisme spermatocytaire observé chez les Myriapodes Chilopodes.

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Ultrastructural study of spermatogonia and spermatocyte growth of Lithobius forficatus L. (Myriapoda, Chilopoda)

Summary The ultrastructure of spermatogonia and spermatocytes of Lithobius was studied. The spermatogonia show a nucleus with dispersed chromatin and a compact nucleolus. Their cytoplasm contains free ribosomes and polysomes; mitochondria and dictyosomes are not abundant.During spermatocyte growth, nucleus and cytoplasm increase markedly in volume. The dispersion of the chromatin is more pronounced; the nucleolus shows frequent budding. Ribosomes, mitochondria, dictyosomes and endoplasmic reticulum are very numerous. New structures are (1) accumulations of concentric reticular saccules with a cytoplasmic center, (2) piles of narrow cisternae originating from the regular endoplasmic reticulum or from concentric saccules.The synthetic activity during spermatocyte growth manifests itself by (1) numerous signs of nucleo-cytoplasmic exchanges, (2) an increase in the number of mitochondria and ribosomes, (3) a high activity of the Golgi apparatus. This is probably related to the gigantism of spermatocytes in Chilopoda.

     

Electron microscopic study of the mandibular glands of Kalotermes flavicollis Fabr. (Isoptera; Calotermitidae)

Summary The mandibular glands of Kalotermes were examined in different castes. They showed sexual dimorphism in the soldiers and primary reproductives. Moreover, in female soldiers and queens, mandibular gland cells contained numerous crystalline structures of mitochondrial origin. The role of these glands (secretion of saliva or pheromone) is discussed.

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Résumé Les glandes mandibulaires de Calotermes sont étudiées dans les différentes castes. Elles présentent un dimorphisme sexuel chez les soldats et les sexués. Après la mue imaginale, les cellules glandulaires ont toujours une activité sécrétrice. De plus, chez les soldats femelles et les reines, elles contiennent de nombreuses formations cristallines d'origine mitochondriale. Le rôle de ces glandes (sécrétion de salive ou de phéromone) est discuté.

     

Etude cytochimique et ultrastructurale de l'ovocyte d'Eisenia foetida (Sav.)

Résumé On a étudié dans ce travail la cytochimie et l'ultrastructure de l'ovocyte d'Eisenia foetida au cours de sa croissance et de la vitellogenèse. Le matériel vitellin consiste en quelques granules protéiques, de petites particules de glycogène et de nombreux globules lipidiques de trois types. Les globules de type -a- sont sphériques, homogènes et faits de triglycérides. Les globules de type -b- sont de formes diverses, principalement phospholipidiques et semblent provenir du chondriome. Les globules de type -c- sont des systèmes lamellaires, quelquefois très grands, qui se développent dans l'ovocyte mûr.

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Cytochemistry and ultrastructure of the oocyte of Eisenia foetida

Summary The cytochemistry and fine structure of the oocyte of Eisenia foetida (Sav.) during its growth and vitellogenesis are studied. The yolk material consists in a few proteinic granules, small particles of glycogen and numerous fat bodies of three types. Fat bodies -a- are spherical, homogenous and made of triglycerides. Fat bodies -b- are variable in shape, mainly phospholipidic, and seem to originate from mitochondria. Fat bodies -c- are lamellar complexes, sometimes very large, that develop in mature oocyte.

     

Utilization and tolerance of ethanol, acetic acid and acetaldehyde vapour by Asobara persimilis, a parasitoid of Drosophila

The tolerance and utilization of ethanol, acetic acid and acetaldehyde vapour was investigated in Asobara persimilis (Hymenoptera: Braconidae), a parasitoid of Drosophila. No significant utilization of ethanol or acetaldehyde occurred at low concentrations (< 1.5% and 0.1% respectively), however both female and male longevity was increased at concentrations of 1.0 and 1.5% acetic acid. All substances were toxic at higher concentrations, but there was sexual dimorphism in that females survived significantly longer than males.

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Résumé L'étude a porté sur la tolérance et l'utilisation de vapeurs d'éthanol, d'acide acétique et d'acétaldéhyde par Asobara persimilis (Hym. Braconidae), parasitoïde de Drosophila récemment découvert en Australie. Aux faibles concentrations, il n'y a pas d'utilisation significative d'éthanol et d'acide (respectivement moins de 1,5% et 0,1%), cependant la longévité des mâles et des femelles ont augmenté avec les concentrations d'acide acétique de 1,0 et 1,5%. Toutes ces substances sont toxiques à plus forte concentrations, bien qu'il y ait un dimorphisme sexuel et que les femelles survivent significativement plus longtemps que les mâles. La tolérance des braconides est inférieure à celle de leurs hôtes, les Drosophiles cosmopolites et endémiques à l'Australie. Ceci peut faire que ces parasites limitent l'exploitation de leurs hôtes aux habitats avec une faible concentration de produits de fermentation.

     

Les ultrastructures liées aux fonctions de relation chez Noctiluca miliaris S. (Dinoflagellata)

Résumé L'étude ultrastructurale de Noctiluca miliaris révèle dans le tentacule du Trophozoïte l'existence de bandelettes fibrillaires striées transversalement; elles sont insérées radialement au niveau d'une couche de microtubules périphériques longitudinaux. La striation principale S a une période de 0,2 et les stries secondaires s une période de 0,1 ; ces périodes peuvent varier légèrement. L'étude du plissement et des mouvements tentaculaires révèle le rôle important joué par les bandelettes striées et les microtubules périphériques.L'observation du complexe buccal met en évidence un cystotome et un cône buccal à paroi complexe, armé de trichocystes fibreux et muqueux. Au niveau interne de la paroi, est inséré un rideau de longs faisceaux de fibres striées, relié au sillon postérieur. La période de striation transversale de ces fibres varie de 0,1 à 0,3 . Leur contractilité ne fait aucun doute.Dans les sporocytes, ces diverses formations n'existent pas; l'appareil flagellaire est composé d'un flagelle unique de structure classique, mais dont le fouet est garni d'un cordon spiralé.L'étude de ces divers éléments a permis d'effectuer des comparaisons entre Noctiluca, d'autres Dinoflagellés et d'autres Protistes, affirmant ainsi l'originalité des Noctilucinae.

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The ultrastructures linked to the nutrition and the movements in Noctiluca miliaris S. (Dinoflagellata)

Summary The ultrastructural investigation of Noctiluca miliaris reveals in the tentacle of the vegetative individual the existence of narrow fibrillar bands transversely striated: they are radially inserted at the level of a layer of longitudinal peripheral microtubules. The main striation S has a period of 0,2 and the secondary stria s a period of 0,1 . These periods may slightly vary. The study of the folding and of the tentacular motions reveals the important role played by the striated narrow bands and the peripheral microtubules.The observation of the buccal complex shows a cytostome and a buccal cone with a complex wall, provided with fibrous and mucous trichocysts. At the internal level of the wall is inserted a screen of long bundles of striated fibres, linked to the posterior furrow. The period of these fibres varies from 0,1 to 0,3 . They are certainly contractile.In the sporocytes, these formations do not exist. The flagellar apparatus is composed of a single flagella of classical structure, but its whip is provided with a helical cord.The study of these different elements allows one to make comparisons between Noctiluca, other Dinoflagellates and other Protozoans affirming the uniqueness of the Noctilucinae.

Cet article fait partie d'une Thèse de Doctorat d'Etat, intitulée: La cytologie et la division de deux types de Dinoflagellés: Noctiluca Suriray (genre libre) et Blastodinium Chatton (genre parasite).     

L'ultrastructure du testicule de lézard vivipare (Reptile,Lacertilien)

Résumé Les cellules de Sertoli du testicule de Lacerta vivipara ont été étudiées en microscopie électronique chez des animaux récoltés entre le printemps et l'automne pendant deux années et chez des animaux hypophysectomisés en automne.Ces cellules contiennent de nombreuses mitochondries de petite taille à crêtes lamellaires, des ribosomes libres, un reticulum endoplasmique lisse moyennement développé, plusieurs petits dictyosomes formant l'appareil de Golgi, des liposomes et des microtubules. Elles renferment aussi de nombreux corps denses de grande taille qui paraissent être de nature lysosomiale. Le glycogène a été particulièrement étudié. Il est formé de particules dispersées au hasard dans le hyaloplasme. Des variations saisonnières dans la teneur en glycogène ont été notées. Chez les hypophysectomisés, les cellules de Sertoli contiennent de grandes quantités de ce métabolite dont les particules sont concentrées dans des petites plages, souvent autour des liposomes.Les rôles possibles des cellules de Sertoli sont discutés: soutien et apport de nourriture aux cellules germinales, production d'hormones et phagocytose des corps résiduels. Les variations de la teneur en glycogène sont également discutées.

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The fine structure of the lizard testisII. The Sertoli cells. Study of the glycogen

Summary Sertoli cells of the testis of Lacerta vivipara have been studied electron microscopically in animals obtained between spring and autumn during two years and in animals hypophysectomized in autumn.These cells contain numerous small mitochondria with lamellar cristae, free ribosomes, smooth endoplasmic reticulum moderately developed, several small dictyosomes forming the Golgi complex, lipid droplets and microtubules. There are numerous dense bodies of large size with an heterogeneous content which seem to be of lysosomial nature. Glycogen consists of particles dispersed at random in the hyaloplasm. Seasonal variations in the content of glycogen are noted. In hypophysectomized animals Sertoli cells contain large amounts of that metabolite whose particles are concentrated in small areas often around the lipid droplets.Possible role of the Sertoli cells concerning mechanical support and nutrition of the germinal cells, production of hormones and phagocytosis of residual bodies are discussed. The variations in the glycogen content are also discussed.

     

Le vacuome des cellules perivasculaires

Conclusions Les pédicelles des poils absorbants deDrosera, les nodosités radicales deMelampyre ou deMyrica, l'insertion des hampes florales de Phanérogames parasites, c'est-à-dire les organes qui servent plus spécialement à l'absorption, et qui sont la voie de transport de matières nutritives solubles, sont pauvres en bois: autour des vaisseaux ligneux, rares et peu différenciées, nous trouvons toujours, dans le tissu libérien, des cellules vivantes, allongées et disposées en files, contenant des vacuoles tanniques. Dans les pédicelles des poils deDrosera, nous savons depuisDarwin que le système vacuolaire se fragmente en une série de petites vacuoles filamenteuses lorsque les cellules sont le lieu de passage de matériaux nutritifs solubles (en particulier de protides).Des modifications identiques affectent le vacuome des cellules périvasculaires des nodosités radicales ou des hampes florales de Phanérogames parasites, et y font apparaître des formes filamenteuses de vacuoles analogues à celles qui caractérisent le «phénomène de l'agrégation». Ces vacuoles filamenteuses sont colorables vitalement par le rouge neutre. Elles sont mises en évidence, après fixation mitochondriale, sous forme de canalicules homologues des «canalicules de Holmgren» ou des «Canaux de Golgi».Ces vacuoles filamenteuses s'observent dans les territoires cytoplasmiques riches en mitochondries. Leur présence parait trahir la formation ou le passage de matériaux nutritifs solubles, et plus particulièrement, de protides solubles.     

Contrôle de la détermination et de la différenciation des caractères sexuels somatiques de Néréidiens (Annélides polychètes)

Résumé Les modalités de la détermination et de la différenciation du dimorphisme sexuel de Néréidiens (Annélides Polychètes) ont été recherchées chezNereis pelagica L. etPerinereis cultrifera G. par des expériences de décérébration, de castration (par irradiation X), de greffes et d'injection de produits génitaux.Les caractères sexuels somatiques des cirres parapodiaux (renflement et crénelures) se développent toujours conformément au sexe génétique quel que soit l'état génital de laNereis et la nature de l'intervention. La détermination des caractères sexuels somatiques des cirres parapodiaux apparaît donc comme étant très précoce (3 mois au moins avant la différenciation génitale) et stable.Par contre, les papilles pygidiales, caractère sexuel mâle dans les conditions normales, peuvent se différencier chez les très jeunes femelles dont l'épitoquie est déclenchée prématurément par décérébration et chez les femelles de tout âge dont les transformations hétéronéréidiennes sont réalisées en présence d'un milieu mâle (injection de produits génitaux, greffe sur un mâle). Les papilles pygidiales semblent donc déterminées précocement chez les deux sexes; leur différenciation est cependant inhibée chez les femelles au cours de la maturation génitale.

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Control of determination and the differentiation of the sexual somatic characters of Nereids (Annelida Polychaeta)

Summary The modalities of determination and differentiation of sexual dimorphism of Nereids (Annelida Polychaeta) were investigated inNereis pelagica L. andPerinereis cultrifera G. with experiments involving decerebration, castration (by X irradiation), grafts or injection of genital products.The sexual somatic characters of the parapodial cirri (swelling and crenellations) always develop according to the genetic sex, whatever the genital state of the Nereis and the nature of the intervention. Therefore the determination of the sexual somatic characters of the parapodial cirri appear to be determined in a very precocious and stable way (at least 3 months before the genital differentiation).The pygidial papillae, a male sexual character in normal conditions, can be formed by very young females in which heteronereidation is realized prematurely by decerebration, and by females of any age in which heteronereid transformations are realized in a male environment (e.g. by injection of genital products, or grafting onto a male). Therefore the pygidial papillae may be determined precociously in either sex; however their differentiation is normally inhibited in females in the course of genital maturation.