Trypanoxyuris croizati n.sp. andT. callicebi Hugot & Vaucher, 1985 (Nematoda: Oxyuridae), two vicariant forms parasitic inCallicebus spp. (Primatia,Cebidae)

Trypanoxyuris croizati n. sp., a parasite ofCallicebus torquatus from Venezuela, is described. The following characters differentiate the new species from the nearest species,Trypanoxyuris callicebi Hugot & Vaucher, 1985 fromCallicebus moloch in Paraguay: inT. callicebi, (i) the hexagonal feature of the cephalic outline is less marked; (ii) crests forming the lateral alae are more developed; (iii) the body is less than half as wide; (iv) the oesophagus is much shorter and the oesophageal bulb less voluminous; (v) the excretory pore and the vulva are closer to the anterior extremity; (vi) the tail is much longer; and (vii) the eggs are more voluminous and their major axis is more elongate.T. callicebi andT. croizati n. sp. are considered to be vicariant forms, stemming from the same species when two populations and their respective hosts were isolated by a geographical barrier, the Amazon. The distribution of these two parasites, which closely matches the zoogeography of hosts, reinforces the hypothesis of Cameron (1929) who postulated a strict co-evolution of primates and their oxyurid parasites.

---

Résumé Trypanoxyuris croizati n. sp., parasite d'unCallicebus torquatus du Venezuela, est décrite. La nouvelle espèce diffère de l'espèce la plus proche,T. callicebi Hugot & Vaucher, 1985, décrite chez unCallicebus moloch du Paraguay, pour les caractères suivants: chezT. callicebi, (i) la forme hexagonale du contours céphalique est moins marquée; (ii) les crêtes constituant les ailes latérales sont plus développées; (iii) la largeur du corps est inférieure presque de moitié, (iv) l'oesophage est relativement beaucoup plus court et le bulbe oesophagien moins volumineux; (v) le pore excréteur et la vulve sont plus rapprochés de l'apex; (vi) la queue est beaucoup plus longue; (vii) les oeufs sont plus volumineux et leur grand axe est plus allongé.T. callicebi etT. croizati n. sp. sont interprétées comme des formes vicariantes, issues d'une même espèce parasites dont deux populations, et leurs hôtes respectifs, se sont trouvés isolés par un obstacle géographique, le cours de l'Amazone. La répartition de ces parasites, qui souligne de façon étroite la zoogéographie de hôtes, renforce l'hypothèse de Cameron (1929), qui supposait l'existence d'un phénomène d'étroite co-évolution entre les Primates et leurs oxyures.

     

Etude morphologique deZenkoxyuris mabokensis (Oxyuridae: Nematoda) parasite deZenkerella insignis (Anomaluridae,Rongeur)

Résumé L'espèce type du genreZenkoxyuris: Z. mabokensis Quentin, 1975, connue seulement par une femelle incomplète, est redécrite à partir d'un matériel nouveau. Le mâle est décrit pour la première fois. Le genreZenkoxyuris comprend deux espèces parasites de Rongeurs Zenkerellinés (Anomaluridés):Z. mabokensis chezZenkerella insignis etZ. quentini Hugot, 1982 chezIdiurus macrotis. Les caractères du genreZenkoxyuris permettent de le rapprocher de l'autre genre parasite d'Anomaluridés:Acanthoxyurus Sandground, 1938 recontré chez les Anomalurinés. Les deux genres forment un petit ensemble particulier parmi les autres Oxyuridae parasites de Rongeurs.

---

Summary Morphological study ofZenkoxyuris mabokensis (Oxyuridae: Nematoda), parasite ofZenkerella insignis (Anomaluridae: Rodentia).Zenkoxyuris mabokensis, the type species of the genusZenkoxyuris Quentin, 1975 (known by a single damaged female) is redescribed from new material. The male is described for the first time. The genusZenkoxyuris contains two species parasitic in zenkerellinae rodents (Anomaluridae):Z. mabokensis inZenkererella insignis Matschie andZ. quentini Hugot, 1982 inIdiurus macrotis Miller.Zenkoxyuris parasitic in Zenkerellinae, andAcanthoxyurus Sandground, 1928, pararasitic in Anomalurinae, are closely related. They form a homogeneous evolutionary assemblage amongst the Oxyuridae parasitic in rodents. ac]19830304

     

Etude morphologique de Syphatineria pearsi (Baylis, 1928) (Oxyuridae,Nematoda)

Syphatineria (Africanoxys) pearsi (Baylis, 1928) was described from an African squirrel, Heliosciurus rufobrachium (Waterhouse), in Nigeria. This species is re-described from specimens collected in an Heliosciurus gambianus (Ogilby) captured in Zaire. The morphological and biological characteristics of the subgenus Africanoxys Hugot, 1981 are discussed. The subgenus Africanoxys is specific to African rain forest squirrels and, based upon the lengths of the spicule and gubernaculum, two different groups can be distinguished in this subgenus. The first group is parasitic in the Funambulini and the second one is parasitic in the Protoxerini and in Aethosciurus poensis (A. Smith). Although the taxonomic status of genus Aethosciurus is controversial, Parasitology allows us to relate Aethosciurus to the Protoxerini rather than to the Funambulini.

---

Etude morphologique de Syphatineria pearsi (Baylis, 1928) (Oxyuridae, Nematoda)

Résumé Syphatineria (Africanoxys) pearsi (Baylis, 1928), un oxyure décrit chez un écureuil africain, Heliosciurus rufobrachium (Waterhouse), au Nigéria, est redécrit à partir d'un matériel collecté chez un Heliosciurus gambianus (Ogilby), capturé au Zaire. Les caractéristiques du sous-genre Africanoxys Hugot, 1981 sont ensuite discutées. Le sous-genre Africanoxys est spécifique des écureuils du bloc forestier congolais. On peut distinguer deux groupes dans le sous-genre d'après la longueur du spicule et celle du gubernaculum. Les parasites du premier groupe ont tous pour hôtes des Funambulini. Les parasites du deuxième groupe ont pour hôtes des Protoxerini et Aethosciurus poensis (A. Smith). La parasitologie apporte donc des arguments à l'hypothèse d'un rapprochement d'Aethosciurus poensis (dont la position systématique est controversée), avec les Protoxerini plutôt qu'avec les Funambulini.

     

Two new species of Tupaiostrongylus Dunn, 1963 (Nematoda: Molineidae) from a tree shrew (Tupaia tana) of Indonesia

Summary Tupaiostrongylus major n. sp. and T. minor n. sp. which are co-parasites in Tupaia tana from Indonesia, are differentiated from the type (and only other) species, T. liei Dunn, 1963, by the presence of six and not five tubercles on the female tail and by the morphology of the distal points of the spicules. Two new species are distinguished from each other by body size, number of cuticular crests of the synlophe, and the shape of the distal points of the spicules.

---

Résumé Deux nouvelles espèces du genre Tupaiostrongylus Dunn, 1953 (Nematoda: Molineidae) parasites de Tupaia tana en Indonésie Tupaiostrongylus major n. sp. et T. minor n. sp. sont coparasites de Tupaia tana en Indonésie.Les deux espèces se différencient de l'espèce type unique du genre T. liei Dunn, 1963 par la présence de 6 et non 5 tubercules sur la queue de la femelle. De plus, chez T. liei, seule la pointe interne des spicules est recourbée. Chez les 2 autres espèces, les 2 pointes de chaque spicule sont recourbées. Elles sont dirigées dans le même sens chez T. major et en sens inverse chez T. minor. Enfin, T. major est nettement plus grand et plus large que T. minor, alors que le nombre de crêtes cuticulaires est plus faible. ac]19810407

     

Sur le genre Passalurus (Oxyuridae: Nematoda) parasite de Leporidés

Résumé Etude morphologique du genre Passalurus Dujardin, 1845. Passalurus comprend deux espèces: P. ambiguus (Rudolphi, 1819) et P. nonanulatus Skinker, 1931. P. assimilis Wu, 1933 chez Lepus sinensis (Chine) est synonyme de P. nonanulatus. P. abditus Caballero, 1937 chez un Otospermophilus mexicain est retiré du genre et devient Citellina abdita n. comb.Le genre Passalurus est spécifique d'un groupe de Lagomorphes, les Léporidés, dans toute leur aire de répartition; il possède des caractères primitifs qui témoignent d'une parenté avec certains Oxyuridae de Rongeurs et des caractères très spécialisés qui prouvent une adaptation étroite et sans doute ancienne à ses hôtes. ac]19820914     

Fecundity of brachypterous and macropterous alatae in Drepanosiphum dixoni (Callaphididae, Aphididae)

In Drepanosiphum dixoni H. R. L. the heavier the adult the greater the fecundity. However, brachypterous alatae are more fecund than macropterous alatae in the first 10 days of adult life as well as in the first 10 days of reproductive life. There is no difference in the weight at birth between the offspring of brachypterous and macropterous alatae.

---

Résumé Les ailés brachyptères et les ailés macroptères de Drepanosiphum dixoni sont très semblables dans leurs structures. Les brachyptères sont dépourvus des muscles indirects du vol et leurs ailes, quoique de forme parfaite, sont plus courtes que celles des ailés macroptères.La fécondité est d'autant plus grande que l'insecte adulte est plus lourd. Cependant, les ailés brachyptères sont plus féconds que les ailés macroptères aussi bien pendant les 10 premiers jours de leur vie adulte (Fig. 1A) que pendant les 10 premiers jours de leur reproduction (Fig. 1B). La différence de fécondité est plus marquée quand on se réfère aux 10 premiers jours de la vie adulte, (comparer Fig. 1, A et B), car le délai entre la mue imaginale et le début de la reproduction est plus court chez les brachyptères (2, 4 jours) que chez les macroptères (3, 3 jours).On n'observe pas de différences dans le poids à la naissance de la descendance de chacune des 2 formes.Dans l'évolution de l'aptérisme chez les Aphides il est vraisemblable que l'avantage initial réside dans un accroissement de fécondité, comme chez D. dixoni. Un développement secondaire possible dans l'évolution du dimorphisme alaire chez les Aphides est celui observé chez A. fabae où les ailés produisent une plus petite descendance, la proportion de celle-ci qui naît dans les quelques premiers jours de la vie adulte étant plus élevée que chez les formes aptères.

     

Contribution à la connaissance de la faune parasitaire d' Argentine,XV. Etude morphologique de Heteroxynema (Cavioxyura) viscaciae n. sp. (Nematoda,Heteroxynematidae) parasite de Lagidium viscacia boxi (Mammalia,Rodentia)

Résumé Heteroxynema (Cavioxyura) viscaciae n. sp., parasite du caecum et du gros intestin d'un rongeur caviomorphe d' Argentine, Lagidium viscacia boxi Thomas, est décrit. Cette nouvelle espèce est très proche de Heteroxynema (Cavioxyura) chiliensis Quentin, 1975, parasite d' Octodon degus (Molina) au Chili, dont elle se distingue essentiellement par ses mensurations et par la disposition de certaines papilles génitales des mâles. L'étude de cette nouvelle espèce montre l'existence: (i) au niveau des structures buccales d'un dimorphisme sexuel d'un type peu fréquent chez les Oxyuroidea; (ii) de quatre paires seulement de papilles génitales mâles voisinant avec des reliefs cuticulaires qui, dans d'autres espèces, ont peut-être été confondus avec des terminaisons nerveuses supplémentaires; (iii) d'un gubernaculum et d'un spicule, organes rarement observés chez les Heteroxynematidae, mais dont la présence dans d'autres espèces du groupe pourrait avoir été ignorée; (iv) au niveau de l'ovéjecteur, d'un sphincter particulièrement différencié et développé.

---

Heteroxynema (Cavioxyura) viscaciae n. sp., parasitic in the caecum and large intestine of Lagidium viscacia boxi Thomas, is described. The most closely related species is Heteroxynema (Cavioxyura) chiliensis Quentin, 1975, a parasite of Octodon degus (Molina) from Chile, from which the new species differs by its measurements and disposition of the male's genital papillae. Study of this new species shows the existence of: (i) a type of sexual dimorphism infrequent in the Oxyuroidea, at the level of the buccal structures; (ii) only four pairs of male genital papillae adjoining cuticular protuberances which in other species may have been confused with supplementary nerve endings; (iii) a gubernaculum and a spicule, structures infrequently observed in the Heteroxynematidae, and possibly overlooked or ignored in other species; (iv) a sphincter which is strongly differentiated and developed.

---

Resumen Se describe a Heteroxynema (Cavioxyura) viscaciae n. sp. paràsito del ciego intestino grueso del rodeor Lagidium viscacia boxi Thomas. Esta nueva especie se asemeja a Heteroxynema (Cavioxyura) chiliensis Quentin, 1975, paràsito de Octodon degus (Molina) de Chile de la cual se diferencie esencialmente por sus medidas y por la disposicion de las papilas genitales del macho. El estudio de esta nueva especie muestra la existencia de: (i) un tipo poco frecuente en los Oxyuroidea de dimorfismo sexual a nivel de las estructuras bucales; (ii) cuatro pares de papilas genitales en el macho ubicadas proximas a relieves cuticulares que en otras especies pueden haber sido confundidos con terminaciones nerviosas suplementarias; (iii) de un gubernàculo y una espicula, organos raramente observables en los Heteroxynematidae, pero cuya presencia en otras especies del grupo pudo haber sido ignorada; (iv) de un sphincter particularmente diferenciado y desarollado.

     

Aspects of the reproductive biology of three species of Ectobius (Dictyoptera: Blattidae)

Ootheca production is here investigated in three species of field-dwelling cockroaches under both field and controlled conditions. Mating is shown to have a significant effect on the length of the pre-oviposition and inter-oviposition periods, fecundity, female longevity and the formation of the ootheca. The occurrence of facultative parthenogenesis is confirmed in Ectobius lapponicus and E. pallidus.

---

Résumé Les effets de l'accouplement sur certains aspects de la biologie de la reproduction ont été étudiés, pour trois espèces de blattes champêtres du genre Ectobius, à la fois en conditions expérimentales et en conditions naturelles. E. lapponicus et E. pallidus se révèlent être des parthénogénétiques facultatives, bien que ce mode de reproduction entraîne une réduction de la fertilité de ces espèces. Cette parthénogenèse est thélytoque. Quelques ufs non fécondés de E. panzeri se développent partiellement, mais n'éclosent pas. Des différences dans certains aspects de l'oviposition apparaissent chez les 3 espèces entre les femelles vierges et les femelles accouplées. Les périodes de pré-oviposition et d'inter-oviposition sont allongées chez les femelles vierges. La forme des oothèques varie, celles déposées par les femelles accouplées sont plus courtes et plus larges. Des différences spécifiques sont manifestes dans le mode de dépôt et dans le sens de rotation de l'oothèque, ce dernier caractère étant aussi affecté de quelque façon par la copulation. La longévité des femelles vierges est plus grande que celles des femelles accouplées, bien qu'un moindre nombre d'oothèques soit déposé. En général les femelles des trois espèces se comportent de façon semblable dans les conditions expérimentales et en milieu naturel.

     

Enterobius gregorii Hugot, 1983 recovered from school children in Kangwon-Do, Korea]

Hugot (1983), Hugot and Tourte-Schaefer (1985) reported that nematodes of the genus Enterobius causing human enterobiasis might be classified into two different species on the basis of the size and shape of spicule in male worms. E. gregorii Hugot, 1983 has significantly shorter spicules in males than those in E. vermicularis. A total of 194 male Enterobius were collected from 17 schoolchildren by anthelmintics at Wonju, Kangwon-do. The sizes of spicules and morphologies were comparatively observed. Two different types of spicules in male Enterobius were also observed in Korea. Out of 112 male worms observed, the percentages of E. gregorii (short-spicule type) and E. vermicularis (long-spicule type) were 23.2% and 76.8%, respectively.     

Variation électrophorétique et spéciation chez les différentes espèces de singes anthropoïdes

Résumé Les techniques électrophorétiques concernant la mesure des mobilités électrophorétiques des protéines humaines sont directement applicables dans le cas des diverses espèces de singes Anthropoïdes. La mesure du polymorphisme électrophorétique chez le chimpanzé montre que cette espèce présente une variabilité voisine de celle de l'homme, bien que le taux moyen d'hétérozygotie individuel soit moins élevé. Pour un certain nombre de locus érythrocytaires les distances électrophorétiques entre l'homme, le chimpanzé et le gorille semblent du même ordre de grandeur. Les deux espèces de chimpanzés sont distinctes par leurs formes alléliques au niveau d'un seul locus, celui de la transferrine. Les diverses sous-espèces du chimpanzé commun, du gorille et de l'orang different, tant du point de vue de leurs allèles que pour l'hétérozygotie, aux locus discriminants de la post-albumine et de la transferrine, ce qui permet de proposer une hypothèse quant à la filiation de ces diverses races entre elles. Parmi celles-ci, les deux sous-espèces d'orang sont distinguables sur la base d'autres marqueurs diagnostiques. Il semble que le cas des différentes espèces de babouins constitue un meilleur modèle de différenciation spécifique applicable au cas de notre propre espèce que celui des Anthropoïdes.

---

Electrophoretic variation and speciation in different species of anthropoï apes

Summary The techniques involved in the measurement of the electrophoretic mobilities of human proteins have been applied for similar protein electrophoretic mobility measurements in various species of anthropoïd apes. A study of the electrophoretic polymorphism in the chimpanzee shows that this species has a similar variability to that of man, although the average individual heterozygosity level is lower. For a certain number of erythrocyte protein loci, the electrophoretic mobilities in man, chimpanzee, and gorilla are about the same. The two types of chimpanzee are distinguished by their distinct allelic forms at the level of only one locus, the transferrin locus. The various sub-species of the common chimpanzee, gorilla, and orang-utan differ at the discriminative post-albumin and transferrin locus, not only in their allelic forms but also in the degree of heterozygoty. A study of such differences enables the proposal of a hypothesis about the relationships between these diverse races. Amongst these, the two sub-species of orang-utan are distinguishable by other diagnostic markers. It would seem that in a study of specific differentiation applicable to that of the human species, the different types of baboons constitute a better model than that of the various anthropoïd apes.

     

Deux cas de Rhinosporidiose nasale chez une oie et un canard sauvages a Astrida (Ruanda-Urundi)

Conclusions Les auteurs relatent la découverte à Astrida de deux cas de rhinosporidiose nasale chez des anatidés très répandus en Afrique centrale: l'oie d' Egypte et le petit canard siffleur africain.Les lésions observées consistent en polypes des fosses nasales. Histologiquement ces polypes correspondent à des granulomes et leur structure est dans les grandes lignes identique à celle qu'on observe dans les lésions de rhinosporidiose nasale chez l'homme.Le parasite observé dans les lésions est morphologiquement identique àRhinosporidium seeberi, l'agent causal de la rhinosporidose chez l'homme.Les auteurs envisagent les conséquences de cette découverte au point de vue de l'épidémiologie de la rhinosporidiose humaine.     

Etude morphologique de Austroxyuris finlaysoni (Oxyuridae,Nematoda), parasite de Petauroides volans (Petauridae,Marsupiala)

Résumé Austroxyuris finlaysoni Johnston & Mawson, 1938, un oxyure parasite du caecum et du gros intestin d'un marsupial pétauridé australien, Petauroides volans Kerr, est redécrit à partir d'un matériel nouveau. Les caractéristiques du genre Austroxyuris Johnston & Mawson, 1938 sont ensuite discutées. Ces oxyures pratiquent de manière facultative une forme d'insémination traumatique que l'on peut considérer comme relativement primitive.

---

Austroxyuris finlaysoni Johnston & Mawson, 1938, a pinworm parasite of an Australian marsupial, Petauroides volans Kerr, is redescribed. Morphological study of this species reveals: (i) the presence of very specialized oesophageal teeth in both sexes, (ii) the presence of an area rugosa and of a differentiated caudal bursa in the males, and (iii) the presence of a vagina vera modified into a spermatic pouch used during traumatic insemination. The morphological and biological characteristics of the genus Austroxyuris Johnston & Mawson, 1938 are discussed. The members of this genus occasionally use a form of traumatic insemination which can be considered relatively primitive.

     

Impairment of reproduction of the cigarette beetle, Lasioderma serricorne (Coleoptera: Anobiidae) with the insect growth regulator, methoprene

Exposure of sexually mature female Lasioderma serricorne (F.) to filter paper treated with the insect growth regulator (IGR), methoprene, resulted in a dose-dependent decrease in reproduction. Female reproductive behavior and fecundity were not affected. The lethal effect was manifested during late embryogenesis. Egg fertility was not influenced among untreated females that mated with males that had been exposed to the IGR.The effectiveness of this treatment suggests that methoprene may be useful in controlling the cigarette beetle on packaged commodities.

---

Résumé L'exposition de la femelle adulte de Lasioderma serricorne au contact d'un papier filtre traité avec du méthoprène, régulateur de croissance des insectes, a entraîné une réduction significative de la reproduction, en fonction de la dose. Ni le comportement, ni la fécondité ne furent affectés. La fertilité des ufs n'a pas été touchée chez les femelles non traitées qui s'accouplèrent avec des mâles ayant été exposés au méthoprène.L'efficacité du contact avec le méthoprène, en empêchant la reproduction des femelles de L. serricorne, aussi bien chez les femelles accouplées que chez les femelles vierges, et l'effet prolongé du méthoprène, permettent de considérer favorablement son usage pour le contrôle de cette espèce. Son emploi le plus efficace devrait concerner la protection des produits conditionnés en emballages.

     

On polymorphism in elytral coloration pattern inCoelophora quadrivittata (Coleoptera, coccinellidae)

The genetics of polymorphism in elytral coloration pattern was studied in the endemic New Caledonian coccinellidCoelophora quadrivittata Fauvel. Cross-breeding results can be explained by recognizing that the three basic types of pattern (pale, spotted, andstriped) are due to the occurrence of three different alleles (or pseudo-allelic genes) designated a^p, a^m, and a^q respectively, the order of dominance being a^q>a^m>a^p. Other genes participate in local extensions of melanic areas.

---

Résumé Le problème posé par la grande similitude des types de coloration élytrale, observée chez certaines coccinelles polymorphes de Nouvelle-Calédonie et des Nouvelles-Hébrides, a été abordé par l'étude de la transmission de ces caractères chez une espèce néo-calédonienne endémique:Coelophora quadrivittata Fauvel. Les résultats des croisements effectués peuvent s'interpréter par l'existence de trois types de coloration de base: clair (pale), taché (spotted) et rayé (striped), sous la dépendance de trois gènes allèles (ou pseudo-allèles) respectivement notés a^p, a^m et a^q, dans l'ordre de dominance a^q>a^m>a^p. D'autres gènes interviennent en outre dans l'extension locale de la mélanisation.

     

Screwworm, Cochliomyia hominivorax, eradication in Texas: Effects of climate and strains of sterile flies

Screwworm case incidence in a meteorologically and ecologically homogeneous region of Texas being treated with sterile flies was analyzed. Data from 19 years suggested that annual cases were not correlated with temperatures, rainfall, or crop moisture index. Cases in winter and summer were only minimally influenced by temperatures. No statistical relation between screwworm outbreaks and the meteorological variables was found. No convincing relation was found between strains of sterile flies released and screwworm cases. These data suggest that execution of the sterile male technique was decisive in the numbers of cases realized. The ultimate eradication of screwworms from the region is strong indication that the sterile male technique is robust and that intrinsic reproductive isolating mechanisms did not become prevalent among screwworm flies.

---

Résumé L'analyse de la présence de cohortes de larves de C. hominivorax dans une région climatiquement et écologiquement homogène du Texas, où des populations sont activies toute l'année ne révèle aucune corrélation entre les pullulations, les pluies, la température ou le déficit d'évaporation et l'humidité excessive. Aucune corrélation n'a pu être décelée entre les lignées de mouches stériles libérées et les cohortes de larves. Ces résultats suggèrent que la technique d'utilisation des mâles stériles est bonne et que des mécanismes intrinsèques d'isolement reproductif ne ssont pas encore devenus importants chez C. hominivorax.

     

Anomalie d'un chromosome du groupe C chez plusieurs membres d'une même famille

Résumé Une anomalie d'un chromosome du groupe C, probablement du N^o 9, a été retrouvée chez deux frères malformés. La même anomalie chromosomique a été constatée chez la mère et un frère des proposants, indemnes de toute malformation. La signification de cette anomalie est discutée.

---

Abnormal C-chromosome in several members of a family

Summary An anomaly of a C-group chromosome, probably N^o 9, has been found in two malformed brothers. The same anomaly has been stated in the karyotype of the mother and another brother, who had no malformations. The significance of this anomaly is discussed.

     

Neoheligmonella acomysi n. sp. (Trichostrongyloidea,Nippostrongylinae), parasite d'Acomys dimidiatus Muridae de Somalie

Résumé Neoheligmonella acomysi n. sp., parasite d'Acomys dimidiatus en Somalie est proche de N. houini Durette-Desset, 1970, de N. pseudospira Durette-Desset, 1970, toutes deux parasites d'Arvicanthis abyssinicus en Ethiopie, et de N. dossoi Durette-Desset & Cassone, 1986, parasite d'Uranomys ruddi en Côte d'Ivoire. Il se sépare de ces trois espèces par de longues côtes ventrales, une côte dorsale divisée dans son tiers moyen, des spicules à pointe épaisse et un synlophe de sept et non six arêtes ventrales.

---

Neoheligmonella acomysi n. sp., a parasite of Acomys dimidiatus in Somalia, is closely related to N. houini Durette-Desset, 1970 and N. pseudospira Durette-Desset, 1970, both parasites of Arvicanthis abyssinicus in Ethiopia, and to N. dossoi Durette-Desset & Cassone, 1986, a parasite of Uranomys ruddi in the Ivory Coast. It is differentiated from those species by its long ventral rays, the division of the dorsal ray in the middle third, the thickness of the tips of the spicule and a synlophe with seven ventral longitudinal cuticular ridges.

     

Etude morphologique de Parasubulura gerardi Berghe & Vuylsteke, 1938 (Nematoda,Subuluroidea) parasite d'un Macroscelidae éthiopien

Résumé Parasubulura gerardi Berghe & Vuylsteke, 1938 (Nematoda, Subuluroidea), parasite d'un Macroscelidae éthiopien, Petrodromus tetradactylus Peters, au Zaïre, est redécrite à partir de spécimens collectés chez un hôte voisin Elephantulus brachyrhynchus (A. Smith) du Zimbabwe. La répartition du genre Parasubulura Berghe & Vuylsteke, 1938 est brièvement discutée.Le genre Parasubulura Berghe & Vuylsteke, 1938 comprend trois espèces morphologiquement très proches, toutes parasites de Macroscelidae éthiopiens: Parasubulura gerardi Berghe & Vuylsteke, 1938 parasite Petrodromus tetradactylus Peters au Zaïre et Elephantulus brachyrhynchus (A. Smith) au Zimbabwe; Parasubulura callosa (Sandground, 1933) parasite Petrodromus tetradactylus au Zimbabwe; Parasubulura petrodromi (Baylis, 1934) parasite Petrodromus tetradactylus en Tanzanie.

---

Parasubulura gerardi Berghe & Vuylsteke, 1938 (Nematoda, Subuluroidea), parasite of an ethiopian macroscelid, Petrodromus tetradactylus (Peters), is redescribed from a new host, Elephantulus brachyrhynchus (A. Smith), from Zimbabwe.The genus Parasubulura Berghe & Vuylsteke, 1938 includes three very closely related species all of them parasitic in ethiopian macroscelids: Parasubulura gerardi Berghe & Vuylsteke, 1938, a parasite of Petrodromus tetradactylus Peters from Zaire and Elephantulus brachyrhynchus (A. Smith) from Zimbabwe; Parasubulura callosa (Sandground, 1933), a parasite of Petrodromus tetradactylus from Zimbabwe; and Parasubulura petrodromi (Baylis, 1934), a parasite of Petrodromus tetradactylus from Tanzania.

     

Sonderia labiata,n. sp., Cilié trichostome psammobie

Résumé Sonderia labiata n. sp., se distingue de Pespèce voisine S. vorax Kahl par ses caractères écologiques de Cilié marin psammobie et facultativement sédentaire; par une asymétrie moins marquée que chez les autres espèces du genre; par la presence de corps de réserve polysaccharidiques de forme lamellaire.     

Effects of temperature, photoperiod, and light intensity on the calling rhythm in Arctiid moths

Mean times of onset for calling in Haploa clymene (Brown), Spilosoma virginica (Fabricius), Pareuchaetes insulata (Walker), Cycnia tenera (Hübner), and Euchaetes egle (Drury) advance to earlier times in the photoperiod at lower temperatures. Temperature has no apparent effect on the calling period in Pyrrharctia isabella (J. E. Smith), Spilosoma congrua Walker, and Apantesis nais (Drury). The relationship between the temperatures experienced by each of these species as adults and the response of their calling rhythms to temperature is discussed. Lights-on can elicit calling behaviour in C. tenera, although it is not an absolute requirement because calling eventually begins when lights-on is delayed 4 h and calling also begins prior to lights-on at lower temperatures. Calling periods lengthen in C. tenera and S. congrua when the scotophase is prolonged and in S. congrua after the onset of a lower photophase light intensity (40 lux), suggesting that a higher photophase light intensity (450 lux) inhibits calling and thus causes its termination.

---

Résumé Aux faibles températures le moment moyen de déclenchement de l'appel apparaît plus tôt au cours de la photopériode chez Haploa clymene Brown, Spilosoma virginica Fab., Pareuchaetes insulata Walk., Cycnia tenera Hübn. et Euchaetes egle Drury. La température n'a apparemment pas d'effet sur le moment où l'appel débute chez Pyrrharctica isabella J.E. Smith, S. congrua Walk. et Apantesis nais Drury.L'analyse porte sur les relations entre les températures subies par les adultes de ces espèces et leurs réactions d'appel aux différentes températures. L'apparition de la lumière peut induire le comportement d'appel chez C. tenera, bien que ce ne soit pas indispensable puisqu'il peut éventuellement commencer à des températures plus basses avant l'illumination quand celle-ci est retardée de 4 heures. Les périodes d'appel sont prolongées avec la scotophase chez C. tenera et S. congrua, et même après l'apparition d'une photophase à faible intensité lumineuse (40 lux), l'appel de S. congrua se poursuit, ce qui suggère que les photophases à intensité lumineuse plus élevée (450 lux) inhibent l'appel et ainsi en provoquent la fin.