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1.
Résumé Etude d'un complexe de sources, situé dans la Plaine du Danube Inférieur (= Plaine Roumaine ou Plains de Valachie), à 100 m d'alt. environ. La station se caractérise par un complexe de facteurs uniques dans ce coin de (Europe: abondance de l'eau phréatique froide sortant à jour sur une surface restreinte, protection efficace grâce à une saulaie compacte, variété des substrats et abondance des sources trophiques. Ces éléments rendent possible l'existence d'une faune relique, comprenant rotifères, tardigrades, coléoptères, trichoptères, hydracariens, etc., espèces ayant ici leur seule station de la Plaine Roumaine. Les espèces qu'on signale dans le travail sont soit formes de montagne, soit à aréal septentrional ou septentrional-occidental, soit, enfin, caractéristiques pour les tourbières d'altitude, souvent même pour les tourbières acides à Sphagnum. On considère la faune du complexe de Corbii Ciungi comme un rests remarquable de la faune aquatique ayant peuplé la Plaine Roumaine antérieurement à la mise en friche sauvage des forêts et à l'extension impétueuse de l'agriculture, phénomènes ayant radicalement transformé ce territoire.  相似文献   

2.
Resume et conclusions La région de Beni-Ounif, Figuig et Ben Zireg, cadre de cette étude, est située sur la bordure méridionale de l'Atlas saharien et supporte un climat de caractère désertique par la faiblesse et l'irrégularité des précipitations. A la suite de périodes relativement pluvieuses, l'apparition de nombreuses thérophytes, l'acheb des indigènes, permet de faire l'étude des groupements végétaux dans leur développement optimum. Trois types de stations se montrent particulièrement riches en ces espèces: les stations cultivées et rudérales, les dépressions sablo-limoneuses du reg et des plateux rocheux, les pentes rocailleuses des montagnes et des collines. Seuls les deux dernières stations ont fait de notre part l'objet d'une étude phytosociologique approfondie.o| li]I.|Les d\'epressions non sal\'ees portent trois associations: association \`a Althaea Ludwigii et Trigonella anguina des cuvettes limoneuses, association \`a Lotononis dichotoma des ravinelles, association \`a Asphodelus pendulinus des talus sableux. La composition floristique et le sol de la premi\`ere sont nettement diff\'erents des deux autres, qui sont au contraire tr\`es voisines. Ce sont les diff\'erences dans la teneur en limon et argile qui sont d\'eterminantes dans la localisation respective des trois groupements: 28% en moyenne d'\'el\'ements fins (limon + argile) dans l'Althaeetum, 8,5% dans le Lotononidetum, 5% dans l'Asphodeletum; c'est pour une teneur de l'ordre de 12% d'\'el\'ements fins que s'\'etablit le passage entre l'Althaeetum et le Lotononidetum. La teneur plus \'elev\'ee en argile du sol du premier groupement lui conf\`ere une plus grande hygroscopicit\'e; mais tr\`es rapidement, apr\`es les pluies, la teneur en eau du sol des trois groupements dans les 10 cm sup\'erieurs se r\'eduit \`a l'eau d'hygroscopicit\'e. Les autres caract\`eres d'habitat sont semblables.Aux abords des habitations, l'enrichissement en matières organiques provoque le remplacement de ces associations par un groupement nitrophile, l'association à Peganum Harmala et Bassia muricata.L'élément floral saharo-sindien est nettement prédominant dans tous ces groupements, avec une représentation de 2,5 à 5 fois plus grande que celle de l'élément méditerranéen. li]II.|Les associations des pentes rocailleuses, contrairement aux pr\'ec\'edentes, sont peu sensibles \`a la nature physico-chimique du substratum, mais sont \'etroitement li\'ees aux conditions climatiques locales, elles-m\^emes sous la d\'ependance de l'exposition, de l'altitude et de la situation g\'eographique de la cha\^ine. Ce caract\`ere est particuli\`erement apparent dans le territoire que nous avons \'etudi\'e, par sa situation \`a la limite commune de deux groupes d'associations de rocailles, l'un saliarien que nous appelons l'Atractyletalia babelii, l'autre m\'editerran\'een, le Sedetalia altissimae.Au premier appartient l'association à Morettia canescens et Fagonia longispina qui colonise les rocailles des chaînons les plus méridionaux de l'Atlas saharien occidental jusqu'à une altitude de 1100 m eviron, à l'exception des fortes pentes d'exposition Nord où se localise une association à Senecio flavus et Centaurea incana var. Saharae, groupement moins héliophile, plus riche en formes méditerranéennes et faisant transition avec le Sedetalia.Le groupe du Sedetalia est représenté au Dj. Antar de Ben Zireg par l'association à Ferula Cossoniana et Leucanthemum paludosum var. gaetulum, avec une sous-association à Aristida Adscensionis aux expositions Sud à Est et Ouest depuis 1100 m jusqu'à plus de 1600 m, et une sous-association à Rosmarinus officinalis aux expositions Nord au dessus de 1500 m. Ces deux groupements ont le même aspect de steppe montagnarde d'halfa, mais les formes sahariennes sont encore dans la proportion de 4/5 des espèces méditerranéennes dans le premier, alors qu'elles n'y sont plus que dans la proportion de 1/2 dans le second. La présence du Juniperus phoenicea dans la sous-association rosmarinetosum, son absence totale de la sous-association aristidetosum donnent une indication précieuse pour des essais éventuels de reboisement. On trouvera dans Vegetationsbilder, 6 (4), T. 19, une photographie d'un de ces groupements de rocailles, le Morettieto-Fagonietum anabasidetosum, au pied d'une pente occupée par le M.-F. artemisietosum. Au fond, la face Sud de l'Antar, couverte dans sa plus grande partie par le Feruleto-Leucanthemetum.Les caractères physico-chimiques du substratum ont peu d'influence sur la composition des groupements; seuls les grès tendres, dont les éboulis se colmatent de sable, ont permis dans le Morettieto-Fagonietum l'établissement de psammophytes qui différencient une sous-association à Aristida floccosa.Ainsi, alors que les groupements sahariens des surfaces planes ou de faible relief sont des indicateurs très sensibles des conditions édaphiques, ceux des montagnes se montrent le plus influencés par les facteurs climatiques locaux. Une étude des associations de rocailles étendue à l'ensemble de l'Atlas saharien occidental permettrait sans doute d'établir avec une grande précision les moindres variations du climat dans cette région et apporterait une documentation précieuse pour une mise en valeur de ces territoires déshérités.Reçue par la rédaction le 14.XII.1951.  相似文献   

3.
Résumé Les nombreuses mesures effectuées pour évaluer le métabolisme de base chez l'homme ont montré qu'il existe une différence dans le métabolisme basal en relation avec le sexe. Le métabolisme de l'homme étant en moyenne supérieur de 6 à 7% au métabolisme de la femme.Ce caractère de sexualité ne peut pas se rattacher directement à une différence dans le comportement des glandes génitales ou des hormones de l'un et l'autre sexe et nous ne pouvous pas le considérer comme une espèce de caractère sexuel secondaire.Les recherches deRiddle et ses collaborateurs sur le métabolisme du Pigeon ont montré que, pour l'uf et l'embryon de cette espèce, le métabolisme du mâle est plus élevé que celui de la femelle.Divers autres travaux font ressortir la mÊme différence de métabolisme en faveur du mâle dans d'autres espèces; Rat, Batraciens etc.Ce caractère de sexualité, métabolisme plus élevé chez le mâle, est une conséquence de l'activité respiratoire plus forte dans les cellules de ce sexe. L'interprétation des expériences deRiddle sur les embryons nous permet de rattacher la plus grande activité respiratoire de ces cellules à leur pouvoir d'oxydation (rH intracellulaire) plus élevé.Les différences sexuelles dans le métabolisme nous apparaissent alors comme une manifestation de la 1e loi de sexualisation cytoplasmique et nous pouvons supposer que ces différences de métabolisme ont une aussi grande généralité que la loi dont elles sont une des conséquences.  相似文献   

4.
Résumé 1. Les travaux deSarà (1953) et deBurton (1963) ont remis en question la valeur systématique des caractères morphologiques dans la classification des Eponges Calcaires, et ont proposé de considérer de nombreuses formes connues comme des variétés individuelles et régionales d'espèces très plastiques et variables. Nous avons essayé de préciser, par l'observation directe en plongée libre, la distribution et les préférences écologiques des Calcaires, de définir ainsi les limites naturelles de leurs populations, et d'étudier ensuite la variabilité des caractères morphologiques à l'intérieur de ces populations.2. Nous exposons ici l'exemple des espèces des genresClathrina etAscandra, étudiées en Adriatique, dans les régions de Marseille et de Roscoff. Leur distribution est en rapport direct et très précis avec l'exposition aux vagues et à la lumière, à tel point que sur une surface réduite plusieurs espèces se succèdent et se remplacent en fonction de l'exposition de l'endroit. Dans la règion de Roscoff cette distribution est plus large ce qui est dû aux effets des marées, mais les zones écologique préférentielles pour les espèces deClathrina ont pu être établies en fonction de l'importance de l'apport des sédiments par les eaux côtières.3. La possibilité de définir des populations dont la distribution est très précisemment délimitée malgré une coexistence dans un espace réduit, et qui ne sont pas réliées par les formes transitoires, permet d'éliminer l'hypothèse de la cospécificité de ces populations. Elle permet également d'établir les variations morphologiques possibles au sein d'une espèce, de retenir les caractères significatifs pour la classification, et finalement de distinguer les espèces qui se ressemblent morphologiquement. Dans le cas d'animaux qui, commeClathrina, possèdent très peu de caractères utilisables en systématique, c'est la seule façon de résoudre les problèmes de leur taxonomie.
The importance of research on the ecological distribution for the taxonomy of calcareous sponges
The particular difficulties of the taxonomy of calcareous sponges are due to their great plasticity and their capacity for adaptation which obscure the natural limits of species. An attempt was made to define the natural populations of the Mediterranean species of the generaClathrina andAscandra through a study of their ecological distributions. The populations not connected by the transitory forms were defined by their ecological preferences, and, as they are found in a close cohabitation, were treated as having the specific values. The variability of different morphological features is discussed, the features significant for taxonomy are pointed out and the morphologically close species are defined.
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5.
Summary Great theoretical value has always been attached toBoveri's discovery as regards chromatin diminution inAscaris, for this discovery appeared to expose the mechanism causing the propagative cells, in which all chromatin remains, to originate an entirely new organism, whereas the soma cells of which the chromosomes have been diminished are only capable of specific differentiation.Boveri was further able to show that, not only do the soma and propagative nuclei differ from each other, but that rather the character of the cell-plasma decides whether the nucleus diminishes or not. Considerations are brought forward to prove that the diminisher hypothesis as given byKing andBeams, is untenable. Diminution has always been supposed to result in the loss of the totipotence of the diminished nuclei. In the light of recent chromosome research this course of events does not seem probable. Therefore the following theory is brought forward: When the egg ofAscaris is split, blastomeres originate, which differ from each other as to the plasma. In proportion to the quality of the surrounding plasma, now these now other genes of the totipotent nucleus react in different cells, thus originating the specific differentiation of the cell in question. This cooperation between plasma and nucleus is, however, at first obstructed in the large collective chromosomes ofAscaris, by the presence of their thickened ends. In order to keep up this cooperation a certain quality of plasma is needed, situated in a certain horizontal zone of the egg. As soon as, in the course of the division, nuclei come to rest in different zones, a diminution occurs, and differentiation of the cells in question sets in. Towards the end of the embryonic development the ends of the chromosomes are lost in the propagative cells, and also in these cells differentiation occurs.
Résumé On a toujours attribué une haute signification théorique à la découverte deBoveri, de la diminution des chromatines chez l'ascaris puisqu'elle semblait expliquer le mécanisme qui cause que les cellules propagatrices où séjourne, la totalité de l'effectif des chromatines, font de nouveau sortir d'elles-mêmes un organisme entier, pendant que les cellules somatiques, dont les chromosomes ont été diminués, ne sont plus capables qu'à produire une différenciation spécifique. De plus,Boveri a pu démontrer, que les noyaux somatiques et propagateurs ne sont pas, à peu de chose près, différents, mais que c'est bien plus la qualité du plasme des cellules qui décide si les noyaux qui leur ont été distribués, diminuent ou non. Des arguments sont apportés, qui démontrent que l'hypothèse du diminisher échafaudée parKing etBeams est insoutenable. En général on s'est représenté. l'action de la diminution de telle façon que la totipotentialité des noyaux diminués a été perdue. Cependant, le fait n'est pas acceptable quand on le considère à la lumière de la recherche moderne sur les chromosomes. Par conséquent, nous proposons l'opinion suivante: Dans l'uf de l'ascaris, des blastomères différant plasmatiquement les uns des autres prennent naissance pendant le fendage. Selon l'état du plasme environnant, dans les cellules individuelles on voit réagir certain gène, dans les autres un autre gène du noyau totipotentiel, causant ainsi la différenciation des cellules visées. Cette collaboration entre le plasme et le noyau est cependant premièrement bloquée dans les grands chromosomes collectifs de l'ascaris par la présence des bouts de chromosomes épaissis. Pour leur conservation une certaine qualité de plasme est requise qui se trouve dans une zone horizontale déterminée de l'uf. Dès que, dans le procès du fendage, des noyaux arrivent dans d'autres zones du plasme, la diminution a lieu, et la différenciation des cellules visées s'opère. Cependant, après la conclusion du développement embryonal, les bouts des chromosomes se perdent dans les cellules propagatrices et la différenciation a lieu aussi dans ces cellules.
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6.
Résumé L'ensemble des recherches faites sur la sexualisation cytoplasmique a permis de montrer que les faits exprimés par les deux premières lois de sexualisation cytoplasmique traduisent des phénomènes très généraux de la sexualité, mais aucune démonstration expérimentale des lois n'avait été tentée.Les rapports intimes qui existent entre les faits exprimés par ces lois permettent de supposer que les deux énoncés traduisent peut être deux aspects différents d'un même phénomène. Il semble donc illusoire de chercher à donner pour chaque énoncé une démonstration indépendante et nous avons essayé d'établir une démonstration d'ensemble.L'état d'avitominose B entraine dans l'organisme une série de perturbations: 1 dans le métabolisme, 2 dans l'énergétique des tissus, 3 dans la respiration intracellulaire. Cet ensemble de modifications se trouve être analogue à celui qu'entrainerait une diminution du rH intracellulaire.D'autre part, la carence en vitamine B entraine une hyperlipémie qui place les cellules dans des conditions de nutrition nouvelles par rapport aux graisses dont elles disposent.L'ensemble de ces perturbations, tant dans la valeur du rH intracellulaire que dans les conditions de nutrition par rapport aux lipides, réalise, d'après les lois de sexualisation cytoplasmique, des conditions particulièrement défavorables à la polarisation des cellules dans le sens mâle.Or, on peut constater que, dans l'organisme ainsi modifié expérimentalement par l'avitominose, parmi toutes les cellules, ce sont les cellules polarisées dans le sens mâle qui se trouvent être le plus rapidement et le plus fortement frappées.Le rapprochement de ces diverses constatations nous parait constituer une véritable démonstration expérimentale des deux lois de sexualisation cytoplasmique.Une partie des recherches concernant la sexualisation cytoplasmique a été faite avec un microscope offert par la fondationElizabeth Thompson. L'auteur exprime sa gratitude au comité de cette fondation.  相似文献   

7.
Summary The polymorphism of social wasps has been studied by arranging the different structural types in a generalised distance chart. These structural types group the wasps according to their sex, caste and species. Between each of a pair of types is the appropriate generalised distance, that is, the vector separation afforded by seven morphometric characters, combined into a discriminant function. The mutual orientation of these generalised distances reflects the various underlying modes of growth elicited during the larval instars, when all the distances are put together in a chart.The dimensionality of this chart thus suggests the number of modes of growth to be considered, and in these wasps there seem to be not more than three important sources of variation. These sources are the sexual dimorphism, the specific polymorphism, and a dimension which expresses the caste status of the insects. Larger workers resemble the queens more than do smaller workers not only in size but also in respect of their caste status. This greater resemblance suggests the influence of a quantitative factor in caste determination.The external wing dimensions of wasps are almost isometric, but the width of the body expands posteriorly far more in the queens than it does in the workers, even taking into account their different sizes: such a relation is allometric.If their parthenogenetic origin confers any greater uniformity on the males, this enhanced homogeneity of form is masked by the substantial specific differences in male variability as compared with that of the workers.
Sommaire Dans le but d'éclaircir le polymorphisme des Guêpes sociales on a construit un diagramme qui fait ressortir les relations entre les divers types structurax. Ces types structurax groupent les quêpes selon leur sexe, leur caste et leur espèce. Chaque paire de types possède sa propre distance généralisée, c'est-à-dire la séparation vectorielle produite par sept caractères morphométriques combinés dans une fonction discriminative. L'orientation mutuelle des écartements associés aux distances généralisées nous permet de distinguer, dans ces Guêpes, les diverses façons de se développer pendant les stades larvaires.La dimensionalité du modèle représentant le diagramme des distances généralisées laisse entrevoir qu'il n'y a que trois sources importantes de variation qui sont: le dimorphisme sexuel, le polymorphisme entre espèces voisines, et une dimension qui exprime l'état de caste des insectes. Il paraît que les grandes ouvrières s'approchent des reines plus que les petites ouvrières, non seulement par rapport à la taille, mais aussi à l'égard de leur état de caste. Cette ressemblance plus proche nous fait soupçonner l'influence d'un facteur quantitatif de détermination de caste.Les dimensions externes des ailes des Guêpes sont presque isométriques, mais la largeur du corps s'étend postérieurement bien plus chez les reines que chez les ouvrières, même en tenant compte de leur différence de taille; cette relation est allométrique.Si l'origine parthénogénétique confère aux mâles une uniformité de forme plus grande, celle-ci est masquée par des différences spécifiques considérables dans la variabilité des mâles par rapport à celle des ouvrières.
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8.
Conclusions Il n'est pas impossible, en toute première approximation, d'assimiler une société d'insectes à un système multistable (Ashby) et les individus qui la composent à un ensemble d'organes de base (von Neuman).Ce sont là, en effet, deux façons de raisonner qui permettent de retrouver par la théorie de nombreauses formes de comportement observées dans la nature et, surtout, d'aborder de manières complémentaires l'important problème des interactions sociales et de la transmission de l'information entre insectes sociaux.Il est clair, à la lumière des travaux d'Ashby, qu'un certain bruit de fond est nécessaire à l'intérieur d'une société d'insectes, afin de réaliser l'indépendance relative des différents sous-systèmes, dont l'ensemble est susceptible de s'adapter, dans des délais convenables, à toute modification d'environnement. Quant aux théories devon Neuman, elles permettent de comprendre comment l'existence de ce bruit de fond, si elle est cause du caractère aléatoire et plus ou moins incorrect de la transmission de l'information, n'entrave pas pour autant le fonctionnement correct et fidèle de l'ensemble de la société.Il est, par ailleurs, curieux de constater que l'étude des systèmes cybernétiques auxquels nous nous sommes constamment référé ici,visait à l'origine la mise en évidence des analogies qu'ils présentent avec le cerveau. Or, si l'on veut bien admettre le bien-fondé des considérations développées dans cet article, il existe des rapports relativement étroits entre ces systèmes et ceux que constituent les insectes sociaux. Il semble, dès lors, que l'application de la cybernétique à l'étude des sociétés d'insectes constitue une méthode d'investigation qui devrait se révéler fructueuse et conduire, en particulier, à un renouveau de la théorie du superorganisme.  相似文献   

9.
Sommaire Dans le présent travail, sont examinées les associations des plantes ammophiles qui se rencontrent sur les côtes d'ouest du Péloponnèse (voir la carte du texte).Ces côtes sont les plus favorables à la formation des dunes de sable, car, d'une part elles sont plus ou moins escarpées et par suite plus exposées aux vents sud-ouests qui régnent à cette région, et, d'autre part, on rencontre dans cette région les trois facteurs qui sont nécessaires pour la formation des dunes, le vent, le sable et les plantes, qui constituent, d'après Kühnholtz-Lordat (1923) le trinôme dynamique. Les géophytes à rhizome, Ammophila arenaria, Agropyrum junceum ssp. mediterraneum, Galilea mucronata, et Sporobolus pungens, qui sont considérées comme espèces à grand géodynamisme positif sont très abondantes tout le long du cordon littoral de la plage (Tableaux I–III).La classe Cakiletea maritimae est représentée dans cette région par les associations Salsola Kali — Xanthium strumarium Oberd. et Tx. 1950, et Anthemis Muenteriana —Salsola Kali. La première a été trouvée pour la première fois par Oberdorfer (1952) sur les côtes de la Grèce du Nord et a été classifiée par Oberdorfer et Tüxen (1950), tandis que, la seconde, qui n'a pas été trouvée ailleurs, peut-être considérée comme une nouvelle association des plantes.Les associations de la classe ci-dessus sont rencontrées sur les côtes ou les baies abritées du vent et particulièrement aux endroits où il existe une quantité suffisante d'humus et des débris végétales. L'association des plantes Salsola Kali — Xanthium strumarium est plus nitrophile que la seconde et se rencontre sur les régions les plus basses du rivage, où s'est accumulée une quantité suffisante d'humus et des débris végétaux. Ces derniers proviennent, le plus souvent, des espèces Zostera marina, Posidonia oceanica, Arundo Donax et d'autres. L'association des plantes Anthemis Muenteriana — Salsola Kali est moins nitrophile que la précédente et se rencontre sur les dunes basses d'une hauteur de 0.50–1.50 m qu'elle recouvre; ces dunes sont parallèles au rivage. Cette association apparaît le plus souvent dans sa phase optimale. Aux endroits où la quantité d'humus et des débris végétaux est moindre, apparaît l'association Agropyretum mediterraneum dans sa phase initiale (Tableau I et Photos 9–10).L'association Agropyretum mediterraneum apparaît principalement sur les dunes d'une hauteur de 1 à 2 m, sauf dans très peu de cas (Tableau II). La phase optimale de l'association Agropyretum mediterraneum se rencontre sur les dunes d'une hauteur de 1.50 à 2 m. Ces dunes se trouvent aux endroits où la côte est plus escarpée et par suite plus exposée aux vents sudouests, comme sont, par exemple, les côtes de la région Kaïafa (Photos 15–17). La phase optimale de cette association se caractérise par une abondance des espèces caractéristiques et par l'abondance des représentants des géophytes à rhizome, comme les espèces Agropyrum junceum ssp. mediterraneum, Galilea mucronata, et Sporobolus pungens (Tableau II, nos 1–6).L'association des plantes Ammophiletum arundinaceae se rencontre sur les dunes dont la hauteur dépasse les 2 mètres. Ces dunes se trouvent aux endroits où la côte est plus exposée aux vents sud-ouests, comme sont les côtes de Petrochori et de la région Zacharo. Cette association apparaît dans sa phase optimale, et sur des dunes qui sont bien développées et dont la hauteur, est à partir de 2.5 m et peut atteindre les 15 m (Tableau III et Photos 19–23).L'association bien connue Crucianelletum maritimae qui se rencontre sur les dunes stabilisées des côtes ouests de la Mediterranée, est représentée dans cette région par l'association des plantes Euphorbia terracina — Silene nicaeensis. Cette association représentative se devéloppe sur les dunes stabilisées de la région explorée. Leur hauteur varie, entre 4 et 11 mètres. Elle apparaît comme une association des plantes typiques avec 2 variantes, celle de Rumex bucephalophorus et celle de Centaurea sphaerocephala, et aussi comme les sous-associations Chondrilla juncea — Scolymus hispanicus et Trifolium scabrum —Nigella aristata (Tableau IV et Photos 24–26).En général les associations des plantes ammophiles se rencontrent sur les côtes ouests du Péloponnèse dont le sol est constitué, dans sa plus grande partie, par du sable d'un gros moyen ou moyennement fin.Les associations de la classe Cakiletea maritimae et l'association des plantes Agropyretum mediterraneum se développent sur des endroits où le sol est constitué d'une grande partie, en sable gros (Fig. 4 et 5). Entre eux, les plantes de la classe Cakiletea maritimae se développent sur un sol qui contient, en outre, une assez grande quantité d'humus et des débris végétaux, tandis que, pour l'association Agropyretum mediterraneum, les élements ci-dessus peuvent exister en une très petite quantité ou ne pas s'y trouver.Le sol, sur lequel se développent les associations des plantes Agropyretum mediterraneum et Ammophiletum arundinaceae est différent du sol propre à l'association Euphorbia terracina — Silene nicaeensis, car, dans le premier cas, celui-ci se constitue, en principal d'un sable d'un gros moyen, tandis que, dans le second cas, d'un sable moyennement fin (Fig. 5).Pour tous les sols, propres au développement des associations ammophiles des côtes du Péloponnèse, ou a une abondance de CaCO3. Malgré le fait que l'analogie de CaCO3 varie, a partir d'un pourcentage moyen jusqu'à une grande quantité, l'evolution de la végétation dans ces différentes phases, ne dépend pas de cette quantité.La réaction de ces sols varie, pour la plupart, entre 6.65 et 8.20 (Tableaux 10–14).  相似文献   

10.
Résumé Les Pachycondyla soror sont des prédateurs généralistes. Lorsque l'ouvrière découvreuse a capturé une grosse proie, elle peut, soit la ramener au nid toute seule, soit recruter des congénères pour cette tâche. Après la capture d'un premier termite, les trajets exploratoires sont caractérisés par une géométrie différente: leur sinuosité augmente. Il s'agit là d'une adaptation à la chasse de proies vivant en groupes. D'autre part, ces fourmis distinguent parfaitement les ouvriers des soldats. Face aux soldats, on observe l'apparition d'une posture (antennes et pattes antérieures relevées, hors de portée des mandibules de la proie). Dans quelques cas, deux ouvriers sont ramenés à la fois.  相似文献   

11.
Résumé La greffe de pancréas foetal chez le rat alloxanisé (une injection d'alloxane de 100–250 mg/kg) corrige immédiatement et définitivement le diabète. La sécrétion d'insuline est, au début, assurée par le greffon puisque dans les îlots du pancréas de l'hôte l'alloxane a provoqué la destruction totale des cellules B. Durant les deux premières semaines qui suivent la bréphoblastie, les îlots sont le lieu d'une prolifération massive de cellules A; les premières cellules B néoformées apparaissent vers le 15e jour mais la proportion normale des cellules AB n'est rétablie que 1 1/2 à 2 mois après l'implantation de la greffe. Au fur et à mesure de la régénération des cellules B, la fonction insulinique des îlots du pancréas de l'hôte se substitue à celle du greffon qui dégénère progressivement.Chez les rats pancréatectomisés et greffés, la sécrétion d'insuline est également assurée par le greffon pendant le 1er mois environ. La régénération du pancréas à partir de reliquats pancréatiques laissés dans la région de la confluence des canaux de Wirsung et biliaire, aboutit, à 3 1/2 mois, à une polynésie d'îlots, souvent volumineux et irréguliers, formés presqu'exclusivement de cellules B. La glycémie restant constamment normale, la sécrétion d'insuline est ici encore dans une première phase, assumée par le greffon qui dégénère, par la suite, au fur et à mesure que les îlots du régénérat sont capables de secréter de l'insuline en quantité suffisante pour assurer l'équilibre glycémique.La prolifération et la néogenèse des cellules A, comme celles des cellules B, se font essentiellement aux dépens des cellules des acini exocrines qui perdent leurs caractères de cellules exocrines (disparition des granulations de zymogène et de la réserve de RNA) et prolifèrent en gros bourgeons plasmodiaux A ou B. La différenciation de cellules endocrines se fait également, mais plus rarement, à partir de l'épithélium des petits canalicules secrétoires sous acineux.Bréphoplastie = greffe d'organe foetal; terme créé par R. M. May.  相似文献   

12.
Résumé Les auteurs ont étudié le rein de Triturus cristatus carnifex (Laur.) au point de vue anatomique, cytologique et cytochimique. Venant confirmer des données d'auteurs précédents, ils ont signalé la présence dans le rein de cet Urodèle de deux régions, rein génital et rein pelvien, lesquelles diffèrent quant à leur aspect, à la disposition des néphrons et aux rapports que la première de ces région entretient, chez le mâle, avec la gonade. Ils soulignent les différences qui caractérisent les néphrons du rein génital chez les deux sexes.Ce recherches confirment la présence dans le néphron du Triton de cinq segments qui se suivent dans l'ordre ci-après: collet cilié, segment à bordure en brosse que l'on peut diviser en deux tronçons P1 et P2, segment intermédiaire cilié, segment à bâtonnets, segment d'union. De nombreux néphrostomes constituent autant de communications entre les néphrons et le coelome. De ces néphrostomes part un canal néphrostomial souvent assez long, canal qui, après un parcours ondulé, débouche dans un collet. Dans le rein génital du mâle, les néphrostomes font défaut.La position des différents segments du néphron dans le rein correspond à celle observée par d'autres auteurs chez des Urodèles d'espèces différentes: les glomérules, les segment à bâtonnets et les néphrostomes sont situés dans la région ventrale; dans les régions dorsale et dorso-latérale, on trouve au contraire les segments à bordure en brosse; les collets et les segments intérmédiaires sont situés entre ces deux régions.Le diamètre du néphron est variable; il atteint son minimum au niveau du collet et du segment intermédiaire.Dans la région apicale des cellules du collet on a observé des granulations P.A.S. positives qui font défaut dans les autres segments ciliés du néphron (canal néphrostomial et segment intermédiaire). Parmi les activités enzymatiques étudiées, seule la 5-nucléotidase est présente dans le collet.La distribution différente des substances P.A.S. positives et du pigment permet de diviser le segment à bordure en brosse en deux tronçons P1 et P2 qui passent progressivement l'un dans l'autre. Dans P1 le matériel P.A.S. positif est formé de fines granulations presque toujours situées au dessus du noyau — granulations qui sont aussi Hale et F.P. positives — et d'amas irréguliers situés à la base de la cellule et le long des limites cellulaires. Dans P2 les substances P.A.S. positives sont formées par contre de granulations de dimension variable; généralement d'une certaine dimension, ces granulations sont situées en position paranucléaire; elles sont Hale, F.P. positives et nettement acidophiles.Tout le matériel P.A.S. positif mentionné ci-dessus ne semble guère être de nature mucopolysaccharide acide ni de nature glycogénique.Dans P2 on observe des gouttes de pigment jaune-brun, faiblement F.P. positif, pigment qui constitue le caractère le plus typique de ce segment.Dans tout le segment à bordure en brosse les cellules revèlent une faible pyroninophylie cytoplasmatique qui semble légèrement plus accentuée dans P2. Dans P2, et plus particuliérement dans sa moitié distale, on observe de fréquentes images difficiles à préciser au microscope optique; ces images pourraient être attribuées aussi bien à des phénomènes de sécrétion que d'absorption.Le segment à bordure en brosse est le le segment où l'on peut démontrer histochimiquement le plus grand nombre d'activités enzymatiques. On a pu confirmer en effet la présence et la localisation de l'activité phosphatasique alcaline non spécifique aussi bien que de celle acide et décrire la localisation de celles lipasique, glucose 6-phosphatasique et 5-nucléotidasique. L'activité succinodéshydrogénasique et celle ATPasique, au niveau du chondriome, sont très faibles.Le segment intermédiaire cilié est caractérisé par l'absence de substances P.A.S. positives dans ses cellules.Le caractère le plus évident du segment à bâtonnets est fourni par sa richesse en chondriome, par la présence de matériel bleu alcian positif dans quelques-unes de ses cellules, et par l'intensité des réactions ATPasique et succino-déshydrogénasique. Dans le tiers distal de ce segment on peut mettre en évidence une faible activité lipasique.Lors de la discussion, les auteurs insistent tout particulièrement sur les données histochimiques obtenues, notamment en ce qui concerne le comportement des systèmes enzymatiques et le caractère spécifique des réactions obtenues dans le cadre des conditions tecniques adoptées.Recherche conduite et publiée avec une contribution du Consiglio Nazionale delle Ricerche.  相似文献   

13.
J. Dufrenoy 《Protoplasma》1930,11(1):303-311
Conclusions Les pédicelles des poils absorbants deDrosera, les nodosités radicales deMelampyre ou deMyrica, l'insertion des hampes florales de Phanérogames parasites, c'est-à-dire les organes qui servent plus spécialement à l'absorption, et qui sont la voie de transport de matières nutritives solubles, sont pauvres en bois: autour des vaisseaux ligneux, rares et peu différenciées, nous trouvons toujours, dans le tissu libérien, des cellules vivantes, allongées et disposées en files, contenant des vacuoles tanniques. Dans les pédicelles des poils deDrosera, nous savons depuisDarwin que le système vacuolaire se fragmente en une série de petites vacuoles filamenteuses lorsque les cellules sont le lieu de passage de matériaux nutritifs solubles (en particulier de protides).Des modifications identiques affectent le vacuome des cellules périvasculaires des nodosités radicales ou des hampes florales de Phanérogames parasites, et y font apparaître des formes filamenteuses de vacuoles analogues à celles qui caractérisent le «phénomène de l'agrégation». Ces vacuoles filamenteuses sont colorables vitalement par le rouge neutre. Elles sont mises en évidence, après fixation mitochondriale, sous forme de canalicules homologues des «canalicules de Holmgren» ou des «Canaux de Golgi».Ces vacuoles filamenteuses s'observent dans les territoires cytoplasmiques riches en mitochondries. Leur présence parait trahir la formation ou le passage de matériaux nutritifs solubles, et plus particulièrement, de protides solubles.  相似文献   

14.
Résumé Chez le cobaye, une injection intracardiaque d'alloxane de 200 à 400 mg/kg provoque des altérations hépatiques bien caractérisées:4–12 heures après l'injection, les lésions sont déjà étendues: stase sanguine avec dilatation considérable des veines périlobulaires et des capillaires, immigration massive, par voie sanguine, de granulocytes neutrophiles, rupture des capillaires des zones périportales par destruction pycnotique des cellules endothéliales. Les cellules hépatiques de la zone périlobulaire dégénèrent par vacuolisation aqueuse aboutissant à la lyse cellulaire.24 heures après l'injection, les altérations hépatiques ont atteint leur degré maximum, de vastes lacunes, résultant de la lyse cellulaire et remplies de sang extravasé, encerclent des espaces de Kiernan plus ou moins détruits; en bordure de ces lacunes, les endothéliums manquent sur une certaine distance et, dans cette zone, les cellules hépatiques sont moins vacuolisées qu'au stade précédent. Les premiers bourgeons de régénération apparaissent aux depens des régions les moins altérées des espaces de Kiernan.48 heures après l'injection, les lésions sont en grande partie réparées; la fréquence des mitoses dans les cellules hépatiques saines, en bordure lésions assure la régénération de ces éléments; tandis que des bourgeons de régénération périportaux sont responsables de la reconstruction de nouveaux espaces de Kiernan et probablement de la néoformation des endothéliums des capillaires.L'étendue des lésions dépend de la quantité d'alloxane injectée et de la voie d'injection; à dose égale, les lésions; provoquée par injection intrapéritonéale sont beaucoup moins accusées que par voie intracardiaque.Il existe une relation étroite entre la quantité de glycogène contenue dans les lobules hépatiques et l'étendue des zones nécrotiques; à dose égale d'alloxane, les altérations sont nettement moins accusées dans les foies riches en glycogène que dans ceux qui en sont dépourvus.L'intoxication alloxanique ne provoque pas chez le cobaye de dégénérescence graisseuse hépatique dans les 48 heures qui suivent l'injection.Ge travail est dédié au professeur Eugène Bujard, directeur de l'Institut d'Histologie de l'Ecole de Médecine de Genève, en l'honneur de ses 70 ans, en hommage de profonde estime et de très grande reconnaissance.  相似文献   

15.
Flies from the first generation of isofemale lines of D. melanogaster founded by wild flies collected in spring, summer and autumn in two French populations have been studied for 4 successive years. Cyclical seasonal variations occur in various genetically determined characteristics involved in reproductive potential.The number of ovarioles of the females and female capacity to control oviposition are subject to variation consisting of an increase in frequency of genotypes controlling large number of ovarioles and strong oviposition blocking control in spring and autumn samples. The opposed genotypes (low number of ovarioles and weaker blocking of oviposition control) are favored in summer generations.This balancing selection, induced by temperature variations, modifies temporarily the genetic equilibrium of the population. This enhances the frequency of better adapted genotypes when conditions become less favorable.
Résumé L'étude pendant 4 ans de lignées isofemelles, fondées par des mouches capturées dans la nature, au printemps, en été et en automne, dans deux population françaises de D. melanogaster, a mis en évidence des variations saisonnières cycliques portant sur différents caractères liés au potentiel reproducteur. Les individus observés appartenaient à la première génération de laboratoire, élévée en conditions standard; les fluctuations observées correspondaient donc à des variations d'ordre génétique.Le nombre d'ovarioles des femelles et leur capacité à controler leur ponte en présence d'un substrat peu favorable sont soumis à ce type de variations cycliques. Il consiste en une augmentation de la fréquence de certains phénotypes (nombre d'ovarioles élevé et forte capacité de blocage de l'oviposition) au printemps et en automne, tandis que les génotypes opposés (faible nombre d'ovarioles et faible capacité de blocage) sont favorisés pendant les générations estivales.Ces variations correspondent à une sélection balancée induite par les fluctuations de la température. Elles conduisent à une modification temporaire de l'équilibre génétique de la population et à un accroissement de la fréquence des génotypes considérés comme mieux adaptés au climat tempéré, lorsque les conditions environnementales deviennent moins favorables.
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16.
Résumé Chez les deux Columbidae étudiés, les cellules C sont présentes à la fois dans les corps ultimobranchiaux et dans la thyroïde. Les corps ultimobranchiaux sont constitués de cordons renfermant des cellules glandulaires et des cellules bordantes. Dans certaines zones périphériques de la thyroïde, des cordons ultimobranchiaux typiques sont localisés dans les espaces interfolliculaires et sous-capsulaires. Des cellules C folliculaires basales analogues à celles de la thyroïde du mammifère sont rarement observées.Les caractères morphologiques des cellules C sont identiques quelle que soit leur localisation: ultimobranchiale, thyroidienne extrafolliculaire ou folliculaire basale. Les granules sécrétoires diffèrent légèrement par leur forme chez le pigeon et le tourtereau; leur diamètre moyen est plus variable d'une cellule à l'autre chez le pigeon.Des contacts neuroglandulaires existent au niveau des cordons glandulaires localisés dans les corps ultimobranchiaux et dans la thyroïde. Leur signification reste obscure.
Ultimobranchial and thyroidian localization of C cells in two Columbidae: the pigeon and the turtle-doveAn electron microscopic study
Summary In the two Columbidae we studied, C cells are present both in the ultimobranchial bodies and in the thyroid. Ultimobranchial bodies consist of cords which are made up of glandular cells and limiting cells. In certain peripheral regions of the thyroid, typical ultimobranchial cords are situated in the interiollicular and infracapsular spaces. Basal follicular C cells similar to those of the mammalian thyroid are rarely observed.The morphological characteristics of the C cells are identical whatever their situation may be: ultimobranchial or thyroidian, be it extrafollicular or basal follicular. The secretory granules differ slightly by their shape in the pigeon and the turtle-dove; their medium diameter varies more from one cell to another in the pigeon.Neuroglandular contacts exist at the level of the glandular cords situated in the ultimobranchial body and in the thyroid. Their signification is not clearly understood.
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17.
Résumé La production des castes, notamment des nymphes, futurs imagos ailés et des ouvriers chez leReticulitermes lucifugus est soumise à un cycle biologique annuel. L'auteur montre que dans les colonies naturelles les nymphes apparaissent quelques semaines après l'essaimage des jeunes imagos, vers la fin du printemps en une fois et en grande quantité. Elles se développent pendant l'été et arrivent en automne à l'avant-dernier ou même au dernier stade avant la mue imaginale. En hiver le développement de la colonie est normalement arrêté par le froid. Au début du printemps les nymphes se transforment en imagos et quittent la colonie. Pendant le repos hivernal les sexuées femelles accumulent beaucoup de corps gras et, au moment où les grandes nymphes se transforment en imagos, une ponte massive se produit dans le nid. Après la disparition des imagos la colonie voit son potentiel nutritif considérablement augmenté, puisqu'il n'y a plus de nymphes à nourrir. Pour cette raison les larves, à leur tour bien alimentées, peuvent se transformer en nymphes. Celles-ci, par leur croissance et leur constant besoin de nourriture, abaissent de nouveau le potentiel alimentaire. En conséquence de cette baisse, les larves qui apparaissent pendant l'été et l'automne sont mal nourries et donnent des ouvriers.Si les colonies deReticulitermes l. santonensis ont leur nid dans une maison bien chauffée en hiver, comme c'est le cas dans quelques immeubles de La Rochelle, lecycle annuel peut se transformer encycle semestriel. Les nymphes formées au printemps arrivent à l'état imaginal en automne et essaiment alors. Quand ils quittent la colonie un nouveau cycle commence qui permet un autre essaimage cinq à six mois plus tard, au printemps.L'auteur suppose que le facteur climatique et le facteur alimentaire jouent le rôle principal dans la formation des nymphes et dans le cycle biologique des Termitières.  相似文献   

18.
Conclusion et résumé Les Abeilles reconnaissent le sexe de la larve transposée dans les ébauches de cellules royales et réagissent en fonction de ce sexe: pour les larves de mâles, l'acceptation est toujours inférieure à celle des ouvrières et, quelquefois, elle peut être nulle pour des petits nombres de larves transposées. En outre, dans la partie orpheline de la ruche, les Abeilles construisent une cellule royale différente suivant le sexe de la larve transposée à l'intérieur.Les larves de mâles transposées dans les ébauches de cellules royales peuvent se nymphoser, mais un grand pourcentage de ces larves meurent peu de temps après l'operculation, mort qui peut être due à ces conditions inhabituelles dans laquelle les larves sont placées, en particulier leur position (verticale au lieu d'être horizontale).  相似文献   

19.
Résumé On peut rendre horizontaux les rayons d'une ruche et verticaux ceux d'un nid de guêpes sans perturbations visibles pour l'élevage ou le comportement des ouvrières.Les abeilles réparent très facilement et immédiatement les trous creusés dans les cellules d'ouvrières ou de reines, elles posent sans difficulté un fond aux cellules d'ouvrières si on l'a enlevé. Elles tordent une lame de cire perpendiculaire aux rayons pour la mettre en position parallèle.Les abeilles peuvent déposer leur miel dans les trous d'une plaque de bois, dans des rayons de métal ou de plastique; elles peuvent élever leur couvain dans des rayons de plastique et leurs reines dans des cellules de verre ou de plastique. Les guêpes peuvent operculer avec du carton les rayons des abeilles. Les guêpes souterraines dont on vient de déterrer le nid le couvrent de terre et l'enterrent en creusant au-dessous. Si une plaque de métal glissée au-dessous s'y oppose, elles le reconstruisent peu à peu de manière à l'amener sur le bord de la plaque et à l'enterrer à nouveau.  相似文献   

20.
L'écologie     
Conclusions L'écologie cherche à connaître les conditions d'existence des organismes par rapport à leur milieu physique et biotique.D'une part elle étudie les exigences des organismes envers le milieu et leurs adaptations à celui-ci; d'autre part, elle recherche comment le milieu influe sur les organismes. Or, puisque chaque être vivant fait partie du milieu des autres et que sa présence et son activité modifient le milieu physique et biotique pour lui-même comme pour les autres, l'écologie est amenée à considérer en général les interactions entre les facteurs constitués par les organismes ainsi que par les agents inorganiques.Toutefois, la complexité de ces interactions est telle qu'à leur analyse physico-chimique s'opposent des difficultés partiellement insurmontables. La raison en est que les multiples facteurs écologiques n'agissent pas isolément, mais en combinaison dans l'espace et dans le temps. Il en résulte des états d'équilibre relatif dont seule l'expérience multiséculaire de la nature nous révèle l'aboutissement avec certitude. Aussi bien l'écologiste qui veut en tenir compte commence-t-il ses recherches par le relevé qualitatif et quantitatif des groupements biologiques spontanés. Le chercheur les reconnaît à la constance relative de leur composition, dans les divers endroits où ils sont réalisés, constance résultant de l'équilibre relatif entre les facteurs. C'est exactement pour de tels groupements queMöbius à créé le terme de biocénose. Ainsi la biocénotique peut être considérée comme la propédeutique d'une écologie justement conçue; elle ne serait que préparatoire et provisoire si la Science pouvait un jour entièrement éclaircir le jeu des forces écologiques.Enfin en essayant de bien situer l'écologie dans le cadre des disciplines biologiques voisines, il est utile d'avoir présent à l'esprit l'ébauche suivante d'un nouveau système de la biologie:
Zusammenfassung Oekologie, Ethologie, Biogeographie und Biocoenotik werden noch häufig miteinander verwechselt. Diese Disziplinen lassen sich an Hand des Schemas unterscheiden, das in vorstehenden Schlussfolgerungen wiedergegeben ist. Dieses Schema ist zugleich ein Beitrag zu einem neuen, dreidimensionalen System der Biologie.Speziell wird auf den methodischen Unterschied zwischen Oekologie und Biocoenotik eingegangen. Die Biocoenotik kann als eine unentbehrliche Vorstufe der Oekologie angesehen werden, insofern sie die natürliche Vergemeinschaftung der Organismen als ein grossartiges, von der Natur selbst eingesetztes Experiment betrachtet. Ihre Aufgabe ist es, dass Ergebnis dieses Experiments zu beschreiben. Die Lebensgemeinschaften, die sie dabei unterscheidet, sind gekennzeichnet durch ihre häufig wiederkehrende, einigermassen konstante Zusammensetzung, entsprechend den relativen Faktoren-Gleichgewichten, welche sich im Laufe der Jahrhunderte einstellen. Die Lebensgemeinschaften sind aber viel leichter zu erfassen als die Faktoren-Gleichgewichte und deren biologische Bedeutung. Ihre Abgrenzung erfolgt, — wie in der Taxonomie diejenige der Arten — auf Grund objektiver Diskontinuitäten. Letztere gründen sich in der Biocoenotik auf die sich ökologisch ersetzenden (vikariirenden) Arten. Sie sind die Prüfsteine für die Grundeinheiten der Biocoenotik: die Biocoenosen.] Soweit die Organismen einer Biocoenose aufeinander einwirken, stellen sie gleichzeitig einen Konnex dar; und soweit sie in ihren Ansprüchen oder Anpassungen übereinstimmen, gehören sie auch zum gleichen Lebensformen-Typ. Es ist praktisch, drei Grössenordnungen von Biocoenosen zu unterscheiden: Synusien, Assoziationen und Biome.

L'écologie
Postface Dans mes Analyses et synthèses biocénotiques (1947a), j'ai discuté la conception d'Agrell, qui se base sur des stations-types préétablies. Depuis,Agrell a consacrédeux articles polémiques (Opusc. ent., Lund, 1948) à soutenir que ses Bestandestypen s'identifient aux groupements écologiques tels que je le conçois.Il n'en est rien.Dans l'idée d'Agrell, tous les relevés provenant d'un même type de stations font a priori partie d'un même Bestandestyp. La conséquence en est que certaines espèces en réalité vicariantes, c'est-à-dire ne cohabitant jamais -Tetracanthella wahlgreni etFolsomia brevicauda, par exemple — se trouvent réunies, sur le papier, dans une même communauté. Au contraire, dans mon système, les relevés faits dans un certain type de stations (AH par exemple, cf.Gisin, 1947a) sont classés tantôt dans un groupement (2b), tantôt dans un autre (3a), d'après leur composition faunistique servant d'indicateur. Cette différence explique amplement les discordances qu'Arell relève entre mes indices d'abondance-fréquence et les siens, discordance prouvant une fois de plus que les Bestandestypen et les groupements ne sont pas la même chose. Agrell qualifie de résidu l'un de mes groupements. Or, rien n'est plus résiduel queson Bestandestyp 2, qui représente l'ensemble de 7 stations sur 10, celles qui restent après avoir retranché les 3 stations de milieux extrêmes. Agrell reproche à ma méthode de laisser inclassables certains relevés dépourvusd'espèces vicariantes. Cela n'est-il pas préférable au classement de force de relevés, fragmentaires et aux calculs hasardeux basés sur des unités hétérogènes?Enfin,Agrell estime que le choix des espèces caractéristiques est subjectif. J'ai: montré qu'il ne l'est ni plus ni moins que celui des caractères spécifiques en taxonomie.
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