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1.
Sugars and amino acids were analysed in the phloem sap (sampling by the exudation method) of four clones of lucerne (Medicago sativa L.) characterized by their resistance to the pea aphid, Acyrthosiphon pisum (Harris) (Homoptera: Aphididae). Differences in the qualitative amino acid balance are shown and a negative correlation between the reproductive rate of the aphid and the sugars/amino acids ratio is underlined. To demonstrate any causal relationship between these two variables, the reproduction of A. pisum on artificial diets copying the sap of the two extreme clones (resistant and susceptible) was measured. The results show that the resistance is not a simple nutritional effect; however, the amino acid balance contributes to the resistance exhibited by some cultivars.
Résumé L'analyse (sucres et acides aminés) de la sève de 4 cultivars de luzerne (Medicago sativa) caractérisés pour leur résistance au puceron du pois (Acyrthosiphon pisum (Harris)) (Homoptera: Aphididae), est réalisée sur des exsudats de phloème. La teneur en sucres (exprimée en équivalent saccharose) montre d'importantes différences: rapport de 1 à 3 respectivement entre les clones sensible et résistant. La teneur globale en acides aminés exsudés varie en sens inverse, entraînant une corrélation négative pour les 4 clones étudiés entre le rapport sucre/acides aminés (0,6 à 3,6) et la résistance mesurée par le taux net de reproduction à 14 jours (78,5 à 11,2 larves/femelle). L'analyse des acidses aminés révèle de plus des différences qualitatives entre cultivars, notamment pour certains acides aminés essentiels méthionine, histidine, lysine, aromatiques.Le rôle de l'équilibre en acides aminés et en sacharose dans la résistance de certains cultivars au puceron du pois est apprécié par des mesures de la reproduction de A. pisum sur des milieux artificiels reproduisant le rapport sucre/acides aminés et/ou le spectre des acides aminés des 2 clones extrêmes (sensible et résistant). La résistance n'apparaît pas être le résultat d'une simple différence de la qualité nutritionnelle de la sève; la balance en acides aminés doit cependant participer pour une part à la résistance au puceron.
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2.
Citrus leaves, banana squash and lemon fruit, labelled by photosynthesis, have been used as a source of 14C for red scale, Aonidiella aurantii (Mask.). The distribution of the isotope amongst the constituents of these plants has been studied using chemical methods of separation and chromatography.In citrus leaves, whether they were labelled as discs in the laboratory or in situ in the field, activity occurred as sucrose initially, but within 5 days a comparable amount was present in the amino acid, proline, and also in the insoluble carbohydrates, the proportions remaining fairly stable for long periods. Although the total activity of the leaf discs did not decrease with time, the activity of successive groups of newly hatched red scale larvae which fed on these discs for 10 days, fell significantly. It is suggested that due to the interaction of the insects' saliva with plant tissue, areas where red scale fed became depleted in activity. Sap obtained from the labelled discs contained activity in the form of sucrose and proline, but the body fluid from the mature female red scale contained activity in sucrose only.In banana squash and in lemons most of the activity occurred in the form of sugars, principally sucrose, with glucose taking up a greater proportion in the lemons; there was no appreciable activity in amino acids and a much smaller fraction in the insoluble carbohydrates.
Résumé On a utilisé des feuilles de citronnier, des courges () et des fruits de citronnier, marqués par photosynthèse, comme source de 14C pour la cochenille rouge, Aonidiella aurantii. La distribution de l'isotope parmi les constituants des tissus végétaux, c'est-à-dire, les sucres, les acides aminés et les hydrates de carbone insolubles, a été étudiée en utilisant des méthodes chimiques de séparation et de chromatographie.Les feuilles de citronnier furent marquées soit sous forme de disques au laboratoire, soit à l'état de feuilles intactes sur une branche d'arbre vivant. Dans les deux cas la radioactivité était présente d'abord sous forme de sucrose, mais après 5 jours une quantité comparable était présente dans un acide aminé, la proline, et dans les hydrates de carbone insolubles, et cela dans des proportions restant assez stables pendant de longues périodes. Le suc extrait des disques marqués, sur lesquels se sont nourries les cochenilles rouges, montre une radioactivité du sucrose et de la proline, mais le liquide de l'hémocoele de la femelle mûre de la cochenille rouge ne se révèle radioactif que sous forme de sucrose.Bien que la radioactivité totale des disques de feuilles de citronnier ne diminue que très lentement à la longue, l'activité moyenne obtenue par des groupes successifs de larves de cochenilles rouges récemment écloses, se nourrissant sur ces disques pendant 10 jours, diminue beaucoup plus rapidement. La différence ne peut être expliquée ni par le transport de l'isotope des fractions solubles aux fractions insolubles du tissu de feuille, ni par son prélèvement par les insectes suceurs; on considère comme probable que cette différence traduit la réaction de la plante à l'injection de salive par les insectes, ce qui conduirait à une respiration augmentée et une photosynthèse diminuée dans les régions du tissu foliaire où se nourrissaient les insectes.Chez les courges l'activité se maintient dans les régions qui ont été exposées à la lumière pendant la photosynthèse; cependant une quantité minuscule est transportée vers d'autres parties du fruit. L'activité est concentrée dans le sucrose et, dans une mesure moins importante, dans le glucose; il n'y a pas d'activité appréciable dans les acides aminés, et une fraction minime dans les hydrates de carbone insolubles, comparée à l'activité dans les feuilles de citronnier.Chez les citrons la quantité absorbée pendant la photosynthèse dépend d'une façon marquée de la maturité des citrons: les citrons verts absorbent une activité presque 10 fois supérieure à celle absorbée par des citrons mûrs. L'activité est partagée entre le sucrose et le glucose, et il n'y a pas d'activité appréciable dans les autres fractions.

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3.
Résumé La production des castes, notamment des nymphes, futurs imagos ailés et des ouvriers chez leReticulitermes lucifugus est soumise à un cycle biologique annuel. L'auteur montre que dans les colonies naturelles les nymphes apparaissent quelques semaines après l'essaimage des jeunes imagos, vers la fin du printemps en une fois et en grande quantité. Elles se développent pendant l'été et arrivent en automne à l'avant-dernier ou même au dernier stade avant la mue imaginale. En hiver le développement de la colonie est normalement arrêté par le froid. Au début du printemps les nymphes se transforment en imagos et quittent la colonie. Pendant le repos hivernal les sexuées femelles accumulent beaucoup de corps gras et, au moment où les grandes nymphes se transforment en imagos, une ponte massive se produit dans le nid. Après la disparition des imagos la colonie voit son potentiel nutritif considérablement augmenté, puisqu'il n'y a plus de nymphes à nourrir. Pour cette raison les larves, à leur tour bien alimentées, peuvent se transformer en nymphes. Celles-ci, par leur croissance et leur constant besoin de nourriture, abaissent de nouveau le potentiel alimentaire. En conséquence de cette baisse, les larves qui apparaissent pendant l'été et l'automne sont mal nourries et donnent des ouvriers.Si les colonies deReticulitermes l. santonensis ont leur nid dans une maison bien chauffée en hiver, comme c'est le cas dans quelques immeubles de La Rochelle, lecycle annuel peut se transformer encycle semestriel. Les nymphes formées au printemps arrivent à l'état imaginal en automne et essaiment alors. Quand ils quittent la colonie un nouveau cycle commence qui permet un autre essaimage cinq à six mois plus tard, au printemps.L'auteur suppose que le facteur climatique et le facteur alimentaire jouent le rôle principal dans la formation des nymphes et dans le cycle biologique des Termitières.  相似文献   

4.
Sommaire Dans le présent travail, sont examinées les associations des plantes ammophiles qui se rencontrent sur les côtes d'ouest du Péloponnèse (voir la carte du texte).Ces côtes sont les plus favorables à la formation des dunes de sable, car, d'une part elles sont plus ou moins escarpées et par suite plus exposées aux vents sud-ouests qui régnent à cette région, et, d'autre part, on rencontre dans cette région les trois facteurs qui sont nécessaires pour la formation des dunes, le vent, le sable et les plantes, qui constituent, d'après Kühnholtz-Lordat (1923) le trinôme dynamique. Les géophytes à rhizome, Ammophila arenaria, Agropyrum junceum ssp. mediterraneum, Galilea mucronata, et Sporobolus pungens, qui sont considérées comme espèces à grand géodynamisme positif sont très abondantes tout le long du cordon littoral de la plage (Tableaux I–III).La classe Cakiletea maritimae est représentée dans cette région par les associations Salsola Kali — Xanthium strumarium Oberd. et Tx. 1950, et Anthemis Muenteriana —Salsola Kali. La première a été trouvée pour la première fois par Oberdorfer (1952) sur les côtes de la Grèce du Nord et a été classifiée par Oberdorfer et Tüxen (1950), tandis que, la seconde, qui n'a pas été trouvée ailleurs, peut-être considérée comme une nouvelle association des plantes.Les associations de la classe ci-dessus sont rencontrées sur les côtes ou les baies abritées du vent et particulièrement aux endroits où il existe une quantité suffisante d'humus et des débris végétales. L'association des plantes Salsola Kali — Xanthium strumarium est plus nitrophile que la seconde et se rencontre sur les régions les plus basses du rivage, où s'est accumulée une quantité suffisante d'humus et des débris végétaux. Ces derniers proviennent, le plus souvent, des espèces Zostera marina, Posidonia oceanica, Arundo Donax et d'autres. L'association des plantes Anthemis Muenteriana — Salsola Kali est moins nitrophile que la précédente et se rencontre sur les dunes basses d'une hauteur de 0.50–1.50 m qu'elle recouvre; ces dunes sont parallèles au rivage. Cette association apparaît le plus souvent dans sa phase optimale. Aux endroits où la quantité d'humus et des débris végétaux est moindre, apparaît l'association Agropyretum mediterraneum dans sa phase initiale (Tableau I et Photos 9–10).L'association Agropyretum mediterraneum apparaît principalement sur les dunes d'une hauteur de 1 à 2 m, sauf dans très peu de cas (Tableau II). La phase optimale de l'association Agropyretum mediterraneum se rencontre sur les dunes d'une hauteur de 1.50 à 2 m. Ces dunes se trouvent aux endroits où la côte est plus escarpée et par suite plus exposée aux vents sudouests, comme sont, par exemple, les côtes de la région Kaïafa (Photos 15–17). La phase optimale de cette association se caractérise par une abondance des espèces caractéristiques et par l'abondance des représentants des géophytes à rhizome, comme les espèces Agropyrum junceum ssp. mediterraneum, Galilea mucronata, et Sporobolus pungens (Tableau II, nos 1–6).L'association des plantes Ammophiletum arundinaceae se rencontre sur les dunes dont la hauteur dépasse les 2 mètres. Ces dunes se trouvent aux endroits où la côte est plus exposée aux vents sud-ouests, comme sont les côtes de Petrochori et de la région Zacharo. Cette association apparaît dans sa phase optimale, et sur des dunes qui sont bien développées et dont la hauteur, est à partir de 2.5 m et peut atteindre les 15 m (Tableau III et Photos 19–23).L'association bien connue Crucianelletum maritimae qui se rencontre sur les dunes stabilisées des côtes ouests de la Mediterranée, est représentée dans cette région par l'association des plantes Euphorbia terracina — Silene nicaeensis. Cette association représentative se devéloppe sur les dunes stabilisées de la région explorée. Leur hauteur varie, entre 4 et 11 mètres. Elle apparaît comme une association des plantes typiques avec 2 variantes, celle de Rumex bucephalophorus et celle de Centaurea sphaerocephala, et aussi comme les sous-associations Chondrilla juncea — Scolymus hispanicus et Trifolium scabrum —Nigella aristata (Tableau IV et Photos 24–26).En général les associations des plantes ammophiles se rencontrent sur les côtes ouests du Péloponnèse dont le sol est constitué, dans sa plus grande partie, par du sable d'un gros moyen ou moyennement fin.Les associations de la classe Cakiletea maritimae et l'association des plantes Agropyretum mediterraneum se développent sur des endroits où le sol est constitué d'une grande partie, en sable gros (Fig. 4 et 5). Entre eux, les plantes de la classe Cakiletea maritimae se développent sur un sol qui contient, en outre, une assez grande quantité d'humus et des débris végétaux, tandis que, pour l'association Agropyretum mediterraneum, les élements ci-dessus peuvent exister en une très petite quantité ou ne pas s'y trouver.Le sol, sur lequel se développent les associations des plantes Agropyretum mediterraneum et Ammophiletum arundinaceae est différent du sol propre à l'association Euphorbia terracina — Silene nicaeensis, car, dans le premier cas, celui-ci se constitue, en principal d'un sable d'un gros moyen, tandis que, dans le second cas, d'un sable moyennement fin (Fig. 5).Pour tous les sols, propres au développement des associations ammophiles des côtes du Péloponnèse, ou a une abondance de CaCO3. Malgré le fait que l'analogie de CaCO3 varie, a partir d'un pourcentage moyen jusqu'à une grande quantité, l'evolution de la végétation dans ces différentes phases, ne dépend pas de cette quantité.La réaction de ces sols varie, pour la plupart, entre 6.65 et 8.20 (Tableaux 10–14).  相似文献   

5.
The effects of some chemical substances on feeding response were studied in the larvae of Pieris brassicae L. Some synergistic effects between feeding stimulants were found. The larvae appeared to be highly sensitive to deterrents. In the medial sensillum styloconicum of the maxillae a chemoreceptor is present which is stimulated by a wide range of specific feeding inhibitors among which many belong to the alkaloids. Some physiological properties of the deterrent sensitive receptor are given and its significance in food selection behaviour is discussed.
Résumé Les effets de quelques substances chimiques sur la prise de nourriture ont été étudiés chez la chenille de Pieris brassicae. Des effets synergiques se manifestent entre certains acides aminés ou certaines vitamines et le saccharose, lorsque ces produits sont à des concentrations appropriées. Par ailleurs les chenilles se montrent très sensibles à la présence de substances inhibant la prise de nourriture. Un neurone chimiorécepteur appartenant au sensillum styloconicum médian des maxilles se révèle sensible à une grande variété de ces substances inhibitrices, dont la plupart appartiennent aux alcaloides stéroides. Ce récepteur est sensible aux composés voisins de l'ecdysone présents dans certaines plantes, et son rôle physiologique est discuté, en rapport avec le comportement alimentaire et le choix de la nourriture.
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6.
With the advent of suitable techniques for rearing plant-sucking insects, especially aphids, on chemically defined diets, knowledge of their nutrition has evolved considerably over the past 7 years. Thus, contrary to some earlier beliefs, the nutritional requirements of plantsucking insects have been found to be, with minor exceptions, generally similar to those of other insects, and it is now possible to sustain aphid colonies on artificial diets for two or more generations, and in some cases, for an almost indefinite period of time.A discussion is presented on the comparative requirements of aphids and other Hemiptera for the main classes of nutrients and for individual compounds, both on a qualitative and quantitative basis, and on the relative importance of symbiotes in the nutrition and metabolism of these insects. Some nutritional and related factors that may influence feeding behaviour will be examined, such as the influence of the pH of the medium, the light, the quality of the diet and the concentration of certain nutrients on feeding preferences by aphids. Correlations will be attempted on the significance of these findings in relation to parasite-hostplant relationships.The main subject of the entire paper will be centered on the nutrition of about half a dozen species of aphids, but some examples will be given using other plant-sucking insects.
Résumé Les besoins nutritifs des insectes suceurs de sève, et tout particulièrement des aphides, ont été étudiés à l'aide de régimes de composition chimique connue. Ces besoins se sont avérés comparables à ceux des insectes en général, et on a pu jusqu'à présent maintenir indéfiniment des cultures d'au moins deux espèces d'aphides sur de tels régimes. II semble que ces insectes soient parmi les premiers Métazoaires à être gardés vivants indéfiniment sur des régimes chimiques définis. Les composés nutritifs essentiels aux aphides comprennent des acides aminés, des vitamines hydrosolubles, dont l'acide ascorbique, des sels minéraux, et du sucrose. Dans certains cas, les microorganismes symbiotiques procurent à leurs hôtes aphidiens quelques substances nutritives, dont des acides aminés, des vitamines et du stérol. De plus, les propriétés phagostimulantes du sucrose et de certains composés aminés ont été démontrées expérimentalement, de même que l'influence du pH et de la qualité de la lumière sur la prise de nourriture. Les résultats des tests de choix multiples, dans lesquels différents régimes nutritifs étaient accessibles aux aphidiens, ont démontré clairement que ces insectes peuvent choisir entre les régimes et préférer ceux qui sont de valeur nutritive supérieure, c'est-à-dire ceux sur lesquels leur croissance, leur reproduction et leur survivance sont maxi-males. Ces résultats confirment l'hypothèse par laquelle, chez les insectes, le choix d'un aliment peut être influencé considérablement par sa valeur nutritive. II apparaît évident que dans les conditions naturelles, le choix de la plante-hôte, et, plus particulièrement, le choix de l'endroit précis de la plante pour la prise de nourriture, et éventuellement, la pullulation de l'insecte, seront influencés, entre autres, par le métabolisme et les qualités nutritives de l'hôte. Finalement, il semble que des différences qualitatives et quantitatives observées entre les besoins nutritifs des différents insectes suceurs de sève se révèleront être en relation de plus en plus étroite avec leurs habitudes oligophages ou polyphages, et avec le pouvoir de synthèse de leurs symbiotes.
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7.
Conclusions Sur la côte méditerranéenne française, entre l'Ouest de Sausset (dans la Chaîne de la Nerthe à l'Ouest de Marseille) et la frontière italienne existe un étage climacique exigeant plus de chaleur que le Quercetum ilicis: l'Oleo-Ceratonion.Eliminé de la dépression rhodanienne par des hivers trop froids en rapport avec la fréquence du mistral qui la balaie fréquemment, ce climax débute sur la côte Sud de la Nerthe où il se localise, comme aux Iles du Frioul et dans les calanques entre Marseille et Cassis, dans quelques fonds de vallons particulièrement chauds.En Provence cristalline, avec un climat plus humide et plus chaud, surtout moins froid en hiver avec des minima absolus moins bas, ce climax se développe davantage, mais les maquis à Myrte, Olivier, Lentisque sous Pin d'Alep qui les représentent, se localisent encore strictement sur le littoral, et dans les fonds de vallons chauds du versant Sud des Maures occidentales où ils atteignent 100, 200 m et plus d'altitude.Dès le Cap Bénat et le Lavandou s'ajoutent des vastes peuplements à Euphorbia dendroides qui étendent le domaine actuel de l'Oleo-Lentiscetum aux pentes rocheuses qu'iis colonisent jusqu'à plus de 300 m d'altitude.La localisation stricte de l'Oleo-Lenticetum entre la bordure halophile et 20–30 m d'altitude seulement aux Iles d'Hyères beaucoup moins dégradées que la côte voisine des Maures, montre que ce climax côtier ne doit son extension actuelle jusqu'à plusieurs kilomètres vers l'intérieur et plus de 300 m d'altitude dans les Maures qu'à une progression récente en rapport peut-être avec un assèchement général du climat, certainement avec le recul, par destruction, des Chênaies de Chêne vert ou de Chêneliège.Dans l'Estérel, l'Oleo-Ceratonion sensu stricto—avec Ceratonia et Euphorbia dendroides—apparait et prend son plein développement entre Nice et Menton, de 0 à 300 m d'altitude.Les limites de ce climax et sa composition floristique sont à préciser en Italie où il doit être mieux représenté dans la partie Sud de la péninsule que plus au Nord où je l'ai vu entre Gênes et le Nord de Rome.C'est à cet étage climacique sous-jacent à celui du Quercetum ilicis que se rattachent les maquis littoraux à Myrte, Olivier, Lentisque, Laurier-rose de Corse où ils atteignent un développement plus considérable qu'en France continentale.L'Oleo-Ceratonion a servi de refuge, lors des dernières grandes glaciations, à de nombreuses espèces dont il a permis le maintien à l'état spontané sur le territoire français. Et c'est peut-être la raison principale de la richesse de certains territoires côtiers de la France méditerranéenne en endémiques. Là peuvent très bien avoir persisté à l'état spontané en particulier l'Olivier, le Laurier-rose, le Caroubier, la Vigne, le Figuier. De là, le Pin d'Alep est peut être parti pour s'étendre largement en Provence et en Languedoc.L'Oleo-Ceratonion au sens large s'étend, toujours en dessous de l'étage du Quercetum ilicis, depuis l'étage semi-aride d'Emberger à l'étage humide c'est-à dire essentiellement dans tout l'étage méditerranéen sub-humide (tempéré) défini par cet auteur. Il est probable qu'aux limites inférieures de cette aire de répartition il passe à d'autres associations affines mais différentes (en Afrique du Nord). L'Oleo-Ceratonion se cantonne dans les régions méditerranéennes à hivers chauds (m > 3 ou 4°) de la Côte d'Azur et de la Corsé, en France; il laisse au Quercetum ilicis, les parties de la région méditerranéenne où la movenne m des minima du mois le plus froid descend largement au-dessous de + 3° ou + 4°.Ce sont probablement ces exigences thermiques qui expliquent la continuité de plus en plus grande des peuplements à Myrte-Olivier-Lentisque, et leur extension altitudinale croissante lorsqu'on gagne de Marseille vers la frontière italienne. Sans doute faut-il considérer tous ces peuplements comme des irradiations, des infiltrations d'un climax de régions chaudes normalement plus méridionales que le Sud-Est méditerranéen français dans lequel, à l'origine—post-glaciaire tout au moins—ils n'ont été conservés qu'en un petit nombre de stations particulièrement favorables d'où ils sont partis pour étendre à nouveau leur aire.L'existence de ce climax justifierait que soit distingué un district ligurien ou pré-ligurien comme le proposait A. Chevalier (1916–18) après Flahault pour la zone à Oleo-Ceratonion, mais en étendant ce district vers l'Ouest, suivant l'étroite bande côtière où, jusqu'à l'Ouest du port de Sausset — à l'Ouest de Marseille — cette Alliance est représentée.  相似文献   

8.
Résumé Pendant l'essaimage, les imagos ailés deNeotermes tectonae sont attirés en grand nombre par les branches mortes ou les chicots des cimes des arbres de teck (Tectona grandis). Ces parties mortes, pour la plupart d'origine non pathologique, s'observent en abondance dans les plantations serrées, et elles restent attachées aux arbres longtemps, se décomposant peu à peu. Pour établir leur loge, les imagos attaquent très souvent la moelle exposée aux endroits où une partie terminale s'est détachée, ou bien ils transpercent latéralement les branches pourrissantes. Ils n'utilisent que rarement d'anciens forages abandonnés. Les colonies primaires sont saprophages. Leurs galeries initiales suivent le fil du bois et sont tantôt dirigées vers le sommet, tantôt et le plus souvent vers la base des branches, ce qui s'explique peut-être par le plus fort degré hygrométrique des parties basales. Ordinairement, les galeries des colonies juvéniles s'étendent après un ou deux ans dans les parties vivantes de la cime ou du tronc, mais les colonies peuvent subsister pendant trois ans et plus sur le bois mort, atteignant exceptionnellement dans ce milieu la phase de première apparition des individus ailés. On peut trouver jusqu'à six colonies primaires dans la même branche. Bien qu'occupant la même partie limitée d'un arbre et possédant des galeries entremêlées, les colonies peuvent rester séparées très longtemps, du moins lorsque leur nombre n'excède pas deux. Les jeunes colonies vivent côte à côte avec d'autres espèces d'insectes utilisant le bois pourri comme nourriture ou, tels que les fourmis, comme abri. Une fois établies, les colonies paraissent ne subir que peu de pertes à la suite d'influences défavorables ou de prédateurs; chose curieuse, elles ne sont pas recherchées par les pics.

The preparation of this paper has been made possible thanks to a grant received from the Netherlands Organization for the Advancement of Pure Research (Z. W. O.).  相似文献   

9.
Presumptive alatiform larvae deposited by groups of plant-reared apterous Myzus persicae can be diverted to an apterous course of development on artificial diets, which, although providing all essential nutrients, have an amino nitrogen ratio suboptimal for growth. These results are in contradiction to a widely accepted assumption that poor nutrition induces alata-production. Experiments with a newly developed continuous-flow artificial feeding apparatus for aphids showed that a nutritionally imbalanced diet may indeed favour wing production in case such a diet stimulates restlessness of the aphids. The tendency to follow an apterous course of development can be neutralized by inhibitors of the synthesis of indole alkylamines in new-born larvae, reared under conditions of controlled crowding stimuli. The possible significance of monoamine metabolism in wing formation of M. persicae is discussed.
Résumé Des larves présumées alatiformes, nées d'aptères de Myzus persicae élevées sur des plantes, peuvent donner des aptères quand elles sont transférées sur des milieux artificiels d'une composition appropriée. Ces milieux contiennent tous les éléments nutritifs essentiels pour la croissance, seule la proportion des acides aminés est suboptimale. Ces résultats sont en contradiction avec l'opinion générale qu'une nutrition déficiente a pour conséquence la production d'alatiformes.À l'aide d'un appareil nouvellement mis au point et avec lequel il est possible d'assurer une alimentation continue des pucerons, on a pu mettre en évidence que la production d'alatiformes est possible sur un milieu nutritif suboptimal, mais il s'est révélé que cela est dû à l'augmentation de l'agitation des larves.Dans les larves nouvellement nées et élvées dans des conditions d'une surpopulation contrôlée, la tendance des pucerons à devenir aptères peut être neutralisée par des inhibiteurs de la synthèse des indol-alkylamines. L'importance du metabolisme des mono-amines dans la formation des ailes est discutée.
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10.
La réponse visuelle des adultes de Lasiomma melania Ackl. (Diptera, Anthomyiidae) à des carrés englués de diverses couleurs ou combinaisons de couleurs a été étudiée durant 5 années consécutives dans plusieurs mélèzins (Larix decidua) des Hautes-Alpes. Une préférence pour le jaune et le jaune à bandes pourpres a été mise en évidence chez ce ravageur dont la femelle pond sur les cônes de mélèze. L'attractivité de chaque type de piège est fonction à la fois du sexe et du stade de maturation sexuelle des individus. La couleur jaune attire en majorité des insectes émergents immatures. Elle semble représenter, selon le plan dans lequel elle est située, un signal nutritionnel de type fleur (plan horizontal) ou un signal de reconnaissance du feuillage de mélèze (plan vertical). Les individus mûrs sexuellement, recherchant les arbres produisant des cônes, sont en revanche capturés essentiellement sur les pièges verticaux jaunes à bandes pourpres. Ceux-ci miment, en l'amplifiant, le contraste de réflectance existant entre le feuillage des mélèzes et les cônes. Ce contraste paraît correspondre à un signal permettant la reconnaisance des arbres possédant des cônes. La ponte est cependant limitée à un stade particulier de développment de ces derniers alors que le contraste est à peu près stable dans le temps. D'autres signaux émis par les cônes, vraisemblablement d'ordre olfactif, doivent guider le vol d'approche et l'atterrissage des femelles.  相似文献   

11.
Bésumé La décomposition profonde des roches dans les tropiques humides exerce une grande influence sur l'écologie de la végétation tropicale. L'épaisseur des couches de sol peut atteindre à peu près 20 mètres dans l'Etat de Saint Paul (Brésil). Elle permet la constitution de réserves d'eau considérables dans les couches inférieures du sol.Cette réserve, alimentée par les pluies de l'été, ne s'épuise pas facilement dans la saison sèche, de sorte qu'une végétation relativement hygrophile, en particulier forestière se maintient en bon état pendant toute la période sèche.Une conséquence moins favorable est le lessivage des sols par les fortes précipitations. Les sols tropicaux s'opposent moins à la lixiviation que ceux des climats tempérés. Ainsi, une grande quantité de sels disparaît en profondeur inaccessible aux racines les plus profondes. Par la même raison, les racines ne peuvent compenser les pertes du lessivage en récuperant des ions de la roche mère. Après le déboisement surtout le contact des racines profondes avec les roches est interrompu. Les nouvelles plantations, aux plantes faiblement enracinées, n'établissent plus ce contact; l'ensemble de ces phénomènes explique la détérioration rapide des terres tropicales, après le déboisement de la forèt vierge.Des photographies prises à Campos do Jordâo-région montagneuse d'une hauteur d'environ 1.800 mètres-montrent la décomposition des roches. Les couches visibles sur les photos 1–4 sont attribuées à la formation de S. Roque (Algonkien). L'amollissement du matériel se reconnaît à la manière dont il est travaillé (fig. 1 et 2). Parfois, un filon de quartz est le seul indice indiquant qu'il s'agit de matériel décomposé in loco (fig. 3 et 4).La décomposition profonde ne peut pas être expliquée par des grandes variations de temperature, puisqu'elle s'effectue dans des profondeurs où les températures sont à peu près constantes. Elle ne peut être due non plus aux températures élevées des régions tropicales, puisque dans les montagnes de Campos do Jordâo la moyenne annuelle de la température correspond, à peu près, à 12°C. La richesse des eaux tropicales en H2CO3 pourra être invoquée difficilement, car on observe aussi une forte attaque des roches siliceuses comme les foyaites dans les montagnes de l'Itatiaya vers 2400 m. d'altitude (fig. 5, 6). L'érosion est due aux eaux de pluie et l'eau de pluie stagnante creuse des trous (fig. 5). Peut-être la richesse des précipitations tropicales en HNO2 (tableau 2) en est la cause; l'oxydation du fer bivalent produirait l'amollissement rapide des roches aussi bien dans le climat tempéré des montagnes tropicales que dans les plaines basses et chaudes.

Manuskript eingegangen am 23-IV-1949.  相似文献   

12.
The male blowfly, Phormia regina Meigen shows preference among a variety of natural and artificial foods. In a laboratory study preference was observed among sweet and fermenting juices as well as between liver and fish. The preferences between fresh and fermenting juices were based not only on component sugars, but also on other components, namely, amino acids, alcohol salts and presumably other chemical compounds. The preference between decaying liver and fish was probably based partly on the composition and concentration of amino acids in these foods. A variety of amino acids were found in foods and some of these amino acids were shown to be excitatory, some inhibitory and others neutral. Salts were also observed to be present in the juices; and in a laboratory study NaCl at lower concentrations acted synergestically with 0.1 M sucrose and at higher concentrations repulsive. It is suggested that feeding preference is based on several chemicals which behave either in an excitatory, additive, neutral, inhibitory or synergistic manner. The ratio of excitants to inhibitants is important in deciding the direction of preference.
Résumé P. regina Meigen mâle préfere certains aliments naturels ou artificiels. Au laboratoire ses préférences parmi les jus sucrés sont les suivantes: orange > miel > pomme > sucrose 0.1 M; et parmi les aliments en décomposition: sucrose 0.1 M > foie > poisson. Les jus frais sont préférés aux jus fermentés. Les préférences ne dépendent pas seulement de la nature des sucres, mais aussi des acides aminés, de l'alcool, des sels et probablement d'autres substances chimiques. Le foie contient à la fois le plus grand nombre et la concentration la plus élevée en acides aminés, ce qui explique partiellement le goût pour le foie. Expérimentalement on peut classer les acides aminés en stimulants, inhibiteurs et neutres. Des sels ont été notés dans les jus, mais aucune analyse qualitative et quantitative n'en a été faite. Mélangé à du sucrose à 0.1 M, NaCl agit en synergie aux faibles concentrations, devient neutre à 0.175 M et à des concentrations supérieures le sucrose seul est préféré au mélange avec NaCl. Cependant, un mélange de NaCl à 0.25 M (bien qu'une telle concentration soit peu probable dans des jus végétaux) avec du sucrose à 0.1 M était préféré à l'eau. Il en est déduit que les préférences alimentaires. dans la nature sont orientées par plusieurs substances chimiques qui se comportent d'une façon stimulante, additive, neutre, inhibitrice ou synergique, et que les préférences alimentaires sont relatives. Le rapport de stimulants sur inhibiteurs est important dans la détermination du sens de la préférence.
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13.
Four bioassay techniques are described for use at successive stages in the formation of beecomb protected by Bacillus thuringiensis against attack by larvae of Galleria mellonella. The precision of the assays was closely related to the degree with which the technical conditions could be tailored to minimise sources of variation. An economical and accurate assay with an artificial food medium detected differences of x 1.6 in the innate potency of bacterial products. An assay to test the effect on potency of a natural food, pounded broodcomb, was less precise. Differences of x 2.9 were detected by assay on foundation beeswax designed to investigate survival of bacterial during processing in the wax factory. Replicating the assay with different insect batches greatly improved precision despite variation in susceptibility to the bacteria between the batches, which was largely circumvented by using potency ratios against a standard bacterial preparation. An assay of the final broodcomb, formed from bacteriatreated foundation wax, was much less accurate because of variation in potency in replicate pieces of broodcomb. This series of four assays is satisfactory for research purposes and may be of some use for quality control if a commercial system for protecting beecomb is adopted.
Résumé Quatre techniques pour les tests biologiques sont décrites pour l'emploi quand on utilise Bacillus thuringiensis comme élément portecteur contre les attaques des rayons de cire par les chenilles de Galleria mellonella, en incorporant des bactéries dans le substrat de cire lors de sa préparation industrielle en vue de servir à la fabrication des rayons à miel.La précision des résultats des tests réalisés dépend étroitement des conditions techniques rigoureuses qui doivent être normalisées afin de réduire les causes de variation.Un test économique et précis avec un milieu alimentaire artificiel a permis de déceler des différences de l'ordre 1.6 x dans l'efficacité des produits bactériens ainsi utilisés.Un test, pour mesurer l'effet d'une nourriture naturelle, comme un broyat de rayon à miel, sur le pouvoir protecteur de la bactérie, s'est révélé moins précis.Des différences d'efficacité de l'ordre de 2.9 x ont été mises en évidence dans un test concu pour préciser les conditions de survie des bactéries au cours de la préparation industrielle des feuilles de cire gauffrée utilisée comme substrat pour les rayons à miel. La répétition du test avec des lots différents d'insectes démontra amplement sa précision, en dépit d'une variation dans la sensibilité de ces différents lots à la bactérie, variation dont il a été tenu compte en exprimant l'efficacité des produits testés par rapport à l'efficacité d'une préparation bactériologique standard testée simultanément sur le même lot d'insectes.Un test effectué avec le rayon à miel, construit par les abeilles à partir de la cire gauffrée ayant recu une incorporation de bactéries lors de sa fabrication industrielle, s'est révélé beaucoup moins précis, en raison de la variation observée dans l'efficacité entre les divers échantillons de rayons.Cette série de quatre essais est satisfaisante pour les besoins de la recherche et elle pourait être utilisée jusqu'a un certain point, pour le contrôle de la qualité de la cire gauffrée manufacturée, si on adoptait commercialement la possibilité de protéger les rayons à miel contre la teigne des ruches.
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14.
Diets prepared from lyophilized and powdered current-year (1983) shoots of white spruce Picea glauca (Moench) Voss were offered to 6th-instar larvae of spruce budworm, Choristoneura fumiferana (Clemens) (Lepidoptera: Tortricidae). With increasing age of current-year shoots, time to pupation increased whereas survival, assimilation efficiency, efficiency of conversion of diet to moth biomass, and moth dry weight generally decreased. Sex of the larvae influenced amount ingested, time to pupation, and subsequent moth weight but not survival, assimilation efficiency, and efficiency of conversion of diet to moth biomass.
Résumé De la poudre lyophilysée de pousses de l'année de Picea glauca a été introduite dans le régime de chenilles du 6ème stade de Choristoneura fumiferana: 20% de poudre de pousses, 1.2% de gélifiant, 78.8% d'eau. Il est ainsi possible de déterminer à 2 mg près la quantité d'aliment consommée par chaque chenille, et, ainsi, de calculer, pour chacune, l'indice alimentaire, dont la prise de nourriture est l'une des variables. Avec de tels régimes préparés à partie de pousses recueillies au cours de 1983, on a constaté que la date de nymphose, la quantité consommée, et le poids ultérieur des papillons dépendaient du sexe de la chenille. En général, les chenilles femelles se nymphosent plus tard, consomment plus et donnent des papillons plus lourds (poids sec) que les chenilles mâles. L'efficacité de l'assimilation et celle de la transformation en biomasse de papillon ne différent pas suivant les sexes, c'est-à-dire qu'ils ont la même aptitude à digérer les pousses. Les taux de survie de chenille à nymphe et de nymphe à imago ne différent donc pas.Cependant, certains de ces paramètres et d'autres changent en fonction de l'âge des pousses annuelles. Quand elles ont été récoltées 7 jours après le débourrement (il a lieu le 20 mai), la survie jusqu'en nymphe est de 93% contre 74% de survie totale; avec des pousses récoltées 52 jours après le débourrement (11 juillet) les taux de survie sont respectivement 7% et 1.4%; avec des pousses récoltées 146 jours après le débourrement (13 octobre) les survies sont 71% et 50%. Des pousses récoltées 28 jours ou plus après le débourrement, retardent la date de nymphose de 25% par rapport à celles récoltées entre 7 et 14 après le débourrement; parallèlement, elles abaissent l'efficacité de l'assimilation de 39%, l'efficacité de conversion de la biomasse de 125%, et le poids des papillons de 54%. Ces changements sont liés à une diminution de la teneur en azote des pousses de 2.1% à environ 1% du poids sec. Cependant la corrélation entre la survie des chenilles et la teneur en azote n'est pas rigoureuse et un facteur encore inconnu est supposé responsable de l'augmentation de la mortalité quand les chenilles consomment (dans leur régime) des pousses récoltées début juillet, 52 jours après le débourrement. Les travaux destinés à identifier ce facteur inconnu sont en cours.
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15.
Résumé Dans le cadre d'une étude portant sur un lot de 200 bactéries prélevées en surface dans des eaux eutrophes au débouché du Rhône en Méditerranée, les auteurs de carbone de 100 composés organiques appartenant à différentes classes chimiques.Dans l'ensemble, il est apparu que les familles de substances les mieux assimilées sont, par ordre décroissant, les acides gras, utilisés par 55% des souches, les acides aminés aliphatiques (51%), les acides aminés divers (44%), les hydroxyacides (43%), les acides dicarboxyliques (42%), les acides organiques divers (30%), les sucres (28%), les dérivés des sucres (27%), les alcools (21%) et les bases (19%).La plupart des souches étudiées utilisent un nombre élevé de substrats, mais aucun substrat n'apparaît comme universel.A partir de ces résultats et de ceux fournis par la littérature, les auteurs font remarquer que la proline, le glutamate, le pyruvate et le succinate sont les substrats les plus fréquemment utilisés, à la fois par les bactéries du plancton et par celles des sédiments côtiers et profonds. Ils en concluent que ces composés pourraient remplacer avantageusement le glucose lors des mesures du taux d'assimilation hétérotrophe des bactéries in situ.
Aerobic heterotrophic bacteria isolated in front of the Rhône outlet. III. Organic substrates supporting growth.Two hundred strains of bacteria have been isolated from eutrophic surface waters; the substrates used as the sole source of carbon have been screened within 100 organic compounds belonging to different chemical groups.The fatty acids are the most frequently used substances, being attacked by 55% of the strains. The other compounds are ordered as follows: aliphatic amino-acids (51%), miscellaneous amino-acids (44%), hydroxyacids (43%), dicarboxylic acids (42%), miscellaneous organic acids (30%), carbohydrates (28%), carbohydrates derivatives (27%), alcohols (2i%) and organic bases (19%).Most of the strains attack numerous substrates, but none of these substrates is used by all the bacteria.From the data reported and from those in the literature, it can be stated that prolin, glutamate, pyruvate and succinate are attacked by most of the bacteria sampled both from surface waters and from neritic or deep sea sediments. It is pointed out that the measurements of bacterial heterotrophic assimilation rate should be run using these compounds instead of glucose.
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16.
The majority of the chemoreceptory cells, which are located in the sensilla styloconica on the maxillae, have been characterized in two oligophagous caterpillars. Besides the sugar and salt receptors M. sexta has a cell, which is stimulated by some alkaloids, a cell sensitive to some glycosides and two inositol sensitive cells. P. brassicae has, besides a sugar and a salt cell two cells sensitive to mustard oil glucosides (differing in their sensitivity patterns), one cell sensitive to amino acids and another one to anthocyanins. In M. sexta, the sensitivity of some cells to their specific stimuli can be reduced by adding these specific compounds to its food. Modifications of food selection behaviour can be correlated with such induced receptor changes. The consequences of these observations are discussed in relation with food conditioning phenomena.
Résumé La plupart des récepteurs gustatifs, localisés dans des sensilla styloconica sur les maxilles, ont été caractérisés dans deux espèces de chenilles oligophages. En dehors des récepteurs pour le sucre et les sels, Manduca sexta a une cellule, qui est stimulée par quelques alcaloides, une autre sensible à quelques glycosides et deux cellules qui sont sensibles à l'inositol. La chenille de Pieris brassicae possède, en dehors des récepteurs pour le sucre et les sels, deux cellules qui réagissent aux glucosides des sénévols, une cellule sensible aux acides aminés et une autre aux anthocyanines. Le type de réaction induit par la sève d'une plante n'est pas seulement compliqué par des interactions inhibitrices et synergistes entre les divers composants de la séve, mais aussi par le fait que la sensibilité de certains chimiorécepteurs dépend en quelque sorte de la composition de la nourriture. Les modifications de sensibilité des récepteurs sont accompagnées par des changements du comportement dans la sélection des plantes-hôtes.
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17.
Conclusions Ces essais effectués en plein champ prouvent que les nitrites produisent dans plusieurs cas des dégâts parfois conséquents aux cultures et que les plantes présentent une sensibilité variable à leur action. Il n'est cependant pas encore possible de déduire des résultats si l'utilisation des nitrites comme herbicides sélectifs peut être envisagée. L'action des nitrites semble cependant de courte durée probablement en raison de la prompte transformation des nitrites; plusieurs résultats portent d'ailleurs à croire que l'azote des nitrites à été eventuellement après transformation, utilisée par les plantes. Il n'en reste pas moins vrai, que l'emploi de nitrites comme engrais ferait courir le risque grave de voir occasionner d'importantes brûlures. Mais nous estimons que la présence de faibles quantité de nitrite, à l'état d'impureté dans d'autres engrais, ne peut pas provoquer de sérieux dégâts aux cultures.  相似文献   

18.
The technique of producing sterile male red scale (Aonidiella aurantii (Mask.)) by treatment with 14C has been further investigated. In a group of males with a mean count rate of 6300 c.p.m., 75% emerged and mated normally with control females, but these females produced only 10% of the number of larvae produced by females mated with untreated males. In another group of males with a mean count rate of 14200 c.p.m., only 31% emerged but there was no further reduction in fertility. A count rate of 6000 c.p.m. is suggested as the optimum 14C content for producing viable sterile males in laboratory conditions. The prospect of using this method of sterilization in a sterile-male project is rejected because of the difficulty of producing males with a predictable level of 14C, and the high variability in the numbers of larvae produced by females mated with them.
Résumé De nouvelles expériences ont été réalisées pour vérifier si des larves de la cochenille rouge, ayant absorbé du 14C, peuvent produire des mâles stériles, sans que le traitement affecte l'émergence des adultes et leur aptitude à s'accoupler.Des disques de feuilles de citronnier ont été marquées en les exposant au 14CO2. On les a réparties en deux groupes selon leur radioactivité, indiquée en c.p.m. par un compteur Geiger: un groupe correspondant à 19 000–27 000 c.p.m., l'autre à 29 000–57 000 c.p.m. d'activité. On a transféré des larves de cochenille rouge sur ces disques marqués au 14C et sur un groupe de disques témoins. On les a laissées se développer jusqu'à ce que les mâles et les femelles puissent être distingués. Les mâles traités furent alors accouplés aux femelles non traitées, et à titre de contrôle des mâles non traités furent accouplés à des femelles non traitées. On a noté le nombre de mâles émergeants, le nombre de femelles qui s'étaient accouplées, et le nombre de larves de leur descendance. On a également vérifié la radioactivité des mâles pour chaque traitement.Du premier groupe de mâles dont la radioactivité moyenne était de 6 300 c.p.m., 75% émergeait, contre 85% du groupe de contrôle, tandis que du second groupe ayant une radioactivité moyenne de 12 000 c.p.m., seulement 31% émergeait. Le nombre de femelles fertilisées était proportionnel aux nombres de mâles qui émergeaient, et on n'a pas pu montrer que des mâles marqués fussent incapables de s'accoupler. Le nombre moyen de larves produites par femelle et par jour était de 1.74 dans le groupe de contrôle (22 femelles fertilisées), de 0.17 dans le premier groupe traité (56 femelles fertilisées) et de 0.56 dans le second groupe traité (13 femelles fertilisées). On a conclu qu'une radioactivité de 6 300 c.p.m., dûe à l'absorption de 14C était optimale pour la production de mâles à fécondité diminuée sans réduire considérablement leur survie.On considère que les fortes variations dans la reproduction de femelles élevées sur des disques différents dans un seul traitement étaient causées d'une part par les taux de développement différents des insectes marqués, et d'autre part par le fait qu'un mâle individuel est capable d'accoupler plusieurs femelles. Puisqu'il n'y a pas moyen de réduire ces variations, on a rejeté la possibilité d'appliquer la même méthode pour développer un projet de mâles stériles.
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19.
Résumé L'analyse (acides aminés et sucres) d'extrait de feuille, de 5 variétés de manioc (Manihot esculenta), du Faux caoutchouc (Hybride deM. esculenta x M.glaziovii), du Poinsettia (Euphorbia pulcherrina) et du Talinum (Talinum triangularae), caractérisés par différents degrés de résistance par antibiose à la cochenille du manioc (Phenacoccus manihoti (Mat. Ferr.)) (Homoptera: Pseudococcidae), a été réalisée sur des extraits obtenus par centrifugation du matériel foliaire. Les teneurs en acids aminés, très différentes d'une plante à l'autre, apparaissent aussi importantes entre les variétés de l'espèce manioc qu'entre les différentes espèces végétales avec respectivement un rapport de variation de 4,5 et 5,5. De même, les teneurs en sucres (exprimées en équivalent saccharose), sont très différentes d'une plante à l'autre avec un rapport de variation de 1 à 33 entre les deux extrêmes, si l'on ne considère que l'espèceM. esculenta, il n'est plus que de 3,5.Des différences dans les proportions relatives des acids aminés libres d'extrait de feuille sont observées aussi bien entre les variétés de manioc qu'entre les espèces végétales. Cependant pour toutes les plantes étudiées l'acide glutamique, la glutamine, l'ethanolamine, et l'alanine représentent près de 50% des acides aminés de l'extrait de feuille; l'acide aspertique, l'asparagine et la sérine près de 20% tandis que la tyrosine, la méthionine, l'isoleucine, la leucine et la lysine sont présents en très faibles pourcentages.Le degré de résistance à la cochenille du manioc des différentes plantes-hôtes n'a pu être relié, ni à la teneur de leur extrait de feuille en acides aminés et en sucres, ni à leur composition relative en acides aminés. Il n'a pu être non plus relié au rapport Sucres/Acides aminés Nos résultats suggèrent que des caractéristiques biochimiques autres que celles étudiées dans ce travail interviennent dans les mécanismes de résistance vis-à-vis de la cochenille du manioc.
Summary The levels of sugars and amino acids were determined in leaf extracts from a number of plants showing different levels of resistance to the cassava mealybug,Phenacoccus manihoti (Homoptera: Pseudococcidae). There were five varieties of cassava (Manihot esculenta), as well as a hybrid obtained by crossingM. esculenta andM. glaziovii, poinsettia (Euphorbia pulcherrina) and talinum (Talinum triangularae). The variability in the total concentration of amino acid concentrations was as great between varieties of cassava as at the species level. In contrast, there was much less variability in the concentration of sugars at the intervarietal that at the interspecies level.While there were both intervarietal and interspecific differences in the amino acid composition, glutamic acid, glutamine, ethanolamine and alanine represented nearly 50% of the total in all plants examined. Aspartic acid, asparagine and serine accounted for approximately 20%, while tyrosine, methionine, isoleucine, leucine and lysine are present at low levels.The different levels of resistance noted in the different plants were not associated with the concentrations of either amino acids or sugars, the ratios of sugar/amino concentrations or the amino acid compositions obtained from leaf extracts. This suggests that other aspects of plant chemistry confer resistance to cassava mealybugs.
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20.
In order to understand the mechanisms of resistance of two lucerne cultivars (susceptible Resistador and resistant Lahontan clones) to a French biotype of Acyrthosiphon pisum Harris, several biological parameters of this aphid were investigated on sap-copied holidic diets differing either by their amino acid or sucrose concentrations or by the relative proportions of some amino acids.We recorded the quantitative influence of nutrient levels and amino acid profiles on adult survival and reproduction, as well as on larval growth and development. The differences in A. pisum performances on artificial diets may partly by explained by variable ingestion rates, but also by differences in metabolic efficiency of the ingested nutrients, which greatly depends on amino acid composition.Although holidic diet experiments partially confirm the biological assays of resistance on plants, they also point out a lack in our understanding of the factors present in the sap which are involved in phagostimulation in vivo, thus preventing a complete interpretation of observed resistance.
Résumé Sur des milieux holidiques se différenciant par leur concentration en acides aminés ou en saccharose ou par leur spectre en acides aminés et copiant la sève de deux variétés de luzerne (sensible et résistante) nous avons étudié différents paramètres biologiques d'un biotype d'Acyrthosiphon pisum Harris afin de mieux comprendre les mécanismes de résistance à ce puceron.Que ce soit pour le reproduction et la survie des adultes ou pour la croissance et le développment larvaire, nous montrons l'influence spécifique de la concentration en saccharose et en acides aminés ainsi que celle du spectre en acides aminés des régimes artificiels. Ces différences de performances de A. pisum peuvent en partie être expliquées par les différences d'ingestion. Néanmoins pour des rapport saccharose/acides aminés identiques et pour des niveaux d'ingestion égaux, il existe selon les milieux de grandes différences de taux de reproduction et donc d'efficacités métaboliques.Les milieux copiant la sève de variétés sensible et résistante permettent jusqu'à présent d'expliquer une partie des observations faites sur végétal, mais démontrent que l'ignorance de certains facteurs phagostimulants présents dans la plante empêche une interprétation complète des effets observés.
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