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1.
Henri Saëz 《Mycopathologia》1970,41(3-4):383-395
Résumé Chez 44 Babouins,Papio papio (Desm.), appartenant à la collection du Parc zoologique de Paris, distingués en trois groupes, en fonction de l'âge, nous avons pratiqué 101 prélèvements aux niveaux suivants du tube digestif: intestin grêle gros intestin et rectum.C'est chez les animaux les plus âgés que nous avons obtenu les valeurs les plus élevées pour les deux critères étudiés, le pourcentage de positivité et la richesse spécifique des prélèvements et ce, aussi bien en ce qui concerne l'ensemble des levures identifiées que pour les seuls constituants de la flore probable. La fréquence de ces champignons aux divers étages du tube digestif, ainsi que l'incidence saisonnière sur les isolements ont été abordés.
In 44 Baboons,Papio papio (Desm.), of the Zoological Park of Paris, 101 samples have been taken at three levels of the alimentary tract: small intestine, large intestine and rectum. Three groups of subjects have been recognized according to age. The yeasts or the yeast-like flora, have been found with maximum of frequency and diversity in the oldest animals. The variations of the isolation in the three levels of this Mammal's gut and the seasonal influence have been discussed.
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2.
Résumé Nous avons observé depuis longtemps déjà que la FourmiCremastogaster scutellaris forme de grandes colonnes de récolte, formations stables pendant toute une saison. Dans une note précédente (1) nous avons montré qu'il est relativement facile d'étudier l'activité collective des ouvrières hors du nid en faisant varier les facteurs du milieu et en observant le comportement de ces colonnes. Il nous a été ainsi possible de déterminer l'existence d'un thermo-preferendum (situé aux environs de 25° pour cette espèce), pour lequel l'activité de la colonne est maxima. De même nous avons pu montrer que l'activité journalière de ces colonnes est arythmique et se trouve uniquement sous l'influence directe et mesurable de la température.Dans l'étude qui suit, nous avons cherché à savoir de quelle façon les facteurs externes déterminaient l'arrêt d'activité hivernal (hibernation) et la reprise d'activité printanière (rupture d'hibernation) des fourmilières deCr. scutellaris. Nous ne nous occuperons pas ici de ce qui se passe à l'intérieur de la fourmilière ni des incidences de l'hibernation sur le cycle biologique de la colonie (ceci fera l'objet de publicationsultérieures), mais simplement des phénomènes qui sont visibles à l'extérieur du nid et qui affectent les colonnes d'ouvriéres.  相似文献   

3.
Conclusions Cultivé sur un milieu synthétique vitaminé, Phycomyces n'absorbe pas, dans les limites de concentration de nos expériences, une quantité appréciable de vitamine B 1. Le test animal ne permet pas de mettre en évidence une synthèse de la vitamine B 1 par le champignon.La quantité maximum de vitamine B 1 qui, théoriquement pourrait être présente dans le mycélium du champignon, en admettant le cas le plus favorable, est trop faible pour pouvoir agir sur le champignon et activer un milieu synthétique.Il est très probable que l'on doive faire appel au second facteur de croissance de Mucorinées (facteur M). Aux dépens où à la faveur de la présence de la vitamine B 1, Phycomyces fabrique donc, à part le facteur agissant sur la levure (effet bios), une autre substance auxogène activant le développement d'une nouvelle culture du champignon.Si la substance en question, contenue dans l'extrait de Phycomyces, agit sur le développement d'une nouvelle culture, il faut naturellement admettre que dans le premier mycélium, ayant servi à préparer l'extrait, un rôle doit lui être dévolu également.L'action de la vitamine B 1 ne nous semblerait donc pas directe; la présence de cette dernière est indispensable pour permettre au champignon d'effectuer la synthèse des facteurs qui lui sont propres.  相似文献   

4.
René Molinier 《Plant Ecology》1959,8(5-6):340-383
Conclusions La Provence apparaît, en définitive, comme un territoire des plus variés aux divers points de vue climatique, édaphique, biotique.C'est une région d'autant plus favorable aux études phytosociologiques que la variété des milieux s'y double d'une brutalité souvent étonnante des contrastes, conduisant à la juxtaposition parfois extrêmement précise d'associations végétales très différentes, dont les limites peuvent alors être cartographiquement figurées avec une très suffisante exactitude.Cette vigueur des contrastes est surtout marquée en Provence calcaire où les divers termes des séries évolutives dérivant du Quercetum ilicis climacique ou y conduisant, se juxtaposent souvent sans transition de quelque importance.Les contrastes sont cependant moins accusés en Provence cristalline et dans la Basse-Vallée du Rhône.En Crau comme en Camargue, les associations végétales se juxtaposent souvent en ceintures parallèles ou concentriques — elles s'individualisent alors facilement —, souvent en mosaïques irrégulières, au grè des variations locales des deux facteurs déterminants: l'eau en Crau, le sel en Camargue.En Provence cristalline, les Maures étant surtout faites de roches se délitant facilement (grès, micaschistes et phyllades) sous un climat chaud et humide, le sol se reconstitue facilement après sa destruction partielle par l'érosion; les contrastes sont moins tranchés; on observe des transitions nombreuses entre les divers termes des séries évolutives, dont les limites ne peuvent être fixées qu'approximativement. Nous y avons notamment abordé le problème de la forêt de chêne-liège dont la signification est loin d'être connue, non seulement en Provence mais sur toute l'étendue de son aire, en Afrique du Nord, en Espagne, au Portugal, en France méridionale, en Italie et dans les Iles de la Méditerranée occidentale.En provence cristalline, il est certain que l'homme en a considérablement assuré l'extension, directement pour l'utilisation du liège, indirectement par la coupe et le feu, et, en bien des points de la Méditerranée occidentale, le chêne-liège se présente comme une essence cultivée.Par ailleurs rien ne permet de mettre en doute son indigénat. Mais, dans les conditions actuelles du milieu en Provence cristalline:le chêne vert est possible partout;dans les conditions naturelles de la concurrence vitale le chêne vert l'emporte sur le chêne-liège.Si, donc, la forêt originelle a comporté le chêne-liège, ce ne peut être qu'à l'état d'essence secondaire et seulement en quelques points où une faible couverture forestière lui permettait de cohabiter avec le chêne vert.Les documents cartographiques au I/20 000e tendent à montrer, d'aileurs que, dans les conditions naturelles de reconstitution de la forêt ou dans le peuplement naturel des sols neufs (Isthme de Giens), c'est la chênaie de chêne vert, non la chênaie de chêne-liège qui s'installe.Les grandes unités phytosociologiques de la Provence paraissent être maintenant convenablement définies floristiquement; il convient donc d'en poursuivre l'étude écologique, dont certains aspects seulement les plus apparents—mais peut-être pas toujours les plus actifs-, ont été abordés.Notons enfin la démonstration faite, au cours de l'excursion, de la parfaite application possible des méthodes phytosociologiques à l'étude des groupements marins et la nécessité, particulièrement apparente en milieu marin, de considérer tout autant les animaux que les végétaux. L'avenir est bien aux biocénoses dont les grands traits ont été mis en évidence, quant à la côte de la presqu'île de Giens, par Roger Molinier.Reçu par la rédaction le 20. XII. 1958.avec la collaboration de ROGER MOLINIER pour la partie marine et G. TALLON pour la Camargue.  相似文献   

5.
Résumé Le service de Parasitologie de l'Université de NANTES s'est intéressé aux problèmes de Mycologie hospitalière, d'épidémiologie des mycoses ainsi que d'expérimentation sur les affinités fongiques, à l'échelon régional, et de 1963 à 1973.La contribution clinique a porté essentiellement sur les levuroses étudiées soit au niveau des cavités buccales irradiées, soit chez les malades des services de Réanimation où l'interprétation du rôle pathogène de Candida parapsilosis nécessite des épreuves immunologiques.Nous avons décrit une forme de Blastomycose chéloïdienne à Aureobasidium pullulans.Nos études morphologiques ont surtout porté sur l'observation au microscope électronique à balayage des ultrasculptures présentées par les champignons kératinophiles, ce qui nous a permis de distinguer les différentes espèces du complexe Microsporum gypseum. Il ne semble pourtant pas que cette technique d'observation permette de résoudre tous les problèmes. La conservation des Dermatophytes en eaudistillée par la méthode de Castellani s'est révélée particulièrement remarquable: une souche de M. gypseum a été récupérée après 6 ans de conservation par ce procédé.Notons, en matière d'épidémiologie la prédominance de Trichophyton rubrum sur T. mentagrophytes, survenue récemment: la recrudescence passagère d'Epidermophyton floccosum; la présence d'Arthroderma simii sur une plage. Une étude des champignons kératinophiles telluriques du massif armoricain a porté sur près de 3000 échantillons de terre, ce qui a permis de retrouver, assez rarement d'ailleurs, Arthroderma benhamiae.Nos expérimentations ont porté sur les réponses sérologiques et histologiques de lapins à une imprégnation aspergillaire par instillation intra-trachéale: les résultats obtenus ont été comparés aux examens sérologiques obtenus chez l'homme atteint d'aspergillose. Enfin, nous avons remarqué que le contact levures-cellules sarcomateuses opéré in vitro permet aux levures d'acquérir un pouvoir immunisant antitumoral par emprunt antigénique. La création d'un service de Parasitologie, Mycologie et Immunologie Parasitaire à l'Unité d'Enseignement et de Recherche des Techniques Médicales de NANTES nous a permis non seulement d'aborder les problèmes du diagnostic biologique des mycoses humaines, mais aussi d'entreprendre des enquêtes épidémiologiques dans la région nantaise ainsi que des expériences sur les affinités fongiques.
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6.
Resume et conclusions La région de Beni-Ounif, Figuig et Ben Zireg, cadre de cette étude, est située sur la bordure méridionale de l'Atlas saharien et supporte un climat de caractère désertique par la faiblesse et l'irrégularité des précipitations. A la suite de périodes relativement pluvieuses, l'apparition de nombreuses thérophytes, l'acheb des indigènes, permet de faire l'étude des groupements végétaux dans leur développement optimum. Trois types de stations se montrent particulièrement riches en ces espèces: les stations cultivées et rudérales, les dépressions sablo-limoneuses du reg et des plateux rocheux, les pentes rocailleuses des montagnes et des collines. Seuls les deux dernières stations ont fait de notre part l'objet d'une étude phytosociologique approfondie.o| li]I.|Les d\'epressions non sal\'ees portent trois associations: association \`a Althaea Ludwigii et Trigonella anguina des cuvettes limoneuses, association \`a Lotononis dichotoma des ravinelles, association \`a Asphodelus pendulinus des talus sableux. La composition floristique et le sol de la premi\`ere sont nettement diff\'erents des deux autres, qui sont au contraire tr\`es voisines. Ce sont les diff\'erences dans la teneur en limon et argile qui sont d\'eterminantes dans la localisation respective des trois groupements: 28% en moyenne d'\'el\'ements fins (limon + argile) dans l'Althaeetum, 8,5% dans le Lotononidetum, 5% dans l'Asphodeletum; c'est pour une teneur de l'ordre de 12% d'\'el\'ements fins que s'\'etablit le passage entre l'Althaeetum et le Lotononidetum. La teneur plus \'elev\'ee en argile du sol du premier groupement lui conf\`ere une plus grande hygroscopicit\'e; mais tr\`es rapidement, apr\`es les pluies, la teneur en eau du sol des trois groupements dans les 10 cm sup\'erieurs se r\'eduit \`a l'eau d'hygroscopicit\'e. Les autres caract\`eres d'habitat sont semblables.Aux abords des habitations, l'enrichissement en matières organiques provoque le remplacement de ces associations par un groupement nitrophile, l'association à Peganum Harmala et Bassia muricata.L'élément floral saharo-sindien est nettement prédominant dans tous ces groupements, avec une représentation de 2,5 à 5 fois plus grande que celle de l'élément méditerranéen. li]II.|Les associations des pentes rocailleuses, contrairement aux pr\'ec\'edentes, sont peu sensibles \`a la nature physico-chimique du substratum, mais sont \'etroitement li\'ees aux conditions climatiques locales, elles-m\^emes sous la d\'ependance de l'exposition, de l'altitude et de la situation g\'eographique de la cha\^ine. Ce caract\`ere est particuli\`erement apparent dans le territoire que nous avons \'etudi\'e, par sa situation \`a la limite commune de deux groupes d'associations de rocailles, l'un saliarien que nous appelons l'Atractyletalia babelii, l'autre m\'editerran\'een, le Sedetalia altissimae.Au premier appartient l'association à Morettia canescens et Fagonia longispina qui colonise les rocailles des chaînons les plus méridionaux de l'Atlas saharien occidental jusqu'à une altitude de 1100 m eviron, à l'exception des fortes pentes d'exposition Nord où se localise une association à Senecio flavus et Centaurea incana var. Saharae, groupement moins héliophile, plus riche en formes méditerranéennes et faisant transition avec le Sedetalia.Le groupe du Sedetalia est représenté au Dj. Antar de Ben Zireg par l'association à Ferula Cossoniana et Leucanthemum paludosum var. gaetulum, avec une sous-association à Aristida Adscensionis aux expositions Sud à Est et Ouest depuis 1100 m jusqu'à plus de 1600 m, et une sous-association à Rosmarinus officinalis aux expositions Nord au dessus de 1500 m. Ces deux groupements ont le même aspect de steppe montagnarde d'halfa, mais les formes sahariennes sont encore dans la proportion de 4/5 des espèces méditerranéennes dans le premier, alors qu'elles n'y sont plus que dans la proportion de 1/2 dans le second. La présence du Juniperus phoenicea dans la sous-association rosmarinetosum, son absence totale de la sous-association aristidetosum donnent une indication précieuse pour des essais éventuels de reboisement. On trouvera dans Vegetationsbilder, 6 (4), T. 19, une photographie d'un de ces groupements de rocailles, le Morettieto-Fagonietum anabasidetosum, au pied d'une pente occupée par le M.-F. artemisietosum. Au fond, la face Sud de l'Antar, couverte dans sa plus grande partie par le Feruleto-Leucanthemetum.Les caractères physico-chimiques du substratum ont peu d'influence sur la composition des groupements; seuls les grès tendres, dont les éboulis se colmatent de sable, ont permis dans le Morettieto-Fagonietum l'établissement de psammophytes qui différencient une sous-association à Aristida floccosa.Ainsi, alors que les groupements sahariens des surfaces planes ou de faible relief sont des indicateurs très sensibles des conditions édaphiques, ceux des montagnes se montrent le plus influencés par les facteurs climatiques locaux. Une étude des associations de rocailles étendue à l'ensemble de l'Atlas saharien occidental permettrait sans doute d'établir avec une grande précision les moindres variations du climat dans cette région et apporterait une documentation précieuse pour une mise en valeur de ces territoires déshérités.Reçue par la rédaction le 14.XII.1951.  相似文献   

7.
Deux types de diffuseurs en caoutchouc (Michelin) et en plastique polystratifié (Hercon®) sont testés en laboratoire pour étudier quelques aspects des phénomènes de diffusion. Trois composantes phéromonales, le Z9-12: Ac, le 12: Ac et le Z9-14: Ac imprégnées dans ces différents supports servent à détermineer le rôle joué par la longueur de la chaîne de la molécule et la présence de doubles liaisons sur la vitesse de diffusion. L'influence de la température, de la vitesse du vent et de l'humidité est déterminée en cellules climatisées.Parmi les facteurs relatifs à la structure chimique, l'influence de la longueur de la chaîne est prédominante par rapport à la présence d'une double liaison. Parmi les facteurs climatiques, le vent agit plus que la température sur la diffusion, alors que l'humidité paraît secondaire.  相似文献   

8.
La réponse visuelle des adultes de Lasiomma melania Ackl. (Diptera, Anthomyiidae) à des carrés englués de diverses couleurs ou combinaisons de couleurs a été étudiée durant 5 années consécutives dans plusieurs mélèzins (Larix decidua) des Hautes-Alpes. Une préférence pour le jaune et le jaune à bandes pourpres a été mise en évidence chez ce ravageur dont la femelle pond sur les cônes de mélèze. L'attractivité de chaque type de piège est fonction à la fois du sexe et du stade de maturation sexuelle des individus. La couleur jaune attire en majorité des insectes émergents immatures. Elle semble représenter, selon le plan dans lequel elle est située, un signal nutritionnel de type fleur (plan horizontal) ou un signal de reconnaissance du feuillage de mélèze (plan vertical). Les individus mûrs sexuellement, recherchant les arbres produisant des cônes, sont en revanche capturés essentiellement sur les pièges verticaux jaunes à bandes pourpres. Ceux-ci miment, en l'amplifiant, le contraste de réflectance existant entre le feuillage des mélèzes et les cônes. Ce contraste paraît correspondre à un signal permettant la reconnaisance des arbres possédant des cônes. La ponte est cependant limitée à un stade particulier de développment de ces derniers alors que le contraste est à peu près stable dans le temps. D'autres signaux émis par les cônes, vraisemblablement d'ordre olfactif, doivent guider le vol d'approche et l'atterrissage des femelles.  相似文献   

9.
Résumé 58 échantillons de sol sont collectés dans des parcelles cultivées en blé du Centre et de l'Ouest de la France. Ces sols sont répartis en pots, infestés ou non par une souche agressive ou hypoagressive deGaeumannomyces graminis var.tritici et cultivés en blé pendant 3 mois. Les plantes sont alors arrachées pour appréciation du niveau de maladie et mesure du volume de racines développées dans chaque sol. L'analyse en composantes principales réalisée sur ces variables biologiques et les caractéristiques physicochimiques des sols montre que le niveau de la maladie observé est corrélée négativement avec le niveau potassique et la teneur en sable, corrélé positivement avec la teneur en limon. Dans certains sols il a pu être constaté un développement plus important du système racinaire à la suite de l'infestation par l'un ou l'autre des champignons et l'analyse révèle que ce phénomène est en étroite relation avec la teneur en manganèse échangeable.  相似文献   

10.
Conclusions Sur la côte méditerranéenne française, entre l'Ouest de Sausset (dans la Chaîne de la Nerthe à l'Ouest de Marseille) et la frontière italienne existe un étage climacique exigeant plus de chaleur que le Quercetum ilicis: l'Oleo-Ceratonion.Eliminé de la dépression rhodanienne par des hivers trop froids en rapport avec la fréquence du mistral qui la balaie fréquemment, ce climax débute sur la côte Sud de la Nerthe où il se localise, comme aux Iles du Frioul et dans les calanques entre Marseille et Cassis, dans quelques fonds de vallons particulièrement chauds.En Provence cristalline, avec un climat plus humide et plus chaud, surtout moins froid en hiver avec des minima absolus moins bas, ce climax se développe davantage, mais les maquis à Myrte, Olivier, Lentisque sous Pin d'Alep qui les représentent, se localisent encore strictement sur le littoral, et dans les fonds de vallons chauds du versant Sud des Maures occidentales où ils atteignent 100, 200 m et plus d'altitude.Dès le Cap Bénat et le Lavandou s'ajoutent des vastes peuplements à Euphorbia dendroides qui étendent le domaine actuel de l'Oleo-Lentiscetum aux pentes rocheuses qu'iis colonisent jusqu'à plus de 300 m d'altitude.La localisation stricte de l'Oleo-Lenticetum entre la bordure halophile et 20–30 m d'altitude seulement aux Iles d'Hyères beaucoup moins dégradées que la côte voisine des Maures, montre que ce climax côtier ne doit son extension actuelle jusqu'à plusieurs kilomètres vers l'intérieur et plus de 300 m d'altitude dans les Maures qu'à une progression récente en rapport peut-être avec un assèchement général du climat, certainement avec le recul, par destruction, des Chênaies de Chêne vert ou de Chêneliège.Dans l'Estérel, l'Oleo-Ceratonion sensu stricto—avec Ceratonia et Euphorbia dendroides—apparait et prend son plein développement entre Nice et Menton, de 0 à 300 m d'altitude.Les limites de ce climax et sa composition floristique sont à préciser en Italie où il doit être mieux représenté dans la partie Sud de la péninsule que plus au Nord où je l'ai vu entre Gênes et le Nord de Rome.C'est à cet étage climacique sous-jacent à celui du Quercetum ilicis que se rattachent les maquis littoraux à Myrte, Olivier, Lentisque, Laurier-rose de Corse où ils atteignent un développement plus considérable qu'en France continentale.L'Oleo-Ceratonion a servi de refuge, lors des dernières grandes glaciations, à de nombreuses espèces dont il a permis le maintien à l'état spontané sur le territoire français. Et c'est peut-être la raison principale de la richesse de certains territoires côtiers de la France méditerranéenne en endémiques. Là peuvent très bien avoir persisté à l'état spontané en particulier l'Olivier, le Laurier-rose, le Caroubier, la Vigne, le Figuier. De là, le Pin d'Alep est peut être parti pour s'étendre largement en Provence et en Languedoc.L'Oleo-Ceratonion au sens large s'étend, toujours en dessous de l'étage du Quercetum ilicis, depuis l'étage semi-aride d'Emberger à l'étage humide c'est-à dire essentiellement dans tout l'étage méditerranéen sub-humide (tempéré) défini par cet auteur. Il est probable qu'aux limites inférieures de cette aire de répartition il passe à d'autres associations affines mais différentes (en Afrique du Nord). L'Oleo-Ceratonion se cantonne dans les régions méditerranéennes à hivers chauds (m > 3 ou 4°) de la Côte d'Azur et de la Corsé, en France; il laisse au Quercetum ilicis, les parties de la région méditerranéenne où la movenne m des minima du mois le plus froid descend largement au-dessous de + 3° ou + 4°.Ce sont probablement ces exigences thermiques qui expliquent la continuité de plus en plus grande des peuplements à Myrte-Olivier-Lentisque, et leur extension altitudinale croissante lorsqu'on gagne de Marseille vers la frontière italienne. Sans doute faut-il considérer tous ces peuplements comme des irradiations, des infiltrations d'un climax de régions chaudes normalement plus méridionales que le Sud-Est méditerranéen français dans lequel, à l'origine—post-glaciaire tout au moins—ils n'ont été conservés qu'en un petit nombre de stations particulièrement favorables d'où ils sont partis pour étendre à nouveau leur aire.L'existence de ce climax justifierait que soit distingué un district ligurien ou pré-ligurien comme le proposait A. Chevalier (1916–18) après Flahault pour la zone à Oleo-Ceratonion, mais en étendant ce district vers l'Ouest, suivant l'étroite bande côtière où, jusqu'à l'Ouest du port de Sausset — à l'Ouest de Marseille — cette Alliance est représentée.  相似文献   

11.
Résumé Dans ce travail, nous décrivons les manifestations cliniques produites par une espèce nouvelle de Trichophyton mégasporé à culture glabre que nous avons dénommé T. immergens. Cette espèce a été constatée dans notre pays onze fois chez l'homme et une fois chez un boeuf. Sa distribution géographique englobe presque tout le pays. Les malades étaient soit des agriculteurs, ou bien ils avaient contracté la maladie à la campagne. Comme source de contagion, on peut incriminer, avec une grande certitude, les bovidés, mais, bien sûr, la maladie se propage aussi de l'homme à l'homme. La peau glabre est surtout attaquée, mais le cuir chevelu et la barbe peuvent aussi être affectés primitivement. L'affection se présente en forme de placards orbiculaires, ayant une tendance à la dissémination et à la suppuration. Il peut même se produire un vrai Kérion.Le champignon montre, autour des cheveux ou des poils, la gaine typique d'un mégaspore. Les cultures se distinguent des autres Trichophyton mégasporés à culture glabre par les deux caractères importants suivants: 1° Elles sont presque complètement immergées sur milieu glycosé; 2° elles montrent, sur milieu maltosé, un centre irrégulier et autour de ce centre un anneau de duvet blanc et une auréole composée de rayons courts, égaux et serrés; l'aspect sur milieu maltose est donc différent de celui sur milieu glycosé. Sur milieux naturels, le champignon donne une culture duveteuse et y montre une morphologie microscopique très riche: des grappes de spores simples et composées, des vrilles longues et typiques et des nombreuses hyphes recourbées en crosse.  相似文献   

12.
Résumé On décrit deux moyens de réalisation de microculture dans l'identification de champignons filamenteux qui sont comparés avec la méthode classique. Le premier d'entre eux se réalise par ensemencement moyennent l'inondation du milieu en boîte de Petri avec suspension de spores et est ensuite coupé en carrés que l'on place à l'intérieur de boîte de Petri. Le second consiste à suspendre micelium fongique en milieu fluide à 50°C. Les deux ont l'avantage de la rapidité de réalisation, surtout quand on doit préparer un grand nombre de microcultures dans le but de l'enseignement et que l'on ne dispose pas des éléments stériles pour la réalisation de la microculture sur les lames.  相似文献   

13.
Conclusions Il n'est pas impossible, en toute première approximation, d'assimiler une société d'insectes à un système multistable (Ashby) et les individus qui la composent à un ensemble d'organes de base (von Neuman).Ce sont là, en effet, deux façons de raisonner qui permettent de retrouver par la théorie de nombreauses formes de comportement observées dans la nature et, surtout, d'aborder de manières complémentaires l'important problème des interactions sociales et de la transmission de l'information entre insectes sociaux.Il est clair, à la lumière des travaux d'Ashby, qu'un certain bruit de fond est nécessaire à l'intérieur d'une société d'insectes, afin de réaliser l'indépendance relative des différents sous-systèmes, dont l'ensemble est susceptible de s'adapter, dans des délais convenables, à toute modification d'environnement. Quant aux théories devon Neuman, elles permettent de comprendre comment l'existence de ce bruit de fond, si elle est cause du caractère aléatoire et plus ou moins incorrect de la transmission de l'information, n'entrave pas pour autant le fonctionnement correct et fidèle de l'ensemble de la société.Il est, par ailleurs, curieux de constater que l'étude des systèmes cybernétiques auxquels nous nous sommes constamment référé ici,visait à l'origine la mise en évidence des analogies qu'ils présentent avec le cerveau. Or, si l'on veut bien admettre le bien-fondé des considérations développées dans cet article, il existe des rapports relativement étroits entre ces systèmes et ceux que constituent les insectes sociaux. Il semble, dès lors, que l'application de la cybernétique à l'étude des sociétés d'insectes constitue une méthode d'investigation qui devrait se révéler fructueuse et conduire, en particulier, à un renouveau de la théorie du superorganisme.  相似文献   

14.
Pierre Dangeard 《Protoplasma》1956,46(1-4):152-159
Résumé Cette étude de la coloration vitale des grains de pollen chez quelques Angiospermes met en évidence une certaine diversité de leur vacuome, soit dans sa morphologie, soit dans son chimisme. Même sans le secours des colorants vitaux l'observation montre que le contenu des grains de pollen mûrs est très varié; grâce aux colorants vitaux vacuolaires nous pouvons reconnaître, avec plus ou moins de certitude, des éléments appartenant au vacuome, mais il existe en outre d'autres matériaux appartenant au paraplasme et qui contribuent à donner au protoplasme un aspect finement ou grossièrement granuleux très fréquent. Leur nature chimique est, semble-t-il, encore mal connue.Ainsi nous voyons que l'étude du vacuome des grains de pollen germés ou non germés, comme également de leur contenu cytoplasmique, forme un champ de recherches encore vaste et qui rentre bien dans le cadre de laProtoplasmatologie activement prospectée par l'école autrichienne des cytologistes.  相似文献   

15.
An apparent fluctuating preference in acridids for food of different water contents is confirmed for Schistocerca gregaria nymphs. Short- and long-term preference tests reveal that previous diet, through its effect on locust water balance and overall food intake, can influence feeding behavior on high-water content (wet) and low-water content (dry) food. Locusts given only wet or dry food for 3 days prior to testing initially chose the food not received in pretreatment when given a choice of the two. They had decreased latencies to feed, increased meal length and decreased switching between food types as compared with locusts given the option to regulate water intake before testing. It is suggested that the behavior of the single-diet locusts has several related causes, among them, deterrence of the food, disturbed water balance in the locust, and chronic hunger. Long-term preference tests reveal that fifth-instar locusts given a continuous choice between wet and dry food take significantly more of their total dry matter from dry food each day until the last feeding day of the instar (day 9), when they take 97% of their total dry matter from wet food. This behavioral regulation of water and dry matter intake is adaptive: locusts with access to a mixed diet of wet and dry food have increased growth as compared with ones given only wet food. The growth increase is due largely to increased dry matter consumption, with some contribution from increased digestive efficiency and reduction in respiratory rate.
Résumé L'étude de larves de dernier stade de Schistocerca gregaria confirme les observations sur les acridiens d'une préférence apparemment labile pour les aliments à différentes teneurs en eau. Des observations sur les choix à court et à long termes rélèvent que le régime alimentaire antérieur, par son action sur le régime hydrique du criquet et sur sa prise totale de nourriture, peut influer sur le comportement alimentaire face à des aliments à forte teneur en eau (humides ou frais) ou à faible teneur (secs). Des criquets, approvisionnés uniquement en aliments secs ou frais pendant les 3 jours précédant l'expérience, choisissent de préférence la catégorie d'aliments non fournie pendant ce prétraitement. Par comparaison avec des criquets ayant eu la possibilité d'ajuster leur apport en eau avant l'expérience, ils présentaient une diminution du temps de latence avant de s'alimenter, une prolongation de la durée des repas et une diminution du nombre de changements de type d'aliments. II est suggéré que le comportement des criquets, à régime alimentaire composé d'un seul type, a plusieurs causes associées, en particulier la répulsion pour le végétal, la perturbation de l'état hydrique du criquet, et la faim chronique. Des tests sur les préférences à long terme montrent que des larves de 5ème stade ayant eu un choix continu entre aliments frais et secs prirent significativement plus de leur matière totale d'aliments secs jusqu'à ce qu'elles parviennent au dernier jour d'alimentation du stade (jour 9), alors elle prélevèrent 97% de leur matière sèche totale d'aliments frais. Cette régulation comportementale de l'absorption d'eau et de matière sèche est adaptative: des criquets ayant accès à une alimentation mixte (nourriture sèche et fraîche) ont unt croissance supérieure à ceux nourris exclusivement d'aliments frais. La croissance supérieure est due pour beaucoup à une consommation accrue de matière sèche, avec une légère contribution de l'amélioration de l'efficacité digestive et de la réduction du taux de respiration.
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16.
Boischot  P.  Coppenet  M.  Hebert  J. 《Plant and Soil》1950,2(3):311-322
Conclusion Les expériences ci-dessus nous montrent que le P2O5 des solutions du sol à faible concentration se fixent sur les grains calcaire de la terre arable non par précipitation, mais par un phénomène d'adsorption.L'acide phosphorique ainsi fixé peut repasser en solution par le phénomène inverse de désorption pour être mis a la disposition des plantes lorsque le titre de la solution du sol en P2O5 s'appauvrit.Lorsqu'on ajoute au sol des engrais phosphates, la concentration en P2O5 autour des grains d'engrais peut ëtre suffisamment élevée pour qu'il y ait précipitation de phosphate gélatineux autour des granules d'engrais.Mais ces précipités se redissolvent au moins partiellement dans les solutions du sol et se fixent sur les grains calcaire suivant le processus que nous venons d'indiquer.  相似文献   

17.
Conclusion En résumant: le lait comme milieu de culture est à mÊme d'apporter une précieuse contribution à la connaissance de la physiologie, de l'enzymologie et du métabolisme des microbes, ainsi qu'à la connaissance intime du lait mÊme, au service de la science pure et de la science appliquée, à la médecine, à l'industrie, à l'agriculture. Je n'ai pas besoin de rappeler la grande signification de la conquÊte de notions concernant la vie microbienne, aussi pour la biologie générale.Pourtant, de tout ce qui précède découle la nécessité que l'étude de l'action des bactéries sur le lait soit fondée sur l'examen de plusieurs cultures faites dans des laits différents avec des ensemencements assez larges et sous des conditions différentes de l'ambiance; et il faut avant tout que l'observation soit faite avec l'oeil du biologiste et avec la diligence et la persévérance queHugo de Vries pose comme conditionssine qua non pour ce genre de recherches.  相似文献   

18.
Résumé Afin d'évaluer la production de prolactine par l'hypophyse de l'Anguille après déconnexion hypothalamique, nous avons étudié divers paramètres biologiques contrôlés par cette hormone: structure histologique du rein, sodium et calcium plasmatiques et teneur en eau du muscle.Ayant montré, avec A. M. Lemoine, que l'épithélium des tubes rénaux est affecté par l'hypophysectomie et en partie préservé par l'apport de prolactine ovine, nous avons comparé le rein d'Anguilles intactes, hypophysectomisées et autogreffées depuis 2 mois. Chez un témoin, aux cellules á prolactine extrêmement actives, la néoformation de néphrons est très stimulée. Nous avons vérifié que 2 mois après hypophysectomie l'atrophie porte principalement sur les surfaces nucléaires, étant moins marquée sur la hauteur des épithéliums. L'atrophie est totalement compensée par l'autogreffe pour la hauteur des cellules, mais en partie seulement pour les aires nucléaires des divers segments tubulaires.La prolactine joue un rôle important dans l'équilibre hydrominéral de l'Anguille. Après hypophysectomie, nous avons confirmé la chute du sodium plasmatique qui atteint 36% et une baisse très significative du calcium, tandis que la teneur en eau du muscle s'accroît. Chez les Anguilles greffées, la chute du sodium est fortement réduite (8,5% seulement), celle du calcium n'apparaît plus, mais la teneur en eau du muscle est intermédiaire entre celle des intactes et des opérées.Pour les paramètres étudiés, sauf pour la calcémie, la greffe est donc incapable de compenser complètement les effets de l'hypophysectomie, et l'hypothèse d'un déficit de la sécrétion globale de prolactine est envisagée, en dépit de l'image de forte stimulation des cellules à prolactine du greffon. La présence hypothétique d'un PIF et d'un PRF (facteurs hypothalamiques inhibant ou stimulant la décharge de prolactine hypophysaire) est discutée et la similitude avec l'hypophyse ectopique des Oiseaux est soulignée.
Plasma electrolytes and the histological structure of the kidney in eels with autotransplanted pituitary glands
Summary In order to evaluate prolactin secretion by autotransplanted pituitaries in eels Anguilla anguilla, some biological phenomena under prolactin control were collected: the histological structure of the kidney, plasma sodium, and calcium levels, and the water content of muscle.Previously, we showed with A. M. Lemoine that the epithelium (cell height and nuclear size) in kidney tubules was affected after hypophysectomy and partly restored with ovine prolactin treatment. A similar kidney activation is observed in an intact eel in which prolactin cells were spontaneously overstimulated.A comparison of kidneys in intact and hypophysectomized eels, and in eels which have had an autotransplanted pituitary for 2 months confirms that hypophysectomy leads mainly to a decrease of nuclear surfaces in the various segments of kidney tubules after 2 months; in grafted eels, the epithelial cell height remains normal, but the nuclear surfaces are intermediate between those of intact and operated animals; that is, nuclear atrophy is partly prevented by the graft.Prolactin plays an important role in the water and electrolyte metabolism of eels. After hypophysectomy a 36% decrease of blood sodium level is noted as well as a significant blood calcium diminution, and muscle water content is increased. In grafted eels blood sodium decrease is only 8.45%, calcium level is normal, and water content, although below that of hypophysectomized eels, remains higher than in the controls.Data collected on kidney structure, plasma sodium, and muscle water content show that a graft is unable to completely prevent the effect of hypophysectomy. This suggests a deficit of prolactin secretion despite the histological picture of a high stimulation of the prolactin cells in the transplant.The hypothesis of a PIF and a PRF (hypothalamic factors of prolactin inhibition and release) is discussed and similarities with ectopic pituitary in birds are noted.


Nous remercions bien vivement le Professeur M. Fontaine qui a mis à notre disposition les Anguilles hypophysectomisées et autotransplantées grâce à la collaboration de Mme Cuvier et du Dr. A. Dimovska, et de Melle P. Sicard qui a dosé les électrolytes plasmatiques. Nos remerciements s'adressent aussi à Melle J. Olivereau qui a exécuté la partie histologique de ce travail et évalué la teneur en eau du muscle.  相似文献   

19.
We compared the feeding excavations on wood blocks of three species of subterranean termites, Coptotermes formosanus Shiraki, Reticulitermes flavipes (Kollar), and R. virginicus (Banks). Feeding rate followed the order C. formosanus > R. flavipes > R. virginicus. Wood surface area (mm2) exposed per unit feeding was higher for C. formosanus and R. flavipes than for R. virginicus. This was caused by the tendency of C. formosanus and R. flavipes to make internally penetrating tunnels, thereby increasing surface area, whereas R. virginicus made trough- and bowl-like depressions on the outside of blocks, sometimes decreasing the size of blocks outwardly without a corresponding high increase in surface area typical with the tunnels of the other species. Consequently, wood surface area was sometimes reduced, rather than increased as a result of feeding by R. virginicus. Different patterns of wood excavation suggest that these termites have divergent roles in wood decay processes.
Résumé Les organismes pionniers qui modifient le bois et le rendent acceptable par les insectes qui le perforent sont généralement des champignons du bois pourri. Cependant, une fois que les termites ou autres insectes perforant le bois ont pénétré, leurs galeries favorisent les bactéries fixatrices d'azote, permettent l'invasion d'autres organismes décomposeurs, et de ce fait régularisent la décomposition du bois (Ausmus, 1977). L'exposition de la surface à l'intérieur des perforations jouant un rôle très important dans le processus de pourrissement, il est souhaitable de pouvoir quantifier la surface des galeries dues à l'alimentation des termites. Une courbe type permettant de prédire l'aire de la surface perforée a été construite en perçant 109 morceaux de bois de trous cylindriques de différents diamètres, en calculant l'aire de la surface des morceaux de bois, en appliquant et pesant une couche de vernis pour bois au polyuréthane, et en divisant la masse de polyuréthane par l'aire de la surface. Le modèle prédictif qui en découle est: Y=0,01443×-3,51825 (P=0,0001; r=0,68), y étant la masse de polyuréthane (en g) et x la surface (en mm2) du morceau de bois. En traitant de la même façon au polyuréthane les morceaux de bois perforés par les termites, nous pourrions déduire leur surface.Une expérience a été effectuée avec 3 espèces de rhinotermitides,- Coptotermes formosanus Shiraki, Reticulitermes flavipes (Kollar) et R. virginicus (Banks). Des groupes de chaque espèce se sont alimentés pendant 11 ou 12 jours sur des morceaux de bois non contaminés par des champignons. Nous avons déterminé la survie, la consommation, la modification de la surface du morceau de bois (par utilisation du modèle prédictif) et le changement de surface par terminte.La survie est la même, mais la consommation est dans l'ordre suivant: C. formosanus > R. flavipes > R. virginicus. L'aire de la surface exposée par unité d'alimentation était plus élevée pour C. formosanus et R. flavipes que pour R. virginicus (Tab. 1). Ceci est dû à la tendance de C. formosanus et R. flavipes de creuser des galeries vers l'intérieur, tandis que R. virginicus fait des cuvettes à la surface du bois. Les attaques superficielles de R. virginicus réduisent parfois le volume du morceau de bois sans accroître proportionnellement la surface comme le font les espèces creusant des galeries. Ainsi, avec R. virginicus la surface peut être réduite au lieu d'augmenter. Des différences entre colonies s'observent avec toutes les variables (Tab. 2).Nos résultats suggèrent que C. formosanus et R. flavipes contribuent plus que R. virginicus à exposer le bois aux autres organismes décomposeurs. Cependant, ces résultats peuvent être modifiés par un conditionnement préalable du bois par des champignons.
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20.
A. Mirimanoff 《Protoplasma》1953,42(2):250-260
Résumé Le présent travail expose quelles sont les réactions de la cellule végétale lorsque cette dernière est soumise à l'association d'un toxique et d'un « mouillant » (Netzmittel).Les variables sont: la nature de la cellule végétale, celle du toxique et celle du mouillant.Alors que les mouillants cationiques, eux-mêmes toxiques, exercent une simple action additive, les mouillants anioniques révèlent dans de nombreux cas une synergie de toxicité. Celle-ci se manifeste surtout avec les champignons et les bactéries Gram+, les végétaux supérieurs se montrant indifférents. Cette synergie varie également avec la structure moléculaire du mouillant.Les mouillants non ioniques peuvent au contraire exercer une action antagoniste, c'est-à-dire diminuer la toxicité.Ce dernier phénomène se produit dans certains cas à la suite d'une réaction chimique entre le mouillant et le toxique; la nature de la cellule est alors indifférente. Dans d'autres cas, il y a absence de réaction chimique et le phénomène ne se produit qu'avec certains types de cellules (champignons surtout).La nature chimique du toxique joue, dans la synergie, un rôle moins important que dans l'antagonisme.Des hypothèses sont formulées pour tenter d'élucider le mécanisme des cas de synergie et d'antagonisme.  相似文献   

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