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1.
Résumé Chaque papille de la trompe chez Glycera convoluta contient un groupe central de deux à quatre cellules sensorielles primaires. Chaque cellule possède un noyau allongé situé à mi-hauteur de la papille. Le processus péripherique ou dendritique porte cinq à six cils qui traversent la cuticule et sont entourés chacun par un cercle de microvillosités; les cils se prolongent dans le cytoplasme par de fines racines ciliaires qui se réunissent pour former une seule énorme racine montrant une striation périodique. Le processus central ou axonal se prolonge dans le plexus nerveux sous-épithélial. Le rôle physiologique de ces cellules est discuté.
Sensory cells of the papillae in the proboscis of Glycera convoluta keferstein (Annelida, Polychaeta)
Summary Each papilla in the proboscis of Glycera convoluta contains a central group of two to four primary sensory cells. Each one shows an elongated nucleus situated at half-height of the papilla. The peripheric or dendritic process bears five to six cilia traversing the cuticle; each of them is circled by a ring of microvilli. The cilia are prolonged in the cytoplasm by fine ciliary rootlets which gather themselves in a very big single root showing a periodic striation. The central or axonal process runs in the subepithelial nervous plexus. The physiological role of the cells is discussed.
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2.
Résumé L'étude par la méthode histochimique de fluorescence de Falck, du ganglion cérébroïde ét de la chaine nerveuse ventrale de Glycera convoluta K. a permis la mise en évidence de péricaryons et de fibres présentant une fluorescence jaune et verte. La nature et le métabolisme des amines mises en évidence histochimiquement ont été étudiées par des techniques biochimiques. La présence d'adrénaline et de 5-hydroxytryptamine a pu être établie avec certitude. Deux autres amines identifiées chromatographiquement comme étant de la dopamine et de la noradrénaline présentent cependant des caractéristiques spectrofluorimétriques légèrement différentes de ces deux substances.La rétention de la noradrénaline et de la dopamine étudiée par des techniques radiochimiques s'est montrée plus longue que dans le canal déférent du Rat. Les composants lipidiques, protéolipidiques et protéiques étudiés chromatographiquement sont apparus assez différents de ceux rencontrés chez les Mammifères.Des données récentes ont montré l'importance de l'arrangement spatial des groupements fonctionnels dans la molécule du médiateur par rapport à la (ou aux) protéine (s) lors de la fixation de la noradrénaline dans les fibres adrénergiques des Mammifères. Aussi peut on estimer que les différences observées entre les caractéres spectrofluorimétriques des catécholamines de G. convoluta et du Rat pourraient tenir plus à la forme de capture et de stockage des amines qu'à une différence profonde de leur nature chimique.
Biogenic amine study of Glycera convoluta K. (annelida, polychaeta)
Summary The supra-oesophageal ganglion and ventral nerve cord of Glycera convoluta K. were studied with the fluorescence method of Falck. Many perikarya and fibers show a green and yellow fluorescence. The nature and metabolism of the observed biogenic amines were studied by biochemical methods. Epinephrine and 5-hydroxytryptamine were certainly present. Two other amines show chromatographic characters of dopamine and norepinephrine, but exhibit a slight difference in their fluorimetric spectra with these two catecholamines.Radiochemical methods have shown that the retention of norepinephrine and dopamine is longer in the ventral nerve cord of G. convoluta than in the vas deferens of the rat.The lipids, proteolipids and proteins of G. convoluta were different from those found in mammals as demonstrated by chromatographic analysis.Recent findings have shown the importance of the spatial arrangement of active groups in the molecule of transmitter for its retention by the protein matrix in the adrenergic fibers of mammals. The differences found by spectrofluorimetry and by measurements of the time of retention between catecholamines of rat and G. convoluta can be explained by differences in the nature of the protein matrix or by the spatial arrangement of active groups in the transmitter molecule.
Nos remerciements vont à Mme L. Desgroux-Lelièvre et à M.B. Lesbats, pour la collaboration qu'ils nous ont apportée dans la réalisation de ce travail, ainsi qu'au personnel de la Station Biologique de Roscoff qui nous a aimablement fourni les animaux utilisés.  相似文献   

3.
Résumé L'examen au microscope électronique de la chaîne nerveuse de Nereis pelagica L. a révélé l'existence de neurones riches en grains élémentaires, essentiellement localisés dans la région médio-ventrale. Ceux-ci correspondent vraisemblablement aux cellules A et B et à certains neurones ordinaires C décrits antérieurement en microscopie photonique. Cette étude préliminaire ne permet pas de conclure à la nature neurosécrétoire des cellules A et B. Une comparaison entre les neurones de la chaîne et du ganglion sus-oesophagien a été réalisée. L'homologie entre cellules A et I reste douteuse; les cellules B et II sont différentes.L'aspect des terminaisons axonales observées au niveau du neuropile et de la musculature plaide en faveur de la présence de deux neurotransmetteurs autres que l'acétylcholine. Les relations entre les axones et des péricaryones situés dans la chaîne n'ont toutefois été établies avec certitude que pour les neurones Cb qui sont à rapprocher des neurones Vb du cerveau.
Ultrastructural study of the neurons of the ganglionic chain of Nereis pelagica L. (Annelida, Polychaeta)
Summary The electron microscopic study of the ganglionic chain of Nereis pelagica L. shows neurons with numerous elementary granules, essentially localized in the medio-ventral part of the chain. These neurons probably correspond to the A and B cells and to the ordinary neurons previously described with the light microscope. This preliminary survey does not permit a conclusion as to whether A and B cells are of neurosecretory nature. A comparison between neurons of the ventral chain and of the supraoesophageal ganglion shows that the homology between A and I cells remains doubtful and that B and II cells differ from each other.The appearance of the axon terminals observed in the neuropil and on muscle fibres suggests the possible existence of two neurotransmitter substances other than acetylcholine. The relationship between these axons and perikaryons located in the ganglionic chain are established with certainty only for neurons Cb which must be compared with neurons Vb of the brain.
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4.
Resumé L'épithélium pharyngien d'Eulalia viridis (Müller), recouvert d'une épaisse cuticule, comporte deux catégories de cellules glandulaires: les cellules séreuses sécrètent des proferments protéolytiques qui sont peut-etre activés à l'extérieur de la cuticule par la sécrétion acide des cellules en forme de flûtes. Le processus digestif a été suivi par des expériences d'alimentation contrôlée, vérifiées en microscopie optique et électronique. La cuticule pharyngienne est constituée de deux zones principales: la cuticule proprement dite, formée de fibres de collagène dirigées dans deux directions perpendiculaires l'une à l'autre et traversée par des microvillosités épithéliales; l'épicuticule constituée par les extrémités renflées des microvillosités épithéliales recouvertes d'un revêtement filamenteux à mucopolysaccharides acides non sulfatés comparable à un glycocalyx.
Ultrastructure and histochemistry of the pharyngeal cuticle of Eulalia viridis (Müller) (Polychaeta Errantia, Phyllodocidae) and its relationships with the subjacent epithelium in the digestive cycle
Summary The pharyngeal epithelium of Eulalia viridis (Müller) is covered with a thick cuticle and is built up by two types of glandular cells: 1) serous cells secreting inactive proteolytique enzymes which are perhaps activated, on the outside of the cuticle by the acid secretion of the 2) fluteshaped cells. The digestive process was followed by controlled feeding experiments and investigated with the light- and electron-microscope. The pharyngeal cuticle consists of two main zones. The cuticle proper is formed by collagenous fibers — orientated in two orthogonal directions — which are perforated by epithelial microvilli. The epicuticle is formed by the tips of the microvilli covered by an acid mucous filamentous coat which can be compared to a glycocalyx.
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5.
Résumé Les ovocytes de N. pelagica d'un diamètre inférieur à 100 ne renferment dans leur cytoplasme que des inclusions lipidiques et vitellines. Les lobules vitellins s'accroissent par l'adjonction de vésicules golgiennes.L'approche de la maturité sexuelle est caractérisée par l'apparition de mucopolysaccharides acides. Corrélativement à l'élaboration de ce matériel, l'appareil de Golgi présente, à ce stade, de profondes modifications morphologiques: dilatation des saccules distaux et libération dans le cytoplasme de vacuoles golgiennes. Les processus de vitellogenèse cependant ne sont pas entièrement stoppés.Dans les ovocytes matures, les lobules mucopolysaccharidiques forment une gangue corticale. Les dictyosomes sont refoulés vers l'intérieur du cytoplasme et présentent des figures d'involution.La présence de lamelles annelées intra-nucléaires a été observée de façon constante dans tous les ovocytes matures examinés.
Cytochemical and ultrastructural study of oocyte development in Nereis pelagica L.I. Normal ovogenesis
Summary The oocytes of N. pelagica, the diameter of which is smaller than 100 , contains only lipid and yolk inclusions in their cytoplasm. The yolk bodies grow by confluence of Golgi vesicles.The advent of the sexual maturity is marked by the appearance of acid mucopolysaccharides. Concomitantly with the production of this material, the Golgi apparatus shows typical morphological modifications: dilatation of the distal saccules and release of Golgi vacuoles into the cytoplasm. However vitellogenesis is not completely terminated at this point.In the mature oocytes the mucopolysaccharid material forms a cortical layer. The dictyosomes are pushed toward the center of the cytoplasm and show signs of degeneration.The presence of intranuclear annulate lamellae is a constant feature in all mature oocytes examined.
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6.
Résumé L'il composé «branchial» de Dasychone bombyx est constitué de plusieurs yeux élémentaires. Chacun d'eux est associé à une cellule pigmentaire qui forme un manchon autour de sa base, les deux extrémités de la cellule se rejoignant après en avoir fait le tour. La cellule photoréceptrice comprend une partie distale: le «bâtonnet» qui contient des structures lamellaires d'origine ciliaire et supportant probablement le pigment photosensible. Le corps même de la cellule est en relation avec le bâtonnet par un isthme ménagé au niveau d'affrontement des extrémités de la cellule pigmentaire. Le cristallin, situé immédiatement au-dessus du bâtonnet, est extracellulaire et en continuité avec la cuticule. Il semble être en relation avec une formation en cupule, de structure apparemment semblable, située à la base du bâtonnet. Il est entouré, successivement, par une cellule «pericristallinienne» en anneau et par la cellule pigmentaire.
Summary Each photoreceptor unit of Dasychone bombyx consists of a photoreceptor cell and a lens both enclosed in a collar composed of a «cellule pericristallinienne» and a pigmented cell. The rod which is supposed to be the photosensitive part of the photoreceptor cell is situated inside the pigmented cup and is connected by a narrow channel to the body of the cell, situated outside the pigmented cup. The rod is composed of membranous sacs of ciliary origin. The lens is extracellular and continuous with the cuticle. It seems to be connected with an extracellular cupule of the same morphological structure, located at the base of the rod.
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7.
Résumé L'évolution en l'absence d'hormone cérébrale provoque, dans les ovocytes de N. diversicolor, la formation de lamelles annelées cytoplasmiques (L.A.). Le processus débute par l'apparition de lames de réticulum à proximité du noyau (15 jours d'évolution à 15° C). Les lames se rapprochent ensuite du noyau et des pores apparaissent, situés le plus souvent face à ceux de l'enveloppe nucléaire (20ème jour). La différenciation des lames du réticulum en L.A. progresse ensuite depuis les éléments les plus proches du noyau vers les plus externes.Dans le cytoplasme des ovocytes ayant évolué à la température de 20° C, on assiste en outre à la formation d'empilements de citernes ergastoplasmiques. Ces citernes, non situées à proximité du noyau, subissent également une transformation progressive en L.A.L'étude cytochimique effectuée par digestion enzymatique a montré que la pepsine dégrade fortement le matériel dense des lamelles annelées. Ce matériel semble donc renfermer une teneur élevée en protéines auxquelles pourrait se trouver associé du RNA.
Mode of formation of the annulate lamellae of oocytes of Nereis diversicolor developing in the absence of brain hormone
Summary Experimental elimination of brain activity leads to the formation of cytoplasmic annulate lamellae (L.A.) in oocytes of N. diversicolor. This process begins with the appearance of cisternae of endoplasmic reticulum in the vicinity of the nucleus (15 days of development at 15° C). Then, the cisternae move closer to the nucleus and pores appear, often facing the pores of the nuclear envelope (20th day). The differentiation of endoplasmic reticulum into L.A. progresses from the elements closest to the nucleus to the more peripheral ones.In the cytoplasm of oocytes which developed at 20° C, stacks of cisternae of rough endoplasmic reticulum have been observed. These cisternae, which are not localized near the nucleus, also undergo a progressive transformation into annulate lamellae.A cytochemical study, based on enzymatic digestion, shows that pepsin strongly digests the dense material of L.A. This material, therefore, seems to contain a high amount of proteins, perhaps associated with RNA.
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8.
Immunological study of Perinereis cultrifera reveals the existence of an identical antigen in the coelomic fluid of females (oocyte diameter > 140 (μm), in oocytes, and in coelomocytes. This factor is not found in the body fluid of males or young females.

The elution patterns obtained after Sephadex chromatography shows a similar glycoprotein fraction (fraction I) in the coelomic fluid, in coelomocytes, and in soluble oocyte extracts. This fraction includes the main part of the antigenic components of the coelomic fluid.

Gas chromatography reveals that identical monosaccharides are present, albeit in varying proportions, in samples of fraction I obtained from the different sources.

The metabolic interrelationships of coelomocytes, coelomic fluid and oocytes is discussed. Glycoprotein synthesized by coelomocytes may be discharged into the coelomic fluid and contribute to the development of the cortical alveoli of the oocytes. No evidence of an involvement of this material in yolk synthesis has been obtained.  相似文献   

9.
Résumé L'auteur décrit en particulier à l'aide du microscope électronique les différentes couches constituant la paroi du proventricule de Syllidiens (Annélides Polychètes) en insistant spécialement sur celles (zones sous-épithéliales) situées de part et d'autre de la couche des muscles radiaires caractéristique de cet organe. II est montré que, contrairement à ce qu'il était admis jusqu'à présent, les zones sous-épithéliales sont constituées par des fibres de collagène noyées dans un matériel granuleux vraisemblablement de nature mucopolysaccharidique. D'autre part, un système d'attache particulier entre zones sous-épithéliales et musculature radiaire est mis en évidence.Les fibres de collagène de périodicité 560 Å constituent, autour de la musculature radiaire, un réseau à mailles rectangulaires hautement organisé. Dans l'assise la plus interne de ce réseau, les fibres sont allongées parallèlement à l'axe antéro-postérieur du Ver; dans l'assise la plus externe, elles sont disposées circulairement dans des plans transversaux.La signification de la présence de ces fibres de collagène (les seules existant dans tout le corps des Syllis étudiés) est évoquée. Les problèmes de leur origine et du rôle possible de cellules différenciées (musculaires) dans la synthèse de ce collagène sont analysés.
Presence of collagen in the proventriculus of Syllids
Summary The layers of the wall of the proventriculus of Syllids (Annelids Polychetes) were studied, mainly with the aid of the electron microscope. The areas on both sides of the radial musculature (subepithelial zones) were given special attention. Contrary to previous views, it was shown that the subepithelial zones contain collagen fibrils within a granular material probably of mucopolysaccharide nature. Furthermore, a system of special attachment devices between subepithelial zones and radial musculature was demonstrated.The collagen fibrils (periodicity 560 Å) form a highly organized network with rectangular meshes around the radial musculature. In the innermost layer of this network, the fibers run parallel to the antero-posterior axis of the worm; in the outermost layer, they run circularly.The significance of the presence of these collagen fibers, the only in existence in the entire organism studied, is discussed. The problem of their origin, and the possible role played by differentiated (muscular) cells in the synthesis of this collagen are analyzed.
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10.
Résumé Les cirres parapodiaux deN. pelagica L.,P. cultrifera G. etPl. dumerilii Aud. et M. Edw. sont constitués par une expansion épidermique enveloppant une masse nerveuse comprenant un nerf axial, la névroglie et de nombreuses cellules nerveuses bipolaires. L'épiderme, caractérisé par la présence de formations de type myofilamentaire, est surmonté par une cuticule normale limitée extérieurement par une membrane riche en polysaccharides et dont les plis superficiels renferment un matériel tubulaire disposé en strates parallèles à la surface.Des cellules nerveuses bipolaires, dont l'aspect rappelle étroitement celui de cellules chimioréceptrices, relient le nerf à la surface du cirre. Elles sont soit groupées et portant chacune un seul cil, soit isolées et surmontée chacune de quatre cils; chaque cil est entouré par une couronne de microvillosités prolongeant la surface du bourgeon dendritique. Les cirres parapodiaux deNereis atoques se présentent done comme des chimiorécepteurs.
Ultrastructural study of the parapodial cirri of atokous nereids (annelida polychaeta)
Summary The parapodial cirri ofN. pelagica L.,P. cultrifera G. andPl. dumerilii Aud. and M. Edw. are formed by an epidermal expansion enveloping a nervous mass which includes an axial nerve, glia and many bipolar nerve cells. The epidermis, characterized by the presence of formations of myofilamentous type, is covered by a normal cuticle limited outside by a membrane rich in polysaccharides the superficial folds of which contain a tubular material disposed in layers parallel to the surface.The bipolar neurons, whose appearance closely resembles that of chemoreceptive cells, send a nerve to the surface of the cirrus. These cells are either grouped and each bearing a single cilium, or isolated and endowed with four cilia; each cilium is surrounded by a crown of microvilli which extend the surface of the dendritic hillock. Therefore, the parapodial cirri ofNereis appear to be chemoreceptors.
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11.
12.
Résumé Au cours de l'épitoquie des Nereidiens, les fibres musculaires longitudinales ne sont pas forméesde novo, à partir de cellules indifferenciées ou myoblastes, mais proviennent des fibres anciennes atoques. Celles-ci subissent une véritable dédifférenciation plus ou moins synchrone d'une redifférenciation. Les deux processus ne sont pas successifs mais simultanés, et une dédifférenciation complète est absente.Les premières cellules en évolution appartiennent à la couche musculaire externe; ensuite, les fibres des assises plus profondes se transforment à leur tour.Les transformations consistent en: 1) La dédifférenciation du bord interne ou coelomique de la fibre. Les structures contractiles disparaissent dans cette zone et de nombreuses particules de glycogène se différencient sans relation avec le reticulum endoplasmique ou les ribosomes. Aucun lysosome ou signe précurseur ne peuvent être observés avant la disparition des filaments contractiles et des éléments Z. 2) Le bord coelomique s'hypertrophie. Dans la région axiale de la fibre, de nombreuses mitochondries et particules et de glycogène remplacent le matériel contractile. Corrélativement, l'épaisseur des bandes A et I diminue. 3) La fibre hétéronéreidienne ou épitoque est constituée et présente deux parties: un cortex myoplasmique et une médulla sarcoplasmique, remplie de mitochondries et de glycogène. Le noyau renfermant un nucléole volumineux est situé dans une hernie sarcoplasmique latérale.
Evolution of muscles inNereidae (Annelida polychaeta) during Epitoky. III. Dedifferentiation of the longitudinal fibres
Summary During epitoky inNereidae, the longitudinal muscle fibres are not formedde novo from undifferentiated cells or myoblasts, but arise from the old atokous fibres. These undergo a true dedifferentiation more or less synchronously with a redifferentiation. The two processes are not successive but simultaneous and there is no complete dedifferentiation.The first cells that develop are in the outside muscle layer; then the fibres of the inside layers are transformed in their turn.The transformations consist of: 1) Dedifferentiation of the edge of the inner or coelomic fibre. The contractile structures disappear in this part and numerous glycogen particles differentiate, unrelated to endoplasmic reticulum or ribosomes. No lysosomes or precursory markings are observed before the disappearance of contractile filaments and Z rods. 2) The coelomic edge becomes enlarged. In the axial region of the fibre, numerous mitochondria and and glycogen particles take the place of the contractile material. Consequently, the thickness of A and I bands decreases. 3) The heteronereid or epitokous fibre is formed and shows two parts: a myoplasmic cortex and a sarcoplasmic medulla, filled with mitochondria and glycogen. The nucleus with a voluminous nucleolus settles inside a lateral sarcoplasmic swelling.
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13.
Résumé Les modalités de la détermination et de la différenciation du dimorphisme sexuel de Néréidiens (Annélides Polychètes) ont été recherchées chezNereis pelagica L. etPerinereis cultrifera G. par des expériences de décérébration, de castration (par irradiation X), de greffes et d'injection de produits génitaux.Les caractères sexuels somatiques des cirres parapodiaux (renflement et crénelures) se développent toujours conformément au sexe génétique quel que soit l'état génital de laNereis et la nature de l'intervention. La détermination des caractères sexuels somatiques des cirres parapodiaux apparaît donc comme étant très précoce (3 mois au moins avant la différenciation génitale) et stable.Par contre, les papilles pygidiales, caractère sexuel mâle dans les conditions normales, peuvent se différencier chez les très jeunes femelles dont l'épitoquie est déclenchée prématurément par décérébration et chez les femelles de tout âge dont les transformations hétéronéréidiennes sont réalisées en présence d'un milieu mâle (injection de produits génitaux, greffe sur un mâle). Les papilles pygidiales semblent donc déterminées précocement chez les deux sexes; leur différenciation est cependant inhibée chez les femelles au cours de la maturation génitale.
Control of determination and the differentiation of the sexual somatic characters of Nereids (Annelida Polychaeta)
Summary The modalities of determination and differentiation of sexual dimorphism of Nereids (Annelida Polychaeta) were investigated inNereis pelagica L. andPerinereis cultrifera G. with experiments involving decerebration, castration (by X irradiation), grafts or injection of genital products.The sexual somatic characters of the parapodial cirri (swelling and crenellations) always develop according to the genetic sex, whatever the genital state of the Nereis and the nature of the intervention. Therefore the determination of the sexual somatic characters of the parapodial cirri appear to be determined in a very precocious and stable way (at least 3 months before the genital differentiation).The pygidial papillae, a male sexual character in normal conditions, can be formed by very young females in which heteronereidation is realized prematurely by decerebration, and by females of any age in which heteronereid transformations are realized in a male environment (e.g. by injection of genital products, or grafting onto a male). Therefore the pygidial papillae may be determined precociously in either sex; however their differentiation is normally inhibited in females in the course of genital maturation.
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15.
This article concerns the study of the ostracods of the Upper Pliocene-Lower Pleistocene sedimentary deposits cropping out along the south-eastern coast of the Cape Bon Peninsula (Tunisia, Hammamet region, Sidi Khelas section). Fourteen samples were taken along a thirty-two-meters thick sedimentary silico-clastic series. Seventy species of ostracods belonging to twenty-four genera were found. The autochthonous association, which originally lived in an environment located in the infralittoral and upper circalittoral stages of the benthic marine domain, is cyclically affected by inputs from the more superficial environments due to the presence of relatively well-developed lagoon and/or estuary environments in the surrounding coastal areas. Within the ostracod association, the presence of Bythocythere turgida – a true “northern guest” – is particularly significant. This species indicates that these sediments were deposited during the cold phases of the Early Pleistocene. Among the ostracods found, those belonging to the families Trachyleberididae, Hemicytheridae and Bythocytheridae, which are dominant and include particularly significant species from the environmental and paleoclimatic point of view, are systematically recorded and commented on. Some species that are probably new have been described and photographed, but are currently left in open nomenclature because of how few specimens have been found.  相似文献   

16.
17.
Résumé Chez les Silphes et en particulier chez Phosphuga atrata, la glande de la spermathèque présente une structure particulière liée à la présence d'une intima cuticulaire tapissant la lumière de la glande. Elle comporte trois types cellulaires: les cellules sécrétrices, les cellules de l'épithélium sous-cuticulaire et les cellules-manchons. Les cellules sécrétrices de grande taille contiennent une invagination de la membrane cytoplasmique formant une «vacuole» extracellulaire bordée de microvillosités. Dans cette vacuole plonge l'extrémité, différenciée en ampoule poreuse, d'un canalicule de nature cuticulaire, qui véhicule la sécrétion jusqu'à la lumière de la glande. Le canalicule est élaboré par une cellule-manchon qui l'accompagne sur toute sa longueur sauf à son extrémité intravacuolaire.Ce type de glande, qui se retrouve chez de nombreux Insectes, y assurant des fonctions diverses (sécrétion odorifique, sécrétion de défense, sécrétion spermale, etc.), est susceptible de nombreuses variations.
Ultrastructure of the spermathecal accessory gland in Phosphuga atrata L. (coleoptera: silphidae)
Summary The spermathecal accessory gland in the female of Phosphuga atrata (Silphidae), exhibits a special structure which is due to the presence of a cuticular intima lining the lumen. The wall of the gland shows three cellular types: the secretory cells, the epithelial cells and the ductule carrying cells. Each large secretory cell contains a cavity formed by an invagination of the cytoplasmic membrane and lined by many microvilli. The secretory cell is connected with a cuticular ductule ending in the cavity of the glandular cell, in a porous organelle. This ductule, which carries the secretory material to the lumen, is surrounded by the ductule carrying cell.This type of integumentary gland is very common in insects, where it assumes various functions (attraction, defense, conservation of sperm, etc.) and its morphology varies considerably.
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18.
Anne Fournier 《Plant Ecology》1984,57(2-3):177-188
Leaf renewal of two species of Graminae under natural conditions was followed during 1980 in the Lamto savannas (5°02W, 6°13N; Ivory Coast) by using a marking method.A demographic analysis of the leaf populations is presented: fluctuations during the year of birth, mortality, survival curves and life expectancies of successive cohorts, age structure of the populations.The conclusion is that except rainfall and soil moisture other factors are important, such as the physiological conditions of the plant, annual burnings, and architectural features.
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