Contribution á la préservation du patrimoine génétique mâle des collections végétales vivantes du Muséum National d'Histoire Naturelle,Paris

The collections of live plants at the National Museum of Natural History in Paris (Australian and Tropical Green Houses, Alpine Garden, Chevreloup's Arboretum and Menton's Exotic Garden) include many ornamental and also many medicinal and aromatic plants which are threatened or only represented by a few individuals.

Firstly, a palynological inventory of more than 250 species allowed an evaluation of the male gametophyte (pollen) biodiversity of these collections. The study is illustrated by observations using scanning electron microscopy. These are sixteen of Dicotyledons and eight Monocotyledons selected according to the systematic and conservation status of the plant and the originality or representativity of their pollen type and structure: Dicotyledons: Peumus, Harrisia, Fenestraria, Sparmannia, Bauhinia, Banksia, Sarcocaulon, Reinwardtia, Mina, Jaborosa, Whitfieldia, Thunbergia, Martynia, Sesamothamnus. Felicia. Monocotyledons: Cyperus, Billbergia, Spathiphyllum, Furcraea, Crinum, Iris, Aloe, Lapageria.

Original and remarkable structures were observed which deserve more detailed studies in Peumus boldus, Sarcocaulon vanderietiæ; and Reinwardtia trigyna, in the Dicotyledons, and in Spathiphyllum floribundum and Furcraea selloa in the Monocotyledons.

Secondly a pollen bank was created in 1983 at the Palynologivcal Laboratory, using a particular technic of freeze-drying developed there. Some ‘models’, sorted out from the above mentioned collections, have been included in the bank in order to contribute:

— to the management of the genetic patrimony of these living collections

— to their conservations as wild plants.

Eight Dicotyledons and four Monocotyledons were tested with respect to preservation and storage schedule at various temperatures: Dicotyledons: Helxine, Sparmannia, Raphiolepis, Aeonium, Callistemon, Jasminum, Petunia, Viburnum. Monocotyledons: Clivia, Lapageria, Crinum, Iris. These latter studies stress that, once the germination medium is well defined, pollen preserved by freezedrying and stored at — 80°C seem the best protected for long survival.

Les collections végétales vivantes du Muséum National d'Histoire Naturelle (Serres australienne et tropicale, Jardin alpin, Serres de Chèvreloup, Jardin exotique de Menton) renferment beaucoup de plantes ornementales, mais aussi de nombreuses plantes médicinales et aromatiques, parfois menaceés ou représentées à trés peu d'exemplaires.

D'une part, un inventaire palynologique, portant sur plus de 250 espèces a permis une évaluation de la Biodiversité du gamétophyte mâle (pollen), à travers ces collections. Ce travail est illustré par des observations faites en Microscopie Electronique à Balayage. Elles portent sur un choix de 16 Dicotylédones et 8 Monocotylédones, choix établi en fonction de la plante (position systématique, plante menacée), et de l'originalité ou de la représentativité du type de pollen et de sa structure: Dicotylédones: Peumus, Harrisia, Fenestraria, Sparmannia, Drosera, Bauhinia, Banksia, Sarcocaulon, Reinwardtia, Mina, Jaborosa, Whitfieldia, Thunbergia, Martynia, Sesamothamnus, Felicia. Monocotylédones: Cyperus, Billbergia, Spathiphyllum, Furcraea, Crinum, Iris, Aloë, Lapageria.

Des structures originales, remarquables, celles par exemple de Peumus boldus, Sarcocaulon vanderietia, Reinwardtia frigyna, pour les Dicotylédones, Spathiphyllum floribundum, Furcraea selloa pour les Monocotylédones, ont été observées et mériteraient des études plus appronfondies.

D'autre part, une Banque de pollens ayant été crée, en 1983, au Laboratoire de Palynologie, à partir d'une technique particuliére de lyophilisation mise au point par nos soins, certains “modèles”, issues de ces collections, ont été introduits dans la Banque afin d'apporter une contribution:

— à la gestion du Patrimoine génétique de ces collections végétales vivantes

— et à leur conservation, en tant qu'espèces sauvages.

Huit Dicotylédones et quatre Monocotylédones ont été testées tout au long de leur conservation et de leur stockage à des températures différentes: Dicotylédones: Helxine, Sparmannia, Raphiolepis, Aeonium, Callistemon, Jasminum, Petunia, Viburnum. Monocotylédones: Clivia, Lapageria, Crinum, Iris.

Il ressort de ces dernières études que, une fois le milieu de germination bien défini, les pollens, conservés par lyophilisation et stocées à 80°C, semblent être les mieux protégés pour atteindre une survie de longue durée.     

Sur la végétation du secteur littoral du Congo belge

Sans résuméReçu par la rédaction le 28.I.1954.     

Réactivité du plasmalemme végétal Etude cytochimique

Résumé Plusieurs méthodes cytochimiques utilisées convergent pour indiquer l'existence d'une réactivité du plasmalemme, qui le distingue des autres cytomembranes. 1. Des résultats positifs constants ont été obtenus avec deux sortes de méthodes. Certaines sont effectues sur pièces, utilisant la capture de métaux colloïdaux par les groupements électronégatifs. D'autres sont réalisées sur coupes ultrafines: technique dérivant de l'APS et méthode utilisant l'acide phosphotungstique à bas pH, dans différents milieux d'inclusion. 2. D'autres méthodes fournissent des résultats plus sporadiques, en particulier les techniques de détection d'ions inorganiques.Ces données cytochimiques tendent à indiquer l'existence d'une sorte de glycocalyx au niveau du plasmalemme végétal, évoquant celui des cellules animales. Il s'en distingue toutefois par certains caractères (absence d'action de la neuraminidase). La confrontation de ces résultats avec ceux obtenus après les tests d'activité enzymatique ou après des études histoautoradiographiques, confirme l'idée d'une organisation du plasmalemme, liée à son activité.Ces résultats fournissent des précisions sur les modalités de différenciation des membranes et sur leurs relations dans les phénomènes d'échange entre la cellule et le milieu extérieur (pinocytose, émission de vésicules sécrétrices).

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Reactivity of the plasmalemma. Cytochemical study

Summary Several cytochemical methods converge to indicate a reactivity of the plasmalemma, which makes it different from others cytomembranes. 1. Positive and constant results are obtained with two kinds of methods. Some are performed on specimen blocks, using the binding of colloidal metals with electronegative groups; some are performed on ultrathin sections: procedure derivating from PAS reaction, and method using phosphotungstic acid at a low pH in different embedding resins (epon, araldite, methacrylate, glycol-methacrylate). 2. Rather sporadic results are obtained with other procedures, specially those which demonstrate inorganic ions.These cytochemical data tend to indicate the existence, at the level of the plasmalemma, of a kind of glycocalyx similar to that described in animal cells. It is however different in some characteristics (neuraminidase has no effect on its reactivity).After a comparison of the results with those obtained from enzymatic tests or autoradiographic studies, the idea of a special activity of the plasmalemma is enhanced.These results give some informations on the ways the differenciation of cytomembranes occurs, and on their relations during exchanges between the cell and the exterior (pinocytosis and emission of secretory vesicles).

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Abréviations f fossette sécrétrice (anfractuosité du plasmalemme contenant des polysaccharides) - G dictyosome (appareil de Golgi) - ls lomasome - m mitochondrie - mn membrane nucléaire - mt méat - n noyau - P paroi - pe plasmalemme (pellicule ectoplasmique) - pl plaste - ps plasmodesme - re reticulum endoplasmique - sl slime body (corps muqueux de tube criblé) - t tractus polysaccharidique reliant cytoplasme et paroi - v vésicule cytoplasmique - va vacuole - Grossissement sur chaque cliché, le trait représente 0,5 micron     

Marqueurs du tractus génital et activités glycosidasiques séminales

Seminal liquefaction corresponds to a proteolysis of glycoproteins and could also result in a lysis of linked glycans involving glycosidases. It is well known that α-1-4 glucosidase is a real epipidymal marker. The aim of this study is to point out new markers among the glycosidases and especially β-D-mannosidase, α-L-fucosidase and N-acetyl-β-D-glucosaminidase. There is no correlation between the three enzymatic activities and the sperm count. Moreover in case of azoospermia enzymatic activities were always present. The variations observed are both quantitative (β-MAN activity is significantly decreased) and qualitative (modifications of the relative proportions of the different enzymatic forms) according to the etiology of azoospermia.     

L'épiphyse du Hérisson (Erinaceus europaeus L.) mâle

Résumé Les pinéalocytes (au sens strict: Wolfe, 1965) de l'épiphyse du Hérisson mâle, examinés au microscope électronique, ont été comparés à ceux d'autres Mammifères. Ils possèdent un ou plusieurs prolongements cellulaires, dont la terminaison en «massue» est caractéristique. A l'intérieur du noyau, un nucléole de forme alvéolaire facilite l'identification de ce type cellulaire. Dans le périkaryon, des mitochondries, des ribosomes, quelques lysosomes. et inclusions lipidiques sont présents. Des cils et de rares «rubans circonscrits par des vésicules» (Collin, 1969) sont observés. Le réticulum endoplasmique est peu abondant et est constitué, essentiellement, par la forme lisse. L'appareil de Golgi sécrét de petites vésicules claires de 300 à 450 Å de diamètre et des vésicules à coeur dense de 400 à 1500 Å de diamètre. La migration de ces grains vers l'extrémité des prolongements a été mise en évidence. Pendant les phases du cycle sexuel, on observe une évolution de certains éléments des pinéalocytes.D'une part, pendant la phase de mise au repos sexuel, il y a formation, à partir du réticulum, d'un système rectiligne composé de cavités et de vésicules, puis évolution de l'ensemble vers une forme lamellaire concentrique,D'autre part, on note l'apparition de «condensations cytoplasmiques» très importantes durant une partie de la phase de pleine activité sexuelle.

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The pineal organ of the male hedgehog (Erinaceus europaeus L.)I. Ultrastructural variations occurring in pinealocytes during the sexual cycle

Summary The pinealocytes of the male hedgehog have been examined with the electron microscope, and have been compared with those of other mammals. They possess one or more cytoplasmic processes which end in a terminal club. In the nucleus, an alveolar nucleolus facilitates the identification of this cellular type. In the perikaryon, mitochondria, ribosomes, lysosomes and lipid inclusions are present. Cilia and rare rubans circonscrits par des vésicules (Collin, 1969) are observed. The endoplasmic reticulum is not very abundant and essentially consists of the smooth type. Small clear vesicles (350–450 Å) and dense-cored vesicles (400–1500 Å) are produced by the Golgi apparatus. The migration of these densecored vesicles towards the terminal processes has been observed. It has been shown that there occurs a change of some cytoplasmic structures during the sexual cycle of this animal.On the one hand, during the period of sexual quiescence, a reticular formation—composed of lamellae and vesicles—is observed in the cytoplasm. This formation is transformed into annular lamellae.On the other hand, during the period of maximal sexual activity, just after the first mating period, numerous cytoplasmic condensations are observed.

Remerciements. Nous remercions M.A. Peyre pour ses nombreux conseils pendant la réalisation de ce travail. L'aide, dans l'interprétation et la rédaction, de M.J.P. Collin fut constante, nous tenons — ici — a lui exprimer toute notre reconnaissance. Nos remerciements vont également à M.J. Schrevel qui nous a appris les techniques de microscopie électronique et nous a aidé dans notre travail.     

Evolution du risque infectieux chez l'enfant atteint de leucémie.

Infection is the leading cause of illness and death in children with leukemia. The risk of infection may change over time as regimens of therapy are modified. A review of the hospital charts of 166 infants in whom leukemia had been diagnosed between 1976 and 1980 revealed an increased number of deep fungal infections (20 v. 3) during this period in comparison with the number between 1969 and 1976 in 164 patients treated at the same hospital whose leukemia was diagnosed between 1969 and 1975. The 20 severe fungal infections between 1976 and 1980 were characterized by difficulty of diagnosis (a definite diagnosis having been made three times out of four only at autopsy), an important role of Candida but also of Aspergillus (the latter having been isolated almost as often as the former) and a grave prognosis (the mortality being very high [75%] and much above that for gram-positive septicemia [6%] and that for gram-negative septicemia [31%]). This increase in frequency of fungal infections was concurrent with the introduction of phase-1 chemotherapy, which was often responsible for prolonged neutropenia. To reduce the risk of infection in children with leukemia it appears to be essential to improve diagnostic methods and approaches to therapy.