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1.
The effects on dietary self-selection of phagostimulation and metabolic feedback from nutrients were seperated by using two unusual carbohydrates alone or in combination: mannitol, which is nutritive but not phagostimulatory for H. zea larvae; and sorbose, which is weakly phagostimulatory but not nutritive. Last instar H. zea larvae recognized and responded positively to mannitol by metabolic feedback when it was included in a diet with casein. When offered a choice of two diets, one containing casein but lacking a utilizable carbohydrate and another lacking casein but including either mannitol or sorbose, they did not self-select for either mannitol or sorbose. However, in a similar experiment, in which the carbohydrate diet contained a mixture of mannitol and sorbose, there was a positive response, demonstrating that both metabolic feedback and phagostimulation are required to elicit self-selection.
Résumé Les chenilles d'H. zea peuvent choisir un mélange nutritif optimal parmi deux régimes séparés, répondant à des besoins alimentaires différents. Cette aptitude à l'autosélection pose la question des voies de sélection d'un régime optimal par l'insecte. L'autosélection est probablement réalisée par un feedback métabolique des aliments; la stimulation sensorielle par les aliments pourrait jouer elle aussi un rôle. Notre objectif est de séparer ces deux facteurs et d'en déterminer l'importance relative.Des L 5 venant de muer ont pu s'alimenter sur 2 régimes nutritionnellement complets, mais dont l'un contenait des carbohydrates (sucrose) mais non des protéines, tandis que l'autre contenait des protéines (caséine) mais non des carbohydrates. L'auto-sélection caséine/sucrose a été 81/19; elle correspond à la portion idéale pour le dernier stade des chenilles H. zea établie lors d'expériences antérieures (Waldbauer et al., 1984a). Pour comparer l'importance relative du feedback métabolique et de la stimulation sensorielle, 2 carbohydrates ont été substitués au sucrose, qui est à la fois nutritif et phagostimulant: le mannitol, nutritif mais ne stimulant pas de prise de nourriture, et le sorbose, faiblement stimulant mais non nutritif. Quand elles ont le choix, les chenilles ne sélectionnent ni mannitol, ni sorbose, mais consomment presque exclusivement le régime alternatif à la caséine. Quand sorbose et mannitol sont mélangés et proposés ensemble, la réponse est positive, montrant que le feedback métabolique et la stimulation sensorielle sont impliqués tous deux dans l'autosélection alimentaire.Des expériences en deux étapes d'autosélection ont montré que le feedback métabolique est de première importance. Dans la première, les chenilles avaient le choix entre caséine seule et caséine et mannitol. Les chenilles ont consommé significativement plus d'aliment avec mannitol que sans carbohydrate, bien que les goûts des deux régimes aient du être identiques, puisque le mannitol n'a pas de goût pour H. zea. La caséine a été vraisemblablement assez phagostimulante pour maintenir suffisamment les chenilles sur l'aliment avec mannitol et ainsi permettre au feedback métabolique du mannitol d'influer sur leur maintien sur cet aliment sans en rechercher un autre.Dans d'autres expériences, les chenilles ont eu le choix entre un régime alimentaire classique avec de la caséinne et d'autres n'ayant plus leur caséine mais avec des quantités décroissantes de sucrose. Elles n'ont pas réagi en consommant plus d'aliments avec du sucrose dilué, mais en consommant plus de caséine. Cependant, si du mannitol, pourtant non phagostimulant, est ajouté à des aliments avec du sucrose dilué pour remplacer le sucrose manquant, les chenilles ne compensent plus en consommant plus d'aliments avec de la caséine, mais de la même façon qu'elles le feraient avec un aliment contenant la concentration adéquate de sucrose, montrant qu'elles perçoivent ainsi le feedback métabolique du mannitol, qui est pourtant sans goût.
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2.
When presented with two nutritionally incomplete diets, one lacking only the protein (casein) and the other lacking only the digestible carbohydrate (sucrose), last instar larvae of Heliothis zea (Boddie) (Lepidoptera: Noctuidae) switched between the diets frequently. The ratio (casein:sucrose) of time they spent on the two diets was about 83:17. As the stadium proceeded, the relative time they spent on the sucrose diet increased. Control larvae, offered two identical, nutritionally complete diets, seldom switched between them.
Résumé Récemment nous avions montré que les chenilles du dernier stade d'H. zea (Boddie) (Lep.: Noctuidae) composaient elles-mêmes leurs repas à partir de 2 cubes d'aliments, l'un carencé en protéine (caséine), l'autre en carbohydrate assimilable (sucrose). Dans cette nouvelle étude, les témoins ont reçu deux cubes nutritivement complets et les lots expérimentaux (en auto-complexification) deux cubes nutritivement incomplets, l'un carencé en caséine, l'autre en sucrose. Les chenilles ont traversé 3 étapes pendant ce dernier stade; une phase initiale de perturbations durant laquelle elles ne mangeaient presque pas, mais changeaient souvent de cube, une phase d'installation pendant laquelle elles consommainet d'une façon plus ou moins continue; et une phase de prénymphose pendant laquelle elles vagabondaient. La phase perturbée était moins longue chez les témoins, mais les deux lots présentaient le même comportement pendant cette phase: changeant de cube jusqu' à neuf fois par heure. Dès que la prise d'aliment a commencé dans la phase installée, les témoins changeaient de cube au hasard, tandis que les chenilles en expérience en changeaient relativement plus, passant 17% de leur temps sur le sucrose et 83% sur la caséine. Les comportements étaient identiques chez les deux lots pendant la phase de prénymphose. L'autocomplexification correspond à un comportement particulier pendant le dernier stade: l'alimentation sur caséine domine tôt, elle tend ensuite à rester constante tandis que l'alimentation sur caséine est maximale vers la fin du stade. Notre hypothèse est que l'auto-complexification est gouvernée par des feedbacks physiologiques internes déterminant la prise d'aliments, et que la chenille peut apprendre à associer un goût à un contenu nutritif.
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3.
Fourth instar gypsy moth larvae, Lymantria dispar, from a laboratory colony were transferred between artificial diet and three ages of leaves from a preferred tree, Quercus rubra. Mortality after transfers was generally minimal (<13.3%) and did not differ from mortality of larvae remaining on the same food. Larvae that were transferred to a new food accepted artificial diet and the early season foliage that is normally eaten by early instars as readily as larvae that were not transferred. Pupal weights from larvae continually fed artificial diet or transferred from artificial diet to early season foliage were not significantly different. For trials beginning during June and later, 12-day weight gain and pupal weight were greater for individuals transferred to or reared continually on artificial diet than for individuals transferred to or reared continually on mature foliage.First instars of wild larvae fed artificial diet gained less weight after 3 weeks than foliage-fed first instars. Pupal weights of wild larvae transferred from June foliage to artificial diet as fourth instars were not significantly different from pupal weights of wild larvae remaining on foliage. Thus, the response of laboratory colony larvae to artificial diet was superior to that of wild larvae.
Résumé Des chenilles du quatrième stade de L. dispar, élevées au laboratoire sur régime artificiel et sur feuilles de différents stades de leur chêne préféré, Q. rubra, ont été transférées de l'un à l'autre de ces régimes alimentaires. La mortalité après transfert est généralement faible (<13,3%) et de même importance que pour les chenilles maintenues sur le régime artificiel. Les chenilles transférées sur un nouvel aliment ont accepté le régime artificiel ou le feuillage jeune,- normalement consommé par les premiers stades larvaires-, aussi facilement que les chenilles qui n'avaient pas été transférées. Les poids des chrysalides des chenilles élevées continuellement sur régime artificiel ou transférées sur feuillage jeune n'ont pas présenté de différences significatives. Pour des expériences commencées en juin ou ultérieurement, les gains de poids à 12 jours et pour les chrysalides sont plus élevés pour les insectes maintenus ou transférés sur régime artificiel que pour ceux transférés ou maintenus sur feuillage âgé.Le poids des chrysalides, provenant de chenilles de la nature tranférées au quatrième stade, d'un feuillage de juin à un régime artificiel, n'a pas différé significativement du poids des chrysalides provenant de chenilles maintenues sur feuillage. Les premiers stades de chenilles de la nature élevées sur régime artificiel ont pris moins de poids en trois semaines que les premiers stades ayant consommé du feuillage.
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4.
Although the first two instars tend to eat the silks, last instar larvae of the corn earworm, Heliothis zea (Boddie) (Lepidoptera: Noctuidae), prefer to feed on the kernels rather than on the other components of the maize ear. They feed preferentially on the germ of the kernel, but when offered whole kernels also eat some of the endosperm. Larvae that eat cut portions of the kernels that include all of the germ and some endosperm utilize their food for growth more efficiently than do larvae that eat portions of the kernel that include only endosperm. Adults that ate germ portions or endosperm portions of the kernel as larvae do not differ significantly in longevity, number of days on which they oviposit, number of eggs laid per day or the percentage of the eggs that hatched. We suggest that the larvae use self-selection to increase their intake of germ, thus increasing utilization efficiency and decreasing the amount of food that they must eat. When they feed on plants (other than maize) with small fruits, this probably increases their ability to compete for food when it is scarce and minimizes exposure to predation by decreasing the number of foraging trips and the distance that they must travel in search of food.
Résumé Bien que les deux premiers stades larvaires d'H. zea (Lepid.: Noctuidae) tendent à consommer les soies, les trois derniers stades préfèrent les grains aux autres parties de l'épi de maïs. La chenille du dernier stade consomme de préférence le germe du grain, mais quand on lui offre l'ensemble du grain, elle consomme aussi une partie de l'albumen. Les chenilles qui coupent des morceaux du grain comprenant la totalité du germe et une fraction d'albumen ont une alimentation permettant une croissance plus efficace que les chenilles qui consomment des portions de grain ne contenant que de l'albumen. Ainsi, les chenilles qui mangent des fractions de germe ont besoin de consommer moins, pour atteindre le même poids que les chenilles qui consomment des morceaux d'albumen. Les longévités, les nombres de jours de ponte, les fécondités quotidiennes et les fertilités des oeufs sont les mêmes pour les papillons provenant des chenilles ayant consomme des morceaux de germe ou des morceaux d'albumien. L'albumen seul est un aliment suboptimal, et H. zea pourrait théoriquement améliorer ultérieurement son régime en mangeant plus de germes. Nous estimons que ceci ne serait pas rentable puisque la durée des stades devrait être prolongée et que la manutention et les rejets d'albumen devraient être accrus. H. zea se serait adapté à une solution de compromis pour l'optimalisation du régime alimentaire. Il réduit le temps de récolte et perd en efficacité en consommant de l'albumin suboptimal; mais il regagne autant que possible en efficacité en mangenat le germe de pratiquement tous les grains attaqués. Cette augmentation de l'efficacité diminue la quantité d'aliments qui doit être ingéré, et fournit un potentiel adaptatif quand les chenilles consomment des plantes (autres que le maïs) avec des petits fruits. L'exposition à la prédation est réduite, puisque la distance parcourue pour la recherche des fruits est diminuée.
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5.
Fresh weight (fw) food consumption by caterpillars of Anticarsia gemmatalis Hübner (Lepidoptera: Noctuidae) increased almost 2-fold as the nutrients in an artificial diet were increasingly diluted with water (diets contained 65, 79, 86 or 89% fw water). Nonetheless, dry weight (dw) relative consumption rate (RCR) declined with diet dilution. The efficiency at which the consumed food is digested and assimilated (approximate digestibility, AD) increased on the 3 diluted diets, and the efficiency at which digested food is converted to biomass (ECD) increased on the 79 and 86% fw diets. As a consequence, dw gained and relative growth rate (RGR), which is the product of RCR x AD x ECD, on the 79% fw diet were similar to those on the 65% fw diet, but they declined on the more diluted diets. Relative nitrogen consumption rate also declined with dietary dilution, but this was compensated by an increase in nitrogen utilization efficiency such that the product of these, relative nitrogen accumulation rate, was similar on all four diets. Insect lipid content declined from 32% on the undiluted diet to 13% dw on the most diluted diet, and was primarily responsible for the decline in RGR. The increases in fw consumption and AD, while not preventing a decline in RGR on the two most diluted diets, mitigated the impact of dietary dilution (e.g., without these increases, RGR on the most diluted diet would have been only 43% of that attained). These results indicate that the consumption and utilization of food are dynamic processes, and that caterpillars of A. gemmatalis, like many other insects, exhibit compensatory responses to changes in dietary quality.
Résumé Peu de travaux ont examiné l'aptitude des insectes à modifier leur consommation et l'utilisation des aliments en fonction des variations qualitatives et quantitatives connues de l'aliment. On a rarement examiné si ces modifications sont adaptatives, si elles maintiennent le taux de croissance et le niveau des ressources, ou si elles limitent au moins les effets nuisibles du changement d'aliment. En utilisant une technique gravimétrique, nous avons mesuré le gain des poids, l'aliment consommé et les excréments produits par des chenilles de A. gemmatalis Hübn. (Lep, Noctuidea), important ravageur du soja aux USA.La consommation en poids frais (fw) a augmenté presque 2 fois quand le régime artificiel a été dilué progressivement avec de l'eau (65, 79, 86 ou 89% d'eau); le poids sec (dw) et le taux de consommation relative (RCR) ont diminué néanmoins avec la dilution. L'efficacité de digestion et d'assimilation de l'aliment consommé (digestibilité approchée, AD) a augmenté pour les trois dilutions, l'efficacité de conversion en biomasse de l'aliment digéré (ECD) a augmenté dans les dilutions à 79 et 85%, mais a diminué pour les régimes plus dilués. Par conséquent, le gain dw et le RGR, — produit de RCR x AD x ECD-, étaient identiques avec le régime à 79% fw à ceux de 65% fw, mais ont diminué pour les régimes plus dilués. Le taux relatif d'efficacité de consommation d'azote a diminué aussi avec la dilution, mais il a été compensé par un accroissement de l'efficacité de l'utilisation de l'azole tel, que le produit,-taux relatif d'accumulation de l'azote-, était le même pour les quatre régimes. La teneur en lipides des insectes a diminué, de 32% pour le régime sans dilution, à 13% pour le régime le plus dilué; elle a été le principal responsable de la diminution de RGR. L'accroissement de la consommation fw et de AD, tout en n'empêchant pas la diminution de RGR pour les deux régimes les plus dilués, a limité l'effet de la dilution (sans ces accroissements, le RGR du régime le plus dilué n'aurait été que 43% du RGR obtenu).Ces résultats indiquent que la consommation et l'utilisation d'aliments constituent un processus dynamique, et que les chenilles de A. gemmatalis comme beaucoup d'autres insectes, présentent des réactions compensatrices au changement de qualité de l'aliment. De telles variations dans la consommation d'aliments ont des conséquences écologiques (consommation accrue de substances allélochimiques potentiellement toxiques et exposition accrue aux causes biologiques de mortalité pendant l'alimentation), et intéressent l'organisation de la protection contre les insectes:-en permettant la manipulation de l'alimentation des insectes pour augmenter la consommation à court terme d'agents bioactifs, et, par ce moyen, réduire la consommation totale,-en permettant d'améliorer la modélisation des dégâts alimentaires prévisibles, qui, pour être efficace, devrait inclure les variations de l'alimentation en fonction de la qualité alimentaire de la plante cultiveé.
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6.
The feeding responses of newly hatched larvae of Papilio demoleus on the diet with preservatives were as high as on the diet without preservatives though less than those on the host lime leaves. However, when the larvae were reared upto the 5th instar on the host lime leaves or the diet with or without preservatives, their feeding responses towards host lime leaves and the diet without preservatives were equally high. The diet with preservatives reared larvae showed 100% response when tested on the same diet. But their response towards diet with preservatives declined to 80% when the larvae were reared on the diet without preservatives and to 10% when they were reared on the host lime leaves. The larvae seem to have an aversion against the preservatives if reared in their absence which was enhanced by their experience of feeding on the host leaves during their ontogeny.
Influence des agents de conservation sur la prise de nourriture par les chenilles de Papilio demoleus
Résumé La prise de nourriture par des chenilles néonates de P. demoleus est aussi élevée sur régime avec agents de conservation qu'en leur absence, bien qu'elle soit inférieure à celle qui est observée sur les feuilles de son hôte Citrus limettioides. Cependant, quand les chenilles ont été élevées jusqu'au 5ème stade sur des feuilles de C. limettioides, ou sur des régimes avec ou sans conservateurs, leur prise de nourriture sur feuilles de C. limettioides, et régime sans conservateur est aussi importante. Toutes les chenilles élevées sur régime avec conservateur ont consommé lorsqu'elles avaient été maintenues sur le même régime. Par contre, leurs réactions face à un régime contenant des conservateurs a entraîné une diminution de près de 20% après élevage sur un régime sans conservateur, et de près de 90% après élevage sur feuilles de C. limettioides. Les chenilles semblent manifester de l'aversion envers les conservteurs si elles ont été élevées en leur absence, aversion renforcée lorsqu'il y avait eu préalablement alimentation sur feuilles de C. limettioides.
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7.
The biological impact of consumption of sericea lespedeza (Lespedeza cuneata (Dumont) G. Don) genotypes varying in tannin content was examined for two generalist insect herbivores, Heliothis zea Boddie and Spodoptera frugiperda (J. E. Smith) (Lepidoptera: Noctuidae). Foliage of high- and lowtannin genotypes did not substantially affect the growth and development of either species when incorporated into meridic diet except at large concentrations where a diet containing high tanin genotypes reduced larval weight and delayed pupation of both species. Fresh foliage of sericea lespedeza with varying levels of tannin did not adversely affect larval growth and development of S. frugiperda. All genotypes were a poor host for H. zea in that most larvae died before pupation. Initial larval weight of H. zea was not consistently different between high- and low-tannin genotypes. Except for one low-tannin genotype having a greater efficiency of conversion of digested diet than the other genotypes, foliage tannin content had little effect on diet assimilation and utilization and larval developmental and consumption rates of stages 6 and 7 H. zea larvae. H. zea neonates also did not show a significant preference for any genotypes. Therefore, tannin content of sericea lespedeza had relatively little effect on the growth and development of these generalist insect defoliators which suggests that low-tannin genotypes of sericea lespedeza will not be substantially more susceptible to defoliation by these species. The poor performance of H. zea on all L. cuneata genotypes suggests that the plant may contain factors other than tannin that inhibit the growth and development of this species or that sericea lespedeza lacks essential nutrients for proper development of H. zea.
Résumé Les effets de la consommation de phénotypes de la légumineuse S. lespedeza (Lespedeza cuneata) (Dumont) (G. Don) dont les teneurs en tanin diffèrent, ont été examinés sur 2 insectes généralistes; Heliothis zea Boddie et Spodoptera frugiperda (J. E. Smith) (Lep.: Noctuidae). Le feuillage de phénotypes à teneur élevée ou basse en tanin n'a pas affecté considérablement la croissance et le développement des 2 espèces, quand il a été incorporé dans un régime méridique, sauf aux fortes concentrations où un régime contenant le phénotype riche en tanin a réduit le poids larvaire et retardé la nymphose des 2 espèces. Le feuillage frais de S. lespedeza avec différentes teneurs en tanin n'a pas nui au développement et à la croissance larvaire de S. frugiperda. Tous les phénotypes ont constitué un hôte désavantageux pour H. zea dont toutes les chenilles sont mortes avant la nymphose. Les poids initiaux des chenilles de H. zea ne différaient pas significativement suivant la pauvreté ou la richesse en tanin des phénotypes. A l'exception d'un phénotype pauvre en tanin ayant une plus grande efficacité de transformation lors de la digestion, la teneur en tanin du feuillage a eu peu d'effet sur l'assimilation du repas, son utilisation, les taux de consommation et le développement larvaire des stades 6 et 7 des chenilles d'H. zea. Les chenilles néonates de H. zea n'ont présenté aucune préférence significative pour l'un des phénotypes. Par conséquent, la teneur en tanin de S. lespedeza a eu relativement peu d'effet sur la croissance et le développement de ces deux généralistes défoliateurs, ce qui suggère que les phénotypes de S. lespedeza pauvres en tanin ne sont pas nettement plus susceptibles de défoliation par ces espèces. Les faibles performances de H. zea sur tous les phénotypes de S. lespedeza suggèrent que cette plante peut contenir des facteurs autres que les tanins qui inhibent la croissance et le développement de cette espèce ou que S. lespedeza manque de certains éléments nécessaires au développement de H. zea.
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8.
An olfactometer was used to determine the effect of pheromones released by females of the bollworms Heliothis armigera (Hübner) and H. zea (Boddie) on females of the same species. Four combinations of virgin and mated females were tested for repellency of one to the other. Evidence is presented that females of the two bollworms were repelled by females of the same species. In addition, extracts of virgin female abdomens of each species repelled virgin females of the other species.
Résumé L'examen en olfactomètre a porté sur les réactions face à d'autres femelles de la même espèce, de femelles vierges ou ayant copulé d'Heliothis armigera Hübner et H. zea Boddie. Le lot comprenait 8 femelles, vierges ou ayant copulé en présence d'une femelle vierge ou ayant copulé. Les 4 combinaisons possibles de femelles vierges et de femelles ayant copulé ont été examinées avec 12 répétitions pour chaque espèce. Un extrait de l'extrémité de l'abdomen de femelles vierges d'une espèce a été présenté aux femelles de l'autre espèce pour examiner les possibilités de réactions interspécifiques aux phéromones.Pour chaque espèce, les réactions interspécifiques de répulsion entre femelles ont été hautement significatives par rapport aux témoins, à l'exception toutefois des réactions de femelle ayant copulé face à des femelles ayant elles aussi copulé. Les répulsions moyennes chez H. armigera et H. zea pour les 8 femelles de chaque expérience ont été: a) vierges en présence d'une vierge: 7,33 et 7,66; b) vierges en présence d'une femelles ayant copulé: 5,76 et 5,58; c) femelles ayant copulé en présence d'une vierge: 4,67 et 4,83. Les différences sont hautement significatives entre chaque paire de moyennes et entre chaque paire et le lot témoin; 3,17; 3,17; 3,42; 4,00 pour H. armigera; 3,17; 3,50; 2,83 et 3,75 pour H. zea.Les femelles vierges des deux espèces, H. armigera et H. zea ont présenté une réaction de répulsion en présence d'un extrait de l'abdomen de l'autre espèce; les répulsions moyennes étant respectivement 5,53 et 5,33 contre 3,83 et 3,58 pour le lot trémoin.On peut en conclure que ces répulsions doivent entraîner une tendance à la répartition uniforme.
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9.
Juvenile praying mantids are faced with a wide variety of prey types, including physiologically harmful ones. How they respond to these prey, behaviorally and physiologically, is examined in this study. By adapting a technique developed by Blau et al. (1978) for herbivorous insects, we determined the deterrence and toxicity of unpalatable prey. Artificial diets containing different percentages of cardenolide-containing prey were offered to third instar juveniles. When fed diets containing small proportions of unpalatable milkweed bugs (Oncopeltus fasciatus Dallas), juvenile mantids (Tenodera sinensis Saussure) showed a slight decrease in consumption and growth. In contrast, with an intermediate proportion of milkweed bugs in the diet, feeding was not inhibited and, correspondingly, a marked reduction in growth rate occurred. Yet higher proportions of milkweed bugs in the diet acted primarily as a feeding deterrent. Mantids from different egg cases responded differently to the same range of milkweed bug diets. This variation was evident both in acceptance of the novel diet and in relative consumption rates.
Résumé De jeunes mantes ont été mises en présence d'une grande diversité de proies, y compris certaines physiologiquement nocives. La pénurie alimentaire peut être sévère dans la nature pour les jeunes mantes (Hurd & Rathet, 1986), et par conséquent, elles peuvent attaquer la plupart des proies rencontrées. Nous avons examiné comment les mantes réagissent éthologiquement et physiologiquement aux proies toxiques. A partir de la technique utilisée par Blau & al (1978) pour des insectes herbivores, nous avons examiné l'effet dissuasif et la toxicité de proies au goût désagréable. Des régimes artificiels avec différents pourcentages de proies contenant des cardénolides ont été proposés à des juvéniles de stade 3. Les courbes de l'efficacité de la croissance (taux de croissance relative en fonction du taux de consommation relative) pour différents lots traités ont été comparées à une courbe de référence (régime artificiel témoin ne contenant pas de cardénolides) en accord avec Blau et al. (1978). Les courbes significativement plus basses que la courbe de référence indiquent une efficacité de croissance inférieure et ainsi un effet toxique. Les individus de ces groupes ont consommé autant que les témoins, mais leur croissance a été inférieure. A l'opposé, quand les proies contenant des cardénolides étaient répulsives, la distribution de RGR/RCR coïncide avec la courbe de référence, mais montre des valeurs de RCR plus faibles. Ainsi les réponses des mantes indiquent les propriétés dissuasives ou toxiques de ces régimes.Quand elles consommaient des régimes contenant de faibles proportions de Oncopeltus fasciatus Dallas au goût désagréable, les mantes juvéniles, Tenodera sinensis Saussure ont présenté une légère diminution de la consommation et de la croissance. A l'opposé, avec une proportion intermédiaire de O. fasciatus dans le régime, la consommation n'a pas été inhibée et une réduction marquée du taux de croissance a été observée. De plus, il y a eu un effet compensateur des concentrations intermédiaires de O. fasciatus dans le régime alimentaire avec augmentation de la consommation, lorsque cette dernière n'est pas fortement inhibée et que l'on observe un effet immédiat sur la croissance. De plus fortes proportions de O. fasciatus dans le régime alimentaire agissent d'abord comme répulsif. Les mantes de différentes oothèques réagissent différemment, tant en ce qui concerne l'acceptation que les taux de consommation à la même gamme de régimes contenant O. fasciatus. Une des 3 oothèques acceptait deux fois moins le nouveau régime que les deux autres oothèques; 2 des 3 oothèques ont présenté des taux de consommation respectivement de la moitié et du dixième de la troisième oothèque.
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10.
Early instar Heliothis zea (Boddie) (Lepidoptera: Noctuidae) established on all stages of soybean (Glycine max [L.] Merrill) tested when larvae were confined to plants, although establishment decreased after podset stage and as seeds matured. In tests where larvae were allowed to disperse freely on plants, establishment also decreased as maturity increased, but was much lower in each stage than when confined to plants. Neonate larvae settled more quickly on terminals and expanding trifoliates than on mature trifoliates based on initiation of feeding and movement away from initial sites of placement. The ability of neonate larvae placed a short distance from soybean plants to reach a host was affected by high soil and ambient temperature. The results of these experiments suggest that larval host establishment and spin-down behavior play a major role in the late instar population distribution among soybean fields and that maturity of the host strongly influences that behavior.
Résumé Des expériences ont été réalisées dans deux types de conditions (avec ou sans possibilité de dispersion) pour déterminer si le taux d'installation des chenilles de premier stade de H. zea Bod. dépendait d'une mortalité liée au stade développement de Glycine max L. L'installation était considérée comme réussie quand les chenilles avaient atteint le second stade. Bien qu'il fût possible de distinguer les variétés de soja tant par le taux d'installation des chenilles que par les dégâts provoqués, les plantes les plus jeunes étaient plus colonisées par des chenilles que les témoins plus âgés. Toutes les variétés de soja à n'importe quel stade étaient acceptées lorsque la dispersion des chenilles était impossible. Avec possibilité de dispersion, les chenilles ont aussi accepté tous les stades phénologiques, mais en moins grands nombres que lorsque la dispersion était impossible. Le comportement de dispersion était beaucoup plus fréquent sur les plantes à port indéterminé que sur celles à port déterminé. Les possibilités de réinstallation après dispersion des chenilles de premier stade ont été limitées.
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11.
Fall armyworm larvae, Spodoptera frugiperda (J. G. Smith), were exposed to leaf disks treated with the feeding deterrent aristolochic acid under two types of regimes: In group 1, untreated leaf tissue was replenished as soon as it was consumed; in group 2, the control tissue was not replenished. A strong feeding deterrence was evident during the early stages of the assay in both groups, but eventually declined in group 2. When the experiment was continued through a second 24 h period, the control tissue was not replenished for either group. During this second trial, group 2 larvae, which had previously fed on treated tissue, fed more rapidly on treated tissue than did group 1 larvae. Moreover, group 2 larvae fed more readily and extensively on treated tissue than they had in the first trial.The time for the onset of behavioral desensitization was determined by subtracting the median onset of feeding on untreated tissue from the median interval between when a larva finished all of the control tissue and when it started feeding on treated tissue under no-choice conditions. Once larvae began to feed on treated tissue, their rate of consumption was equal to that of larvae feeding on control tissue.A general model for determining the onset and degree of desensitization was developed. The implications of these results for future experiments aimed at determining the underlying physiological mechanisms and the use of antifeedants in plant protection are discussed.
Résumé L'avenir des phagodissuadants en protection des cultures dépend, en particulier, de l'aptitude des insectes à devenir insensibles à ces substances. Les phagodissuadants sont classés en relatifs ou absolus, suivant que les insectes consomment les tissus traités ou se laissent mourir de faim. Cette propriété dépend beaucoup de la structure chimique, mais les paramètres biologiques n'ont pas été étudiés à fond.Des expériences ont donc été entreprises pour apprécier les effets combinés de jeûne et d'autres facteurs physiologiques dans l'apparition et l'évolution de la désensibilisation chez une espèce polyphage: Spodoptera frugiperda (Lep. Noctuidae). Des expériences préliminaires ont montré qu'un alcaloïde, l'acide aristolochique, est un puissant phagodissuadant pour S. frugiperda. Les chenilles, réparties en deux groupes expérimentaux, ont toutes été isolées et ont reçu chacune deux feuilles de Phaseolus lunatus: une témoin et une traitée avec 1000 ppm. Dans le groupe 1), les feuilles étaient remplacées dès consommation; dans le groupe 2), elles ne l'étaient pas.Un puissant effet dissuadant a été observé tout au long de l'expérience pour le groupe 1); dans le groupe 2), les chenilles ont finalement consommé les feuilles traitées. L'apparition de la désensibilisation était liée au jeûne. Quelques individus ont commencé à s'alimenter sur la rondelle traitée 3,5 heures aprés avoir totalement consommé la rondelle témoin; le temps médian du début de cette consommation a été de 5,7 h. Une fois la répulsion surmontée, les chenilles ont consommé le feuillage traité de la même façon que le feuillage témoin.Les expériences ont été recommencées avec les mêmes insectes, mais sans que les feuilles témoins aient alors été remplacées dans aucun des 2 groupes. Dans cette seconde expérience, les chenilles, qui avaient précédemment consommé des feuilles traitées, sont à nouveau dissuadées lors de choix binaires; cependant elles ont mangé plus rapidement les feuilles traitées, que ne l'ont fait les chenilles qui avaient disposé d'une source inépuisable de feuilles témoins. Elles se sont alimentées aussi plus facilement et plus généralement au cours de cette seconde expérience qu'au cours de la première. Quoi qu'il en soit, les deux groupes ont présenté finalement une désensibilisation.Un modèle mathématique général est proposé pour évaluer l'apparition et l'évolution de la désensibilisation. Les possibilités d'utilisation des phagodissuadants dans la protection des cultures sont discutées à la lumière de ces résultats.
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12.
Diets prepared from lyophilized and powdered current-year (1983) shoots of white spruce Picea glauca (Moench) Voss were offered to 6th-instar larvae of spruce budworm, Choristoneura fumiferana (Clemens) (Lepidoptera: Tortricidae). With increasing age of current-year shoots, time to pupation increased whereas survival, assimilation efficiency, efficiency of conversion of diet to moth biomass, and moth dry weight generally decreased. Sex of the larvae influenced amount ingested, time to pupation, and subsequent moth weight but not survival, assimilation efficiency, and efficiency of conversion of diet to moth biomass.
Résumé De la poudre lyophilysée de pousses de l'année de Picea glauca a été introduite dans le régime de chenilles du 6ème stade de Choristoneura fumiferana: 20% de poudre de pousses, 1.2% de gélifiant, 78.8% d'eau. Il est ainsi possible de déterminer à 2 mg près la quantité d'aliment consommée par chaque chenille, et, ainsi, de calculer, pour chacune, l'indice alimentaire, dont la prise de nourriture est l'une des variables. Avec de tels régimes préparés à partie de pousses recueillies au cours de 1983, on a constaté que la date de nymphose, la quantité consommée, et le poids ultérieur des papillons dépendaient du sexe de la chenille. En général, les chenilles femelles se nymphosent plus tard, consomment plus et donnent des papillons plus lourds (poids sec) que les chenilles mâles. L'efficacité de l'assimilation et celle de la transformation en biomasse de papillon ne différent pas suivant les sexes, c'est-à-dire qu'ils ont la même aptitude à digérer les pousses. Les taux de survie de chenille à nymphe et de nymphe à imago ne différent donc pas.Cependant, certains de ces paramètres et d'autres changent en fonction de l'âge des pousses annuelles. Quand elles ont été récoltées 7 jours après le débourrement (il a lieu le 20 mai), la survie jusqu'en nymphe est de 93% contre 74% de survie totale; avec des pousses récoltées 52 jours après le débourrement (11 juillet) les taux de survie sont respectivement 7% et 1.4%; avec des pousses récoltées 146 jours après le débourrement (13 octobre) les survies sont 71% et 50%. Des pousses récoltées 28 jours ou plus après le débourrement, retardent la date de nymphose de 25% par rapport à celles récoltées entre 7 et 14 après le débourrement; parallèlement, elles abaissent l'efficacité de l'assimilation de 39%, l'efficacité de conversion de la biomasse de 125%, et le poids des papillons de 54%. Ces changements sont liés à une diminution de la teneur en azote des pousses de 2.1% à environ 1% du poids sec. Cependant la corrélation entre la survie des chenilles et la teneur en azote n'est pas rigoureuse et un facteur encore inconnu est supposé responsable de l'augmentation de la mortalité quand les chenilles consomment (dans leur régime) des pousses récoltées début juillet, 52 jours après le débourrement. Les travaux destinés à identifier ce facteur inconnu sont en cours.
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13.
The maximum metabolic cost of microsomal mixed-function oxidase (MFO) induction was measured in terms of food utilization parameters. MFOs in larvae of Heliothis zea (Boddie) (Lepidoptera: Noctuidae) were induced by feeding on diet containing indole 3-carbinol (I3C). Growth, food utilization parameters, cytochrome P-450 content and O-demethylase activity of these larvae were compared to larvae reared on the same diet without I3C. Three-fold to nine-fold greater O-demethylase activity and seven-fold more cytochrome P-450 were measured in larvae fed I3C, but no differences were detected in the food utilization and growth parameters. These results do not support the view that costs of MFO induction may be responsible for differences in food utilization parameters.
Coûts métaboliques de l'induction de la fonction oxydase mixte chez Heliothis zea
Résumé Le coût métabolique maximum de l'induction de la fonction oxydase mixte microsomale (MFO) a été évalué au moyen de paramètres caractérisant l'utilisation de l'aliment. Les MFO des chenilles d' H. zea ont été induites en les élevant avec un régime contenant 0,2% d'indole 3-carbinol (I3C) en poids/poids humide. L'induction a été mise en évidence en mesurant l'O-deméthylation du pnitroanisole par les microsomes de l'intestin des larves des 4ème et 5ème stades, et la teneur en cytochrome P-450 (mesurée par les différences des spectres de l'oxyde de carbone) des microsomes de l'intestin des larves du 5ème stade élevées avec I3C et témoins. La digestibilité approchée, l'efficacité de la conversion de l'aliment digéré et l'efficacité de la conversion de l'aliment ingéré (évaluée d'après la durée de développement larvaire de la néonate à la prénymphe), le temps pour atteindre le stade prénymphe, le poids final, on été comparés chez les témoins et chez les chenilles élevées sur I3C. Les chenilles élevées sur I3C ont présenté une activité O-deméthylase 3 à 2 fois supérieure et 7 fois plus de cytochrome P-450, mais aucune différence n'a pu être décelée pour les paramètres d'utilisation alimentaire et de croissance. Ces résultats ne confirment pas l'hypothèse suivant laquelle le coût de l'induction de MFO pourraît être responsable de différences dans les paramètres de l'utilisation de l'aliment.
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14.
Larvae reared aseptically on pellets of synthetic diet in which the ratio of casein to dextrin was varied over the full range, gained most weight in a two-month period when the ratio was either 20:80 or 70:30. When the ratio was varied by smaller amounts in the region of these concentrations, the larvae gained most weight in a narrow range of 21 to 23 parts casein and also in a broad range of 65 to 71 parts casein. This bimodal response may occur because deleterious effects of large quantities of casein or dextrin in the diet are counteracted by small quantities of the corresponding component.
Sommaire Des larves du taupin des graminées, Ctenicera aeripennis destructor (Brown), ont été élevées individuellement et aseptiquement sur des régimes synthétiques dans des éprouvettes pourvues de coton humide. D'une part, les régimes variaient de l'un à l'autre par une augmentation de 10 parties de caséine depuis 0 jusqu'à 100, pendant que la dextrine diminuait également par 10 parties depuis 100 jusqu'à 0. D'autre part, elles augmentaient de deux parties de caséine, à partir de 15 jusqu'à 25 parties et de 65 jusqu'à 75, pendant que la concentration de dextrine diminuait également de 85 jusqu'à 75 parties et de 35 jusqu'à 25 parties. Ces régimes étaient donnés sous forme de boulette sur le coton.Les larves étaient pesées à 0.1 mg près au commencement des essais et la différence entre les poids initial et final de chacune était exprimée en quantités de milligrammes par milligramme de poids initial.Les larves ont également bien survécu avec tous les régimes. La meilleure augmentation pondérale était obtenue avec un régime contenant 21, 23, ou 67 parties de caséine. Ce dernier résultat n'était pas du tout surprenant. Il est probable que ni un manque complet ni une surabondance de protéine ou d'hydrates de carbone ne profite aux taupins. Si les petites quantités peuvent favoriser l'accroissment des larves, il est fortement probable que 20 parties de caséine soient suffisantes pour détruire n'importe quel effet défavorable d'un surcroît de dextrine (80 parties). De même, une teneur de 30 parties de dextrine pourrait donner assez de vigeur aux larves pour surmonter l'effet d'un niveau alimentaire de 70 parties de caséine. Aux autres concentrations, l'action de l'un est antagoniste de l'autre et probablement leurs effets réciproques s'annulent.


Contribution No. 94, Canada Department of Agriculture Research Station, Saskatoon, Sask.  相似文献   

15.
Dietary selection was investigated during the first 15 days of adult life in male and femaleLocusta migratoria L. Insects were provided with two artificial diets, one containing 10, 20 or 28% protein but no digestible carbohydrate, the other 10, 20 or 28% digestible carbohydrate but no protein. Amounts eaten, detailed feeding patterns and somatic and reproductive growth were measured. Unfortunately the artificial diets did not support female reproductive development. Nevertheless, there was convincing evidence that insects regulated both protein and carbohydrate intake during the somatic growth phase by dietary selection and altered consumption.
La sélection des aliments parLocusta migratoria adulte
Résumé La sélection des aliments a été suivie pendant les 15 premiers jours de vie imaginale des mâles et des femelles deLocusta migratoria L. Les insectes recevaient 2 régimes alimentaires, l'un contentant 10, 20 ou 28% de protéines, mais pas de carbohydrates assimilables, l'autre 10, 20 ou 28% de carbohydrates assimilables, mais pas de protéines. Les quantités consommées, le détail de la prise de nourriture, et les croissances somatique et reproductive ont été mesurés. Malheureusement, ces régimes artificiels n'ont pas permis le développement ovarien des femelles. Cependant, il y a des preuves convaincantes que les insectes ont contrôlé leur apport en protéines et en carbohydrates pendant la phase de croissance somatique par une sélection alimentaire et une modification de la consommation.
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16.
The consumption and utilization of various concentrations of the spiral blue-green algae, Spirulina platensis (Nordst.) Geitl., by the fourth-instar larvae of the silkworm, Bombyx mori L., was studied by incorporation into an artificial diet. The silkworms ingested more food on the low algal-powder diets, whereas they digested more efficiently on the high algal levels. The larvae fed on diets containing 30–40% algae had the shortest larval duration compared to those on low algal-powder diets. The freeze-dried powder of S. platensis is well utilized by B. mori larvae when added to artificial diets at levels between 15% and 30%, although the high algal content at 40% was slightly better for the efficiency of conversion of ingested diet into body substance (E.C.I.) and the cocoon production. However, analysis of the protein content in feces indicated an excess of the algal powder at 40%. Measurements of data on the food consumption and utilization in this study proposed that this spiral alga is dietetically utilizable as a protein source for rearing the silkworm in smaller quantities than on a soybean meal.
Resúmé La consommation et l'utilisation de différentes concentrations de Spirulina platensis par les chenilles de 4ème stade de Bombyx mori, ont été étudiées par incorporation dans un aliment artificiel. Les vers à soie ont ingéré plus d'aliment avec les régimes à faible concentration en algue, tandis qu'ils ont digéré plus efficacement les régimes à haute concentration d'algue. Les chenilles alimentées sur des régimes contenant 30 à 40% d'algue ont eu un développement larvaire plus bref que celles alimentées sur des régimes à faible concentration. La poudre congelée et séchée de S. platensis incorporée aux taux de 15 à 30% dans le régime artificiel est bien utilisée par les chenilles de B. mori, quoiqu'une teneur de 40% soit légèrement meilleure pour l'efficacité de conversion de l'aliment en matière vivante (E.C.I.) et la production de cocons. Cependant, l'analyse du contenu protéique dans les excréments révélait un excès de poudre d'algue à 40%. L'analyse des données au cours de cette étude, sur la consommation et l'utilisation des aliments, montre que S. platensis est utilisable diét étiquement en plus petite quantité que la farine de soja comme source de protéines pour l'élevage du ver à soie.
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17.
The physiological factors responsible for behavioral regulation of water balance by differential feeding in Schistocerca gregaria were investigated. Locusts given the option to regulate their water intake by feeding on high-water content (wet) food or low-water content (dry) food had values for percent body water and hemolymph volumes intermediate between those for locusts given either food exclusively. Locusts given wet food only prior to no-choice tests had relatively small meals and long latencies to feed on wet food and large meals and short latencies to feed on dry food. Increasing volume by adding 75 l normal saline did not alter meal size on either food, while locusts given dry food prior to testing had the opposite behavior. Increasing hemolymph concentration led to smaller meals on both wet and dry food, but diluting the hemolymph by an equal volume of distilled water resulted in larger meals on dry food and smaller meals on wet food. Removing an equal volume of hemolymph had no effect, but combining hemolymph removal with increased osmotic pressure reduced the meal size on dry food and increased meal size on wet food.
Résumé L'étude a porté sur les bases physiologiques de la régulation comportementale de l'équilibre hydrique par alimentation différentielle chez S. gregaria. Les teneurs en eau (pourcentage du poids du corps) et les volumes d'hémolymphe des criquets ayant eu la possibilité de moduler leur apport en eau en conssommant des aliments à forte teneur en eau (frais) ou à faible teneur (secs), étaient intermédiaires entre ceux des criquets ayant l'un ou l'autre exclusivement. Les criquets, ayant uniquement des aliments frais avant des expériences sans choix, ont présenté des temps de latence prolongés et des repas relativement brefs sur aliments frais, et des temps de latence brefs et des repas abondants sur aliments secs; les résultats ont été inversés quand l'alimentation préalable était sur nourriture sèche.Ces résultats sont partiellement simulés par des altérations du volume et de la pression osmotique de l'hémolymphe. L'augmentation de la concentration de l'hémolymphe entraîne des repas moins abondants sur aliments frais et secs, vraisemblablement par suite de signaux de satiété. L'augmentation du volume en ajoutant 75 l de solution physiologique n'a pas modifié la taille du repas sur les deux types d'aliments, mais la dilution de l'hémolymphe par un volume égal d'eau distillée a induit des repas plus importants sur aliment sec, et plus petit sur aliment frais. Une augmentation de volume plus importante, de 150 l, réduisait la taille du repas sur aliment frais, mais pas sur aliment sec. Le prélèvement d'environ 75 l d'hémolymphe a été sans effet; mais, combiné avec l'augmentation de la pression osmotique, il a réduit la taille du repas sur aliment sec (comme l'augmentation de la pression osmotique seule), mais a augmenté la taille du repas sur aliment frais. Ce dernier résultat est semblable à ceux obtenus lors des études du déterminisme de l'abreuvement. La discussion porte sur la relation entre le contrôle de l'absorption de l'eau et des aliments.
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18.
Honeydew droplets freshly excreted by two aphid species, Myzus persicae (Sulz.) and Acyrthosiphon pisum (Harr.), feeding on nutritionally adequate, artificial diets containing 10–40% w/v sucrose, were collected in oil. The volume, frequency of excretion, and carbohydrate content of the droplets were determined by measuring the diameter of the droplets in the oil, by recording the number of droplets excreted per aphid per hour, and by using a quantitative colorimetric method for estimating carbohydrates. Rates for the intake or excretion of fluid, the intake and absorption of sucrose, and the excretion of carbohydrate were consequently calculated for the two species on each dietary sucrose concentration. The percentage of dietary sucrose absorbed by the aphids ranged from 36% on diet with 40% sucrose to 97% on diet with 10% sucrose. Such honeydew/diet relationships may allow one to use honeydew carbohydrate concentrations to estimate the sucrose concentrations of the phloem sap ingested by aphids feeding on host plants.
Résumé Des gouttelettes de miellat fraîchement excrétées par deux espèces de pucerons, Myzus persicae (Sulz.) et Acyrthosiphon pisum (Harr.), pucerons nourris sur des régimes nutritifs synthétiques contenant 10–40% de saccharose, ont été récupérées dans de l'huile. Le volume des gouttelettes a été déterminé en mesurant leur diamètre individuel dans l'huile, la fréquence d'excrétion établie par le nombre de gouttelettes excrétées par puceron par heure, et la teneur en glucides par une méthode d'analyse colorimétrique quantitative. Les taux d'ingestion et d'excrétion de liquide, d'ingestion et d'absorption de saccharose ainsi que les taux d'excrétion de glucides ont été par la suite calculés pour les deux espèces d'aphides nourris sur les différentes concentrations de saccharose. Le pourcentage de saccharose alimentaire absorbé par les aphides a été de 36% sur le régime contenant 40% de ce glucide, mais s'est élevé à 97% sur le régime ne contenant que 10% de saccharose. D'après ces relations miellat/régime nutritif, et en connaissant la teneur du miellat en glucides, on peut faire une approximation de la concentration du saccharose dans la sève élaborée du phloème ingérée par les aphides.
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19.
Résumé L'importance de dix vitamines hydrosolubles dans la nutrition de deux biotypes du puceron du pois, Acyrthosiphon pisum (Harris), a été déterminée par l'omission individuelle de ces composés dans des régimes nutritifs chimiquement définis. Une diminution hautement significative dans la croissance, la reproduction ou la survie de cet insecte a été observée en l'absence de l'acide ascorbique ainsi que de cinq vitamines hydrosolubles du complexe B, soit l'acide folique, la niacine, le pantothénate de calcium, la pyridoxine et la thiamine. Ces six vitamines sont considérées comme essentielles dans la nutrition de ces deux biotypes du puceron du pois, et, en leur absence, la performance de cet insecte est réduite de façon significative durant l'une ou l'autre de deux générations successives. La présence de la choline ou de l'inositol a résulté en un effet bénéfique mais non significatif sur la croissance, la reproduction et la survie et celle de la biotine ou de l'acide p-aminobenzoïque n'a entraîné que de légères modifications du cycle évolutif. La présence de l'acide ascorbique a résulté en une augmentation de la prise de nourriture, mais celle-ci n'a pas été modifiée en présence de l'inositol ou de l'acide p-aminobenzoïque. Finalement, la croissance, la survie et la reproduction du biotype Ile-aux-Coudres sur le régime nutritif de base ont été généralement moindres que celles du biotype Saint-Jean. Cette distinction, observée régulièrement, provient apparemment de la disparité génétique entre les deux biotypes favorisant un développement supérieur du biotype Saint-Jean, celui-ci ayant une meilleure affinité pour le régime de base.
Summary The nutritional requirements of two biotypes of the pea aphid, Acyrthosiphon pisum (Harris), for ten water-soluble vitamins were evaluated by single omissions from a chemically defined diet. A highly significant decrease in growth, reproduction, and/or survival were observed in the absence of ascorbic acid, folic acid, niacin, calcium pantothenate, pyridoxine and thiamin; these are considered essential in the diet of the pea aphid reared for two consecutive generations. Choline and inositol were also beneficial for growth, reproduction and survival, but the differences were not significant, whereas biotin and p-aminobenzoic acid had no appreciable effect. The presence of dietary ascorbic acid increased the rate of feeding, but that of inositol or p-aminobenzoic acid had no effect. Finally, growth, survival and reproduction of biotype Ile-aux-Coudres on the control diet was consistently less than that of biotype Saint-Jean. This difference presumably results from the diverse genetic make-up which favors a better development of biotype Saint-Jean, the latter having a greater affinity for the synthetic diet.
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20.
Accessory gland materials from Spodoptera frugiperda (J. E. Smith) and Heliothis zea (Boddie) (Lepidoptera: Noctuidae) contained kairomones that influenced the host recognition or acceptance behavior of Telenomus remus Nixon (Hymenoptera: Scelonidae) and Trichogramma pretiosum Riley (Hymeoptera: Trichogrammatidae), respectively. Material from S. frugiperda accessory glands stimulated ovipositor probing and drilling by female T. remus but not T. pretiosum. Accessory gland material from H. zea stimulated ovipositor probing and drilling by female T. pretiosum but not T. remus. An active material for T. remus is found in the 700 K protein fraction of accessory gland material from S. frugiperda. The oviposition behavior of the parasitoids is also discussed.
Résumé Cette étude a utilisé une technique voisine de celle employée par Strand & Vinson (1982), pour examiner les réactions de parasitoïdes à des billes de verre enduites de substances, afin de déterminer l'influence des sécrétions des glandes annexes (AGM) de Spodoptera frugiperda et Heliothis zea dans le repérage des hôtes par Telenomus remus et Trichogramma pretiosum.Les femelles de T. remus réagissaient plus aux billes enduites d'AGM de S. frugiperda qu'aux billes témois non enduites; celles de T. pretiosum réagissaient plus aux billes enduites d'AGM de H. zea qu'aux témoins. T. remus n'a pas réagi aux billes enduites d'AGM de H. zea, ni T. pretiosum à celles enduites d'AGM de S. frugiperda.Les poids moléculaires des protéines des glandes annexes de H. zea sont 1.100 K et 50 K, et ceux de S. frugiperda de 700 K et 30 K (Strand & Vinson, 1983a). T. remus a mieux réagi aux billes enduites de la fraction 700 K de S. frugiperda qu'a celles enduites de la fraction 30 K, aux deux fractions de H. zea et aux billes témoins. Les billes enduites de la fraction 1.100 K de H. zea ont provoqué aussi une réaction significative de T. remus. Les sécrétions des glandes annexes de S. frugiperda et de H. zea contiennent des kairomones qui interviennent dans le repérage des hôtes respectifs de T. remus et de T. pretiosum. Mais, il semble peu probable que ces substances soient seules responsables de la reconnaissance de l'hôte.
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