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1.
Résumé Dans 4 familles où se trouvait un malade atteint de poliomyélite on a examiné les sérums de la phase aiguë et de la phase de convalescence des malades et des autres membres de famille pour chercher la présence d'anticorps neutralisant trois souches du virus poliomyélitique (Lansing, SK et MM) et le virus de la chorioméningite lymphocytaire. Dans deux familles au moins, les recherches indiquent que les anticorps contre la souche Lansing ne se forment que comme conséquence spécifique d'une infection, éventuellement asymptomatique, par un virus poliomyélitique d'une structure antigène apparentée à celle de la souche Lansing. Dans une famille le sérum de la phase aiguë d'un malade et le sérum de sa mère, contenaient des anticorps tandis que le sérum de son père et d'une soeur ne neutralisait pas la souche Lansing. Dix semaines après, les sérums du père et de la soeur avaient obtenu un pouvoir neutralisant contre cette souche, bien que ni l'un ni l'autre n'aient été malades. Ceci pourrait indiquer la possibilité d'une infection par contact direct dans la famille.  相似文献   

2.
L. Lison 《Protoplasma》1929,7(1):489-504
Conclusions Envisageant le comportement général des amibocytes des Invertébrés au point de vue de son expression physique et mécanique, nous en arrivons à la conclusion qu'aucun des phénomènes spécifiques qu'ils présentent ne peut Être rapporté à une simple application de pures lois physico-chimiques. Dans la physiologie des pseudopodes lamellaires des amibocytes, on avait voulu faire intervenir pour une large part les phénomènes de tension superficielle. Nous avons montré que le rôle de ces derniers est en réalité absolument secondaire et ne peut Être pris en considération. La genèse des ptéropodes avec leur forme typique ne peut Être assurée qu'avec le concours de forces étrangères, difficiles à déterminer d'ailleurs. Bien plus, le maintien des ptéropodes ne peut Être assuré qu'en dépit mÊme des forces de tension superficielle; ces dernières tendent à faire rétracter le pseudopode; et si celui-ci jouit d'une stabilité considérable, celle-ci est due précisément à des forces antagonistes des forces de tension superficielle et qui disparaissent à la mort de la cellule.La rétraction physiologique des ptéropodes est d'une complexité telle qu'on ne peut raisonnablement la regarder comme résultant du libre jeu des lois physiques connues.MÊme des manifestations assez comparables, morphologiquement tout au moins, à des phénomènes physiques simples, tels que l'étalement des lames hyaloplasmiques ou leurs propriétés d'adhésivité aux corps solides révèlent des propriétés qui ne peuvent Être rapportées à des lois physiques connues.Bref, le comportement général de la lamelle hyaloplasmique de l'amibocyte ne peut Être situé dans le domaine physique dont certains auteurs avaient voulu le faire dépendre. Son étude relève du domaine biologique.  相似文献   

3.
Résumé Quatorze enzymes ont été identifiés parmi les fractions de l'antigène somatique deCandida albicans révélées sur immunoélectrophorégramme.Aucune activité enzymatique n'a cependant été jusqu'ici caractérisée au niveau des deux fractions qui, dans nos conditions expérimentales, s'étaient révélées antérieurement très spécifiques de cette espèce. Parmi les enzymes identifiés, la malicodéhydrogénase, fraction commune aux sept espèces étudiées (C. albicans, C. stellatoidea, C. tropicalis, C. zeylanoides, C. krusei, C. pseudotropicalis, C. macedoniensis) est la première à susciter la production de l'anticorps correspondant: elle s'est donc avérée la plus antigénique en fonction toutefois de son importance relative au sein de la mosaïque antigénique et compte tenu de la technique de détection des anticorps utilisée.  相似文献   

4.
La réponse visuelle des adultes de Lasiomma melania Ackl. (Diptera, Anthomyiidae) à des carrés englués de diverses couleurs ou combinaisons de couleurs a été étudiée durant 5 années consécutives dans plusieurs mélèzins (Larix decidua) des Hautes-Alpes. Une préférence pour le jaune et le jaune à bandes pourpres a été mise en évidence chez ce ravageur dont la femelle pond sur les cônes de mélèze. L'attractivité de chaque type de piège est fonction à la fois du sexe et du stade de maturation sexuelle des individus. La couleur jaune attire en majorité des insectes émergents immatures. Elle semble représenter, selon le plan dans lequel elle est située, un signal nutritionnel de type fleur (plan horizontal) ou un signal de reconnaissance du feuillage de mélèze (plan vertical). Les individus mûrs sexuellement, recherchant les arbres produisant des cônes, sont en revanche capturés essentiellement sur les pièges verticaux jaunes à bandes pourpres. Ceux-ci miment, en l'amplifiant, le contraste de réflectance existant entre le feuillage des mélèzes et les cônes. Ce contraste paraît correspondre à un signal permettant la reconnaisance des arbres possédant des cônes. La ponte est cependant limitée à un stade particulier de développment de ces derniers alors que le contraste est à peu près stable dans le temps. D'autres signaux émis par les cônes, vraisemblablement d'ordre olfactif, doivent guider le vol d'approche et l'atterrissage des femelles.  相似文献   

5.
Résumé Les extraits antigéniques de trois champignons entomopathogènes (Beauveria bassiana, Beauveria brongniartii et Metarhizium anisopliae), soumis à l'analyse éléctrophorétique en gel d'agar révèlent au total 23 activités enzymatiques différentes (5 oxydo-réductases et 18 hydrolases), dont 18 ont été retrouvées à l'analyse immunoélectrophorétique. La carte enzymatique de ces germes complète leur analyse immunoélectrophorétique; la comparaison des isoenzymes des divers isolats permet de mettre en évidence des différences interspécifiques et intraspécifiques.Chaque souche cryptogamique se caractérise par des profils enzymatiques particuliers. Ces résultats montrent donc que l'étude des enzymogrammes est un complément utile à l'analyse immunoélectrophorétique appliquée à la caractérisation des hyphomycètes entomopathogènes. Enfin, les souches n 44 et 51 de M. anisopliae paraissent être suffisamment apparentées pour être réunies au sein d'un même biotype.  相似文献   

6.
Adult female red pine cone beetles (Conophthorus resinosae Hopkins) (Coleoptera:Scolytidae) left cones of white pine (Pinus strobus L.) more readily than cones of red pine (Pinus resinosa Ait.) in the first 3 min after being placed on cones. Slices of white pine cones, however, did not elicit different beetle behavior than slices of red pine cones. Beetles bored into white pine as readily as into red pine. We conclude that beetles initially reject white pine due to structural traits, but eventually accept it during prolonged exposure and may utilize white pine in nature.
Résumé C. resinosae Hopkins (Coleoptera, Scolytidae) s'alimente et pond sur les cônes de Pinus resinosa Ait.; il détruit souvent plus de la moitié des graines du pin dans la région des grands lacs aux USA. Cette espèce et les autres Conophthorus sont considérés comme des spécialistes très spécifiques. Nous avons voulu vérifier que les femelles de C. resinosae acceptent plus facilement comme hôtes les cônes de P. resinosae que ceux de P. strobus L. Au laboratoire, les scolytes ont abandonné les cônes de P. strobus plus rapidement que ceux de P. resinosae, au cours des 3 minutes qui ont suivi leur dépôt sur les cônes. Cependant des rondelles de P. resinosae n'ont pas été plus stimulantes que celles de P. strobus; les scolytes n'ont pas foré plus rapidement, ni n'ont plus séjourné sur P. resinosae que sur P. strobus au cours de 1, 2 ou 24 heures de l'expérience. Nous en concluons que les scolytes rejettent de prime abord P. strobus pour ses caractères structuraux, mais qu'ils l'acceptent éventuellement pendant expositions prolongées et peuvent le consommer dans la nature.
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7.
The development of some parasitoids is coordinated by their hosts, via endocrine head or thoracic factors. Ligation of these hosts disrupts parasitoid development. To determine if host ligation affects the solitary, larval endoparasitoid Campoletis sonorensis (Cameron) (Ichneumonidae: Hymenoptera), Heliothis virescens (F.) (Noctuidae: Lepidoptera) larvae were parasitized by C. sonorensis and ligated or starved at various times after parasitization. Ligation and starvation increased parasitoid developmental time and the time of ligation or starvation affected parasitoid emergence. However, ligation and starvation had similar effects on parasitoid development and emergence. Based on our data, C. sonorensis development does not appear to be closely coordinated by hormonal factors produced by the host head and/or thorax.
Résumé Le développement de certains parasitoïdes est coordonné avec celui de leur hôte, via les centres endocrines de la tête et du thorax. La ligature de ces hôtes interrompt le développement du parasitoïde. Pour déterminer si la ligature de l'hôte affecte l'endoparasite larvaire solitaire, C. sonorensis, des chenilles d'Heliothis virescens ont été parasitées par C. sonorensis, et ensuite ligaturées ou mises à jeûner à des temps variables après avoir été parasitées.Tant les chenilles parasitées avec succès que les autres ont présenté une croissance réduite (Fig. 1), mais, 3 jours après avoir été parasitées sans succès l'augmentation de poids a été plus rapide et a pu être distinguée de l'augmentation de poids des chenilles parasitées avec succès. La nymphose des témoins parasités sans succès était retardée par rapport à la nymphose des véritables témoins. La ligature et le jeûne ont eu des effets identiques sur l'émergence des parasitoïdes (Fig. 2), le pourcentage de parasitisme avec succès augmentant avec la durée du délai entre le parasitisme et le traitement (ligature ou jeûne). Les durées de développement des hôtes ligaturés ou mis à jeûner (Fig. 3) étaient toutes significativement plus longues que les durées de développement des témoins. Cependant, les durées de développement des parasitoïdes n'ont pas été modifiées par le traitement des hôtes, le sexe du parasitoïde et le moment du traitement. Le poids des cocons des parasitoïdes (Fig. 4) était lié linéairement avec le jour du traitement, mais sans modification significative par le sexe du parasitoïde ou le traitement de l'hôte.D'après nos travaux, C. sonorensis ne synchronise apparemment pas sa mue et son émergence avec son hôte, H. virescens. La ligature n'empêche pas complètement le développement ou l'émergence de C. sonorensis bien que le pourcentage d'émergence soit réduit par une ligature dans les 7 jours après le parasitisme. De plus, l'effet du jeûne est semblable sur le pourcentage d'émergences. Le pourcentage réduit d'émergence d'hôtes ligaturés ou mis à jeûner était lié significativement avec le moment du traitement, suggérant la responsabilité éventuelle de l'alimentation réduite de l'hôte. Des hôtes parasités ont continué de s'alimenter et de prendre du poids pendant 5 à 7 jours après la ponte, bien que d'une façon bien inférieure aux témoins non parasités, et cette prise d'aliments par l'hôte peut être nécessaire au succès du développement et à la croissance des parasitoïdes. Ligature et jeûne retardent de la mème façon le développement du parasitoïde; ce retard n'est pas lié au moment de la ligature ou du début du jeûne; ainsi, la réduction de la prise d'aliments peut ne pas être la cause première. L'émergence retardée peut être provoquée par un stress général plutôt que par un ou des facteurs céphaliques ou thoraciques spécifiques.
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8.
Entomopoxviruses (EPV) are currently being considered as candidate grasshopper (Orthoptera: Acrididae) microbial control agents. Classical techniques for diagnosing infections in grasshoppers are laborious, time consuming, and sometimes inaccurate. Specific murine monoclonal antibodies were developed against an EPV from Melanoplus sanguinipes (Fab) for use in a nitrocellulose-based enzyme-linked immunoassay (dot-blot). An IgG2b monoclonal antibody was used to diagnose infections in grasshoppers 13 days following injection with virions. Of 25 grasshoppers that had patent infections microscopically, 22 produced positive results on the dot-blot. In a second test, 39 patently infected grasshoppers all produced positive results. Seven additional grasshoppers in the first test and 2 in the second test gave positive reactions in the dot-blot method but virus was not detected upon microscopic examination. The monoclonal antibody did not cross-react with other commonly occurring grasshopper pathogens. The dot-blot method detected as few as 2.5×106 purified EPV virions. The improvement over existing detection techniques should facilitate evaluation of EPV for field use.
Prodution et caractérisation partielle d'anticorps monoclonaux pour la détection d'entomopoxyvirus de Melanoplus sanguinipes
Résumé Les criquets sont très nuisibles aux pâturages de l'Ouest des USA et du Canada. Les méthodes classiques de protection sont basées sur les traitements chimiques lors des pullulations. Un entomopoxvirus (EPV) extrait de M. sanguinipes est généralement considéré comme un outil, pour le contrôle des populations sur une longue période, en vue de la suppression des criquets. Les méthodes actuelles d'isolement de EPV sont longues, pénibles et peu fiables. Les tests d'adsorption des antigènes sur l'anticorps fixé et le dosage per l'anticorps enzymatiquement marqué sont efficaces, sûrs et donnent à temps des résultats pour déceler des entomopathogènes. Nous avons produit des anticorps monoclonaux de souris contre EPV de M. sanguinipes, et les avons utilisés dans des dosages immunoenzymatiques d'extraits protéiques adsorbés sur nitrocellulose. Les EPV sont recherchés sur des criquets injectés de virions 13 jours avant. Sur 25 criquets qui présentaient des infections nettes lors d'examens microscopiques, 22 ont donné des résultats positifs par sérologie. Dans un second test, sur 38 criquets nettement contaminés, tous ont donné des résultats positifs; 7 criquets suppl'ementaires mentaires dans le premier test et 2 dans le second test ont donné des résultats positifs en sérologie alors que l'examen microsopique n]avait pas test ont donné des résultats positifs en sérologie alors que l'examen microsopique n'avait pas révélé de virus. Ceci montre que ce type de détection est plus sûr que la méthode ordinaire. Les anticorps monoclonaux ne donnent pas de réactions avec les autres pathogènes courants des criquets. La méthode sérologique a permis de détecter même une concentration de 2,5×106 virions EPV.
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9.
Résumé Chez Diadromus pulchellus WSM et D. collaris Gr., Hyménoptères Ichneumonidés parasitoïdes spécialistes des nymphes d'A. assectella lépidoptère inféodé aux Allium, des EAG sont enregistrés en réponse à l'odeur du poireau sain ou attaqué par les larves du phytophage, odeurs actives par ailleurs sur leur comportement locomoteur (cinèses). Le thiosulfinate de dipropyle (Ti-P2) très spécifique et abondant dans les Allium, et instable, est le mieux perçu par les deux parasitoïdes mais n'a aucun effet locomoteur chez D. pulchellus contrairement aux disulfures et thiosulfonates, plus stables et moins spécifiques. Les propriétés de l'acétate d'éthyle, actif sur l'antenne des deux parasitoïdes, et sur la locomotion de D. pulchellus expliqueraient en partie les activités biologiques du poireau attaqué sur ces parasitoïdes. Des EAG sont aussi obtenus chez les deux espèces avec l'odeur du chou et de composés soufrés plus ou moins spécifiques des Crucifères. Le thiocyanate de méthyle (TCN-M), le plus actif sur l'antenne et seul efficace sur le comportement locomoteur (de D. pulchellus), expliquerait en partie l'installation reconnue de D. collaris sur Plutella maculipennis spécialiste des Crucifères et rend celle de D. pulchelles vraisemblable.L'odeur des larves de dernier stade d'A. assectella est seule efficace sur l'antenne et la locomotion des femelles de D. pulchellus. Les mâles de ce dernier réagissent (EAG, locomotion) à des odeurs de cocons de l'hôte et particulièrement à ceux occupés par une femelle de leur espèce.  相似文献   

10.
The vast majority of wild-type females of Lucilia cuprina are anautogenous. The survival of wild-type anautogenous females following emergence was compared with that of females from laboratory-selected autogenous strains, when deprived of sucrose and given ad lib access to water, deprived of water and given ad lib access to sucrose, or deprived of both water and sucrose.Anautogenous females survived substantially longer than autogenous females when only sucrose was supplied, but the opposite applied when the flies were supplied with water only. Anautogenous females survived somewhat longer than autogenous females in the absence of both sucrose and water. Thus, autogenous females might be at a disadvantage in the dry conditions which often prevail in areas occupied by the species.
Résumé La grande majorité des femelles de L. cuprina est anautogène. Cependant, l'observation de femelles autogènes dans la nature, et la sélection au laboratoire d'une lignée autogène à partir d'une souche anautogène indique que cette espèce est susceptible de devenir autogène.Le stade de développement ovarien des femelles capturées dans la nature montre que l'habitat est généralement carencé en aliments riches en protéines susceptibles de permettre le développement ovarien de L. cuprina. Dans de telles conditions, les femelles autogènes devraient être avantagées; leur très grande rareté indique que certains désavantages doivent être associés au génotype autogène. On a constaté que les femelles autogénes qui viennent d'émerger ont une teneur en eau plus faible que les anautogènes; ceci suggère que l'un des coûts possibles de l'autogénie pourraît être une aptitude réduite à supporter les périodes de privation d'eau suivant l'émergence. Pour cette raison, la survie de femelles sauvages anautogènes a été comparée à celles de lignées autogènes sélectionnées au laboratoire, en absence de sucrose, en présence ad lib. de sucrose, ou sans eau ni sucre.Pouvues uniquement de sucrose, les femelles anautogènes survivent 12 heures de plus que les autogènes, tandis qu'en présence exclusive d'eau les femelles autogènes survivent 19 heures de plus. En absence de sucrose et d'eau les femelles anautogènes survivent environ 5 heures de plus. Il semble que la mortalité des femelles autogènes privées totalement d'aliments est due principalement à un stress hydrique, tandis que le sucrose et le stress hydrique ensemble paraissent jouer un rôle dans la mort des femelles anautogènes. Ces résultats montrent que l'autogénie des femelles peut être un désavantage lors des conditions sèches fréquentes dans l'aire de cette espèce.
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11.
Résumé L'interrénalectomie, comprenant l'ablation des veines cardinales antérieures et postérieures, a été pratiquée par Monsieur Daniel Chan, chez l'Anguille Européenne. Elle ne laisse subsister que des reliquats infimes d'interrénal chez quelques individus seulement; elle permet donc l'étude des réactions histologiques d'autres glandes endocrines à la disparition des hormones corticales.L'interrénalectomie est suivie, en 8 à 9 jours, d'une hypertrophie très marquée des cellules corticotropes hypophysaires qui se dégranulent et se vacuolisent; cette réaction semble un peu plus complète en eau douce qu'en eau de mer. Elle est comparable à celle produite par les substances corticolytiques ou cortico-inhibitrices utilisées antérieurement, sans toutefois déclencher d'activité mitotique. Les restes de tissu interrénalien, malgré une image d'hyperactivité, paraissent avoir un volume insuffisant pour affecter nettement la réponse de l'hypophyse.Les Anguilles interrénalectomisées présentent simultanément une déplétion du tissu lymphoïde du rein, une stimulation des corpuscules de Stannius, une activation des cellules somatotropes de l'adénohypophyse, et une raréfaction du neurosécrétat du noyau préoptique et de la neurohypophyse. Cependant, ces modifications n'apparaissent pas spécifiques de l'ablation de l'interrénal car elles se retrouvent en partie chez les Anguilles témoins opérées, qui ont aussi des cellules corticotropes souvent hypertrophiées, un interrénal plus actif que normalement, et des cellules phéochromes volumineuses. Le système hypophyse-thyroïdien semble peu affecté 9 jours après l'exérèse de l'interrénal; les cellules à prolactine sont plus actives en eau douce qu'en eau de mer, en accord avec des résultats antérieurs, sans paraître réagir à l'insuffisance corticosurrénalienne ainsi créée.
Summary Adrenalectomy, including the removal of the anterior and posterior cardinal veins, was performed on the European eel by Mr D. Chan. Only small remnants could be identified in a few animals. Reactions of other endocrine glands to this surgical adrenalectomy were studied.8 to 9 days after adrenalectomy, the corticotrophic cells of the pituitary gland show an hypertrophy, a degranulation and a vacuolization, these processes being perhaps more intense in freshwater than in sea water. This stimulation is similar to that produced by corticolytic or cortico-inhibiting drugs previously tested, but no mitotic activity was observed after adrenalectomy.The remnants of interrenal, which appear hyperactive, do not seem to affect the intensity of response of the hypophysial corticotrophs, probably because of being too small in size.The adrenalectomized eels have also a depleted lymphoid kidney tissue, stimulated corpuscles of Stannius, active somatotrophic cells in the proximal pars distalis, and a reduced neurosecretory material in the preoptic nucleus and the neurohypophysis. However, these last modifications do not appear characteristic of adrenalectomy, as they can be observed in the sham operated eels too. Sham adrenalectomy induces some hypertrophy of the corticotrophic cells, a stimulation of the interrenal and a volume increase of the chromaffin cells. The pituitary-thyroid axis is not clearly affected 9 days after adrenalectomy; the prolactin cells are more active in freshwater than in sea water, corroborating previous findings, but they do not appear to react to the adrenal insufficiency.


Une partie de ce travail a été réalisée en collaboration avec le Groupe de Biologie Marine du CEA, à la Station Zoologique de Villefranche-sur-Mer. Nous remercions très vivement Mr. D. Chan, de l'Université de Sheffield, qui nous a permis de prélever les glandes endocrines des animaux qu'il a opérés. Nous remercions aussi le Dr. J. Maetz de l'accueil si amical qu'il nous a réservé dans le Groupe de Biologie Marine du CEA qu'il dirige, et le Pr P. Bougis pour les facilités de travail accordées pendant notre séjour à la Station Zoologique de Villefranche-sur-Mer. Nous exprimons notre vive reconnaissance au CEA qui a bien voulu accepter de subventionner ce travail.  相似文献   

12.
Summary Distributions and abundances of ants were determined on the N, E, W and S upper slopes of a conical hill that had a gradient of conditions from moist-cool oakjuniper-pine woodland to warm-dry open shrub woodland. Species distributions varied remarkably with slope, even in terms of subfamilies and unique common species. A formicine was the most abundant species on the north slope. A different species of dolichoderine was most abundant on the other slopes. The assemblages of ant species were much more distinct for these small sites on each slope than are the known groups of species associated with vegetation types on a broad geographical basis. Interpretation of the causes of such specific assemblages awaits detailed information on species ecologies However, there is considerable circumstantial evidence that body size is an important factor. The percentage similarity of body size of pairs of species in the same site was least for common species of the same feeding guild; similarity was greater when one or both members of a pair were uncommon; similarities were highest for species in different guilds. Combinations of species that would have had very high size overlaps did not occur together. Some combinations that occurred were those that had the least overlap possible for the species known to occur on the entire hill.
Resume La répartition et l'abondance des populations de fourmis ont été analysées sur les versants d'une colline dont le couvert végétal va de la forêt touffue du type chênegenévrier-pin, humide et fraîche, au maquis ouvert, chaud et sec. On a constaté que la répartition des espèces variait de façon très marquée suivant la pente du versant, même en ce que concerne les sous-familles et les espèces uniques abondantes. Les assemblages d'espèces sont plus nettement démarqués dans ce cas que ne le sont ceux des groupes connus d'espèces associées avec des types de végétation sur des aires géographiques plus étendues. Avant de pouvoir donner une interprétation satisfaisante des causes qui déterminent les divers assemblages, il faudra disposer d'informations beaucoup plus détaillées sur l'écologie des diverses espèces. Il existe déjà, portant, beaucoup de preuves indirectes qui montrent l'importance de la taille spécifique. Les pourcentages de ressemblances des tailles spécifiques entre les espèces d'un même site étaient minimum chez les espèces communes appartenant au même groupe trophique. Les ressemblances étaient considérablement plus grandes lorsque l'un des membres d'une paire, ou les deux membres, appartenaient à des espèces rares. Les ressemblances maximum se rencontrent entre espèces appartenant à des groupes trophiques différents. On n'a trouvé aucune combinaison d'espèces communes dont les tailles spécifiques sont à peu près identiques. Les quelques combinaisons d'espèces communes qui ont été observées apparaissent entre espèces à la taille spécifique aussi divergentes que possible parmi toutes les expèces recensées dans l'air délimitée.
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13.
Résumé Nous avons passé en revue, sur des coupes de surrénale de Rat faites sous la congélation, les propriétés extractives, à l'égard des lipides, de produits fixateurs et de résines d'inclusion couramment utilisées en microscopie électronique. La richesse des lipides résiduels a été appréciée par la coloration au noir Soudan et au bleu BZL. L'ensemble des résultats a été condensé en un tableau.En microscopie photonique, le glutaraldéhyde devrait remplacer avantageusement le formol-Ca comme base de recherche histochimique de lipides.Dans le cadre des méthodes appliquées à la microscopie électronique, les meilleurs résultats sont obtenus après une double fixation: glutaraldéhyde et post-osmification, puis inclusion à l'Epon directement après l'alcool à 70°, suivant une technique que nous avons décrite.  相似文献   

14.
Résumé Nous avons observé depuis longtemps déjà que la FourmiCremastogaster scutellaris forme de grandes colonnes de récolte, formations stables pendant toute une saison. Dans une note précédente (1) nous avons montré qu'il est relativement facile d'étudier l'activité collective des ouvrières hors du nid en faisant varier les facteurs du milieu et en observant le comportement de ces colonnes. Il nous a été ainsi possible de déterminer l'existence d'un thermo-preferendum (situé aux environs de 25° pour cette espèce), pour lequel l'activité de la colonne est maxima. De même nous avons pu montrer que l'activité journalière de ces colonnes est arythmique et se trouve uniquement sous l'influence directe et mesurable de la température.Dans l'étude qui suit, nous avons cherché à savoir de quelle façon les facteurs externes déterminaient l'arrêt d'activité hivernal (hibernation) et la reprise d'activité printanière (rupture d'hibernation) des fourmilières deCr. scutellaris. Nous ne nous occuperons pas ici de ce qui se passe à l'intérieur de la fourmilière ni des incidences de l'hibernation sur le cycle biologique de la colonie (ceci fera l'objet de publicationsultérieures), mais simplement des phénomènes qui sont visibles à l'extérieur du nid et qui affectent les colonnes d'ouvriéres.  相似文献   

15.
Hypochlora alba (Dodge) is a specialist grasshopper that lives and feeds almost exclusively on the sage brush Artemisia ludoviciana Nutt., a plant mostly avoided by the generalist grasshopper Melanoplus sanguinipes (Fabr.). Analysis of leaves, seed heads, and glandular trichomes by gas chromatography-mass spectrometry revealed 1,8-cineole, camphor and borneol to be the major monoterpenes and achillin the major sesquiterpene lactone. These terpenoids increased over the growing season and were two to five times more concentrated in the seed heads than in the leaves. Gustatory choice tests showed a feeding stimulant(s) for H. alba to be present in extracts of A. ludoviciana and A. carruthii Wood, a closely related species that H. alba will feed upon, but not in a non-host species, A. filifolia Torr. This stimulant activity was found in a fraction containing primarily monoterpene hydrocarbons. Other fractions containing sesquiterpene lactones had antifeedant activity against M. sanguinipes. Tests with achillin showed the average foliar levels (ca. 2% dry weight) to be above the rejection threshold of the generalist (0.5%) but below that of the specialist (4%). Reproductive tissue contained average levels greater (ca. 7%) than the rejection threshold of either species.
Résumé Hypochlora alba Dodge, orthoptère spécialiste, consomme presque exclusivement A. ludoviciana, plante produisant des terpènes en grandes quantités dans ses trichomes glandulaires. Cette plante n'est pas consommée par des orthoptères généralistes, comme Melanoplus sanguinpes Fabr. L'analyse d'extraits et de fractions de la plante en chromatographie en phase gazeuse associée à la spectrométrie de masse a révélé de nombreux monoterpènes (1,8-cinéole, camphre, bornéol et autres) et une grande quantité d'achilline, lactone sesquiterpène. Ces terpènes étaient 2 à 5 fois plus concentrés dans les organes reproducteurs de l'armoise que dans ses organes végétatifs. La concentration de terpènes dans les feuilles augmente de la plante jeune jusqu'à la maturité. Les plantes ont présenté une grande variabilité en concentrations relative et totale en terpènes. L'influence des terpènes dans la régulation du comportement alimentaire du spécialiste et du généraliste a été examinée par des tests de choix gustatif sur des disques de membrane. Des extraits de A. ludaviciana et de A. carruthii Wood,-espèce très voisine que H. alba peut consommer-, contenaient un (ou plusiers) phagostimulants de H. alba, tandis que A. filifolia Torr., espèce non consommée, n'en contenait pas. Cette activité stimulatrice était éluée dans la moins polaire des 5 fractions, qui contenait principalement les hydrocarbones monoterpènes. La prise de nourriture de M. sanguinipes a été stimulée par des extraits des 3 armoises examinées, et par les 3 premières fractions de A. ludoviciana, tandis que ses 2 dernières fractions, contenant les lactones sesquiterpènes, ont présenté une action phagodissuasive. Des tests avec l'achilline, principale lactone sesquiterpène, ont montré que sa concentration moyenne dans les feuilles (2% du poids frais) était supérieure au seuil de rejet du généraliste (0,5%), mais inférieure à celui du spécialiste (4%). La concentration moyenne des organes reproducteurs (7%) était supérieure au seuil de rejet des deux espèces.
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16.
In northeastern North Carolina, outbreaks ofTetranychus urticae Koch on commercial corn and peanut plantings were observed to coincide with flowering and fruiting of the crop host. In greenhouse studies, when equal mite numbers were started on plants in either vegetative or reproductive growth stages, populations increased significantly more after 3–4 weeks on reproductive plants of both corn and peanut. This direct response of mite populations to differences in plant phenology appears to be an important component in the population dynamics ofT. urticae. The importance of this effect in understanding mite outbreaks on corn and peanut is discussed, especially in reference to the corn-peanut agroecosystem in North Carolina.
Réponse de populations deTetranychus urticae Koch., aux phénologies du maïs et de l'arachide
Résumé Les populations de tétraniques sont souvent associées à la floraison et à la fructification des plantes attaquées. Dans les agrosystèmes maïsarachide du N.E. de la Caroline du Nord, l'augmentation rapide de populations deT. urticae a été observée lors de la maturation des épis mâles du maïs et du maximum de floraison de l'arachide. Bien que ces observations suggèrent une relation causale avec la phénologie des plantes hôtes, il est difficile de déterminer dans les conditions de la nature si l'augmentation des populations d'acariens sur les stades reproducteurs des plantes est due à une réponse à la phénologie des cultures ou à une autre cause, comme le passé de la population ou une immigration. Des expériences ont été réalisées dans une serre pour mettre en évidence l'action de la phénologie du maïs et de l'arachide sur les populations d'acariens en maîtrisant ces autres hypothétiques facteurs. Des effectifs identiques d'acariens femelles ont été libérés sur des plantes à des stades tant végétatifs que reproductifs, et ensuite laissés sans interventions pendant plusieurs semaines, au bout desquelles les effectifs sur chaque plante ont été dénombrés. Sur les deux hôtes, les populations sur plante à un stade reproducteur avaient augmenté significativement plus que sur les plantes de même espèce à un stade végétatif. Ces résultats montrent queT. urticae répond directement à des différences entre plantes à un stade végétatif et à un stade reproductif. Cette réponse semble jouer un rôle important dans la dynamique des populations deT. urticae.
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17.
The size of cottonwood (Populus deltoides L. Bartr.) leaf discs used in insect feeding preference trials with the chrysomelid beetle, Plagiodera versicoloraLaich., was shown to affect behavior, and the outcome of the feeding trial. It is suggested that disc size has an effect because it alters the ratio of chemical signals from the cut leaf edge to those of the intact leaf center. The implications of this finding to the design of bioassays; to previously noted differences in feeding behavior for insects on discs versus leaves; and to the study of feeding preference and induction of plant defense are discussed.
Résumé Plagiodera versicolora Laich (Coléo., Chrysomelidae) a préféré significativement consommer les grandes rondelles (diamètre 17 mm) de Populus deltoides préalablement exposées à l'ozone ambiant, aux témoins exposés à de l'air filtré sur charbon de bois. Cependant, quand le diamètre a été réduit à 10 mm, les insectes n'ont plus préféré les feuilles soumises à l'ozone. Les préférences alimentaires de cet insecte consommant le centre des feuilles ont probablement changé parceque les signaux chimiques de la coupure ont surpassé ou masqué ceux des petits disques. Ainsi, le rapport périmètre sur surface du disque est un critère important de la procédure expérimentale. L'influence de la taille du disque dépend vraisemblablement du fait que l'insecte consomme le centre ou la pourtour de la feuille, de la taille de l'insecte et du type d'expérience. Nous en avons déduit que l'effet de la taille du disque est fréquent particulièrement chez les insectes consommant le centre des feuilles.Les modificatons du choix des insectes lorsque les plantes avaient été présentées sous forme de rondelles au lieu de feuilles ou plantes entières, peuvent être expliqués aussi par le changement des signaux provoqué par le découpage des rondelles, plutôt que par l'induction de modifications chimiques dues à la cueillette, comme cela a été précédemment indiqué par différents auteurs. Par ailleurs, dans les conditions naturelles, des changements dans les signaux chimiques des feuilles dus à une consommation antérieure par des insectes, peuvent être aussi importants dans le comportement alimentaire des insectes que n'importe quel changement chimique induit dans les feuilles par les dégâts.
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18.
Electroantennograms (EAG) were recorded from, and behavior observed of female apple maggot flies, Rhagoletis pomonella (Walsh) (Diptera: Tephritidae), in response to over 60 individual esters. For acetates through decanoates, 2 methylbutyrates, and isobutyrates, we tested homologous series of systematically altered chain lengths. Most of the compounds had been isolated from behaviorally active fractions derived from extracts of volatiles produced by host fruits of R. pomonella. For the acetates through hexanoates, maximum EAG amplitudes were elicited by esters with chain lengths of 9 carbons and for the heptanoates through nonanoates, by 10 carbon esters. Recovery time, or the rate at which the EAG trace returned to the baseline following maximum depolarization, was slowest for straight chain esters that were 9–11 carbons long. Branching of the chain by addition of a methyl group to either side of the ester resulted in a decline in amplitude and a faster recovery time. Compared to EAG results, only 5 esters (butyl and pentyl hexanoate; propyl and butyl heptanoate; propyl octanoate) were highly active in wind tunnel bioassays, demonstrating (1) the hazard of assigning significance to EAG-active compounds without accompanying behavioral data, but more importantly; (2) a high degree of olfactory specificity. Maximum behavioral response was contingent upon the following rules regarding size and structure of the molecule. The ester must (1) be a straight chain; (2) be 10–11 carbons in length; (3) have an acid portion of 6–8 carbons and an alcohol portion of 3–5 carbons. One of the active esters, butyl hexanoate, appears in significant concentrations in the headspace of host fruit and, because this ester elicits such a pronounced behavioral response, our results suggest that R. pomonella is adapted to perception of a compound that is typical of its hosts.
Résumé Les réactions de R. pomonella à plus de 60 esters différents ont été enregistreées par électroantennogrammes (EAG) et par ovservation du comportement. Pour les acétates, avec les décanoates, les 2-méthylbutyrates et les iso butyrates, nous avons examiné des séries homologues de chaînes aux longueurs systématiquement altérées. La plupart de ces composés ont été isolés à partir des fractions actives sur le comportement, issues des extraits des substances volatiles des fruits des plantes hôtes de cette téphritidae. Pour les acétates, avec les hexanoates, les EAG aux plus grandes amplitudes ont été obtenus avec des esters dont la longueur des chaînes est de 9 carbones, et avec les heptanoates et les nonanoates pour les esters à 10 carbones. Le temps de récupération ou temps mis par l'EAG pour revenir à l'ordonnée de départ après dépolarisation maximum, a été plus lent pour les esters à chaînes droites avec 9 à 11 carbones. La ramification de la chaîne par addition d'un groupe méthyl de chaque côté de l'ester a provoqué une réduction de l'amplitude et une accélération de la récupération. 5 esters seuls provoquent une forte réaction dans le tunnel à vent (hexanoates butilique et pentylique, heptanoates propylique et butylique, octanoate propylique). Ceci montre (1) le risque qu'il y a à attribuer une signification aux substances provoquant une réaction en EAG, lorsqu'il n'y a pas d'observations comportementales parallèles, et, surtout; (2) le degré élevé de spécificité olfactive.La résponse comportementale optimale obéit aux règles suivantes concernant la taille et la structure de la molécule. L'ester doit avoir: (1) une chaîne linéaire; (2) 10–11 carbone de longueur; (3) une portion acide de 6 à 8 C et une portion alcool de 3 à 5 C. Le butyl hexanoate, l'un des esters actifs, présent en concentration suffisante près de fruits utilisés, provoque pour cette raison une réponse comportementale tellement marquée, que nos résultats suggèrent que R. pomonella est adapté à la perception des substances caractéristiques de leurs hôtes.
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19.
Résumé La régénération de l'appareil reproducteur à partir de la paroi du corps réduite au mésoderme pariétal recouvert de l'épiderme, a été étudiée chez des vers adultes. Elle a permis de montrer que tous les organes génitaux peuvent normalement se différencier indépendamment les uns des autres à partir de territoires spécifiques déterminés dans le mésoderme pariétal ancien.Une lignée germinale extra-gonadique peut se former dans les feuillets coelomiques, principalement de la région ventrale des segments génitaux. Cette lignée peut éventuellement se différencier dans le sens mâle, mais non dans le sens femelle. Les éléments germinaux extra-gonadiques apparus dans le territoire femelle sont incapables de s'autodifférencier complètement. La régénération de l'appareil génital chez les Lombriciens a été peu étudiée jusqu'ici. Avel (1929) avait remarqué, à la suite d'expériences de castration, que les vésicules séminales peuvent régénérer.André (1963) a observé que les spermathèques et les gonades ont la possibilité de se reconstituer lorsqu'elles ont été électivement excisées. Nous avons repris l'étude de la régénération dans le territoire génital, en nous intéressant plus particulièrement à la régénération des gonades et de la lignée germinale.Lorsqu'on observe la régénération d'un ovaire, à la suite d'une ablation élective, on s'aperçoit qu'elle s'effectue dans les quelques jours qui suivent (2 à 5 j.), à partir d'un matériel mésodermique ventral dont l'origine est ambiguë. Dans certains cas, le bourgeon ovarien contenant des protogonies paraît s'édifier à partir de la somatopleure, mais dans d'autres cas, il est appendu à un dissépiment qui se reconstitue à partir d'éléments qui peuvent provenir tant de la somatopleure que de la splanchnopleure.L'expérience que nous rapportons, en permettant d'éliminer tous les organes axiaux (tube digestif, chaîne nerveuse éventuellement), montre que la régénération des organes reproducteurs peut s'effectuer à partir du seul mésoderme pariétal.
Regeneration of the reproductive system and differentiation of extra-gonadic germ cells inEisenia foetida Sav.
Summary The regeneration of the reproductive system from the body wall reduced to its parietal mesoderm covered with epidermis has been studied in adult worms. It has enabled us to show that each reproductive organ can normally become differentiated independently of the others, from determined territories in the older parietal mesoderm.An extra-gonadic germ line is liable to be formed in the coelomic layers, particularly in the ventral region of the genital segments. This line may become differentiated as male but not as female.The extra-gonadic germ elements appearing in the female territory are incapable of complete self-differentiation.
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20.
The hardness (i.e. resistance to penetration) of water-saturated polyporus and of various plant structures, determined by a 0.254 mm diameter needle-penetrometer, ranged from 12–50 and 11–112 g/mm respectively. The isolated mandibular stylets of three species of Homoptera (Typhlocyba rosae, Philaenus spumarius, Macropsis fuscula) possessed tapered but non-curved apices while the maxillaries were incurved to varying extents: this condition was reversed in two Heteroptera (Orthotylus ochrotrichus, Tingis cardui) where the mandibulars were incurved and the maxillaries straight. Insertion of the isolated stylets into wet polyporus produced curved paths closely related to the stylet structure with the average radius of curvature of the path decreasing by half in the hard (50 g/mm) compared with the soft (12 g/mm) polyporus. These results are related to published information on the stylet paths of these and related insects when they are feeding. Directional control of the stylets in plant tissue is considered to be primarily a function of the mandibular stylets in the Heteroptera and of the maxillaries in the Homoptera, for species in which the maxillary stylets are independently-moving.
Résumé La dureté (c'est-à-dire la résistance à la pénétration) de petits morceaux de polypore saturés d'eau est évaluée d'après la force nécessaire pour assurer l'enfoncement d'une aiguille d'un diamètre de 0,254 mm; celle-ci est comprise entre 12 et 50 g/mm. La dureté moyenne ainsi établie est évidemment plus grande que celle obtenue avec une aiguille de 0.142 mm; par ailleurs, si le polypore est remouillé, après avoir été séché, il ne montre aucun changement significatif de sa dureté; celle-ci est inversement proportionnelle à la teneur en eau.La dureté de divers organes des plantes, déterminée avec une aiguille de 0,254 mm, varie de 11,3 g/mm (nervure principale d'une feuille de tabac) à 112,2 g/mm (tige de chèvrefeuille), bien que certains tissus puissent avoir des valeurs moyennes bien au-dessus ou bien audessous de celle de l'organe entier. Comme avec le polypore, il y a une relation inverse entre la dureté et la teneur en eau.L'examen des extrêmités des stylets isolés chez trois espèces d'Homoptères et deux espèces d'Hétéroptères, montre que chez les Homoptères les mandibules sont droites et acérées alors qu'elles sont courbes chez les Hétéroptères; la condition inverse s'observe pour les maxilles. La courbure des stylets qui se voit chez l'insecte vivant quand leur extrémité est prolongée au-dela du faisceau, varie avec les espèces. Pour les maxilles, elle est plus grande chez Typhlocyba rosae que chez Philaenus spumarius et Macropsis fuscula (Homoptères), et pour les mandibules, elle est plus grande chez Tingis cardui que chez Orthylus ochrotrichus (Hétéroptères).Des stylets isolés enfoncés dans du polypore tendre ou dur (12 et 50 g/mm respectivement) suivent des trajets courbes en rapport avec la structure des stylets et avec la dureté du substrat.Des résultats publiés pour d'autres espèces d'Hémiptères au sujet de la pénétration des stylets dans les tissus des plantes sont confrontés aux résultats précédents. On en conclut que les trajets sinueux observés pour les stylets des Hétéroptères (O. ochrotrichus et T. cardui) et de petits Homoptères (Typhlocyba rosae) sont surtout le fait des stylets mandibulaires et maxillaires respectivement présentant une courbure. La courbure moins accentuée des stylets maxillaires de plus grands Homoptères (P. spumarius et M. fuscula) est à rapprocher du trajet plus droit des stylets de ces espèces, avec un changement de direction limité aux tissus vasculaires les plus durs.
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