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1.
Analyses of the haemolymph of the larvae ofSpodoptera littoralis Boisduval with an amino acid analyser indicated the presence of a group of amino acids, some of which showed an obvious quantitative decrease as a result of treatment withBacillus thuringiensis Berliner such as threonine, serine, asparagine, alanine, valine, methionine, isoleucine, leucine, phenyl alanine and ornithine. Glutamic acid, cystine, β-alanine, γ-butyric acid and histidine contents of the haemolymph of diseased larvae were higher than those in the haemolymph of normal individuals. This increase in the content of some amino acids in infested larvae may be attributed to the possible dissolution of protein crystals ofBacillus thuringiensis. The activity of proteolytic enzymes in the gut may be partly involved in the reaction. B. thuringiensis was found to affect the concentration of some ions of the haemolymph ofS. littoralis. So, a marked decrease in sodium and potassium concentration was observed 4–5 days after treatment withB. thuringiensis. The change in Na+/K+ ratio in healthy and treated larvae possibly indicate their interference, in the larval toxicity withB. thuringiensis. An obvious decrease in the concentration of magnesium and zinc was also observed in the larval haemolymph after feeding on a diet containing theB. thuringiensis preparations. The pH value of the haemolymph however showed no change after treatment withB. thuringiensis.
Résumé L'analyse de l'hémolymphe des chenilles deSpodoptera littoralis Boisduval à l'aide d'un analyseur d'acides aminés montre une diminution significative de la quantité de certains acides aminés à la suite d'un traitement parBacillus thuringiensis Berliner, tels que: thréonine, sérine, asparagine, alanine, valine, methionine, isoleucine, leucine, phenylalanine et ornithine. La teneur en acide glutamique, cystine, β alanine, γ acide butyrique et histidine de l'hémolymphe des larves traitées est plus élevée que celle des chenilles témoins. Cette augmentation est peut-être liée à la dissolution des protéines du cristal deB. thuringiensis. B. thuringiensis affecte également la concentration de certains ions dans l'hémolymphe deS. littoralis. On observe une nette réduction du taux de sodium et de potassium 4 à 5 jours après le traitement. Il est possible que cette modification du rapport Na+/K+ chez les larves malades traduise l'interférence de ces deux ions dans les phénomènes de toxicité deB. thuringiensis. Une diminution nette de la concentration en magnésium et en zinc est également notée dans l'hémolymphe des chenilles après alimentation sur un milieu traité parB. thuringiensis. Le pH de l'hémolymphe n'est pas affecté.
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2.
DISCUSSION PAPER     
《Biometrics》2007,63(3):979-979
Principal Stratification Designs to Estimate Input Data Missing Due to Death Nous nous intéressons à des études portant sur des cohortes d'individus après la survenue d'un événement critique, comme une blessure, et ayant les caractéristiques suivantes. Premièrement, les études sont conçues pour mesurer des variables d'“input”, qui décrivent la période avant l'événement critique, et pour caractériser la distribution des variables d'“input” dans la cohorte. Deuxièmement, les études sont conçues pour mesurer des variables d'“output”, principalement la mortalité après l'événement critique et pour caractériser la distribution prédictive (conditionnelle) de la mortalité connaissant les variables d'“input” dans la cohorte. De telles études présentent souvent la complication que les données d'“input” manquent pour ceux qui meurent peu après l'événement critique car le recueil des données est réalisé après l'événement. Les méthodes standard de prise en compte des “inputs” manquants, telles que les méthodes d'imputation ou de pondération basées sur l'hypothèse que l'on peut ignorer le processus de données manquantes, sont connues comme étant en général non valides quand le processus de données manquantes ne peut être ignoré, c'est à dire quand la distribution des “inputs” est différente chez ceux qui meurent et ceux qui survivent. Pour répondre à ce problème, nous proposons un nouveau schéma qui recueille et utilise l'information sur une autre variable importante—un traitement ou une variable sous contrôle externe, qui, si elle avait étéà son niveau optimal aurait pu empêcher le décès de ceux qui sont morts. Nous montrons que ce nouveau schéma peut être utilisé pour faire des inférences valides pour la distribution marginale des “inputs” dans la cohorte entière et pour la distribution conditionnelle de la mortalité connaissant les “inputs”, également dans la cohorte entière, même si le processus de données manquante ne peut être ignoré. Le contexte crucial que nous utilisons est la stratification principale basée sur les “outputs” potentiels, comme ici la mortalité après les deux niveaux de traitement. Nous montrons aussi à l'aide de données préliminaires sur des blessures, que notre approche peut donner des résultats qui sont plus raisonnables que les résultats obtenus par les méthodes standard, et ceci de façon relativement dramatique. Ainsi notre approche suggère que le recueil en routine de données sur des variables qui pourraient être utilisées comme traitement possible dans de telles études d'“inputs” et de mortalité devrait être fait en routine.  相似文献   

3.
Résumé L'étude de la sensibilité des chenilles deSpodoptera littoralis Boisd. à des doses croissantes de spores deNomuraea rileyi (F.)Samson, montre que le 6e et dernier stade est plus résistant que le 1er et surtout les 4e et 5e stades larvaires. La virulence du pathotypeN. rileyi no 5 à l'égard des larves de cette noctuelle est élevée puisque le temps léthal 50 % (TL 50) est de 6 j en moyenne. Pendant l'incubation de la maladie les chenilles continuent de s'alimenter mais l'infection peut réduire jusqu'à 60 % la prise alimentaire par rapport à la consommation des larves des lots témoins. Toutes conditions égales par ailleurs, la mortalité provoquée parN. rileyi no 5 après traitement des larves nouvelles-nées est supérieure lorsque les insectes sont maintenus à 25°C par rapport à celle constatée à 20°C. Cependant pour une dose d'inoculum élevée, les conditions thermiques (20°, 25° ou 28°C), ne modifient pas sensiblement la réponse à l'infection parN. rileyi no 5 alors qu'elles limitent l'efficacité d'un pathotype moins virulent:Paecilomyces fumoso-roseus Wize noo 39.
Summary Laboratory studies were conducted to determine the susceptibility of various larval instars of the cotton leafworm,Spodoptera littoralis Boisd. to different spore doses ofNomuraea rileyi (F.)Samson to investigate the influence of temperature on the infection by this fungus and byPaecilomyces fumosoroseus Wize. Contaminations were obtained by direct spraying on larvae in tower apparatus or by feeding of larvae on treated pieces of leaf during 48 h or 72 h. The influence of cryptogamic infection on food consumption was studied by measuring surfaces of standard cabbage leaf disces submitted to treated and control larvae. Angular values mortality rates were submitted to the 2- or 3-way analysis of variance and comparisons of means were made by theDuncan's test. In some cases we have also considered the time-mortality and the dose-mortality curves. The 6th instar was more resistant than all other tested instars. TL50 were found to be 6 days in most cases. During incubation of the disease, larvae continued to feed, but food consumption could be reduced at 40 % of controls. Larval mortality due toN. rileyi No 5, recorded after 8 days of incubation, was higher at 25°C than at 20°C. Nevertheless, at high dosage, efficiency ofN. rileyi No 5 was not affected by temperature at 20°, 25° and 28°C. The other pathotype,P. fumoso-roseus No 39 was more effective at 20°C than at 25° and 28°. At 32°C, the temperature, unfavourable to fungal growth, limited mortality at non significant rates.


Avec la collaboration technique deH. Vermeil de Conchard.  相似文献   

4.
P. Grison 《BioControl》1962,7(3):269-270
Résumé L'utilisation des germes pathogènes est une solution du problème de la sélectivité. Des solutions concurrentes existent avec certains pesticides chimiques. L'utilisation des germes pathogènes est donc envisagée d'une manière pragmatique en négligeant les problèmes de recherches fondamentales. Pour cette raison les mycoses et les protozoonoses ne sont pas retenues. Les viroses offrent un exemple de la plus grande spécificité d'action. L'application des virus d'insectes a été surtout développée en sylviculture. Une grande difficulté est la multiplication des virus sur organismes vivants. Les bactérioses peuvent être seules retenues pour l'agriculture et l'arboriculture intensives: elles ont un spectre d'action assez étendu mais suffisamment sélectif; les bactéries qui nous intérresent peuvent être multipliées industriellement. Le statut deBacillus thuringiensis Berliner et les propriétés des préparations commerciales ont fait l'objet de développements récents. Dans une revue critique des applications de ces préparations en arboriculture fruitière, on considère d'abord le cas des Mineuses et des Tordeuses. Presque toutes ces chenilles sont susceptibles àB. thuringiensis. Mais la difficulté d'utilisation des préparations est de nature éthologique. De bons résultats sont obtenus au Canada contreArgyrotaenia et en U.R.S.S. contreHyponomcuta. En U.R.S.S. on utilise des produits mixtes à concentration réduite (0,5%) de préparation bactérienne et à concentration extrêmement faible (0,002%) de D.D.T. Les résultats contre le Carpocapse sont négatifs. Les résultats contre les chenilles défoliatrices sont très satisfaisants: en Hollande et au Canada contreMalacosoma; au Canada contre les Géométrides,Operophtera etAlsophila espèces très susceptibles àB. thuringiensis, à la dose de 1 à 2 pounds de préparation (titrant 30×109 spores viables par gramme) pour 100 gallons, soit environ, 1,5%; en France, ces résultats sont confirmés. En conclusion, l'utilisation en verger des prépararations commerciales deBacillus thuringiensis doit être ?intégrée? dans un programme général de protection comprenant à la fois les traitements chimiques et les méthodes culturales. De tels programmes sont actuellement expérimentés dans certains vergers de Pommiers par l'I.P.O. et le T.N.O. en Hollande.  相似文献   

5.
Résumé L'étude de la dynamique des populations de la cochenille farineuse des arbres fruitiersRastrococcus invadens Williams [Hom.: Pseudococcidae], avant et après l'introduction accidentelle du parasito?de primaire indo-pakistanaisGyranuso?dea tebygi Noyes [Hym.: Encyrtidae], a été entreprise au Congo, sur 2 de ses plantes h?tes, le manguier (Mangifera indica L.,Anacardiaceae) et le frangipanier (Plumeria alba L.,Apocynaceae). Avant l'introduction du parasito?de exotique, le complexe entomophage local s'est révélé peu abondant et diversifié. Le profil de gradation des populations du ravageur, très différent sur les 2 plantes h?tes, semble davantage lié aux caractéristiques physiologiques et phénologiques du végétal qu'aux facteurs climatiques. La cochenille est capable de développer 5 générations de 70–80 jours par an sur les 2 plantes h?tes. Trois à quatre mois après son introduction, les 50 à 90% de parasitisme développés parG. tebygi ont affecté significativement la dynamique des populations de la cochenille. Huit à neuf mois plus tard, son maintien sur de faibles effectifs du ravageur confirme son acclimatation. Les 50 à 60% de mortalité provoqués par les 8 espèces du complexe hyperparasitaire ne paraissent pas limiter son efficacité. Le complexe parasitaire deR. invadens est comparé à celui de la cochenille du manioc.   相似文献   

6.
Résumé Les auteurs ont mis au point un procédé d'estimation de la virulence des Entomophthorales à l'égard des adultes du moustiqueAedes aegypti. Ce paramètre est estimé en termes de CL 50 de conidies/mm2. C'est la 1re fois qu'une telle méthodologie est appliquée à ces champignons vis-à-vis de Diptères. L'activité de 2 souches deZoophthora radicans isolées le même jour dans la même localité a ainsi pu être comparée à des intervalles successifs après la mise en culture. Au début de l'expérience, les 2 souches se sont révélées capables d'entra?ner des taux de mortalité de 100% et leur virulence était comparable. La symptomatologie de la mycose était caractéristique, avec formation de conidiophores chez la quasitotalité des cadavres. Par la suite, une discordance a été notée dans le comportement respectif des 2 souches. Alors que la virulence de l'une est restée stable pendant les 6 mois qu'a duré l'expérience, celle de l'autre a diminué très rapidement, le taux maximum de mycose ne dépassant plus 20% après le 1er essai. Le passage sur l'h?te expérimental n'a pas eu pour effet de modifier cette situation. Ces résultats, ainsi que leurs implications, sont discutés. Ils soulignent l'importante variabilité comportementale qui peut exister au sein d'une même espèce d'Entomophthorale. Avec la collaboration technique deMonique Arnault et deNelly Delatre.  相似文献   

7.
The impact of foraging byMonochamus titillator (Fab.) on within-tree populations ofDendroctonus frontalis Zimm. was described. Total population estimates forD. frontalis and inner bark area foraged byM. titillator were computed for 89 loblolly pine,Pinus taeda L., sampled over a 3 year period. Frequency histograms were prepared for the surface area of habitat infested, area foraged byM. titillator, and within-tree populations ofD. frontalis. These data were used to calculate the proportion of area foraged byM. titillator, the proportionalD. frontalis mortality for the entire tree, and the proportional mortality occurring in the foraged area. Histograms showing the variation of these components were prepared and described using nonlinear mathematical models. Ca. 20% of the infested surface area was foraged byM. titillator. Mortality toD. frontalis on a per tree basis was ca. 14%. Mortality in the area foraged byM. titillator was ca. 70%. These estimates were highly variable between individual trees and a procedure for predicting the probability of a given level of foraging and mortality was described. Sources of variation influencing foraging byM. titillator and mortality toD. frontalis were investigated. Variation between years and season followed similar trends with both foraging and mortality increasing from the base to the top of the infested bole. Variation between tree size-class was highly significant. Larger size-class trees had substantially greater foraging and mortality than did the smaller size-classes. Mortality within the foraged area was also found to be greater at the extremes of the infested bole.
Résumé L’impact de l’activité deMonochamus titillator (Fab.) sur les populations à l’intérieur de l’arbre deDendroctonus frontalis Zimm. est décrit. Le total des évaluations de population deD. frontalis dans des zones à l’intérieur du tronc attaquées parM. titillator a été soumis à l’ordinateur pour 89 pins,Pinus taeda L., échantillonnés pendant 3 ans. Les histogrammes de fréquence ont été établis pour la surface de l’habitat infesté, la surface explorée parM. titillator et pour les populations deD. frontalis présentes dans l’arbre. A partir de ces données on a calculé la part de surface utilisée parM. titillator, la mortalité deD. frontalis extrapolée pour l’arbre entier et la mortalité se produisant dans la surface exploitée. Les histogrammes traduisant les variations de ces composantes ont été dressés en ayant recours à des modèles mathématiques non linéaires. Environ 20% de la surface infestée a été exploitée parM. titillator; la mortalité du scolyte fut d’environ 14% dans l’arbre et de 70% dans la zone attaquée parM. titillator. Ces évaluations sont très variables d’un arbre à l’autre et on a mis au point un procédé pour prévoir la probabilité d’un taux donné d’activité alimentaire du cerambycide et de mortalité du scolyte. Les causes de cette variabilité ont été étudiées. La variation suivant les années et les saisons suit les mêmes tendances à savoir l’augmentation à la fois de l’activité alimentaire et de la mortalité de la base au sommet du pin attaqué. La variation selon les classes de taille des arbres est hautement significative: les arbres les plus gros présentent une exploitation et une mortalité beaucoup plus importantes que les arbres plus petits. La mortalité du scolyte dans la zone attaquée par le cerambycide est également plus élevée aux extrémités du pin infesté.


Texas Agricultural Experiment Station No.TA15244.  相似文献   

8.
J. Kugler  Z. Wollberg 《BioControl》1967,12(4):363-379
Résumé Les auteurs décrivent le cycle évolutif et le comportement de ponte de l'Agrothereutes tunetanus Haber. (Ichneumonidae, Cryptinae) dans les conditions de laboratoire (25°C et 50–60% H.R.). Le développement des œufs des larves et des nymphes, le comportement des stades larvaires, les habitudes alimentaires, l'accouplement et le comportement pendant l'oviposition sont décrits. A. tunetanus est un parasite de l'Orgyia dubia Tausch., attaquant le dernier stade larvaire de la femelle après que celle-ci ait tissé son cocon, mais avant la nymphose. Le même degré d'activité de ponte du parasite est provoqué par le dernier stade larvaire et la nymphe des femelles h?tes. Une moindre activité est suscitée par les femelles m?res dans les cocons et le dernier stade larvaire male, tandis que l'activité de ponte provoquée par les nymphes males est presque nulle. Le nombre moyen d'œufs pondus par une femelle durant une seule attaque (entre 3 et 4) ne dépend pas (de manière significative) du nombre de cocons présents. Le nombre d'attaques effectuées parA. tunetanus en 24 heures dépend de la quantité de cocons disponibles, les facteurs limitants sont le nombre d'œufs m?rs dans de la femelle gravide et la quantité d'œfus pondus pendant chaque attaque. Avec 6 cocons en 24 heures, une femelle, au maximum de sa fécondité, arive à une moyenne de 3,27 attaques. La fécondité d'une femelle est en moyenne de 308 œufs.

Part of the M. Sc. thesis done under the supervision of the first author and submitted to the Department of Zoology of the Tel-Aviv University.  相似文献   

9.
Keio Aizawa 《BioControl》1961,6(3):197-201
Résumé La culture du virus de la grasserie a été tentée dans l'embryon de poulct, mais elle n'a pas pu être réalisée par passages successifs. Après un passage dans l'embryon de poulet, le virus a été inoculé à la chrysalide du ver à soie. Nous avons alors vu appara?tre des polyèdres tétragonaux alors que la forme habituelle est hexagonale. Lorsque le virus passé par des chrysalides a été inoculé alternativement aux chenilles et aux chrysalides la forme des polyèdres était hexagonale chez les chenilles et tétragonale chez les chrysalides. Après des passages alternatifs dans l'embryon de poulet et dans la chrysalide, le virus a été inoculé aux chenilles et aux chrysalides et la forme des polyèdres a été toujours tétragonale aussi bien dans les chenilles que dans les chrysalides. Par les passages additionnels dans l'embryon de poulet et dans la chrysalide, on a reconnu un phénomène semblable à une variation de virus.

This paper was read at the 2nd Colloquium on Insect Pathology of the International Commission of Biological Control (CILB) in Paris, October, 1958.  相似文献   

10.
A. Magnoler 《BioControl》1968,13(4):335-344
Résumé Des expériences de laboratoire et en plein champ ont révélé que le virus de la polyédrose nucléaire deLymantria dispar L. est plus efficace quand on l'emploie sous forme de suspension non purifiée. La virulence plus élevée des préparations non purifiées par rapport aux préparations purifiées, s'est manifestée, suivant l'age des chenilles, par l'augmentation des différences de mortalité avec la diminution de la concentration des suspensions employées. Tandis qu'en laboratoire on a pu observer une différence maximum de la mortalité égale à 43,3%, en plein champ, il n'y a pas eu de différence supérieure à 19%. Avec les doses les plus concentrées, la plus grande eflicacité de la préparation non purifiée a eu l'unique effet d'abréger la période d'incubation de la polyédrie. Bien qu'on ait démontré que, dans des forêts de chênes-lièges, il convient de se servir de préparations non purifiées, au lieu de préparations purifiées, il est nécessaire d'effectuer des recherches ultérieures, afin de distinguer les facteurs responsables de cette activité différente.   相似文献   

11.
B. Hurpin 《BioControl》1971,16(3):297-341
Le rôle des principaux facteurs susceptibles de déclencher ou de favoriser la rickettsiose chez les larves du Hanneton commun a été étudié en essais de laboratoire, par élevage individuel de lots de 20 ou 25 vers blancs contaminés soit par injection intrac?lomique, soit par injection intra?sophagienne, soit par ingestion libre. Les trois stades larvaires présentent une sensibilité analogue à l’infection, bien que les larves du premier stade soient davantage sujettes à une mortalité autre que celle causée directement par la prolifération des rickettsies. La mue des insectes atteints est retardée mais leur métamorphose n’est pas inhibée en cas d’infection en fin de vie larvaire. Les tissus de l’adulte permettent la multiplication du micro-organisme, ce qui entraîne la mort des insectes parfaits. Aussi les chances de transmission à la descendance sont faibles. Par injection un seul élément est capable de provoquer la maladie et il en suffit d’un nombre relativement restreint à la suite d’une ingestion forcée dans l’intestin antérieur. Par contamination du substrat, il n’y a pas de relation directe entre la dose de germes et les cas de maladies, ceux-ci sont les plus nombreux pour une dose moyenne, de l’ordre de 1 L3 malade par litre de substrat. Un inoculum trop important provoque une mortalité de type bactérien, à la suite de processus d’enchaînement de maladies, liées vraisemblablement à l’action de toxines. Ces phénomènes sont d’autant plus fréquents que les larves sont plus jeunes, donc plus fragiles, ou que les conditions sont moins favorables: température trop élevée par exemple. La température et la nature du sol, dans les limites supportables par les larves du Hanneton, n’ont pas d’influence marquée. L’importance de l’état physiologique de l’hôte et des possibilités de conservation des rickettsies dans le sol est discutée.  相似文献   

12.
Résumé Cinquante deux souches deB. thuringiensis appartenant à 13 sérovars ont été testées sur des chenilles néonates deSpodoptera frugiperda en contaminant la surface du milieu semi-synthétique d'élevage. Deux souches du sérovarkenyae et une autre du sérovartolworthi provoquent le plus de mortalité, suivies par les souches des sérovarsaizawai etkurstaki. Les souches les moins actives appartiennent aux sérotypesalesti, dendrolimus, sotto etcolmeri. L'action des souches sur le développement larvaire a aussi été abordée. Les souches des sérovarskenyae, aizawai etkurstaki ont ralenti le développement des chenilles, tandis que les souches des sérovarsalesti, sotto etcolmeri n'ont eu aucun effet.   相似文献   

13.
Résumé La hauteur préférentielle de ponte a été étudiée chez plusieurs espèces deSyrphidae aphidophages. A cet effet, le nombre d'œufs pondus sur des fèveroles en pot (Vicia faba L.), infestées parAphis fabae Scop. et fixées à hauteur de 180 cm, 120 cm et 30 cm a été enregistré. Des hauteurs préférentielles bien précises ont été trouvées pour les différentes espèces, variant de celle deSyrphus triangulifer (Zett.) qui pond 69% des œufs à 180 cm et seulement 5% à 30 cm, à celle deLeucozona lucorum (L.) qui ne pond que 8% à 180 cm, mais 78% à 30 cm.S. ribesii (L.) préfère initialement 180 cm mais le pourcentage de pontes à 30 cm augmente en fonction de l'age. En ce qui concerne les fèveroles en cage, la couleur de la couche inférieure modifie la hauteur préférentielle de ponte.S. balteatus (Deg.), par exemple, pond de préférence à 30 cm lorsque le fond de la cage est recouvert d'herbe ou de papier vert mais ne montre pas de préférence particulière lorsque le sol est tout simplement de la terre ou est recouvert de tissu brun, argenté ou jaune. Il est possible que la couleur verte serve de point de repère visuel à partir duquel la femelle estime la hauteur de ponte.   相似文献   

14.
Résumé L'étude de la sensibilité deRhodnius prolixus St?l aux hyphomycètes a été conduite avec 5 isolats deBeauveria bassiana (Bals.) Vuill., un isolat deBeauveria brongniartii (Sacc.) Petch., 3 isolats deMetarhizium anisopliae (Metsch.) Sor., 4 isolats deNomuraea rileyi (Farlow) Samson et un isolat dePaecilomyces fumosoroseus (Wize) Brown et Smith. Les larves du 1er stade ont été traitées par pulvérisation avec des suspensions titrées de conidiospores. A la dose de 3.105 conidiospores/cm2, l'activité pathogène des germes varie suivant l'isolat considéré: 6 souches causent une mortalité supérieure à 50% et seulement 3 d'entre elles,B. bassiana no 297,B. bassiana no 326 etP. fumosoroseus no 56 provoquent 100% de mortalité. Les doses léthales 50% des isolates les plus agressifs sont respectivement de 2,57.104; 2,89.104 et 1,31.105 spores/cm2 (mortalité cumulée 10 j après le traitement dans les 2 premiers cas et 15 j après dans le 3e cas); leurs temps léthaux 50% atteignent 5,51; 5,24 et 13,34 j (à la dose de 3.105 spores/cm2). Le comportement infectieux de ces germes diffère puisque, quelle que soit la dose appliquée, la mortalité due à l'isolatB. bassiana no 297 est très élevée après 15 j, alors que la mortalité causée par les 2 autres souches reste dépendante de la dose audelà de 3 semaines. Par ailleurs, on constate que les 3 souches retenues ont été isolées à partir de cadavres d'espèces-h?tes appartenant à l'ordre des Hétéroptères, comme l'espècecible. En conclusion, ces essais de laboratoire permettent de sélectionner l'isolatB. bassiana no 297 comme candidat potentiel pour la lutte biologique contre le vecteur de la maladie de Chagas,R. prolixus.   相似文献   

15.
C. A. Dedryver 《BioControl》1979,24(4):443-453
Résumé Deux expérimentations ont été faites en serre, dans le but de déclencher des épizooties àEntomophthora surAphis fabae Scop. par dissémination de pucerons vivants, infectés parE. fresenii Nowal. dans des colonies saines et par brumisation. Un relèvement moyen de l'humidité relative ambiante, obtenu par brumisation, même assez faible (10%), est suffisant pour avancer la saturation nocturne et retarder la baisse matinale de l'humidité relative. Ceci, ainsi que le maintien d'eau liquide sur les plantes pendant une grande partie de la journée, a permis le déclenchement des processus épizootiques. Durant la 1re expérimentation, la croissance des colonies est arrêtée 13 j après la distribution de l'inoculum et les populations sont détruites à 80% 27 j après cette distribution. Durant la 2e expérimentation la croissance des colonies est arrêtée 6 j après la distribution de l'inoculum et les populations sont détruites à 90% 24 j après cette distribution. Les meilleurs résultats (2e expérimentation) ont été obtenus avec une serre complètement fermée et un inoculum distribué très peu de temps après l'installation des pucerons. Les r?les respectifs de l'eau libre et de l'humidité relative ambiante sur l'épizootiologie du champignon sont discutés, ainsi que les problèmes posés par l'influence de la brumisation sur les champignons phytopathogènes, par l'action des fongicides sur lesEntomophthora, et par la compatibilité de telles méthodes de lutte avec les traitements insecticides.
Summary Two experiments were carried out in a glasshouse, in order to control the populations ofA. fabae on broad beans by dissemination of living infected aphids (E. fresenii) in the healthy colonies, and enhancement of the relative humidity by means of brumization. Sprinkling was released by an electronic detector of moisture. During the 1st experiment the detector ran permanently, in the 2nd experiment from 4h p.m. to 10h a.m. only. The results showed that the induced increase of the relative humidity through sprinkling was weak (10%) but enough to carry the nocturnal saturation forward and to delay it during the morning. During the 1st experiment (16th May–12th June 1978) the colony growth was arrested 13 days after the spread of the infected aphids had occurred and the proportion of dead aphids reached a high of 80%, 27 days after the spreading of the infected ones. During the 2nd experiment (18th October–13th November) the growth of the colonies was arrested in the treated plot from the 6th day after the spreading of the infected aphids and the proportion of dead aphids exceeded 90% 24 days after the spreading of the infected ones. In the untreated plot the highest level of population was three fold the one in the treated plot. The best results (2nd experimentation) were obtained when the glasshouse was completely closed and when the inoculum (infected aphids) was spread a very short time (2 days) after the infestation of the beans by the healthyA. fabae. Many questions are stated, especially concerning the role of water covering the beans and aphids on the epizootiology, the influence of sprinkling on the plant fungal diseases, the influence of fungicides on theEntomophthora or the best way to spread the inoculum. The solution may be to consider theEntomophthora as a component of integrated control in glasshouses.


Avec la collaboration technique d'Augustine Gellé.  相似文献   

16.
《Biometrics》2008,64(3):1000-1007
I. Lobach, R. J. Carroll, C. Spinka, M. H. Gail, and N. Chatterjee 673 Haplotype‐Based Regression Analysis and Inference of Case‐‐Control Studies with Unphased Genotypes and Measurement Errors in Environmental Exposures Il est maintenant établi que le risque de développer une maladie dite complexe est sous l’influence conjointe de facteurs de susceptibilité génétiques, de facteurs d’exposition environnementaux et de leurs interactions potentielles. Chatterjee et caroll (2005) ont développé une méthode efficace de maximum de vraisemblance rétrospectif pour l’analyse des études cas‐témoins qui fait l’hypothèse d’indépendance des effets génétiques et environnementaux et qui autorise une distribution totalement non paramétriques des covariables environnementales. Spinka et al (2005) ont étendu cette approche aux études où certains types d’information, comme les phases haplotypiques, sont manquantes chez certains individus. Nous étendons cette approche aux situations où certaines exposition environnementales sont mesurées avec erreur. A l’aide d’un modèle de régression logistique polychotomique, nous permettons au statut maladie d’avoir K+1 niveaux. Nous proposons d’utiliser une pseudo‐vraisemblance and un algorithme EM associé pour l’estimation des paramètres. Nous démontrons leur consistance et dérivons la matrice de covariance asymptotique des estimations des paramètres lorsque la variance de l’erreur de mesure est connue et lorsqu’elle est estimée à l’aide de réplications. Les inférences avec des corrections de l’erreur de mesure sont compliquées par le fait que le test de Wald à des propriétés non satisfaisantes en présence d’un large nombre d’erreurs de mesure. Les techniques du rapport de vraisemblance sont connues pour être une alternative satisfaisante. Cependant, les tests du rapport de vraisemblance ne sont pas techniquement corrects dans cette situation car la fonction de vraisemblance est fondée sur un modèle incorrect, i.e. un modèle prospectif dans un schéma d’échantillonnage rétrospectif. Nous corrigeons les résultats asymptotiques standards pour prendre en compte le fait que le test du rapport de vraisemblance est fondé sur une fonction apparentéà la vraisemblance. Les performances de la méthode proposée sont illustrées avec des études de simulation dans le cas où l’information génétique est de type haplotypique et que les données manquantes viennent d’une ambigüité de phase lors de la reconstruction de ces haplotypes. Enfin, nous appliquons notre méthode à une étude d’association cas‐témoins entre la prise de calcium et le risque d’adénome colorectal. B. Mukherjee and N. Chatterjee 685 Exploiting Gene‐Environment Independence for Analysis of Case‐‐Control Studies: An Empirical Bayes‐Type Shrinkage Estimator to Trade‐Off between Bias and Efficiency L’analyse prospective habituelle de données de type cas‐témoin par la régression logistique conduit souvent à des estimateurs très imprécis des interactions gènes‐environnement, en raison du faible nombre de cas ou de témoins pour des croisements génotype‐exposition. Par contraste, sous l’hypothèse d’indépendance gène‐environnement, par les méthodes actuelles rétrospectives, y compris l’approche «cas seulement », on peut estimer les paramètres d’interaction de manière beaucoup plus précise, mais on peut avoir un biais important lorsque l’hypothèse sous‐jacente d’indépendance gène‐environnement n’est pas respectée. Dans cet article, nous proposons un nouvel estimateur de type Bayésien empirique pour analyser des données cas‐témoin, permettant d’assouplir l’hypothèse d’indépendance gène‐environnement en s’appuyant sur les données. Dans le cas particulier d’un gène binaire et d’une exposition binaire, la méthode conduit à un estimateur du paramètre log odds‐ratio de l’interaction sous forme simple explicite, correspondant à une moyenne pondérée des estimateurs usuels « cas seulement » et cas‐témoin. Nous décrivons également une méthode générale pour l’obtention du nouvel estimateur et de sa variance dans le schéma rétrospectif au maximum de vraisemblance proposé par Chatterjee et Carroll (2005). Des simulations et des exemples sur données réelles montrent que l’estimateur proposé marque bien l’équilibre entre le biais et l’efficacité selon la réelle association gène‐environnement et la taille d’échantillon pour une étude donnée. Z. Cai, M. Kuroki, J. Pearl, and J. Tian 695 Bounds on Direct Effects in the Presence of Confounded Intermediate Variables Cet article traite le problème de l’estimation de l’effet directement attribuable au traitement (average controlled direct effect : ACDE) dans l’analyse d’un critère final, lorsque des facteurs de confusion non mesurés adviennent entre la mesure d’une variable intermédiaire et ce critère final. En effet, même lorsque ces facteurs de confusion ne perturbent pas l’estimation de l’effet total (qui est alors identifiable), ils rendent non identifiable l’effet direct attribuable au traitement. Kaufman et coll. (2005) ont utilisé un logiciel de programmation linéaire pour trouver les minimum et maximum des valeurs possibles de l’ACDE pour des données numériques particulières. En utilisant la méthode de programmation linéaire symbolique de Balke–Pearl (1997), nous dérivons ici des formules analytiques pour les limites supérieure et inférieure de l’ACDE sous diverses hypothèses de monotonie. Ces valeurs‐limites sont toujours valides. Dans le domaine de la recherche clinique, elles permettent d’évaluer, de façon abordable en termes de calcul, l’effet directement attribuable au traitement. Elles permettent ainsi d’éclairer l’expérimentateur sur le sens dans lequel s’exerce l’effet attribuable au traitement, ainsi que sur la précision des estimations. T. J. VanderWeele 702 The Sign of the Bias of Unmeasured Confounding Les variables de confusion non mesurées constituent un problème fréquent lorsqu’on veut faire de l’inférence dans des études observationnelles. Nous proposons un théorème qui permet, dans certaines circonstances, de tirer des conclusions sur le signe du biais généré par une variable de confusion non mesurée. Plus précisément, il est possible de déterminer le signe du biais quand il existe des relations monotones d’une part entre la variable de confusion non mesurée et le traitement et, d’autre part, entre la variable de confusion non mesurée et le critère de jugement. Les conditions d’application du théorème sont discutées ainsi que les avantages et les inconvénients liés à son utilisation pour déterminer le sens du biais de la confusion non mesurée. M. Zhang, A. A. Tsiatis, and M. Davidian 707 Improving Efficiency of Inferences in Randomized Clinical Trials Using Auxiliary Covariates L’objectif premier d’un essai clinique randomisé est de comparer deux traitements ou plus. Par exemple, dans un essai à deux bras avec une réponse continue, on peut s’intéresser à la différence des moyennes; avec plus de deux traitements, la comparaison peut être basée sur des différences appariées. Avec des réponses binaires, des odds ratio appariés ou des log odds ratio peuvent être utilisés. En général, les comparaisons peuvent être basées sur des paramètres ayant un sens, dans un modèle statistique pertinent. Des analyses standards pour l’estimation et les tests dans ce contexte, sont typiquement basées sur les données collectées de la réponse et du traitement seulement. Dans beaucoup d’essais, une information sur une covariable auxiliaire peut également être disponible et il est intéressant d’exploiter ces données pour améliorer l’efficacité des inférences. En prenant une perspective de théorie semi‐paramétrique, nous proposons une approche largement applicable à l’ajustement de covariables auxiliaires pour obtenir des estimateurs plus efficaces et des tests pour les paramètres de traitement dans l’analyse d’essais cliniques randomisés. Des simulations et des applications démontrent la performance des ces méthodes. C. J. Lloyd 716 A New Exact and More Powerful Unconditional Test of No Treatment Effect from Binary Matched Pairs Nous considérons le problème du test de la différence des probabilités du succès de paires binaires couplées. Commençant par trois tests standard inexacts, le paramètre de nuisance est d’abord estimé et ensuite la dépendance résiduelle éliminée par maximisation, produisant ce que j’appelle la p‐valeur de E+M. On montre que cette p‐valeur, basée sur la statistique de McNemar, est numériquement supérieure aux suggestions précédentes, y compris les p‐valeurs partiellement maximisées telles qu’elles sont décrites dans Berger et Sidik (2003). La dernière méthode cependant peut avoir des avantages du point de vue des calculs pour de grands échantillons. G. Wei and D. E. Schaubel 724 Estimating Cumulative Treatment Effects in the Presence of Nonproportional Hazards Souvent, dans les études médicales portant sur le délai d’apparition d’un événement, l’effet traitement n’est pas constant au cours du temps. Dans le cas du modèle de Cox, la solution la plus fréquente est d’utiliser un modèle qui suppose que soit l’effet traitement est constant par intervalle, soit qu’il varie lentement au cours du temps (le modèle de Cox à risques non proportionnels). Cette approche a au moins deux limitations majeures. Premièrement, il est généralement difficile d’évaluer si la forme du paramètre choisi pour l’effet traitement est correct. Deuxièmement, en présence de risques non proportionnels, les investigateurs sont habituellement plus intéressés par l’effet traitement cumulé plutôt que par l’effet traitement instantané (c’est‐à‐dire déterminer si et quand les fonctions de survie se croisent). Par conséquent, nous proposons un estimateur pour l’effet global du traitement en présence de risques non proportionnels. Notre estimateur est fondé sur le risque de base cumulé estimé sous un modèle de Cox stratifié. Aucune hypothèse n’est nécessaire quant à la forme de la fonction concernant l’absence de proportionnalité. Les propriétés asymptotiques des estimateurs proposés sont déduites, et les propriétés dans le cas d’échantillons de taille finie sont évaluées par des simulations. L’estimation et les intervalles de confiance de l’estimateur peuvent être calculés simultanément. La méthode proposée est appliquée à des données provenant du registre national des rejets d’organes canadien. B. R. Logan, J. P. Klein, and M.‐J. Zhang 733 Comparing Treatments in the Presence of Crossing Survival Curves: An Application to Bone Marrow Transplantation Dans certaines études cliniques comparant des traitements en terme de courbes de survie, les chercheurs peuvent anticiper que les courbes de survie se croiseront à un certain point, aboutissant à s’intéresser à la comparaison de la survie à long terme. Cependant, la simple comparaison des courbes de survie à un point donné peut être inefficace, et l’utilisation d’un test du log‐rank pondéré peut être trop sensible aux différences initiales dans la survie. Nous formulons le problème comme celui de tester les différences des courbes de survie après un temps pré‐spécifié, et proposons une variété de techniques pour tester cette hypothèse. Nous étudions ces méthodes en utilisant des simulations et les illustrons sur une étude comparant la survie pour des transplantations autologues et allogéniques de moelle. R. Song, M. R. Kosorok, and J. Cai 741 Robust Covariate‐Adjusted Log‐Rank Statistics and Corresponding Sample Size Formula for Recurrent Events Data Des évènements récurrents se rencontrent fréquemment dans les essais cliniques. Cet article développe des statistiques robustes du log‐rank ajustées pour des covariables, appliquées à des évènements récurrents en nombre arbitraire avec censure indépendante et la formule de taille d’échantillon correspondante. Les tests du log‐rank proposés sont robustes pour différents procédés de génération de données et ajustés pour des covariables prédictives. Ils se ramènent au cadre développé par Kong et Slud (1997) dans le cas d’un événement unique. La formule de taille d’échantillon repose sur la normalité asymptotique des statistiques du log‐rank ajustées pour des covariables sous certaines alternatives locales et sous un modèle pour les covariables au baseline dans le contexte d’évènements récurrents. Quand la taille de l’effet est petite et quand les covariables au baseline n’apportent pas une information significative sur les temps de survenue, elle se ramène à la même forme que celle de Schoenfeld (1983) dans les cas d’un événement unique ou de temps de survenue indépendants pour un sujet. Nous réalisons des simulations pour étudier le contrôle de l’erreur de type I et pour comparer la puissance de plusieurs méthodes sur des échantillons finis. La formule de taille d’échantillon proposée est illustrée à partir des données d’un essai de la rhDNase. J. D. Nielsen and C. B. Dean 751 Clustered Mixed Nonhomogeneous Poisson Process Spline Models for the Analysis of Recurrent Event Panel Data Un modèle semi paramétrique flexible pour analyser des données de comptage longitudinales provenant de mélanges est présenté. Les données de comptage en panel se réfèrent ici à des données de comptage sur des évènements récurrents collectés comme le nombre d’évènements qui sont arrivés durant une période de suivi spécifique. Le modèle suppose que les comptages pour chaque sujet sont générés par des mélanges de processus de Poisson non homogènes avec des fonctions d’intensité lissées modélisées par des splines pénalisés. Les effets des covariables dépendant du temps sont aussi incorporés dans le modèle dans l’intensité du processus en utilisant les fonctions splines. Des mélanges discrets de ces modèles splines de processus non homogènes de Poisson extraient l’information fonctionnelle provenant des grappes sous‐jacentes représentant les sous populations cachées. La motivation de ce travail est une expérience pour tester l’efficacité de phéromones en interrompant le processus d’accouplement de papillons tortriciae de l’écorce du cerisier. Les papillons matures proviennent de sous populations cachées mais distinctes et on s’intéressait au contrôle des réponses des sous populations. Des effets aléatoires intra‐grappes sont utilisés pour prendre en compte les structures de corrélation et l’hétérogénéité communes à ce genre de données. Une approche pour faire de l’inférence par équations d’estimation, requérant seulement des hypothèses faibles, est développée et les propriétés à distance finie des fonctions d’estimation proposées sont étudiées empiriquement par simulation. R. M. Elashoff, G. Li, and N. Li 762 A Joint Model for Longitudinal Measurements and Survival Data in the Presence of Multiple Failure Types Dans ce papier, nous étudions un modèle conjoint pour des mesures longitudinales et des données de survie à risques compétitifs. Notre modèle conjoint fournit une approche souple pour prendre en compte les données manquantes possiblement non ignorables dans les mesures longitudinales dues aux sorties d’étude. Il s’agit aussi d’une extension des modèles conjoints précédents avec un seul type d’événements, offrant une voie possible pour modéliser les événements censurés informativement comme un risque compétitif. Notre modèle consiste en un sous‐modèle linéaire à effets mixtes pour le critère longitudinal et un sous‐modèle de fragilitéà risques proportionnels cause spécifique (Prentice et al., 1978, Biometrics 34, 541–554) pour les données de survie à risques compétitifs, liés l’un à l’autre par des effets aléatoires latents. Nous proposons d’obtenir les estimations du maximum de vraisemblance des paramètres par un algorithme EM et d’estimer leurs écarts‐types en utilisant une méthode de vraisemblance profilée. La méthode développée fonctionne bien dans nos études de simulation et est appliquée à un essai clinique sur les atteintes pulmonaires de la sclérodermie. S. Goetgeluk and S. Vansteelandt 772 Conditional Generalized Estimating Equations for the Analysis of Clustered and Longitudinal Data Un problème commun et important dans des plans d’échantillonnage en grappes est que l’effet des expositions intra‐grappes (c’est‐à‐dire des expositions qui varient dans les grappes) sur le résultat peut être confondu avec des facteurs mesurés ou non des facteurs du niveau de la grappe (c’est‐à‐dire des mesures qui ne changent pas à l’intérieur des grappes). Quand certains résultats sont malades/non expliqués, l’estimation de cet effet par l’intermédiaire de modèles de moyenne de la population ou de modèles à effets aléatoires peut introduire un biais. Nous adaptons ce fait en développant une théorie générale de l’analyse de données en grappes qui permet une estimation convergente et asymptotiquement normale des effets (CAN) des expositions intra‐grappes en présence des niveaux de confusion du niveau de grappe. Des estimateurs efficaces semi‐paramétriques sont obtenus en résolvant les équations d’estimation conditionnelles généralisées (CGEE). Nous comparons cette approche à une proposition populaire de Neuhaus et Kalbfleisch (1998) qui séparent l’effet d’exposition en composantes intra‐grappes ou entre grappes à l’intérieur d’un modèle aléatoire avec une constante. Nous constatons que cette dernière approche fournit des estimateurs convergents et efficaces quand le modèle est linéaire, mais qu’elle est moins flexible en termes de spécification de modèles. Avec des modèles non‐linéaires, cette approche peut aboutir à des estimateurs non convergents et inefficaces, bien que le biais reste faible dans la majorité des cas pratiques. Y. Ma, W. Tang, C. Feng, and X. M. Tu 781 Inference for Kappas for Longitudinal Study Data: Applications to Sexual Health Research De nombreuses recherches comportementales, médicales, psycho‐sociales ou de santé utilisent des mesures de la fiabilité des instruments ou de la concordance entre juges pour évaluer les propriétés psychométriques de leurs instruments, le niveau de consensus en matière de diagnostic médical, ou la fiabilité d’une variable de substitution. L’indice de concordance le plus fréquemment utilisé pour des réponses catégorielles est le coefficient kappa de Cohen. Aujourd’hui, dans de nombreuses études, on observe des réponses corrélées, ce qui complique ou invalide l’inférence à partir des méthodes antérieures. En outre, les problèmes posés par les observations incomplètes sont particulièrement gênants dans les études longitudinales, de plus en plus nombreuses, et l’absence de méthodes adaptées entrave le développement des recherches. L’approche que nous présentons repose sur une nouvelle classe d’estimateurs des coefficients kappa qui prend en compte les difficultés que l’on rencontre dans les études longitudinales où interviennent plusieurs évaluateurs, en particulier celles liées aux observations incomplètes. Nous illustrons la méthode à partir de données réelles concernant le sexe et la santé. B. J. Reich and J. S. Hodges 790 Modeling Longitudinal Spatial Periodontal Data: A Spatially Adaptive Model with Tools for Specifying Priors and Checking Fit La perte d’attachement (AL) ou longueur sous la racine dentaire qui n’est plus attachée à l’os par le ligament parodontal est une mesure habituelle de la maladie parodontale. Dans cet article, nous développons un modèle spatio‐temporel de surveillance de la progression de l’AL. Notre modèle est une extension de l’a‐priori conditionnel autorégressif (CAR), qui lisse spatialement les estimations vers leurs voisins. Cependant, puisque l’AL présente souvent des accès de grandes valeurs dans l’espace et dans le temps, nous proposons un modèle spatiotemporel CAR non‐stationnaire qui permet au degré de lissage temporel et spatial de varier dans les différentes régions de la bouche. Pour celà, nous attribuons à chaque site de mesure d’AL son propre ensemble de paramètres de variance, et lissons les variances avec des a‐priori spatiaux. Nous suggérons une heuristique pour mesurer la complexité des variances site‐spécifiques, et nous l’utilisons pour sélectionner les a‐priori qui garantissent que les paramètres du modèle sont bien identifiés. Sur des données d’un essai clinique, le modèle améliore la qualité de l’ajustement par rapport au modèle usuel dynamique CAR pour 90 des 99 mesures d’AL. Y. Guan 800 A KPSS Test for Stationarity for Spatial Point Processes Nous proposons une méthode formelle pour tester la stationnarité d’un processus spatial ponctuel. La statistique de test proposée est basée sur l’intégrale des carrés des écarts entre les nombres d’événements observés et leur moyenne sous l’hypothèse de stationnarité. Nous montrons que la statistique de test obtenue converge en loi vers une fonctionnelle d’un mouvement brownien bidimensionnel. Pour appliquer le test, nous comparons la statistique calculée aux valeurs critiques à l’extrémité supérieure de cette fonctionnelle. Notre méthode suppose seulement une condition de dépendance faible pour le processus, mais ne requiert aucun modèle paramétrique pour cela. De la sorte, elle peut être appliquée à une large classe de modèles de processus spatiaux ponctuels. Nous étudions l’efficacité du test à la fois par des simulations et des applications à deux exemples sur données réelles où la non stationnaritéétait préalablement envisagée en se basant sur des aspects graphiques. Notre test confirme cette non stationnarité suspectée dans les deux cas. W. Zucchini, D. Raubenheimer, and I. L. MacDonald 807 Modeling Time Series of Animal Behavior by Means of a Latent‐State Model with Feedback Nous décrivons une famille de modèles adaptés aux séries temporelles de comportement nutritionnel animal. Les modèles incluent un état non observé pouvant être interprété comme l’état de motivation de l’animal, et un mécanisme pour donner cet état en retour du comportement observé. Nous discutons des méthodes d’évaluation et de maximisation de la vraisemblance d’une série observée de comportements, de l’estimation des paramètres, et de l’inférence pour la plus probable séquence d’états sous‐jacents. Nous indiquons plusieurs extensions de ces modèles, incorporant des effets aléatoires. Nous appliquons ces méthodes à l’analyse du comportement nutritionnel des chenilles Helicoverpa armigera, et nous démontrons ainsi le potentiel de cette famille de modèles dans l’étude des comportements. R. King and S. P. Brooks 816 On the Bayesian Estimation of a Closed Population Size in the Presence of Heterogeneity and Model Uncertainty Nous considérons l’estimation de la taille d’une population fermée, qui présente souvent un intérêt pour des populations animales sauvages, en utilisant une étude de capture‐recapture. L’estimation de la taille totale de population peut être très sensible au choix du modèle utilisé pour l’ajuster aux données. Nous considérons une approche bayésienne, dans laquelle nous considérons chacun des huit modèles plausibles originellement décrits par Otis et al. (1978) dans un contexte simple, incluant des modèles avec une composante individuelle d’hétérogénéité. Nous montrons comment nous pouvons obtenir une estimation moyenne de la population totale, incluant simultanément le paramètre et l’incertitude du modèle. Pour illustrer la méthodologie nous effectuons d’abord une étude de simulation et nous analysons deux ensembles de données où la taille de population est connue, avant de considérer un exemple réel concernant une population de dauphins du nord‐est de l’Ecosse. A. J. Branscum and T. E. Hanson 825 Bayesian Nonparametric Meta‐Analysis Using Polya Tree Mixture Models Un objectif habituel dans une méta‐analyse est l’estimation d’une mesure d’effet unique en utilisant les données de plusieurs études qui sont toutes dessinées pour traiter la même question scientifique. Parce que les études sont typiquement réalisées dans des lieux géographiquement dispersés, les développements récents dans l’analyse statistique des données de méta‐analyses impliquent l’utilisation de modèles avec effets aléatoires qui tiennent compte de la variabilité entre études attribuable aux différences d’environnement, de démographie, de génétique, et d’autres sources d’hétérogeneïté entre les populations. En se fondant sur la théorie asymptotique, les statistiques résumées propres à chaque étude sont modélisées selon des distributions normales représentant les vraies mesures d’effets latents. Dans un deuxième temps une approche paramétrique modélise ces mesures latentes au moyen d’une distribution normale, qui est uniquement une supposition commode dénuée de justification théorique. Pour éliminer l’influence de modèles paramétriques par trop restrictifs sur l’inférence, nous considérons une classe plus large de distributions pour les effets aléatoires. Nous développons un nouveau modèle de mélange d’arbres de Polya Bayesien non paramétrique et hiérarchique. Nous présentons une méthodologie pour tester un modèle de mélange d’arbre de Polya contre un modèle avec effets aléatoires normaux. Ces méthodes fournissent aux chercheurs une approche immédiate pour conduire une analyse de sensibilité de la normalité des effets aléatoires. Une application impliquant une méta‐analyse d’études épidémiologiques pour caractériser l’association entre la consommation d’alcool et le cancer du sein est présentée qui, alliée à des résultats issus de données simulées, met en lumière la performance des mélanges d’arbre de Polya en présence de non‐normalité des mesures d’effet dans la population d’origine. G. Massonnet, P. Janssen, and T. Burzykowski 834 Fitting Conditional Survival Models to Meta‐Analytic Data by Using a Transformation Toward Mixed‐Effects Models Les modèles à fragilité sont communément utilisés pour modéliser des survies sur données en ‘clusters’. Les approches classiques pour ajuster des modèles de fragilité sont basées sur la vraisemblance. Nous proposons une approche alternative dans laquelle le problème initial d'« ajustement d’un modèle de fragilité» est reformulé en le problème d’« ajustement d’un modèle linéaire mixte » grâce à l’utilisation d’un modèle de transformation. Nous montrons que le principe de transformation s’applique aussi aux modèles multivariés à odds proportionnels ainsi qu’aux modèles de risques additifs multivariés. Il permet de plus de faire le lien entre des méthodes séparées en ce sens qu’il fournit un moyen général d’ajuster des modèles conditionnels pour des données de survie multivariées en utilisant la méthodologie des modèles mixtes. Nous nous centrons sur les modèles à fragilité afin d’étudier les caractéristiques spécifiques de la méthode proposée. En nous basant sur une étude de simulation nous montrons que la méthode proposée produit une alternative correcte et simple pour l’ajustement de modèles à fragilité sur des données présentant un nombre suffisamment grand de classes et des tailles d’échantillons modérées à grande à l’intérieur de niveaux de sous‐groupes de covariables. La méthode proposée est appliquée à des données provenant de 27 essais randomisés sur des cancers colorectaux avancés, disponibles par l’intermédiaire du groupe de Meta‐Analyse du Cancer. R. A. Hubbard, L. Y. T. Inoue, and J. R. Fann 843 Modeling Nonhomogeneous Markov Processes via Time Transformation Les études longitudinales constituent un outil puissant pour représenter la progression des maladies chroniques. Ces études sont habituellement menées avec des patients examinés lors de visites périodiques, donnant ainsi des données de type panel. Dans ce schéma d’observation, les temps exacts de transitions entre les états de la maladie, et la séquence suivie des états de la maladie sont inconnus, et les modèles à base de processus de Markov sont souvent utilisés pour décrire la progression. La plupart des applications reposant sur les processus markoviens supposent l’homogénéité par rapport au temps, autrement dit que les taux de transition sont constants au cours du temps. Cette hypothèse n’est pas satisfaite lorsque les taux de transition dépendent du temps à compter du début de la maladie. Cependant, peu d’outils statistiques existent pour prendre en compte cette non‐homogénéité. Nous proposons des modèles dans lesquels l’échelle de temps d’un processus de Markov non‐homogène est transformée en une échelle de temps opérationnelle par rapport à laquelle le processus est homogène. Nous développons une méthode pour l’estimation jointe de la transformation de temps et de la matrice d’intensité de transition pour le processus homogène transformé. Nous établissons une estimation au maximum de vraisemblance utilisant l’algorithme du score de Fisher par des études de simulation, et nous comparons la performance de notre méthode par rapport à des modèles homogènes et des modèles homogènes par morceaux. Nous appliquons notre méthodologie à une étude sur la progression du délire dans une cohorte de receveurs de transplantation de cellules souche, et nous montrons que notre méthode identifie les tendances temporelles dans l’incidence du délire et dans la récupération. C. C. Drovandi and A. N. Pettitt 851 Multivariate Markov Process Models for the Transmission of Methicillin‐Resistant Staphylococcus Aureus in a Hospital Ward L’Aureus Staphylococcus résistant à la méthicilline (SARM) est un pathogène qui continue d’être un problème majeur à l’hôpital. Nous développons des modèles et des algorithmes de calcul basés sur des données observées d’incidences hebdomadaires pour estimer les paramètres de transmission du MRSA. Nous étendons le modèle déterministe de McBryde, Pettitt et McElwain (2007) impliquant une population sous‐jacente de patients colonisés par MRSA et de personnels soignants qui décrit, parmi d’autres processus, la transmission entre patients non colonisés et personnels soignants colonisés et vice‐versa. Nous développons de nouveaux modèles de Markov bivariés et trivariés pour inclure l’incidence de telle façon que les taux de transmission estimés puissent être basés directement sur de nouvelles colonisations plutôt qu’indirectement sur la prévalence. La sensibilité imparfaite de la détection du pathogène est modélisée en utilisant un processus markovien caché. Les avantages de notre approche incluent (i) l’hypothèse d’une valeur discrète pour le nombre de personnels soignants colonisés, (ii) deux paramètres de transmission pouvant être incorporés dans la vraisemblance, (iii) la vraisemblance dépend du nombre de nouveaux cas pour améliorer la précision de l’inférence, (iv) les enregistrements individuels des patients ne sont pas requis, et (v) la possibilité d’une détection imparfaite de la colonisation est incorporée. Nous comparons notre approche avec celle utilisée par McBryde et al (2007), basée sur une approximation qui élimine les personnels soignants du modèle, utilisant une chaîne de Markov par Monte Carlo et des données individuelles des patients. Nous appliquons ces modèles à des données de colonisation de SARM, collectées dans de petites unités de soins intensifs (ICU) à l’hôpital Princesse Alexandra, Brisbane, Australie. A. R. Cook, G. J. Gibson, and C. A. Gilligan 860 Optimal Observation Times in Experimental Epidemic Processes Cet article décrit une méthode de choix de temps d’observation de processus stochastiques destinés à maximiser les espérances des informations de leurs paramètres. On considère deux modèles généralement utilisés pour des processus épidémiologiques: un processus simple de mort et un processus épidémique de susceptibilité d’infection (SI) avec des sources doubles d’infection se développant de l’intérieur ou de l’extérieur de la population. La recherche du plan optimal emploie des méthodes bayésiennes de calcul pour explorer l’espace expérimental commun paramètre‐donnée, combinéà une méthode connue sous le nom de fermeture de moment d’approximation de la vraisemblance pour rendre efficace l’étape d’acceptation. Pour les processus considérés, on montre que choisir un petit nombre d’observations de façon optimale est presqu’aussi bon que collecter des observations de manière plus intensive, pratique générale dans nombre d’expériences épidémiologiques. L’analyse du processus simple de mort permet une comparaison entre l’approche bayésienne intégrale et des dispositifs localement optimaux autour d’une estimation ponctuelle d’a priori basée sur des résultats asymptotiques. On démontre la robustesse de l’approche pour des a priori mal spécifiés du processus épidémique SI, pour lequel le problème de la faisabilité informatique du calcul de la vraisemblance exclut des plans optimaux. Nous montrons que des plans optimaux déduits d’une approche bayésienne sont semblables à des études d’observations d’une épidémie simple et à des études impliquant des épidémies répétées dans des sous‐populations indépendantes. Un optimum différent existe, cependant, quand l’objectif est de maximiser le gain de l’information basée sur des a priori informatifs ou non: ceci a des implications quand une expérience est conçue pour convaincre un observateur naïf ou sceptique plutôt que pour consolider la connaissance d’un observateur mieux informé. On présente quelques prolongements de ces méthodes, comprenant le choix de critères d’information et l’extension à d’autres processus épidémiologiques avec des probabilités de transition. K. F. Lam, J. V. Deshpande, E. H. Y. Lau, U. V. Naik‐Nimbalkar, P. S. F. Yip, and Ying Xu 869 A Test for Constant Fatality Rate of an Emerging Epidemic: With Applications to Severe Acute Respiratory Syndrome in Hong Kong and Beijing L’étiologie, la pathogénie et le pronostic d’une maladie récemment émergente sont généralement inconnus aux cliniciens. Des interventions et des traitements efficaces aussi précoces que possible garantissent la réduction du caractère fatal de la maladie à un minimum, et la suppression de traitements inadéquats. Dans ce contexte, la capacitéà extraire le plus d’informations hors des données disponibles est critique à la possibilité d’importantes prises de décision. L’inefficacité d’un traitement peut être reflétée par une mortalité constante avec le temps tandis qu’un traitement efficace mène normalement à un taux de décès décroissant. Un test statistique pour une mortalité constante avec le temps est proposé dans cet article. La statistique proposée converge vers un mouvement Brownien sous l’hypothèse nulle. Les caractéristiques spécifiques du mouvement Brownien permettent d’analyser également la distribution des premiers temps de passage à partir de tests séquentiels. Ceci permet à l’hypothèse nulle du taux de décès constant d’être rejetée le plus rapidement possible dès que l’évidence statistique devient suffisante. Les études de simulation montrent que les performances du test proposé sont bonnes et qu’il est très sensible pour trouver un taux de mortalité décroissant. Le test proposé est appliqué aux données du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS) à Hong Kong et Beijing. J. Peng, C.‐I. C. Lee, K. A. Davis, and W. Wang 877 Stepwise Confidence Intervals for Monotone Dose–Response Studies Dans les études de dose‐réponse un des points les plus importants est l’identification de la dose minimum efficace (minimum effective dose – MED), qui est définie comme la plus petite dose pour laquelle la réponse moyenne est meilleure que celle obtenue pour une dose nulle de contrôle, en terme de différence clinique significative. Les courbes doses‐réponses sont parfois monotones. Pour trouver la MED plusieurs auteurs ont proposé des procédures de test du genre up and down, basées sur des contrastes entre les moyennes. Dans cet article, pour identifier la MED, on propose une amélioration de la méthode de Marcus et Peritz (1976, Journal of the Royal Statistical Society, Series B 38, 157–161) et on développe une application de la méthode DR de Hsu et Berger (1999, Journal of the American Statistical Society 94, 468–482) pour construire, sous des hypothèses de monotonicité, la borne inférieure de l’intervalle de confiance pour la différence entre la réponse à une dose quelconque non nulle et celle du contrôle. La méthode proposée est illustrée par des exemples numériques et on présente des comparaisons de puissance obtenues par simulations. M. Ding, G. L. Rosner, and P. Müller 886 Bayesian Optimal Design for Phase II Screening Trials Dans la littérature, la plupart des plans de screening en phase 2 considèrent un traitement à la fois. Chaque étude est considérée isolément. Nous proposons une approche décisionnelle plus systématique pour le processus de screening de phase 2. Le plan séquentiel permet une plus grande efficacité et un meilleur apprentissage sur les traitements. L’approche incorpore un modèle Bayesien hiérarchique qui permet d’une façon formelle la combinaison d’information entre différentes études reliées entre elles, et améliore l’estimation dans de petits échantillons en exploitant l’information venant des autres traitements. Le plan incorpore une fonction d’utilité qui prend en compte le coût d’échantillonnage et le possible retour sur investissement. Des simulations par ordinateur montrent que cette méthode a une forte probabilité d’écarter des traitements à faible taux de succès et de faire évoluer en phase 3 des traitements à fort taux de succès. A. Vexler, A. Liu, E. Eliseeva, and E. F. Schisterman 895 Maximum Likelihood Ratio Tests for Comparing the Discriminatory Ability of Biomarkers Subject to Limit of Detection Dans cet article, nous étudions la comparaison des aires sous courbes ROC (Receiver Operating Characteristic) corrélées, des biomarqueurs diagnostiques dont les mesures sont soumises à une limite de détection (LOD), source d’erreur de mesure issue de la sensibilité instrumentale en épidémiologie. Nous proposons et nous examinons les tests du rapport des vraisemblances avec des caractéristiques opérationnelles qui sont aisément obtenues sous méthodologie classique du maximum de vraisemblance. R. Li and L. Nie 904 Efficient Statistical Inference Procedures for Partially Nonlinear Models and their Applications Motivés par une analyse d’un jeu de données réelles dans le domaine de l’écologie, nous sommes amenés à considérer une classe de modèles partiellement non linéaires où l’on note à la fois la présence d’une composante non paramétrique et d’une composante paramétrique. Nous développons deux nouvelles procédures d’estimation pour l’estimation des paramètres de la composante paramétrique. La consistance et la normalité asymptotique des estimateurs sont établies. Puis nous proposons ensuite une procédure d’estimation et une procédure de test F généralisé pour la composante non paramétrique dans les modèles partiellement non linéaires. Des propriétés asymptotiques de la nouvelle procédure d’estimation et le test statistique s’en déduisent. Les qualités des échantillons finis des procédures d’inférence proposées sont évaluées par des études de simulations de Monte Carlo. Une application dans le domaine de l’écologie est utilisée pour illustrer la méthode proposée E. Deschepper, O. Thas, and J. P. Ottoy 912 Tests and Diagnostic Plots for Detecting Lack‐of‐Fit for Circular‐Linear Regression Models Les diagnostics pour la régression et les tests de défaut d’ajustement sont principalement focalisés sur les modèles linéaires de régression linéaire. Lorsque les points sont distribués sur la circonférence d’un cercle, des difficultés apparaissent car il n’existe pas de point de départ ou d’origine. La plupart des tests classiques de défauts d’ajustement exigent de choisir arbitrairement une origine, mais des choix différents peuvent conduire à des conclusions différentes. Nous proposons un outil graphique d’ajustement et un test de défaut d’ajustement qui n’exige pas de point naturel initial. La méthode est basée sur des « résidus régionaux » qui sont définis sur des arcs de cercle. La méthode graphique localise formellement et visualise des sous ensembles d’observations dont l’ajustement n’est pas satisfaisant sur le cercle. Un exemple de données issues du domaine alimentaire est utilisé pour exhiber les problèmes mentionnés auparavant avec les tests classiques d’ajustement et pour illustrer la force de la méthode basée sur les « résidus régionaux » pour détecter et localiser les points de départ d’hypothèse de non effet. Une petite étude de simulation montre la bonne performance du test des « résidus régionaux » dans les deux cas d’écart global ou local du modèle. Puis ces idées sont étendues au cas ou il y a plus d’une variable explicative. B. Xie, W. Pan, and X. Shen 921 Variable Selection in Penalized Model‐Based Clustering Via Regularization on Grouped Parameters L’analyse en grappes modèle‐dépendante pénalisée a été proposée dans le cadre de données de haute dimension mais de petite taille d’échantillon comme celles rencontrées dans les études génomiques. En particulier, elle peut être utilisée pour la sélection de variables. Un nouveau schéma de régularisation est proposé pour regrouper ensemble plusieurs paramètres associés à la même variable au sein des grappes. Nous montrons analytiquement et numériquement que ce schéma est plus efficace que la conventionnelle pénalité L1 pour la sélection de variable. De plus, nous développons une stratégie pour combiner ce schéma de groupement avec le groupement de variables structurées. Des études de simulation et des applications aux données d’expression des micropuces pour la découverte de sous‐types cancéreux illustrent les avantages de notre nouvelle approche par rapport à plusieurs méthodes existantes. S. H. Lee, J. Lim, M. Vannucci, E. Petkova, M. Preter, and D. F. Klein 931 Order‐Preserving Dimension Reduction Procedure for the Dominance of Two Mean Curves with Application to Tidal Volume Curves Le travail présenté ici est issu d’une étude de cas reposant sur des tracés, à dimension et fréquence élevées, de capacité vitale respiratoire effectués pendant des bouffées d’angoisse provoquées. L’objectif est de développer une procédure pour évaluer la significativité de la supériorité d’une courbe moyenne par rapport à une autre. L’idée essentielle de la méthode suggérée est de préserver l’ordre sur les moyennes tout en réduisant la dimensionnalité des données. La matrice des données observées est projetée sur un ensemble de matrices de rang inférieur sous une contrainte de positivité. Une procédure de test multivarié est alors appliquée dans cette dimension inférieure. Nous utilisons des données simulées pour illustrer les propriétés statistiques de la méthode de test proposée. Les résultats obtenus sur l’étude de cas confirment l’hypothèse préliminaire des investigateurs et fournit un support à leur objectif de construction d’un modèle expérimental pour la bouffée d’angoisse clinique chez les sujets normaux.  相似文献   

17.
Résumé La sensibilité dePlutella maculipennis Curt. à divers hyphomycètes entomopathogènes est définie par des essais biologiques en conditions standardisées. La contamination est réalisée par pulvérisation sous tour de traitement de rondelles de chou calibrées; les chenilles au 3e stade, venant de muer, sont placées pendant 48 h sur les rondelles traitées. Le calcul des droites logarithme de la dose-probit de la mortalité et des DL 50 le 6e j après le traitement, montre que les larves deP. maculipennis sont sensibles aux différents types de propagules fongiques quelle que soit la formulation: conidiospores, blastopores non formulées, lyophilisées ou enrobées dans l'argile. La pathogénie de diverses souches deBeauveria bassiana (Bals.) Vuill.,B. brongniartii (Sacc.) Petch.,Nomuraea rileyi (Farl.) Sams.,Metarhizium anisopliae (Metch.) Sor.,M. flavoviride Gams. & Rozsypal, etPaecilomyces fumosoroseus Wize (Brown & Smith) est étudiée. Les résultats montrent dans quelles conditionsP. maculipennis est utilisé à La Minière comme insecte-test pour vérifier la qualité des préparations à base d'hyphomycètes.
Summary Bioassays of entomopathogenic hyphomycetes were conducted with 3rd instar larvae ofPlutella maculipennis Curt. at controlled conditions. Contaminations were carried out by spraying fungal suspension on small cabbage foliage discs in a spray tower. Newly molted larvae were placed on contamined discs during 48 h. The LD 50 dosages showed a high susceptibility of insects to differentBeauveria propagules such as conidiospores, not formulated blastospores, lyophilized blastospores or clay-coated blastospores. Moreover some strains ofBeauveria bassiana (Bals.) Vuill.,B. brongniartii (Sacc.) Petch.,Nomuraea rileyi (Farl.) Sams.,Metarhizium anisopliae (Metch.) Sor.,M. flavoviride Gams & Rozsypal andPaecilomyces fumoso-roseus (Wize) Brown & Smith were tested for specificity toP. maculipennis larvae. The results indicated that Lepidoptera larvae are interesting as test insects to measure the potency of some hyphomycetes biopreparations. It was established that a 6 days delay after treatment is sufficient when the fungal strain is pathogenic toP. maculipennis.
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18.
T. Edland 《BioControl》1965,10(4):331-333
Résumé La NoctuelleEupsilia transversa Hufn. était abondante dans l'Ouest de la Norvège en 1962, la chenille causant de graves dégats aux arbres fruitiers. En 1963, une infestation de granulose apparut sur les chenilles et en deux années réduisit la population à un niveau très bas. Le syndrome de la larve malade est décrit. Les résultats de quelques essais d'infection à petite échelle permettent de considérer ce virus comme capable de réduire effectivement la population deE. transversa dans les conditions de laboratoire. La granulose semble être léthale à tous les stades du ravageur sauf le dernier.   相似文献   

19.
Résumé Melanagromyza cuscutae Hering était considéré comme un agent biotique prometteur pour la lutte biologique contre la Cuscute. Dans les conditions de laboratoire, les imagos en présence de Cuscute et d'une solution de miel s'accouplent 1 à 4 jours après leur émergence, habituellement le matin, pendant 2 à 5 heures. Les femelles pondent 2 à 8 jours plus tard et cela durant 6 à 15 jours; au cours de leur vie (8 à 21 jours), chaque femelle dépose 11 à 132 œufs avec un maximum de 31 œufs dans une journée. L'éclosion des œufs se produit après 1 ou 2 jours. Les 3 stades larvaires et le stade pupe durent respectivement 7 à 8 et 8 à 13 jours. La ponte détermine une hyperplasie des cellules de la plante h?te et le forage des tiges entra?ne leur durcissement, leur noircissement puis leur dessiccation sur 10 cm. Un fort parasitisme (60–70%) par 6 espèces d'Hyménoptères a été observé en mai et juin. La Mouche était active en mars-avril et septembre–novembre en plaine et en juin–juillet en montagne, lorsque les températures étaient comprises entre 17 et 23°C. Les périodes défavorables sont passées à l'état de pupe dans les tiges minées. Les tests de spécificité ont montré que les femelles fécondées refusent de pondre dans 81 espèces de plantes appartenant à 42 familles. Seuls,Tradescantia sp. etIpomoea batatas re?urent chacune 1 œuf qui évolua normalement tandis que la larve n'a pas poursuivi son développement. L'alimentation de l'adulte surCuscuta semble essentielle pour la reproduction: en l'absence de cette plante, l'accouplement et le développement ovarien n'ont pas lieu.   相似文献   

20.
Résumé L'étude de la toxicité de 11 produits insecticides a été réalisée en laboratoire (application locale) sur des femelles deEupelmus urozonus.Dalm. Elle montre selon les insecticides utilisés une DL50 qui peut varier de 3,2 ng par insecte pour le parathion jusqu'à 76,7 ng par insecte pour le trichlorfon. D'autre part, le dimethoate, le fenthion, le diazinon et le bromophos ont été testés en ce qui concerne leur action résiduelle sur feuilles d'olivier vis-à-vis du parasite et deDacus oleae Gmel. Après le traitement des oliviers avec ces 4 insecticides, utilisés soit à la dose de 0,3‰ de matière active, soit sous forme d'un mélange attractif (3‰ de matière active et 4% d'hydrolysat de protéines), on observe toujours une mortalité supérieure deD. oleae par rapport à celle enregistrée chezE. urozonus.
Summary The toxicity of 11 insecticides was determined in the laboratory (topical application) for females ofE. urozonus. The LD 50 s ranged from 3,2 ng per insect for parathion to 76,7 ng per insect for trichlorfon. In addition, the residual activity of dimethoate, fenthion, diazinon and bromophos on olive leaves was determined for the parasite andD. oleae. After olive leaves were treated with the 4 insecticides at dosages of 0,3‰ or 3‰ active material (this latter in combination with 4% protein hydrolyzate), there was consistently higher mortality ofD. oleae thanE. urozonus.
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